Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-66646
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/12/2008
La Science à la Maison, 72, Boulev. St-Marcel - Paris (Ve)
dans notre numéro précédent en voici une pour le perçage du plomb qu'indi- quait il y a peu de temps, un journal anglais d'après l'un de ses lecteurs.
Les mèches comme on le sait, ont peine à pénétrer dans le plomb parce que les copeaux de ce métal s'accumu- lent autour de l'instrument qu'ils ten- dent à immobiliser sans que tous les lubrifiants ordinaires huiles, eau de sa- von, pétrole, etc., n'y puissent rien changer.
Après de nombreux essais infructueux le lecteur du journal anglais a réussi,
{iarait-il, pleinement en employant 'huile de lard. En faisant couler''-'cette •huile abondamment sur la mêchie pen- dant le perçage celui-ci s'opère avec'5fa- cilité, régularité, rapidité et presque sans bavure sauf naturellement au dé- foouchagie du trou pour léqjifel, ;coninie dans tous les cas, il faut pratiquer len*- tement et avec précaution.
Pour les Monteurs-Electriciens Sous ia signature de M. Ci Làville Ingénieur E.S.E. notre confrère « La Journée ri Vienne la recette suivante utile aux monteurs-électriciens.
Régénération du chatterton. Le rubani chattertonné Jet le, ruban ■isolé en caoutehouc employési par les «monteurs électriciens ont, 1 un et l'au- tre, le défaut de sécher assez rapidement de durcir et, en même .'temps, de perdre leurs qualités adhésives et isolantes.
On peut les leur rendre par immer- sion dans une eau savoneuse très chaude et en lesi pétrissant jusqu'à ce que la solution ait pénétré dans le ruban. On retire alors ce dernier, on le suspend pour le faire sécher et ont l'enroule lorsqu'il a atteint la consistance voulue.
L'ENTOMOLOGISTE
LA CHASSE EN AUTOMOBILE
Si vous avez la bonine fortune de vous promener en automobile découverte, n'oubliez pas, à chaque arrêt, de regar- der sur le parquet de la voiture, beau- coup die petits instectesr ont été ramassés pendant le trajet et vous trouvez là un
frand nombre d'Altises, de Meligethè, c Staphylinides, des Aphodius et même des Geotrupes.
Si on pouvait placer sur la voiture xm immense cornet, il n'est pas douteux qu'un.grand: moanbre d'insectes s'y trou- veraient engloutis. Leur nombre est si nombreux en* certains passages de fo- rêts que des lunettes isont indispensables au conducteur qui, sans elles, recevrait dans les yeux des Diptères H (tes Sta- phylins.
^Des essais ont été faits sur les che- mins de fer pour capturer des insectes ; enl avant de la locomotive on plaçait unie large feuille de papier imprégnée d'une matière gluante qui retenait les insectes ; rien qu'en faisant le voyaige de Rouen à Paris, la feuille en était lit- téralleimieint) couverte, les coléoptères pou- vaient être sauvés et mis en collection, ■maliheaTreusemeut îles diptèresj hyménop- tères étaient trop fortement englués pour qu'on puisse en tirer parti.
Il est bon également de visiter les automobiles venant de loin et remisées diainis des .garages ; j'ai pu me procurer ainsi quelques bons Lonigicornes et beau- coup de ,peti!tesi espèces de coléoptères in- téressants.
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