Titre : Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses
Auteur : Société havraise d'études diverses. Auteur du texte
Éditeur : Impr. Lepelletier (Hâvre)
Éditeur : Société havraise d'études diversesSociété havraise d'études diverses (Le Havre)
Date d'édition : 1907
Contributeur : Michaud, Charles (secrétaire de la Société havraise d'études diverses). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32849663k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 37174 Nombre total de vues : 37174
Description : 1907 1907
Description : 1907 (A74). 1907 (A74).
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5566885k
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-157961
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
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par le commerce des colonies et la traite, devait être un des
premiers à subir le contre-coup des troubles qui agitèrent les
Antilles dès le début de la Révolution. L'inquiétude générale
qui tenait le pays en haleine se fit de suite ressentir par une
diminution des armements et la suppression presque totale des
constructions neuves. Ce n'est pas ici le lieu d'exposer quelles
furent les conséquences, pour la population entière et pour la
prospérité générale de la ville, de cette crise sans précédent.
Disons seulement que les ouvriers qui se rattachaient à la
marine ne subsistèrent que grâce à l'appoint considérable des
constructions militaires qui se succédèrent rapidement lors-
qu'il devint évident que la France, soulevée contre l'ancien
régime, allait se trouver aux prises avec l'hostilité de l'Europe
entière.
Le chantier Vasse, bien que traversant toute la Révolution,
ne paraît pas avoir conservé une bien grande activité. En fait
de constructions pour la marine de la République, nous n'avons
trouvé que l'approbation d'une soumission faite par Vasse et
Godefroy, en décembre 1794, pour l'entreprise d'un bateau plat.
Son fondateur était originaire de St-Valery-en-Caux, où ce
nom était des plus honorablement connus. En 1697, un sieur
Vasse était maire perpétuel de celle ville; en 1715, François
Vasse était contrôleur ordinaire des guerres (1). Pierre-Augus-
tin Vasse vint résider au Havre en 1778, appelé peut-être par
son parent Godefroy. Il souscrit pour 400 livres à la contribu-
tion patriotique.
Son chantier, d'abord situé dans une partie de l'acensement
Buquet, s'agrandit sous la Restauration, par acte du 26 août 1823,
des terrains ayant appartenu à Haupois, contenant 3 vergées
8 perches, édifiés d'un magasin et d'une maison d'habitation.
Si le chantier Vasse fut peu actif à cette époque, il n'en est
pas de même de ceux fondés par Fouache et Reine, ces deux
constructeurs ayant contracté association ensemble, sans
cependant abdiquer complètement leur individualité profes-
sionnelle.
La difficulté qui se présente ici pour déterminer la part affé-
rente à chacun d'eux dans les travaux qu'ils entreprirent pour
(1) Archives de la Seine-Inférieure, C. 1910.
par le commerce des colonies et la traite, devait être un des
premiers à subir le contre-coup des troubles qui agitèrent les
Antilles dès le début de la Révolution. L'inquiétude générale
qui tenait le pays en haleine se fit de suite ressentir par une
diminution des armements et la suppression presque totale des
constructions neuves. Ce n'est pas ici le lieu d'exposer quelles
furent les conséquences, pour la population entière et pour la
prospérité générale de la ville, de cette crise sans précédent.
Disons seulement que les ouvriers qui se rattachaient à la
marine ne subsistèrent que grâce à l'appoint considérable des
constructions militaires qui se succédèrent rapidement lors-
qu'il devint évident que la France, soulevée contre l'ancien
régime, allait se trouver aux prises avec l'hostilité de l'Europe
entière.
Le chantier Vasse, bien que traversant toute la Révolution,
ne paraît pas avoir conservé une bien grande activité. En fait
de constructions pour la marine de la République, nous n'avons
trouvé que l'approbation d'une soumission faite par Vasse et
Godefroy, en décembre 1794, pour l'entreprise d'un bateau plat.
Son fondateur était originaire de St-Valery-en-Caux, où ce
nom était des plus honorablement connus. En 1697, un sieur
Vasse était maire perpétuel de celle ville; en 1715, François
Vasse était contrôleur ordinaire des guerres (1). Pierre-Augus-
tin Vasse vint résider au Havre en 1778, appelé peut-être par
son parent Godefroy. Il souscrit pour 400 livres à la contribu-
tion patriotique.
Son chantier, d'abord situé dans une partie de l'acensement
Buquet, s'agrandit sous la Restauration, par acte du 26 août 1823,
des terrains ayant appartenu à Haupois, contenant 3 vergées
8 perches, édifiés d'un magasin et d'une maison d'habitation.
Si le chantier Vasse fut peu actif à cette époque, il n'en est
pas de même de ceux fondés par Fouache et Reine, ces deux
constructeurs ayant contracté association ensemble, sans
cependant abdiquer complètement leur individualité profes-
sionnelle.
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(1) Archives de la Seine-Inférieure, C. 1910.
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