Presse et revues
12 pages
Titre : La Science à la maison et l'industrie en chambre : journal populaire illustré
Éditeur : Imprimerie du XXe siècle (Le Havre)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb45108212t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 521 Nombre total de vues : 521
Description : 01 septembre 1918 01 septembre 1918
Description : 1918/09/01 (A6,N98)-1918/09/30. 1918/09/01 (A6,N98)-1918/09/30.
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5401277h
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-66646
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/12/2008
La Science à la Maison, 72, Boulv. St-Marcel, Paeis (Y*)
doit pas attaquer Je papier ni ronger le
llléta.t des plumes.
('■ouxer nation. — L'encre doit encore,
enfin, conserver avec le temps toutes ses
qualités primitives. ]NTe pas moisir, se
décomposer; ne pas étranger ni perdre
sa couleur, garder son éclat de fluidité
sans devenir g-] liante, glaireuse ou filante.
Tous les produits qui rentrent dans la
composition des encres doivent donc eou-
coiiiiir à l'obtention de l'ensemble de ces
qualités requises.
Liquide jiri.ii-cipal. — Le meilleur li-
quide pour la fabrication des encres est
l'ea-u, eau distillée ou à son défaut de
pluie, de préférence à- ll'eau de source,
qui contient toujours plus ou moins de
sels calcaires.
On a essayé parfois la bière mais elle
favorise les moisissures et donne une en-
cre épaisse lente à sécher; le vinaigre,
le vin, r.ailcool, anais ces liquides qui
ni; sont d'ailleurs pas sans défaut, ont
contre ©ux leur prix élevé qui fait qu'on
le» proscrit avec raison et préfère l'eau.
J/Acide solvant. — On préfère l'eau
disons-nous tout au moins commue liqui-
de principal, car le vinaigre ou acide
acétique, rentre dans la composition de
presque toutes les encres au tanin pour
remplir le rôle de solvant du précipité
dont mous avons parié ci-dessus.
Produit conservateur. —-. Autrefois on
assurait la. conservation desi encres tan-
niques en y mettant un excès de sulfate
de fer, mais il est reconmi que cet ex-
cès, efficace contre les moisissures con-
tribue à altérer la couleur, la fluidité et
la nature de l'encre qui devient d'un
brun jaunâtre et d'un emploi difficile.
Aussi, aujourd'hui pour toutes les en-
cresi honnis délies à base de sels d'ani-
line qui sont par eux-mêmes de bons
.antiseptiques, emploie-t-on comme pro-
duit conservateur, l'
litre d'encre représentant par conséquent
une dépense 1res minime, la. préserve à
tout jamais des moisissures. Théorique-
ment il suffit d'ajouter 1/10.000" partie
de cet acide pour conserver la liqueur
la plus- alténvlrje, mais en. -pratique on
en met davantage pour p.nn-er à Tévapo-
ration sans toutefois en mettre assez
pour que son odeur caractéristique soit
sensible dan» l'encre.
Enfin, pour les encres de luxle on peut
remplacer l'acide phéniqne par des es-
sences parfumées qui, à plus 1 cher, rem-
plissent le même office.
(À. .ndvre) Ch- Lorc.
A plusieurs lecteurs.' — La fabrica-
tion des pierres en Ferro-Ccrium pour
briquets, n'est pas du domaine de l'ama-
teur ni, momentanément tout au moins,,
du petit industriel. Outre que les formu-
les du mélange sont tenues seirëtes- sa
fusion réclame la haute température d'un
four électrique.
PETITS TRAVAUX D'AMATEURS
IiustFerie
Artistique
Quand on a in-
venté la l.i mpe ai
huile, on faisait
de la lampe uix
objet d'art. Cette
lampe s'y. prêtait
si bien, commet
d'ailleurs la lam pe^
à pétrole sf déli-
cieuse au milieui
de la table de fa-
mille, l'uis les-
tuyaux à gaz sonU
venus, et l'on ai
l'ait des monstres,
de laideur nom-
més lustres, et
quand la fée Elec-
tricité est en lire
venue, on l'a lo-
gée dans les lus-
l.;i 1/ m;.o teniiiin''c
1res n gaz encore cr.iaul.s ne pfun-iau
des, de verroteries de chevaux de boit-.,
de faux guis en couronnes mortuaires,,
ou bien on a fait, surtout en Allemagne
des lampes portatives représentant uni
anutir portant un parapluie. Le para-
pluie, c'est l'abat-jour. Heureusement
que les prix de toute cette laideur, ont
protégé les classes artistes; les Jusr.r >
les plus laids, je les ai toujours ins-
tallés chez h s plus riches. Pour nier,
je fis des luminaires en rapport avec
mon home, et je n'achetai que des ■ ap-
pliques en cuivre dit « lustrerie an-
glaise. »
Chacun peur faire sa lustrerie.. Voies':
une lanterne de vestibule ou une lampe
de table, par exemple, que vous pouvez
faire ei qui a un cachet artistique sur
que les croquis ci-cmitre ne peuvent mal-
heureusement pas faire ressortir.
Prenez une feuide de lole de fer. noire,
de 1mm. d'épaisseur, d'environ 70cm.
de longueur ci 21cm. de largeur (cro-
quis ci-dessus a l'échelle l/ô); décou-
pez suivant les traits pleins, et plies
doit pas attaquer Je papier ni ronger le
llléta.t des plumes.
('■ouxer nation. — L'encre doit encore,
enfin, conserver avec le temps toutes ses
qualités primitives. ]NTe pas moisir, se
décomposer; ne pas étranger ni perdre
sa couleur, garder son éclat de fluidité
sans devenir g-] liante, glaireuse ou filante.
Tous les produits qui rentrent dans la
composition des encres doivent donc eou-
coiiiiir à l'obtention de l'ensemble de ces
qualités requises.
Liquide jiri.ii-cipal. — Le meilleur li-
quide pour la fabrication des encres est
l'ea-u, eau distillée ou à son défaut de
pluie, de préférence à- ll'eau de source,
qui contient toujours plus ou moins de
sels calcaires.
On a essayé parfois la bière mais elle
favorise les moisissures et donne une en-
cre épaisse lente à sécher; le vinaigre,
le vin, r.ailcool, anais ces liquides qui
ni; sont d'ailleurs pas sans défaut, ont
contre ©ux leur prix élevé qui fait qu'on
le» proscrit avec raison et préfère l'eau.
J/Acide solvant. — On préfère l'eau
disons-nous tout au moins commue liqui-
de principal, car le vinaigre ou acide
acétique, rentre dans la composition de
presque toutes les encres au tanin pour
remplir le rôle de solvant du précipité
dont mous avons parié ci-dessus.
Produit conservateur. —-. Autrefois on
assurait la. conservation desi encres tan-
niques en y mettant un excès de sulfate
de fer, mais il est reconmi que cet ex-
cès, efficace contre les moisissures con-
tribue à altérer la couleur, la fluidité et
la nature de l'encre qui devient d'un
brun jaunâtre et d'un emploi difficile.
Aussi, aujourd'hui pour toutes les en-
cresi honnis délies à base de sels d'ani-
line qui sont par eux-mêmes de bons
.antiseptiques, emploie-t-on comme pro-
duit conservateur, l'
litre d'encre représentant par conséquent
une dépense 1res minime, la. préserve à
tout jamais des moisissures. Théorique-
ment il suffit d'ajouter 1/10.000" partie
de cet acide pour conserver la liqueur
la plus- alténvlrje, mais en. -pratique on
en met davantage pour p.nn-er à Tévapo-
ration sans toutefois en mettre assez
pour que son odeur caractéristique soit
sensible dan» l'encre.
Enfin, pour les encres de luxle on peut
remplacer l'acide phéniqne par des es-
sences parfumées qui, à plus 1 cher, rem-
plissent le même office.
(À. .ndvre) Ch- Lorc.
A plusieurs lecteurs.' — La fabrica-
tion des pierres en Ferro-Ccrium pour
briquets, n'est pas du domaine de l'ama-
teur ni, momentanément tout au moins,,
du petit industriel. Outre que les formu-
les du mélange sont tenues seirëtes- sa
fusion réclame la haute température d'un
four électrique.
PETITS TRAVAUX D'AMATEURS
IiustFerie
Artistique
Quand on a in-
venté la l.i mpe ai
huile, on faisait
de la lampe uix
objet d'art. Cette
lampe s'y. prêtait
si bien, commet
d'ailleurs la lam pe^
à pétrole sf déli-
cieuse au milieui
de la table de fa-
mille, l'uis les-
tuyaux à gaz sonU
venus, et l'on ai
l'ait des monstres,
de laideur nom-
més lustres, et
quand la fée Elec-
tricité est en lire
venue, on l'a lo-
gée dans les lus-
l.;i 1/ m;.o teniiiin''c
1res n gaz encore cr.iaul.s ne pfun-iau
des, de verroteries de chevaux de boit-.,
de faux guis en couronnes mortuaires,,
ou bien on a fait, surtout en Allemagne
des lampes portatives représentant uni
anutir portant un parapluie. Le para-
pluie, c'est l'abat-jour. Heureusement
que les prix de toute cette laideur, ont
protégé les classes artistes; les Jusr.r >
les plus laids, je les ai toujours ins-
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je fis des luminaires en rapport avec
mon home, et je n'achetai que des ■ ap-
pliques en cuivre dit « lustrerie an-
glaise. »
Chacun peur faire sa lustrerie.. Voies':
une lanterne de vestibule ou une lampe
de table, par exemple, que vous pouvez
faire ei qui a un cachet artistique sur
que les croquis ci-cmitre ne peuvent mal-
heureusement pas faire ressortir.
Prenez une feuide de lole de fer. noire,
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