Titre : Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses
Auteur : Société havraise d'études diverses. Auteur du texte
Éditeur : Impr. Lepelletier (Hâvre)
Éditeur : Société havraise d'études diversesSociété havraise d'études diverses (Le Havre)
Date d'édition : 1903-10-01
Contributeur : Michaud, Charles (secrétaire de la Société havraise d'études diverses). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32849663k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 37174 Nombre total de vues : 37174
Description : 01 octobre 1903 01 octobre 1903
Description : 1903/10/01 (A70)-1903/12/31. 1903/10/01 (A70)-1903/12/31.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5549156t
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-157961
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
- Aller à la page de la table des matières347
- 1er fascicule - 1er trimestre
- .......... Page(s) .......... 5
- .......... Page(s) .......... 5
- .......... Page(s) .......... 6
- .......... Page(s) .......... 7
- .......... Page(s) .......... 8
- .......... Page(s) .......... 11
- .......... Page(s) .......... 17
- .......... Page(s) .......... 49
- .......... Page(s) .......... 75
- .......... Page(s) .......... 79
- .......... Page(s) .......... 97
- 2me fascicule - 2me trimestre
- 3me fascicule - 3me trimestre
- 4me fascicule - 4me trimestre
— 317 —
L'Heure du Guet est une comédie, ou plutôt, une arlequinade assez
gaie; elle commence bien, mais tourne court. Pierrot et Arlequin se
disputent Colombine. Arlequin donne un coup de sa balte à Pierrot et
s'imagine l'avoir tué ; aussitôt notre meurtrier de déguerpir au plus
vite. Mais Pierrot a bien soin de ressusciter, ce qui lui permet de faire
sa cour à Colombine qui déjà le pleurait de tout, son coeur. Il la décide
à le suivre; mais où?... —Maître Pierrot est un pauvre hère sans feu
ni lieu. Il fait mine d'avoir perdu les clefs de sa demeure préférée, de
son logis ordinaire; car il n'a que l'embarras du choix, s'il faut l'en
croire. Tandis que nos deux héros cherchent les dites clefs, voici Arle-
quin de retour. La nuit est sombre; les deux rivaux se font peur mu-
tuellement. Tant y a que le seigneur Arlequin se fait passer pour le
guet et réussit par ce moyen à emmener dame Colombine.— Qui de trois
ôte deux, reste un pour tout potage. Voilà Pierrot tout seul. Vous
pensez s'il gémit de sa destinée. Ma foi, ce n'était pas la peine de res-
susciter pour subir une si piteuse disgrâce. Il eu vient à regretter pour
de bon la mort, et pour de bon à se la donner. Puisse-t-il être pleuré
longtemps par Colombine !
Des rimes amusantes, un dialogue en somme lestement troussé, de
l'esprit, mais un peu trop facile, en voilà assez pour justifier la très
honorable distinction dont M. LANGLADE a été l'objet.
Avec M.LÉON BERHAUT et son drame le Devoir, vous devinez que le
ton va changer. Le Devoir est une pièce en un acte, un acte court,
d'une intrigue trop sommaire, d'une exécution également superficielle.
La fille d'un pilote breton est fiancée à Morvan ; elle n'a pour lui que
de l'estime; le coeur de cette autre Pauline est à Jean Tremer, un
amoureux qui n'a pas su parler à temps. Quand il parle, il est trop
tard. Maria n'est plus libre, elle a donné sa parole à Morvan. —Puis,
Jean est pauvre, l'autre dans l'aisance, et les derniers jours des vieux
parents seront à l'abri du besoin.
Cet ouvrage aurait pu prétendre à une plus haute récompense, si le
mérite de la forme, souvent très remarquable, égalait toujours la no-
blesse de l'inspiration. La rude vie des marins attire sans cesse les
poêtes. Notre auteur, qui naquit au Havre et professe à Rennes, la
connaît et s'entend à la faire admirer, malgré ses perfidies et sa
cruauté, la mer qui bat nos rivages, la mer douteuse, antique effroi
des premiers hommes, éternel amour des rêveurs qui lui pardonnent
presque ses trahisons en retour de son charme, et les tombes qu'elle
creuse en reconnaissance des hautes vertus qu'elle entretient ou fait
surgir.
Notre brillant lauréat de l'an dernier, M. EDWARD MONTIER, est moins
heureux celle année. C'est le sort des batailles, et le destin des plus
vaillants lutteurs. Peut-être ce concurrent doit-il s'en prendre au choix
L'Heure du Guet est une comédie, ou plutôt, une arlequinade assez
gaie; elle commence bien, mais tourne court. Pierrot et Arlequin se
disputent Colombine. Arlequin donne un coup de sa balte à Pierrot et
s'imagine l'avoir tué ; aussitôt notre meurtrier de déguerpir au plus
vite. Mais Pierrot a bien soin de ressusciter, ce qui lui permet de faire
sa cour à Colombine qui déjà le pleurait de tout, son coeur. Il la décide
à le suivre; mais où?... —Maître Pierrot est un pauvre hère sans feu
ni lieu. Il fait mine d'avoir perdu les clefs de sa demeure préférée, de
son logis ordinaire; car il n'a que l'embarras du choix, s'il faut l'en
croire. Tandis que nos deux héros cherchent les dites clefs, voici Arle-
quin de retour. La nuit est sombre; les deux rivaux se font peur mu-
tuellement. Tant y a que le seigneur Arlequin se fait passer pour le
guet et réussit par ce moyen à emmener dame Colombine.— Qui de trois
ôte deux, reste un pour tout potage. Voilà Pierrot tout seul. Vous
pensez s'il gémit de sa destinée. Ma foi, ce n'était pas la peine de res-
susciter pour subir une si piteuse disgrâce. Il eu vient à regretter pour
de bon la mort, et pour de bon à se la donner. Puisse-t-il être pleuré
longtemps par Colombine !
Des rimes amusantes, un dialogue en somme lestement troussé, de
l'esprit, mais un peu trop facile, en voilà assez pour justifier la très
honorable distinction dont M. LANGLADE a été l'objet.
Avec M.LÉON BERHAUT et son drame le Devoir, vous devinez que le
ton va changer. Le Devoir est une pièce en un acte, un acte court,
d'une intrigue trop sommaire, d'une exécution également superficielle.
La fille d'un pilote breton est fiancée à Morvan ; elle n'a pour lui que
de l'estime; le coeur de cette autre Pauline est à Jean Tremer, un
amoureux qui n'a pas su parler à temps. Quand il parle, il est trop
tard. Maria n'est plus libre, elle a donné sa parole à Morvan. —Puis,
Jean est pauvre, l'autre dans l'aisance, et les derniers jours des vieux
parents seront à l'abri du besoin.
Cet ouvrage aurait pu prétendre à une plus haute récompense, si le
mérite de la forme, souvent très remarquable, égalait toujours la no-
blesse de l'inspiration. La rude vie des marins attire sans cesse les
poêtes. Notre auteur, qui naquit au Havre et professe à Rennes, la
connaît et s'entend à la faire admirer, malgré ses perfidies et sa
cruauté, la mer qui bat nos rivages, la mer douteuse, antique effroi
des premiers hommes, éternel amour des rêveurs qui lui pardonnent
presque ses trahisons en retour de son charme, et les tombes qu'elle
creuse en reconnaissance des hautes vertus qu'elle entretient ou fait
surgir.
Notre brillant lauréat de l'an dernier, M. EDWARD MONTIER, est moins
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vaillants lutteurs. Peut-être ce concurrent doit-il s'en prendre au choix
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