Titre : La Science à la maison et l'industrie en chambre : journal populaire illustré
Éditeur : Imprimerie du XXe siècle (Le Havre)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb45108212t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 521 Nombre total de vues : 521
Description : 01 janvier 1919 01 janvier 1919
Description : 1919/01/01 (A7,N102)-1919/02/28 (A7,N103). 1919/01/01 (A7,N102)-1919/02/28 (A7,N103).
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5401281d
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-66646
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/12/2008
La Science à 'la Maison, 28, Bouîv. François I01', Le Havhk.
trois, quatre ou plus de parties ni ayant
soin que les coutures supplémonla i-
res se trouvent symét-ritjniAni-tr111 de cha-
que côté et qu'elles soient faitê's sur la
même face de l'empeigne que 1m pre-
mière. La semelle peui aussi être formée
de deux parties, la couture tnujuius
exécutée à l'envers simulant le talon
ou étant dissimulée sous un morceau
d'étoffe le figurant et cousu par dessus.
l'iiiir le montage de la pantoufle, on
commence par tracer à la. craie sur In
semelle, côté envers de l'étoffe, une ligne
parallèle au pourtour et à une distance
de 1 centimètre environ de celui-ci. Pre-
nant alors l'empeigne, l'envers étant
face- à soi, de même que celui de la
semelle, on en coudra le bord au point
de chausson. (tout autour de la semelle
en ayant soin que le' milieu' du bout de
l'envpeigne coïncide bien avec celui du
bout de la semelle et en faisant la cou-
ture sur la ligne que l'on vient de tra-
cer à un centimètre du pourtour.) Lorsque
•tout le bord de l'empeigne ■ sera ainsi
cousu sur celui de la semelle' on fera la
couture des deux pans de" l'empeigne
< 1 ni formeront l'arrière du talon et l'on
ii'nuiM plus qu'à retourner le tout pour
avoir la pantoufle à l'endroit. Le bord
de:.la semelle qui d'après la manière
indiquée, déborde un peu l'empeigne,
permettra, si l'on veut, de fixer., en
cousant sur ce bord une ou plusieurs se-
melles supplémentaires, afin d'obtenir
une plus longue durée. Que l'on ajoute
ws semelles de renforcement, ou pas. on
terminera en ourlant le bord .supérieur de
L empeigne ou mieux, on le bordera au
moyen d'un galon de couleur vive, ou
de nuance assortie selon le goût, et
•l'on pa.ssora un cordon ou lacet de ser-
rage de même teinte que le galon.
[à suirre) A.Sternk.
PROCÉDÉS UTILES
Pour réparer les snoir-hools cl en y enc-
rai fouies les chaussures e» caoutchouc.
On de nos abonnés nous a écrit pour
liions demander d'indiquer la manière
de coller des pièces sur les chaussures
en caoutchouc : « Les cordonniers aux-
quels je me suis adressés, dit-il. dans sa
lettre, m'ont tous répondu que la chose
était impossible. Pourtant je me sou-
viens qu'autrefois dans ma ville exis-
tait un de ces artisans qui faisait 1res
bien les réparations des snrnv-boobs et
similaires avec un procédé connu de lui
seul, il opérait enfermé dans une cham-
bre, cl ne laissait pénétrer personne, pas
même ses employés. Malheureusement.
ce cordon nier est parti avec sa recette. »
Voici ce que nous croyons pouvoir
répondre à notre aimable correspondant.
Les snow-heots et. autres chaussures, se-
melles, talons, etc.. en caoutchouc sont
moulés avec de vieux caoutchoucs régé-
nérés et c'est là le motif pour lequel
la dissolution ordinaire à la benzine qui
fixe très solidement les pièces sur les
bous caoutchoucs en pur para vulcanisé
des chambres à air et.' enveloppes de
pneus, ne réussit pas sur ces objets.
Le temps nous a manqué pour en faire
l'essai, mais nous pensons qu'une dis-
solution au .sulfure de carbone aurait
toute chance de réussir. On fait cette
dissolution comme l'ordinaire à la ben-
zine en mettant des morceaux de caout-
chouc para pur, à dissoudre dans un
bocal à ouverture un peu large, bou-
chant'très bien, à l'émeri de préférence
lui bouchon de. liège, et, dans lequel on
ve-r.se mie quantité suffisante de sulfure
de carbone. Se rappeler en faisant cette
préparation et dans son emploi, que le
sulfure de carbone est un liquide; volatil
c.rlreniement inflaunnahic et qu'il faut
toujours s'en, servir atihsi que de la dis-
solution loin de ton le flamme.
Pour opérer Ki réparation, on nettoie-
ra- parfaitement l'endroit percé du smnv-
boot ou l'on désire mettre une pièce,
d'abord avec un linge trempé dans un
peu d'eau puis avec un autre trempé
dans la benzine. On agira de même a.
l'égard de la pièce à coller, que l'on
choisira en bon caoutchouc rouge ou
gris (morceau de- ehanubre à air d'auto
ou enveloppe de pneu) la couleur n'a
pus d'importance pouvant être masquée
ensuite par une couche de vernis noir.
On passera à l'aide d'un pinceau sur la
plaie nettoyé? du snow-boot et sur la
pièce un peu de sulfure' de carbone,
avec le même pinceau on niotir.a. ensuite
une légère couche de la dissolution sur
les deux parties à réunir. On laissera sé-
cher un instant et on appliquera enfin
la pièce en la maintenant fortement ser-
rée par un moyen approprié, au cas (poids,
presse du ligature). On quittera; le collage
prendre pendant deux ou trois heures
au moinsi et -l'on desserrera. "On coup de
\eruis noir à chaussures terminera pour
! ! nièce invisible.
Procédé au soufre. —On de nos am»is
auquel nous avions parlé du désidera-
iimi de noire correspondant, non s in-
forme qu'il a connu un cordonnier qui
trois, quatre ou plus de parties ni ayant
soin que les coutures supplémonla i-
res se trouvent symét-ritjniAni-tr111 de cha-
que côté et qu'elles soient faitê's sur la
même face de l'empeigne que 1m pre-
mière. La semelle peui aussi être formée
de deux parties, la couture tnujuius
exécutée à l'envers simulant le talon
ou étant dissimulée sous un morceau
d'étoffe le figurant et cousu par dessus.
l'iiiir le montage de la pantoufle, on
commence par tracer à la. craie sur In
semelle, côté envers de l'étoffe, une ligne
parallèle au pourtour et à une distance
de 1 centimètre environ de celui-ci. Pre-
nant alors l'empeigne, l'envers étant
face- à soi, de même que celui de la
semelle, on en coudra le bord au point
de chausson. (tout autour de la semelle
en ayant soin que le' milieu' du bout de
l'envpeigne coïncide bien avec celui du
bout de la semelle et en faisant la cou-
ture sur la ligne que l'on vient de tra-
cer à un centimètre du pourtour.) Lorsque
•tout le bord de l'empeigne ■ sera ainsi
cousu sur celui de la semelle' on fera la
couture des deux pans de" l'empeigne
< 1 ni formeront l'arrière du talon et l'on
ii'nuiM plus qu'à retourner le tout pour
avoir la pantoufle à l'endroit. Le bord
de:.la semelle qui d'après la manière
indiquée, déborde un peu l'empeigne,
permettra, si l'on veut, de fixer., en
cousant sur ce bord une ou plusieurs se-
melles supplémentaires, afin d'obtenir
une plus longue durée. Que l'on ajoute
ws semelles de renforcement, ou pas. on
terminera en ourlant le bord .supérieur de
L empeigne ou mieux, on le bordera au
moyen d'un galon de couleur vive, ou
de nuance assortie selon le goût, et
•l'on pa.ssora un cordon ou lacet de ser-
rage de même teinte que le galon.
[à suirre) A.Sternk.
PROCÉDÉS UTILES
Pour réparer les snoir-hools cl en y enc-
rai fouies les chaussures e» caoutchouc.
On de nos abonnés nous a écrit pour
liions demander d'indiquer la manière
de coller des pièces sur les chaussures
en caoutchouc : « Les cordonniers aux-
quels je me suis adressés, dit-il. dans sa
lettre, m'ont tous répondu que la chose
était impossible. Pourtant je me sou-
viens qu'autrefois dans ma ville exis-
tait un de ces artisans qui faisait 1res
bien les réparations des snrnv-boobs et
similaires avec un procédé connu de lui
seul, il opérait enfermé dans une cham-
bre, cl ne laissait pénétrer personne, pas
même ses employés. Malheureusement.
ce cordon nier est parti avec sa recette. »
Voici ce que nous croyons pouvoir
répondre à notre aimable correspondant.
Les snow-heots et. autres chaussures, se-
melles, talons, etc.. en caoutchouc sont
moulés avec de vieux caoutchoucs régé-
nérés et c'est là le motif pour lequel
la dissolution ordinaire à la benzine qui
fixe très solidement les pièces sur les
bous caoutchoucs en pur para vulcanisé
des chambres à air et.' enveloppes de
pneus, ne réussit pas sur ces objets.
Le temps nous a manqué pour en faire
l'essai, mais nous pensons qu'une dis-
solution au .sulfure de carbone aurait
toute chance de réussir. On fait cette
dissolution comme l'ordinaire à la ben-
zine en mettant des morceaux de caout-
chouc para pur, à dissoudre dans un
bocal à ouverture un peu large, bou-
chant'très bien, à l'émeri de préférence
lui bouchon de. liège, et, dans lequel on
ve-r.se mie quantité suffisante de sulfure
de carbone. Se rappeler en faisant cette
préparation et dans son emploi, que le
sulfure de carbone est un liquide; volatil
c.rlreniement inflaunnahic et qu'il faut
toujours s'en, servir atihsi que de la dis-
solution loin de ton le flamme.
Pour opérer Ki réparation, on nettoie-
ra- parfaitement l'endroit percé du smnv-
boot ou l'on désire mettre une pièce,
d'abord avec un linge trempé dans un
peu d'eau puis avec un autre trempé
dans la benzine. On agira de même a.
l'égard de la pièce à coller, que l'on
choisira en bon caoutchouc rouge ou
gris (morceau de- ehanubre à air d'auto
ou enveloppe de pneu) la couleur n'a
pus d'importance pouvant être masquée
ensuite par une couche de vernis noir.
On passera à l'aide d'un pinceau sur la
plaie nettoyé? du snow-boot et sur la
pièce un peu de sulfure' de carbone,
avec le même pinceau on niotir.a. ensuite
une légère couche de la dissolution sur
les deux parties à réunir. On laissera sé-
cher un instant et on appliquera enfin
la pièce en la maintenant fortement ser-
rée par un moyen approprié, au cas (poids,
presse du ligature). On quittera; le collage
prendre pendant deux ou trois heures
au moinsi et -l'on desserrera. "On coup de
\eruis noir à chaussures terminera pour
! ! nièce invisible.
Procédé au soufre. —On de nos am»is
auquel nous avions parlé du désidera-
iimi de noire correspondant, non s in-
forme qu'il a connu un cordonnier qui
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 81.25%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 81.25%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 8/24
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k5401281d/f8.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k5401281d/f8.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k5401281d/f8.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k5401281d
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k5401281d
Facebook
Twitter