Titre : L'Idée ouvrière : journal hebdomadaire paraissant le samedi
Éditeur : [s.n.] (Le Havre)
Date d'édition : 1888-05-26
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327882527
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 158 Nombre total de vues : 158
Description : 26 mai 1888 26 mai 1888
Description : 1888/05/26 (A1,N38)-1888/06/03. 1888/05/26 (A1,N38)-1888/06/03.
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
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Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5545721f
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-85206
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2011
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Erreurs et Leçon
©ix sept années ont passé
depuis la sauvage répression
de 187ji.jBouir les travailleurs
la situation est. jj^us désas-
treuse encore, rfàMt.qa'eiiiT.,
pirer> La criseféconomique
s'étend siir ï'Europe Occir
dentale et gagne l'Àmériquey
Elle est universelle, n'enV
^Ôche que nos maîtres nous
la présentent comme locale
et restreinte à la France :
C'est l'Allemagne qui nous
ruine, c'est au traité de
Francfort qu'il faut s'en
prendre ! serinent les bour-
geois ..; c'est pour préserver
leurs peaux et leurs riches-
ses, différer la Révolution
qu'ils sentent proche, qu'ils
attisent les haipesde peuple
à peuple.
Avec quel entrain ils se
jettent dans les bras d'un
aventurier, qui espèrent-ils,
protégera leurs capitaux et
facilitera leurs louches tri-
ϻotages,. Il leur faut une cu-
otte de peau, quand même !
Il' n'y a que ça de vrai pour
mitrailler le peuple : Mac-
Mahori est trop vieux, vive
Boulanger!
■Mais demain, travailleurs,
saurons-nous éviter les fau-
tes et les erreurs de 1871 ?
D'abord le manque d'ini-
tiative : Au lieu d'agir par
lui-même et de marcher pres-
tement sur Versailles où il
n'y avait au 18 Mars que
3000 hommes, on bague-
nauda ! Les travailleurs ac-
ceptèrent le Comilé Central,
et outre-ce gouvernementi-
cule en nommèrent un autre,
qui durant trois mois ne fit
; ■'■:.: '.';]W^:-:lN0Kisr9i^[|tKS^.
(FRAGMENT)
Un jour viendra bientôt où les enfants, les. femmes, '{'
Jxs mains frêleë, les petits bras,
S'armeront de nott«eattvsàns£réw^^^^
•. Et sans resp^t^pf^voiémiiinls 1! ;\ '"* f. "^':"'„'
Les faibles sans pâlir iront aux bcrricàdès ;
Les petits seront nos clairons ■, , '.'. ,
"Sur un, front de bataille épouvantcLble et large
L'émeut&~8&felèifàar0tÈ:>
Et sortant aés pavés pour nous sonner la charge,
Le spectre de Mai parlera....,
Il ne s'agira plus alors, gueux hypocrites,
, De fusiller obscurément
Quelques mouchards abjects, quelques obscurs jésuites,
, Canonisés subitement ;
Il ne s'agira plus de brûler trois bicoques
Pour défendre tout un quartier ;
Plus d'hésitations louches, plus d'équivoques 7
Bourgeois, tu mourras tout entier !
La conciliation, lâche, tu l'as tuée.
Tes cris né te sauveront pas.
Tu vomiras ton âme au aime habituée,
En invoquant Thiers et Judas.
Nous t'apportions la paix et tu voulus la guerre,
, Eh bien, nous l'aimons mieux ainsi.
Cette insurrection sera la dernière :
Nous fonderons notre ordre aussi.
Non, rien ne restera de ces coquins célèbres,
Leur monde s'évanouira.
Et loi, dont l'oeil nous suit à travers nos ténèbres,
Nous t'évoquerons, ô Maral.
Toi seul ! avais raison : pour que le peuple touche
A ce port qui s'enfuit toujours,
Il nous faut au grand jour la justice farouche
Sans haines comme sans amours,
Dont l'effrayante voix plus haut que la tempête
Parle dans sa sérénité,
Et dont la main tranquille au ciel lève la tête
De Prudhomme décapité.
Eugène VERMESCH.
(Londres, Septembre 1871).
, » ,
que bavarder,... ;';',\ ■;'■ [ ,-.,
Au'prenguer -,0' sieul Ȏl&l
de justice prolétarienne^ le"••'
comité central, i'émeut ; il;
parle de poursuivre . les au*
teurs de l'exécution, «!è Lô»-
comte etr.Clément':; Tiibiaasç.,
Que peut donner uasjpëupiêi?-
qu3oa ènêmfk-Âmm^^^Bt:
sac*BSfeipàËfe&. .,-• •iZ^yUi^-',:.
tes èfc (ter gipkasIefiïï^Bdiné^i
qui purenfe s'enfuir ân^eçé
saille^ organiser la rêpres^
siony en»îéglëisse s^squi^grr
à,ieur,fa.Qtaisie,j ou bien; oh
les, remit! en liberté*— entre
autres Ghanzyi
Ge n'est pas en attaquant
Versailles avec ses propres
armes, qu'ion pouvait arriver
à. le vaincre,. Un peuple sou*,
levé n'a rien de' commun
avec une armée régulière.
Le principe de l'armée, est
l'obéissance passive. ; la li-
berté est la caractéristique.,
d'un, corps d'insurgés.
. A quoi ont servi tous ces
travaux plus baroques les
uns que les autres, construits
dans Paris sous prétexte
d'arrêter la marche des Ver-
saillais ? Les chefs n'avaient
donc d'autres visées que
de se faire prendre d'assaut?
Et cette Commune où se
discutaient les propositions
les plus baroques, où.l'es-
prit rétrograde et routinier
régnait sans contexte, i
On. s'est moqué des Grecs
de Byzancc , qui discutaient
des points aussi sérieux que
celui-ci : « Quelle était la
taille d'Adam naissant »
pendant que les béliers de
Mahomet II ébranlaient les
portes de la ville. — Que pen-
ser des chefs de la Commu-
ne, qui, le jour même de
l'entrée des Versaillais dans
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qu'ils sentent proche, qu'ils
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à peuple.
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Il' n'y a que ça de vrai pour
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■Mais demain, travailleurs,
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ne, qui, le jour même de
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