Titre : Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses
Auteur : Société havraise d'études diverses. Auteur du texte
Éditeur : Impr. Lepelletier (Hâvre)
Éditeur : Société havraise d'études diversesSociété havraise d'études diverses (Le Havre)
Date d'édition : 1903-10-01
Contributeur : Michaud, Charles (secrétaire de la Société havraise d'études diverses). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32849663k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 37174 Nombre total de vues : 37174
Description : 01 octobre 1903 01 octobre 1903
Description : 1903/10/01 (A70)-1903/12/31. 1903/10/01 (A70)-1903/12/31.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5549156t
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-157961
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
- Aller à la page de la table des matières347
- 1er fascicule - 1er trimestre
- .......... Page(s) .......... 5
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- .......... Page(s) .......... 6
- .......... Page(s) .......... 7
- .......... Page(s) .......... 8
- .......... Page(s) .......... 11
- .......... Page(s) .......... 17
- .......... Page(s) .......... 49
- .......... Page(s) .......... 75
- .......... Page(s) .......... 79
- .......... Page(s) .......... 97
- 2me fascicule - 2me trimestre
- 3me fascicule - 3me trimestre
- 4me fascicule - 4me trimestre
— 312 —
Autre déception! Désireux de faire la lumière sur cette question
vivement encore controversée de l'utilité des Ports francs, nous avions
décidé de restreindre cette fois notre concours triennal à un seul objet
et d'attribuer un prix de mille francs au meilleur mémoire sur cette
importante question : De l'établissement et de l'organisation au
Havre d'un Port franc. Nous pensions que les concurrents allaient
se présenter nombreux et richement documentés. Notre honorable
collègue, M. Lucien Levy, juge au Tribunal de Commerce et si versé
dans tout ce qui touche aux intérêts de notre place, va vous dire tout-
à-l'heure comment notre attente a été trompée. Nous n'en continue-
rons pas moins à promouvoir, autant qu'il sera en nous, les questions
qui nous paraissent capitales pour l'avenir de notre cité. C'est en pa-
reille matière surtout que le découragement serait une défection.
Plus heureux a été le concours Folloppe, autrement, dit notre con-
cours annuel de poésie. Là se sont retrouvés, lauréats de cette année,
des joûteurs accoutumés à se mesurer ensemble: MM. Léon Berthaul,
Emile Langlade, Edward Montier, dont L'Automne des Lys, couronné
ici l'an dernier, vient d'être, à l'Académie française, l'objet d'une men-
tion des plus flatteuses, et M. Robert de la Villehervé. Je ne veux pas
déflorer le rapport que vous allez entendre, mais je tiens à remercier,
vaincus ou vainqueurs, tous les poètes qui ont répondu à notre appel.
Dans ces tournois pacifiques, les rangs souvent se confondent : tel une
année précédente avait conquis la palme, qui, l'année suivante, la doit
céder à un autre. Cette année, c'est devant M. Robert de la Villehervé
que les concurrents s'inclinent. A ce maître ciseleur de rimes, amant
passionné de notre beau verbe français, qu'il colore si richement des
mille nuances du sentiment et de la pensée, à ce fervent de l'harmonie,
qui, si délicieusemenl, sait faire chanter ses vers, la Commission a dé-
cerné le premier prix. De cette distinction M. de la Villehervé n'est
pas seul à légitimement se réjouir : la Société havraise d'Etudes
diverses, qu'il charme si souvent par son talent délicat, est fiére d'un
succès, dont l'honneur sur elle aussi ne peut manquer de rejaillir.
Vous avez dû vous demander, Messieurs, comment nous trouvons
des ressources pour suffire à nos publications et à nos concours.
Certes, nos cotisations n'y parviendraient pas, et c'est ici que j'aborde
la partie la plus agréable de ma tâche, celle des remerciements à
adresser au Département et à la Ville, dont les généreuses subventions
nous permettent ces utiles dépenses. Si M. le sous-préfet n'avait été
ce soir forcément absent, je l'aurais prié de se faire l'interprète des
premiers ; à M. de Coninck, 1er adjoint, je demande de bien vou-
loir transmettre les seconds.
C'est en cherchant par d'utiles travaux à répandre au loin, avec le
nom de notre ville, la réputation de la modeste Académie qu'elle abrite
Autre déception! Désireux de faire la lumière sur cette question
vivement encore controversée de l'utilité des Ports francs, nous avions
décidé de restreindre cette fois notre concours triennal à un seul objet
et d'attribuer un prix de mille francs au meilleur mémoire sur cette
importante question : De l'établissement et de l'organisation au
Havre d'un Port franc. Nous pensions que les concurrents allaient
se présenter nombreux et richement documentés. Notre honorable
collègue, M. Lucien Levy, juge au Tribunal de Commerce et si versé
dans tout ce qui touche aux intérêts de notre place, va vous dire tout-
à-l'heure comment notre attente a été trompée. Nous n'en continue-
rons pas moins à promouvoir, autant qu'il sera en nous, les questions
qui nous paraissent capitales pour l'avenir de notre cité. C'est en pa-
reille matière surtout que le découragement serait une défection.
Plus heureux a été le concours Folloppe, autrement, dit notre con-
cours annuel de poésie. Là se sont retrouvés, lauréats de cette année,
des joûteurs accoutumés à se mesurer ensemble: MM. Léon Berthaul,
Emile Langlade, Edward Montier, dont L'Automne des Lys, couronné
ici l'an dernier, vient d'être, à l'Académie française, l'objet d'une men-
tion des plus flatteuses, et M. Robert de la Villehervé. Je ne veux pas
déflorer le rapport que vous allez entendre, mais je tiens à remercier,
vaincus ou vainqueurs, tous les poètes qui ont répondu à notre appel.
Dans ces tournois pacifiques, les rangs souvent se confondent : tel une
année précédente avait conquis la palme, qui, l'année suivante, la doit
céder à un autre. Cette année, c'est devant M. Robert de la Villehervé
que les concurrents s'inclinent. A ce maître ciseleur de rimes, amant
passionné de notre beau verbe français, qu'il colore si richement des
mille nuances du sentiment et de la pensée, à ce fervent de l'harmonie,
qui, si délicieusemenl, sait faire chanter ses vers, la Commission a dé-
cerné le premier prix. De cette distinction M. de la Villehervé n'est
pas seul à légitimement se réjouir : la Société havraise d'Etudes
diverses, qu'il charme si souvent par son talent délicat, est fiére d'un
succès, dont l'honneur sur elle aussi ne peut manquer de rejaillir.
Vous avez dû vous demander, Messieurs, comment nous trouvons
des ressources pour suffire à nos publications et à nos concours.
Certes, nos cotisations n'y parviendraient pas, et c'est ici que j'aborde
la partie la plus agréable de ma tâche, celle des remerciements à
adresser au Département et à la Ville, dont les généreuses subventions
nous permettent ces utiles dépenses. Si M. le sous-préfet n'avait été
ce soir forcément absent, je l'aurais prié de se faire l'interprète des
premiers ; à M. de Coninck, 1er adjoint, je demande de bien vou-
loir transmettre les seconds.
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