Titre : La Science à la maison et l'industrie en chambre : journal populaire illustré
Éditeur : Imprimerie du XXe siècle (Le Havre)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb45108212t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 521 Nombre total de vues : 521
Description : 01 septembre 1918 01 septembre 1918
Description : 1918/09/01 (A6,N98)-1918/09/30. 1918/09/01 (A6,N98)-1918/09/30.
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5401277h
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-66646
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/12/2008
La Science à la Maison, 72, Boulv. St-Marcel, Paris (Ve)
147
•Te dirai seulement pour terminer ce
t-1)n.pit.re un. mot du « pisé » ou « tor-
eliis » très employé autrefois pour tou-
tes l'es constructions rurales dans les
pays argileux et dont la principale si-
non la seule qualité, est d'être d'un ■ex-
trême ban marché.
Le o pisé » n'a rien de l'indestrucfi-
hle ciment, romain ni du non moins fa-
meux mortier au bitume babylonien
qui. ont défié la morsure des sièclf;
c'est tout simplement un méla.uge d'aï'-
gile on de terre franche plus ou moins
argileuse, de paille, foin haehés, de
poils d'animaux on même de bouse de
bestiaux et d'eau. Paille, -foin, poils ou
bouse ont pour bult de donner du « liant »
c'est-à-dire d'empêcher ce mortier ter-
reux de se fendiller en: séchant.
On reproche non sans raison au « pi-
.c.v> » de ne jamais durcir, d'être facile
à enta.mer, de se laisser délayer par l'eau
et dans les climats pluvieux, d'aspirer
l'humidité a.mhiante par contact et aussi
par capillarité celle du sous-sol. (1) Néan-
moins je connais en pays plutôt- humide
boauco/up de fermes où les bâtiments
granircsi, écuries, élables remises, etc..
et même s'ouveni l'habitation du fermier
sent tous en torchis et je n'entends pas
pa,r là que ce « torchis » sert uniquement
à réunir briques ou pierres comme un
mortier, mais que les murs sont, entiè-
rement constitués par cette pâte argi-
leuse sanns adjonction d'aucuns antres
matériaux. Or ces bâtiments ont résis-
té aux intempéries depuis de nombreuses
années et sont encore en parfait état..
T'estime que c'est donc un mode de
construction qui vue la grande écono-
mie qu'il présente n'est pas à dédaiglner
au point de vue qui nous occupe; d'au-
tant moins qu'il n'est pas impossible de
pallier à ses principaux, défauts le man-
que de dureté et son affinité pour l'eau.
On pourrait par exemple, construire
une légère fondation imperméable en.
béton de ciment ordinaire et élever au
dessus pour former les murs du poulail-
ler un double cloisonnage en croûtes de
soieries ou branchages entrelacés dispo-
sés parallèlement de manière à former
un intervaille de 12 à .15 cm. dans le-
quel on coulerait le « pisé ». On pour-
rait (\galement maintenir la pâte argi-
leuse entre deux armatures formées de
simples- grillages métalliques eloués sur
mouillant» en hois et laissant entre eux
la distance ci-dessus. Ces grilla'ges ser-
(1.) On sait qiue l'argile ne devient
inperméaible à l'eau que lorsqu'elle en
en est elle-même saturée et en contient
70 % de son poids environ.
viraient en mémo temps de soutien à
un enduit au coaltar ou mieux au ci-
ment étendu sur les deux faces du mur
extérieur et qui en protégerait effica-
cement l'intérieur contre les intempéries.
Afin de s'opposer à l'humidité montant
du sol on aurait; recours coTume pré-
cédemment à une petite fondation ou
bien on intercalerait horizontalement
entre les- grillages à 10 ou 20 cm. de
Hauteur au-dessus du sol, une lame de
tôle de 2 à 3 mm. d'épaisseur abondam-
ment eoaltaré e tqui en interceptant le
passade à l'humidité du sol mettrait
complètement à 1'a.bri de ses effets tou-
te la partie du mur en torchis située
au-dessus. (à sr,ivre) L. La.vis.
jl_iSl Oianioial' lire
Elevons des Lapins
A.près vous avoir donné un court aper-
çu, sur les conditions nécessaires pour
réussir en l'élevage, je voua parlerai, au-
jourd'hui, de lia eu.ni culture.
La cuuicUilture est l'art d'élever des
lapins, oliose qui met bien des sourires
aux lèvres des gens avertis. Demandez
plutôt, à cet éleveur Charolais, pourquoi
il a lahaiwlonné l'élevaige des boeufs pour
faire celui- des lapins.
Ce qu'il faut pour réussir. — Deux
choses -sont nécessaires dans toutes en-
tre prises d 'élc-vage.
1. Etire entreprenant ;
2. Etre commerçant.
Etre entreprenant, c'est-à-dire pouvoir
mettre la. main -à tout, être tour à tour
menuisier et agriculteur.
'Menuisier pour être à même de cons-
truire les mille et une petites choses que
ïiont lies éleveuses. les nicches. etc..
Agriculteur, un élevage, si petit soil-
il. ne s'entend pas sans une petite cul-
ture. Commerçant, en produisant du bon
et à bon compte, -pouvoir vendre et faire
apnrécier sa- marchandise.
De tous les élevages pratiques le plus
facile, celui qui donne le mieux est ce-
lui de Teanuot lapin.
Le Clapier. — Comme habitation, un
logement do 1 m. avec fond de case en
petit treillis ou eu planches espacées,
afin que les 'lapins soient toujours au
sec car il'humidité est l'ennemie de tout
élevage.
Inutile de vous expliquer, les diver-
ses façons de construire un clapier, cha-
cun peut y mettre un peu du sien, pour-
vu que les ca.ges soient siparieuses. sè-
ches, que l'air y entre, librement. Ton-
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•Te dirai seulement pour terminer ce
t-1)n.pit.re un. mot du « pisé » ou « tor-
eliis » très employé autrefois pour tou-
tes l'es constructions rurales dans les
pays argileux et dont la principale si-
non la seule qualité, est d'être d'un ■ex-
trême ban marché.
Le o pisé » n'a rien de l'indestrucfi-
hle ciment, romain ni du non moins fa-
meux mortier au bitume babylonien
qui. ont défié la morsure des sièclf;
c'est tout simplement un méla.uge d'aï'-
gile on de terre franche plus ou moins
argileuse, de paille, foin haehés, de
poils d'animaux on même de bouse de
bestiaux et d'eau. Paille, -foin, poils ou
bouse ont pour bult de donner du « liant »
c'est-à-dire d'empêcher ce mortier ter-
reux de se fendiller en: séchant.
On reproche non sans raison au « pi-
.c.v> » de ne jamais durcir, d'être facile
à enta.mer, de se laisser délayer par l'eau
et dans les climats pluvieux, d'aspirer
l'humidité a.mhiante par contact et aussi
par capillarité celle du sous-sol. (1) Néan-
moins je connais en pays plutôt- humide
boauco/up de fermes où les bâtiments
granircsi, écuries, élables remises, etc..
et même s'ouveni l'habitation du fermier
sent tous en torchis et je n'entends pas
pa,r là que ce « torchis » sert uniquement
à réunir briques ou pierres comme un
mortier, mais que les murs sont, entiè-
rement constitués par cette pâte argi-
leuse sanns adjonction d'aucuns antres
matériaux. Or ces bâtiments ont résis-
té aux intempéries depuis de nombreuses
années et sont encore en parfait état..
T'estime que c'est donc un mode de
construction qui vue la grande écono-
mie qu'il présente n'est pas à dédaiglner
au point de vue qui nous occupe; d'au-
tant moins qu'il n'est pas impossible de
pallier à ses principaux, défauts le man-
que de dureté et son affinité pour l'eau.
On pourrait par exemple, construire
une légère fondation imperméable en.
béton de ciment ordinaire et élever au
dessus pour former les murs du poulail-
ler un double cloisonnage en croûtes de
soieries ou branchages entrelacés dispo-
sés parallèlement de manière à former
un intervaille de 12 à .15 cm. dans le-
quel on coulerait le « pisé ». On pour-
rait (\galement maintenir la pâte argi-
leuse entre deux armatures formées de
simples- grillages métalliques eloués sur
mouillant» en hois et laissant entre eux
la distance ci-dessus. Ces grilla'ges ser-
(1.) On sait qiue l'argile ne devient
inperméaible à l'eau que lorsqu'elle en
en est elle-même saturée et en contient
70 % de son poids environ.
viraient en mémo temps de soutien à
un enduit au coaltar ou mieux au ci-
ment étendu sur les deux faces du mur
extérieur et qui en protégerait effica-
cement l'intérieur contre les intempéries.
Afin de s'opposer à l'humidité montant
du sol on aurait; recours coTume pré-
cédemment à une petite fondation ou
bien on intercalerait horizontalement
entre les- grillages à 10 ou 20 cm. de
Hauteur au-dessus du sol, une lame de
tôle de 2 à 3 mm. d'épaisseur abondam-
ment eoaltaré e tqui en interceptant le
passade à l'humidité du sol mettrait
complètement à 1'a.bri de ses effets tou-
te la partie du mur en torchis située
au-dessus. (à sr,ivre) L. La.vis.
jl_iSl Oianioial' lire
Elevons des Lapins
A.près vous avoir donné un court aper-
çu, sur les conditions nécessaires pour
réussir en l'élevage, je voua parlerai, au-
jourd'hui, de lia eu.ni culture.
La cuuicUilture est l'art d'élever des
lapins, oliose qui met bien des sourires
aux lèvres des gens avertis. Demandez
plutôt, à cet éleveur Charolais, pourquoi
il a lahaiwlonné l'élevaige des boeufs pour
faire celui- des lapins.
Ce qu'il faut pour réussir. — Deux
choses -sont nécessaires dans toutes en-
tre prises d 'élc-vage.
1. Etire entreprenant ;
2. Etre commerçant.
Etre entreprenant, c'est-à-dire pouvoir
mettre la. main -à tout, être tour à tour
menuisier et agriculteur.
'Menuisier pour être à même de cons-
truire les mille et une petites choses que
ïiont lies éleveuses. les nicches. etc..
Agriculteur, un élevage, si petit soil-
il. ne s'entend pas sans une petite cul-
ture. Commerçant, en produisant du bon
et à bon compte, -pouvoir vendre et faire
apnrécier sa- marchandise.
De tous les élevages pratiques le plus
facile, celui qui donne le mieux est ce-
lui de Teanuot lapin.
Le Clapier. — Comme habitation, un
logement do 1 m. avec fond de case en
petit treillis ou eu planches espacées,
afin que les 'lapins soient toujours au
sec car il'humidité est l'ennemie de tout
élevage.
Inutile de vous expliquer, les diver-
ses façons de construire un clapier, cha-
cun peut y mettre un peu du sien, pour-
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