Titre : La Science à la maison et l'industrie en chambre : journal populaire illustré
Éditeur : Imprimerie du XXe siècle (Le Havre)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb45108212t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 521 Nombre total de vues : 521
Description : 01 janvier 1919 01 janvier 1919
Description : 1919/01/01 (A7,N102)-1919/02/28 (A7,N103). 1919/01/01 (A7,N102)-1919/02/28 (A7,N103).
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5401281d
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-66646
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/12/2008
La Science à la Maison, 28, Boulv. Era.ii cois 1er, Le H a vue.
blanc, tôle, à l'extérieur, ci le carton
ou autre substance semblable à ].'inté-
rieur. Si c'e-st du carton bitumé, un aura
.soin pour la paroi intérieure de placer
le côté sablé en dedans du panneau, afin
que les volailles ne puissent s'arracher
les plumes ou s'écoreher à son contact
rugueux- Quelle que soit 'a matière
employée, l'intervalle entre les deux
parois des panneaux devra toujours être
bourré de substances isolantes passées
à l'insecticide. On devra également tou-
jours appliquer sur la paroi extérieure
une ou plusieurs couches de peinture et
passer l'intérieure à la chaux d'acéty-
lène, même si elle est en carton bitumé.
u Avec un peu d'imagination, de goût
et. de peinture, l'amateur arrivera à se
construire ainsi pour un prix très mini-
me de charmants poulaillers qui feront
honneur à #on talent architectural et où
ses volaibes trouveront tout le confortable
désirable.
Le (jcnre rustique. — Toutes ces ma-
tières de même que le panneau en plan-
ches, se prêtent également sans peine
au genre rustique. Il suffira d'y fixer à
l'aide de clous ou de ligatures en fil de
fer des branchages sciés loYigitudnulle-
ment suivant leur épaisseur et que l'on
disposera symétriquement, ou de toute au-
tre façon de manière à obt-fiiir un agré-
able effet d'ensemble.
Toitures en- chaume d'imilat'ian-. —- Le
genre de toiture qui s'a'lie le mieux
avec le rustique e.st, le oh anime que l'on
peut très facilement imite-r en clouant
ou fixant par du fil de fer. sur des châs-
sis ou de préférence sur des panneaux
de bois formant le toit véritable, une
épaisseur de 5 à G centimètres cle ro-
seaux ou plus .simplement de ces vul-
gaires paillots dont- on se sert pour pro-
téger les bouteilles contre les chocs et
nue l'on voit souvent jeter à la voirie.
Les roseaux seront généralement assez
longs pour dépasser la largeur des pan-
neaux, on n'aura donc qu'à s'oecuncr de
les y fixer en une couche bien uniforme.
Toutes leurs tiges devront: dépasser le
bord antérieur du panneau de 12 à 15
centimètres afin de pouvoir ensuite être
coupées au moyen de ciseaux, à. 10 cm.
environ et sur un même alignement bien
exact.
Lorsqu'on emploiera des paillots 'à
bouteilles, on commencera par enlever la
ligature qui en serre l'extrémité et leur
conserve leuir fornîo conique, afin de
pouvoir rapprocher les tiges de pailles
parrallèlemcnt et former avec leur en-
semble'une épaisseur suffisante.
(.'es paillots n'ayant pas la longueur
voulue pour couvrir la largeur de la
ioiture seront imbriqués comme les tuiles
ou ardoises, afin d'offrir un facile écoule-
mont aux eaux de pluies et non les re-
tenir ce qui ne manquerait pas de se
produire s'ils étaient disposés à rebours.
Un commencera par fixer le rang le plus
inférieur en laissant déborder de 15 cm.
comme avec le roseau, pour l'alignement
final, puis 'on posera le rang suivant qui
devra recouvrir le premier de 10 cm. si
le toit à beaucoup, de pente, rie 15 au
moins s'il en a peu. On continuera de
même pour les rangs supérieurs en alli-
gnant le mieux possible l'extrémité visi-
sible des paillots qu'il est inutile ici
de rogner avec des ciseaux. On ne se
servira de cet instrument que pour cou-
per toute la partie du dernier rang de
paillots formant le faîte. Celui-ci pourra
être constitué par le recouvrement sur
.10 cm. du dernier rang de paillots de
l'un des panneaux sur celui du panneau
opposé en s'a rangeait pour que le recou-
vrement protège contre les vents plu-
vieux do mi ma nts. On peut aussi faire un
faîte séparé, dont l'effet sera, parfois plus
agréable, en fixant au liant du toit une
sorte de bourrelet en ro.sca.ux ou' paillots
placés perpendiculairement aux premiers:
Roseaux ou paillots seront passés ainsi
qurj les iia.iiii.eaux qu'ils recouvrent
(ceux-ci comme ceux des côtés do l'édi-
fice devront tiffïr un démontage facile) à
l'i insecticide : Une solution de 5 parties
en poids d'acide pi cri que dans 100 p.
d'eau ordinaire rempira ce but en com-
muniquant au chainne une belle teinte
jaune clair. Une solution de bichromate
de potasse dans les mêmes proportions
donnera le jaune d'or.
La face des panneaux opposée à celle
recouverte de paille, c'est-à-dire formant
le plafond du poulailler sera passée à
la chaux àl'instar des murs-
Ces toitures champêtres que j'ai sou-
vent exécutées pour lies poulaillers.
préaux, pigeonniers, clapiers, etc.. sont
d'un effet, très agréahle et ont l'avan-
tage de préserver l'intérieur de ces cons-
tructions des grands écarts de tempéra-
ture.
T'ai longtemps possédé deux petits pi-
geonniers construits en voliges peintes en
brun, couverts en chaume jaune d'or,
nui perchés dans les basses branches dé
deux beaux sapins produisaient un effet
ravissant.
(à suivre) L. Lavis.
blanc, tôle, à l'extérieur, ci le carton
ou autre substance semblable à ].'inté-
rieur. Si c'e-st du carton bitumé, un aura
.soin pour la paroi intérieure de placer
le côté sablé en dedans du panneau, afin
que les volailles ne puissent s'arracher
les plumes ou s'écoreher à son contact
rugueux- Quelle que soit 'a matière
employée, l'intervalle entre les deux
parois des panneaux devra toujours être
bourré de substances isolantes passées
à l'insecticide. On devra également tou-
jours appliquer sur la paroi extérieure
une ou plusieurs couches de peinture et
passer l'intérieure à la chaux d'acéty-
lène, même si elle est en carton bitumé.
u Avec un peu d'imagination, de goût
et. de peinture, l'amateur arrivera à se
construire ainsi pour un prix très mini-
me de charmants poulaillers qui feront
honneur à #on talent architectural et où
ses volaibes trouveront tout le confortable
désirable.
Le (jcnre rustique. — Toutes ces ma-
tières de même que le panneau en plan-
ches, se prêtent également sans peine
au genre rustique. Il suffira d'y fixer à
l'aide de clous ou de ligatures en fil de
fer des branchages sciés loYigitudnulle-
ment suivant leur épaisseur et que l'on
disposera symétriquement, ou de toute au-
tre façon de manière à obt-fiiir un agré-
able effet d'ensemble.
Toitures en- chaume d'imilat'ian-. —- Le
genre de toiture qui s'a'lie le mieux
avec le rustique e.st, le oh anime que l'on
peut très facilement imite-r en clouant
ou fixant par du fil de fer. sur des châs-
sis ou de préférence sur des panneaux
de bois formant le toit véritable, une
épaisseur de 5 à G centimètres cle ro-
seaux ou plus .simplement de ces vul-
gaires paillots dont- on se sert pour pro-
téger les bouteilles contre les chocs et
nue l'on voit souvent jeter à la voirie.
Les roseaux seront généralement assez
longs pour dépasser la largeur des pan-
neaux, on n'aura donc qu'à s'oecuncr de
les y fixer en une couche bien uniforme.
Toutes leurs tiges devront: dépasser le
bord antérieur du panneau de 12 à 15
centimètres afin de pouvoir ensuite être
coupées au moyen de ciseaux, à. 10 cm.
environ et sur un même alignement bien
exact.
Lorsqu'on emploiera des paillots 'à
bouteilles, on commencera par enlever la
ligature qui en serre l'extrémité et leur
conserve leuir fornîo conique, afin de
pouvoir rapprocher les tiges de pailles
parrallèlemcnt et former avec leur en-
semble'une épaisseur suffisante.
(.'es paillots n'ayant pas la longueur
voulue pour couvrir la largeur de la
ioiture seront imbriqués comme les tuiles
ou ardoises, afin d'offrir un facile écoule-
mont aux eaux de pluies et non les re-
tenir ce qui ne manquerait pas de se
produire s'ils étaient disposés à rebours.
Un commencera par fixer le rang le plus
inférieur en laissant déborder de 15 cm.
comme avec le roseau, pour l'alignement
final, puis 'on posera le rang suivant qui
devra recouvrir le premier de 10 cm. si
le toit à beaucoup, de pente, rie 15 au
moins s'il en a peu. On continuera de
même pour les rangs supérieurs en alli-
gnant le mieux possible l'extrémité visi-
sible des paillots qu'il est inutile ici
de rogner avec des ciseaux. On ne se
servira de cet instrument que pour cou-
per toute la partie du dernier rang de
paillots formant le faîte. Celui-ci pourra
être constitué par le recouvrement sur
.10 cm. du dernier rang de paillots de
l'un des panneaux sur celui du panneau
opposé en s'a rangeait pour que le recou-
vrement protège contre les vents plu-
vieux do mi ma nts. On peut aussi faire un
faîte séparé, dont l'effet sera, parfois plus
agréable, en fixant au liant du toit une
sorte de bourrelet en ro.sca.ux ou' paillots
placés perpendiculairement aux premiers:
Roseaux ou paillots seront passés ainsi
qurj les iia.iiii.eaux qu'ils recouvrent
(ceux-ci comme ceux des côtés do l'édi-
fice devront tiffïr un démontage facile) à
l'i insecticide : Une solution de 5 parties
en poids d'acide pi cri que dans 100 p.
d'eau ordinaire rempira ce but en com-
muniquant au chainne une belle teinte
jaune clair. Une solution de bichromate
de potasse dans les mêmes proportions
donnera le jaune d'or.
La face des panneaux opposée à celle
recouverte de paille, c'est-à-dire formant
le plafond du poulailler sera passée à
la chaux àl'instar des murs-
Ces toitures champêtres que j'ai sou-
vent exécutées pour lies poulaillers.
préaux, pigeonniers, clapiers, etc.. sont
d'un effet, très agréahle et ont l'avan-
tage de préserver l'intérieur de ces cons-
tructions des grands écarts de tempéra-
ture.
T'ai longtemps possédé deux petits pi-
geonniers construits en voliges peintes en
brun, couverts en chaume jaune d'or,
nui perchés dans les basses branches dé
deux beaux sapins produisaient un effet
ravissant.
(à suivre) L. Lavis.
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