Presse et revues
12 pages
Titre : La Science à la maison et l'industrie en chambre : journal populaire illustré
Éditeur : Imprimerie du XXe siècle (Le Havre)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-08-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb45108212t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 521 Nombre total de vues : 521
Description : 01 août 1918 01 août 1918
Description : 1918/08/01 (A6,N97)-1918/08/31. 1918/08/01 (A6,N97)-1918/08/31.
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k54012763
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-66646
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/12/2008
La Science à la Maison, 72, Boulv. St-Marcel, Pakis (V*)
135
Comment réussir en Aviculture
Le. nomibre de gensi qui ont vanté les,
plaisirs et avantages de La wi.niipa.gne est
innomvbrahle ;ejt cependant chez tous ces
conseillers, combien peu y a.uilaiient pas-
sé leur vie.
Ils avaient en souvenir les heures
joyeuses passées l'été a.uprè.si d'un bois;
celui d'un poulet gras s>avouré sous la
tonnelle et surtout la, plu>mc facile oli .!
combien.
Clmrmés par leur agres'lc dialectique
sur 1''aviculture et les peti'is> élevais de.
rapport beaucoup après avoir hésité se
sont, sentis apltles à devenir éleveurs et
combien peu ont réussi.
Pourquoi '? lu, chose est bien simple- :
ils (int vouliu. faire grand dès les pre-
miers jours ; ont tablé sur un nombre
X de têtes qui, multiplié par un béné-
fice 'A, devait leur donner un reA*en.u as-
sez alléclùi'iit, chose vraie po/ur un petit
nomibre d'animaux, fausse pour une
grande collectivité. DVuitre part, à leurs
mains tnuip douces ne convenaient-pais les
manipula fions de noujrriliure et les cor-
vées île nettoyage. Du courage il» en
■ avaient sans doute, mais combien mal
employé.
Avant dune de. comimencer n'importe\
quel élevage, -sondez bien vos intentions, '
une fois celles-ci fixées déterminez la
marche que vous allez suivre, posez les
jalons qui .maa/queront les étapes diverses
de vc.jiire petite, industrie:'
Le mot industrie n'est pa« employé
à tort, c'est en employant cè.S 1 procé-
dés et môthod-es en usage dans celle-ci
que vous réussirez. Vu but et un bon
point de départ. Que fait une personne
qui dé'.i'.re vivre de- ses revenus 1, elle pfa<-
cc son. argent en bonnes valeurs dans
le cas qui nous occupe ce sont les re-
producteurs.
Il ne faïut pas lésiner sur leurs prix
e'esit la- pierre de fondement de toutes
no* espérances. Dussiez-voius payer 50 fr.
une femelle reprodueth-o, n'hésitez pas,
ce sera, un centificat vivant, Croyez-vous
qu'un éleveur puisse sélectionner une
race puis vous vendre ses produits moins,
chers q,ue cellai lui coûte. Si l'aviculteur
nous fournit à ha s prix il a fort car il
ne- peu!, donner qu'un é.lre rachitique cl
mal venu et, en nuisant, aux autres
il nuit à lui même.
Dans quelle ra.ee choisirez-vous vos su-
jet dans unie race, 'bien fixée et qui a
fait ses preuves dans notre pays. 2\e
recherchez pa« lo standard les mille et
une fantaisies d'aviculteurs de concours
car la productivité des volailles est plus
sou.s la dépendance ,].(..s. soins et de la
nourriture que des étiquettes d'origine.
Lu travaillant pour commercer sur
quelque.* sujets on se fait la 1 main, on
apprend les ficelles du méfier en cas
de. maladie la- perte est moins sèche et
sert d'utile leçon.
L'aviculture n'est pas un métier
de rentier, nombreux sont ceux qui s'en-
ga;genf en aveugles et s'étonnent de
trouver dos difficultés qu'ils s'étalent
■dlspenisés de prévoir, soyez donc persé-
vérant rien, ne résiste à une volonté
fonte et celui qui. si'cngngv sans avoir
prévu le combat est vaincu dVuvanee.
Tene'Z une petite comptabilité, lisez
quelques livres d'avilculteur pi'aticien et
le succès vous sera aeriuis.
Pa,ul Derykh.
Comment on fait «ne Colleetion i'inseetes
La C/iaxie au. Fromage
Cette chasse se pratique avec succès
dans les eiha.nips de blé ou d'avoine, dans
les forêts et ainsi dans les jardins.
Proeur.oz-vous une boîte ronde en fer
avec un couvercle s'(.iuvra.iit facilement :
une boîte à conserve de pois fait parfaite-
ment l'affaire.
Faites un trou de 2 centimètres dans' le
c.entre du couveoicle, soudez au couvercle
un fil de fer de 6 ou 7 eoni i mètres de. long
que vous recourbez en hameçon à Fin té-
rieur de la. boîte, «mettes à cet hameçon'
un niorccaiu de fromaige, "Tuyère ou Po-
quel'ort, et voilà votre piège tout, prépai é.
Creusez dans le champ ou le jardin
un trou C'irciita.ir.e, où mus enterrez ce
piège jusqu'a.u ras du sol et visitez-le ious
les trois'ou quatre jours. L'odeur du fro-
mage attire un grand nombre d'insecte
petits et gros : des (jeof'rupes. des Sfa-
phylins et même des ^Nécrophores, des
Silphes et des Histcrs.
Maïs ce ]iiè.ge laf'tinei surfont de petites
espèces : des, Crypte relia, strigaiâ et im-
perialis, des Ips, des Epurea.
Pour visiter ces pièges, il suffit de reti-
rer le couvercle et, à l'aide d'un pinceau
imbibé d'eau, on prend les insectes qui se
trouvent dans le fond-. Paul ^Nokl.
kfr CULTURE PRATIQUE
WITLOOF ou ERDïVE (s„i.e)
Une lois la plantation ainsi préparée, on
en force les diversespartics successivement,
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Comment réussir en Aviculture
Le. nomibre de gensi qui ont vanté les,
plaisirs et avantages de La wi.niipa.gne est
innomvbrahle ;ejt cependant chez tous ces
conseillers, combien peu y a.uilaiient pas-
sé leur vie.
Ils avaient en souvenir les heures
joyeuses passées l'été a.uprè.si d'un bois;
celui d'un poulet gras s>avouré sous la
tonnelle et surtout la, plu>mc facile oli .!
combien.
Clmrmés par leur agres'lc dialectique
sur 1''aviculture et les peti'is> élevais de.
rapport beaucoup après avoir hésité se
sont, sentis apltles à devenir éleveurs et
combien peu ont réussi.
Pourquoi '? lu, chose est bien simple- :
ils (int vouliu. faire grand dès les pre-
miers jours ; ont tablé sur un nombre
X de têtes qui, multiplié par un béné-
fice 'A, devait leur donner un reA*en.u as-
sez alléclùi'iit, chose vraie po/ur un petit
nomibre d'animaux, fausse pour une
grande collectivité. DVuitre part, à leurs
mains tnuip douces ne convenaient-pais les
manipula fions de noujrriliure et les cor-
vées île nettoyage. Du courage il» en
■ avaient sans doute, mais combien mal
employé.
Avant dune de. comimencer n'importe\
quel élevage, -sondez bien vos intentions, '
une fois celles-ci fixées déterminez la
marche que vous allez suivre, posez les
jalons qui .maa/queront les étapes diverses
de vc.jiire petite, industrie:'
Le mot industrie n'est pa« employé
à tort, c'est en employant cè.S 1 procé-
dés et môthod-es en usage dans celle-ci
que vous réussirez. Vu but et un bon
point de départ. Que fait une personne
qui dé'.i'.re vivre de- ses revenus 1, elle pfa<-
cc son. argent en bonnes valeurs dans
le cas qui nous occupe ce sont les re-
producteurs.
Il ne faïut pas lésiner sur leurs prix
e'esit la- pierre de fondement de toutes
no* espérances. Dussiez-voius payer 50 fr.
une femelle reprodueth-o, n'hésitez pas,
ce sera, un centificat vivant, Croyez-vous
qu'un éleveur puisse sélectionner une
race puis vous vendre ses produits moins,
chers q,ue cellai lui coûte. Si l'aviculteur
nous fournit à ha s prix il a fort car il
ne- peu!, donner qu'un é.lre rachitique cl
mal venu et, en nuisant, aux autres
il nuit à lui même.
Dans quelle ra.ee choisirez-vous vos su-
jet dans unie race, 'bien fixée et qui a
fait ses preuves dans notre pays. 2\e
recherchez pa« lo standard les mille et
une fantaisies d'aviculteurs de concours
car la productivité des volailles est plus
sou.s la dépendance ,].(..s. soins et de la
nourriture que des étiquettes d'origine.
Lu travaillant pour commercer sur
quelque.* sujets on se fait la 1 main, on
apprend les ficelles du méfier en cas
de. maladie la- perte est moins sèche et
sert d'utile leçon.
L'aviculture n'est pas un métier
de rentier, nombreux sont ceux qui s'en-
ga;genf en aveugles et s'étonnent de
trouver dos difficultés qu'ils s'étalent
■dlspenisés de prévoir, soyez donc persé-
vérant rien, ne résiste à une volonté
fonte et celui qui. si'cngngv sans avoir
prévu le combat est vaincu dVuvanee.
Tene'Z une petite comptabilité, lisez
quelques livres d'avilculteur pi'aticien et
le succès vous sera aeriuis.
Pa,ul Derykh.
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La C/iaxie au. Fromage
Cette chasse se pratique avec succès
dans les eiha.nips de blé ou d'avoine, dans
les forêts et ainsi dans les jardins.
Proeur.oz-vous une boîte ronde en fer
avec un couvercle s'(.iuvra.iit facilement :
une boîte à conserve de pois fait parfaite-
ment l'affaire.
Faites un trou de 2 centimètres dans' le
c.entre du couveoicle, soudez au couvercle
un fil de fer de 6 ou 7 eoni i mètres de. long
que vous recourbez en hameçon à Fin té-
rieur de la. boîte, «mettes à cet hameçon'
un niorccaiu de fromaige, "Tuyère ou Po-
quel'ort, et voilà votre piège tout, prépai é.
Creusez dans le champ ou le jardin
un trou C'irciita.ir.e, où mus enterrez ce
piège jusqu'a.u ras du sol et visitez-le ious
les trois'ou quatre jours. L'odeur du fro-
mage attire un grand nombre d'insecte
petits et gros : des (jeof'rupes. des Sfa-
phylins et même des ^Nécrophores, des
Silphes et des Histcrs.
Maïs ce ]iiè.ge laf'tinei surfont de petites
espèces : des, Crypte relia, strigaiâ et im-
perialis, des Ips, des Epurea.
Pour visiter ces pièges, il suffit de reti-
rer le couvercle et, à l'aide d'un pinceau
imbibé d'eau, on prend les insectes qui se
trouvent dans le fond-. Paul ^Nokl.
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