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sur les chantiers Le Marchand. Pendant assez longtemps il ne
s'occupa que des réparations de navires. En 1855, Le Marchand,
ainsi que Vasse d'ailleurs, répondait à une demande de devis
d'un navire de commerce, que ne construisant plus depuis
plusieurs années et ne faisant que des réparations, il n'était
plus au courant des prix des matériaux et de la main-d'oeuvre.
L'établissement Le Marchand se spécialisa plus tard dans la
construction de bateaux de faible tonnage, tels que ceux des
pilotes et des embarcations de plaisance. En ces dernières
années, reconstruit après l'incendie du 4 juillet 1889 qui le dé-
truisit totalement et la tempête de 1899 qui faillit le faire dispa-
raître, il a entrepris avec succès les coques de navires auto-
mobiles. Dans ces genres, qui exigent une science, une soli-
dité et un soin particuliers, celle maison s'est acquis une très
juste et très méritée réputation.
LES CHANTIERS NORMAND
Jusqu'à la Restauration, les chantiers havrais, malgré la
valeur reconnue de leurs constructions, n'avaient obtenu
qu'une renommée assez limitée. La concurrence des construc-
teurs de Honfleur et de Dieppe, l'abondance des bois dans
beaucoup d'endroits, le maintien et la traditionnalité des mé-
thodes employées, y avaient contribué dans des proportions
sensiblement égales. L'époque, cependant, était venue où
l'entrée en lice d'un constructeur dont le mérite professionnel
s'alliait à une ingéniosité novatrice remarquable, à des con-
naissances scientifiques de premier ordre, allait modifier rapi-
dement cette situation. A la fin de 1816, sur les instances et les
encouragements de Martin Laffitte, chef d'une des plus impor-
tantes maisons d'armement du Havre, Augustin Normand
venait établir au Perrey le chantier d'où devaient sortir tant
de chefs-d'oeuvre de l'art naval.
Cette transplantation de la vigoureuse souche des Normand,
dans un port où ses facultés créatrices devaient trouver les
ressources et l'aliment nécessaires, se produit au moment dé-
sur les chantiers Le Marchand. Pendant assez longtemps il ne
s'occupa que des réparations de navires. En 1855, Le Marchand,
ainsi que Vasse d'ailleurs, répondait à une demande de devis
d'un navire de commerce, que ne construisant plus depuis
plusieurs années et ne faisant que des réparations, il n'était
plus au courant des prix des matériaux et de la main-d'oeuvre.
L'établissement Le Marchand se spécialisa plus tard dans la
construction de bateaux de faible tonnage, tels que ceux des
pilotes et des embarcations de plaisance. En ces dernières
années, reconstruit après l'incendie du 4 juillet 1889 qui le dé-
truisit totalement et la tempête de 1899 qui faillit le faire dispa-
raître, il a entrepris avec succès les coques de navires auto-
mobiles. Dans ces genres, qui exigent une science, une soli-
dité et un soin particuliers, celle maison s'est acquis une très
juste et très méritée réputation.
LES CHANTIERS NORMAND
Jusqu'à la Restauration, les chantiers havrais, malgré la
valeur reconnue de leurs constructions, n'avaient obtenu
qu'une renommée assez limitée. La concurrence des construc-
teurs de Honfleur et de Dieppe, l'abondance des bois dans
beaucoup d'endroits, le maintien et la traditionnalité des mé-
thodes employées, y avaient contribué dans des proportions
sensiblement égales. L'époque, cependant, était venue où
l'entrée en lice d'un constructeur dont le mérite professionnel
s'alliait à une ingéniosité novatrice remarquable, à des con-
naissances scientifiques de premier ordre, allait modifier rapi-
dement cette situation. A la fin de 1816, sur les instances et les
encouragements de Martin Laffitte, chef d'une des plus impor-
tantes maisons d'armement du Havre, Augustin Normand
venait établir au Perrey le chantier d'où devaient sortir tant
de chefs-d'oeuvre de l'art naval.
Cette transplantation de la vigoureuse souche des Normand,
dans un port où ses facultés créatrices devaient trouver les
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