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- TABLE ANALYTIQUE DE L'ANNEE 1919
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vent aussi dans une sorte d'entonnoir creusé dans la terre,
toujours protégés par cinq rangées de fils de fer à 0 m. 50 les
unes des autres.
La route est parsemée de boîtes de fer blanc ayant contenu
des conserves et provenant de l'approvisionnement de l'armée
anglaise. De loin en loin, sur la route et dans les fossés, cette
ferraille s'entasse par monticules. Il y aurait une fortune à
gagner pour celui qui les recueillerait et nous nous étonnons
qu'on les ait abandonnées. Un voyageur à qui nous faisons
cette réflexion nous dit qu'il n'en reste qu'une quantité insigni-
fiante à l'heure actuelle auprès de ce qui a déjà été enlevé.
Lors de leur arrivée au Transvaal, les Anglais s'étaient oppo-
sés à ce que les marchandises d'approvisionnements fussent
dans les mains des commerçants du pays. Ils établirent des
magasins, contenant des denrées qu'ils donnaient aux habi-
tants, soit contre argent, soit contre des bons délivrés par eux.
Un maximum de la quantité des marchandises que l'on pou-
vait prendre avait été fixé.
Mais on s'aperçut bientôt que les femmes boërs, dont les
maris étaient à la guerre, achetaient au comptant le maximum
de ce qu'elles avaient le droit de prendre; une fois munies du
nécessaire, elles envoyaient le reste à leurs maris. Telle est la
cause et l'origine des camps de concentration qu'organisèrent
les Anglais. Les femmes et les enfants des morts et de ceux qui
prenaient part à la guerre furent installés dans ces camps, sous
la tente d'abord, puis dans les maisons en tôle ondulée ana-
logue à celle dont les Anglais se servent, dans les colonies, pour
la construction de leurs maisons. Ceux qui se trouvaient dans
ces camps n'étaient nullement dans de mauvaises conditions.
Malheureusement le ravitaillement de ces camps n'était pas tou-
jours chose facile. Les premières semaines on fit de tristes expé-
riences dont les « concentrés » furent victimes. Les maladies
sévirent dans les camps et firent de nombreuses victimes, sur-
tout parmi les enfants.
Mais bientôt les approvisionnements furent assurés régu-
lièrement. Ce furent même ces camps de concentration qui
permirent aux Boërs de continuer si longtemps la guerre. Ils
laissaient arriver à destination six ou sept trains de ravitaille-
ment, puis, la certitude une fois acquise que les leurs ne man-
vent aussi dans une sorte d'entonnoir creusé dans la terre,
toujours protégés par cinq rangées de fils de fer à 0 m. 50 les
unes des autres.
La route est parsemée de boîtes de fer blanc ayant contenu
des conserves et provenant de l'approvisionnement de l'armée
anglaise. De loin en loin, sur la route et dans les fossés, cette
ferraille s'entasse par monticules. Il y aurait une fortune à
gagner pour celui qui les recueillerait et nous nous étonnons
qu'on les ait abandonnées. Un voyageur à qui nous faisons
cette réflexion nous dit qu'il n'en reste qu'une quantité insigni-
fiante à l'heure actuelle auprès de ce qui a déjà été enlevé.
Lors de leur arrivée au Transvaal, les Anglais s'étaient oppo-
sés à ce que les marchandises d'approvisionnements fussent
dans les mains des commerçants du pays. Ils établirent des
magasins, contenant des denrées qu'ils donnaient aux habi-
tants, soit contre argent, soit contre des bons délivrés par eux.
Un maximum de la quantité des marchandises que l'on pou-
vait prendre avait été fixé.
Mais on s'aperçut bientôt que les femmes boërs, dont les
maris étaient à la guerre, achetaient au comptant le maximum
de ce qu'elles avaient le droit de prendre; une fois munies du
nécessaire, elles envoyaient le reste à leurs maris. Telle est la
cause et l'origine des camps de concentration qu'organisèrent
les Anglais. Les femmes et les enfants des morts et de ceux qui
prenaient part à la guerre furent installés dans ces camps, sous
la tente d'abord, puis dans les maisons en tôle ondulée ana-
logue à celle dont les Anglais se servent, dans les colonies, pour
la construction de leurs maisons. Ceux qui se trouvaient dans
ces camps n'étaient nullement dans de mauvaises conditions.
Malheureusement le ravitaillement de ces camps n'était pas tou-
jours chose facile. Les premières semaines on fit de tristes expé-
riences dont les « concentrés » furent victimes. Les maladies
sévirent dans les camps et firent de nombreuses victimes, sur-
tout parmi les enfants.
Mais bientôt les approvisionnements furent assurés régu-
lièrement. Ce furent même ces camps de concentration qui
permirent aux Boërs de continuer si longtemps la guerre. Ils
laissaient arriver à destination six ou sept trains de ravitaille-
ment, puis, la certitude une fois acquise que les leurs ne man-
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