Presse et revues
12 pages
Titre : La Science à la maison et l'industrie en chambre : journal populaire illustré
Éditeur : Imprimerie du XXe siècle (Le Havre)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-04-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb45108212t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 521 Nombre total de vues : 521
Description : 01 avril 1918 01 avril 1918
Description : 1918/04/01 (A6,N93)-1918/04/30. 1918/04/01 (A6,N93)-1918/04/30.
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k54012711
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-66646
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 01/12/2010
102
La Science à la Maison, 72, Boulv. St-Marcel, Pauis (Ve)
Culture da Grarnbé Maritime
ou Chou Marin (Crambé Maritimn)
Le Crambé ou
chou marin, qui so
rencontre à l'état
sauvage sur une
grande partie (1rs
rôles de l'Kurope
occidentale, est fort
peu usité comme lé-
gume en France,
tandis qu'il est de-
puis de longues an-
nées l'objet d'une
culture importante
sont employées comme légumes. On a
soin, pour cela, de li s faire blanchir en les
privant de lumière, et l'on obtient de la
sorte des pousses tendres, d'un goût
agréable et fin : ces mêmes feuilles seraient
d'une àcreté insupportable si on les "laissait.
se colorer sous l'influence de la lumière.
Culture. . . Le Crambé est une- piaule
vivaoe qui peut se multiplier pan- divi-
sions ou par boutures de racine aussi bien
que par semis. Pour employer La pre-
mière méthode, on divise, à la fui de l'hi-
ver et avant le réveil de la- végétation,
c'est-à-dire, au mois de lévrier ou au com-
mencement de mars, les diverses rami-
fication des vieilles touffes de Crambé, en
tronçons d'une dizaine de centimètres,
que l'on plante immédiatement en place,
dans une bonne feire bien amendée et
profondément labourée. Comme les plan-
tes prennent un assez grand développe-
ment, il est bon de les espa.cer de 0 m. 60
à 0 m. 80. .on tous sens. Dès la lro année,
les jeunes Crambés prennent une certaine
force cl peuvent à la rigueur donner une
récolte au printemps ■sui.va.nl. Il vaut
mieux toutefois ne commencer à. couper
qu'à la seconde aimée.
La niull"iplicai ion du Crambé par semis
peut se faire, «oit .eu place, suit en pépi-
nière. Di.nis tous les cas, en sème la graine
de mars en juin, sans la dépouiller de
son enveloppe. Dès que les jeunes plants
oui mm Ire ou cinq "feuilles, on les met
en place, à la même distance que les bou-
tures dont lions avons parlé plus haut.
Le souris en place se fait par poquots pla-
cés, eux aussi, à la, même distance les uns
des antres. Ces poquets ou fossettes doi-
vent être bien lerreauiés cf. tenus très
propres ; les arrosements doivent Être
f'i'équenlvS jusqu'au développement com-
plet des plants. Quand ils sont assez forts
et que les attaques du tiquel, ne sont
plus à craindre, on arrache les plants,
à l'exception du plus fort, qu'on laisse
seul en place ; pendant la fin de l'année
du semis et pendant toute l'année sui-
vante, les mêmes soins d'entretiens doi-
vent être donnés aux jeunes semis efc aux
plantations de boutures. Ce ; n'est qu'au
tïoisième printemxis que l'on peut com-
mencer à, cueillir sur les jeunes plantes,
et' elles peuvent ensuite rester en pleine
production pendant huit ou dix ans.
Pour blanchir Je Crambé, on couvre
ebacun-c des têtes de la, plante d'un pot
de jardin bien fermé, pour ne pas laisser
pénétrer la lumière, et on les recouvre en
outre plus ou moins complètement de ter-
re ou de feuilles sèches.
Si l'on veut forcer les plantes, on se
sert de fumier dont on entoure et recou-
vi e le pot ; au bout de quelques semaines,
les pousses sont suffisamment développées
pour être cueillies- On ne doit pas crain-
dre en les détachant, d'en couper la hase
à une centaine distance au dessous de la
pallie blanche, car les soueh.es tendent
toujours à sortir de terre. Le Crambé peut
encore se forcer en terre, en bâche ou
élans tout, autre endroit où l'on dispose
de ohaV-ur artificielle. On iaairache pour
cela les pieds entiers, et on les replante
près à près dans du sable frais. Les pous-
ses doivent, comme en plein air, être
.soustraites à l'action de la lumière, soit
par un abri artificiel, soit par une épais-
seur de sable assez grande. Il faut, ifous
les ans, avoir la précaution de les recou-
vrir de terre pour empêcher qu'elles se
déchaussent. Pour conserver la. vigueur
des plantes, il est; nécessaire de ne pas
couper foutes les pous-es d'un même pied ;
il" faut, pa.r contre, veiller à ce que les
pousses qu'on a ménagées ne fleurissent
pas, ce qui épuiserait inutilement la plan-
te.
Il est bon, à l'automme, de donner à
la. plantation quelques soins, qui consis-
te ni dans l'enlèvement des feuilles mor-
tes, la suppression des peusses faibles et
surabo-••latnfrs et dans l'épandage déterre
léyète ou de terreau sur les portions qui
tendra'ent à se déchausser. Comme le
Crambé est une phi n te maritime, un peu
de sel commun employé comme, amende-
ront ne peut qu'en favoriser la végéta-
tion.
F*■■i.fje-. — Les pélnfes blanchis se man-
gent cuits à, peu près à La. manière des
Asperges ou des cotes de Cardon. Pion
préparés', ils conservent leur fermeté, et
La Science à la Maison, 72, Boulv. St-Marcel, Pauis (Ve)
Culture da Grarnbé Maritime
ou Chou Marin (Crambé Maritimn)
Le Crambé ou
chou marin, qui so
rencontre à l'état
sauvage sur une
grande partie (1rs
rôles de l'Kurope
occidentale, est fort
peu usité comme lé-
gume en France,
tandis qu'il est de-
puis de longues an-
nées l'objet d'une
culture importante
sont employées comme légumes. On a
soin, pour cela, de li s faire blanchir en les
privant de lumière, et l'on obtient de la
sorte des pousses tendres, d'un goût
agréable et fin : ces mêmes feuilles seraient
d'une àcreté insupportable si on les "laissait.
se colorer sous l'influence de la lumière.
Culture. . . Le Crambé est une- piaule
vivaoe qui peut se multiplier pan- divi-
sions ou par boutures de racine aussi bien
que par semis. Pour employer La pre-
mière méthode, on divise, à la fui de l'hi-
ver et avant le réveil de la- végétation,
c'est-à-dire, au mois de lévrier ou au com-
mencement de mars, les diverses rami-
fication des vieilles touffes de Crambé, en
tronçons d'une dizaine de centimètres,
que l'on plante immédiatement en place,
dans une bonne feire bien amendée et
profondément labourée. Comme les plan-
tes prennent un assez grand développe-
ment, il est bon de les espa.cer de 0 m. 60
à 0 m. 80. .on tous sens. Dès la lro année,
les jeunes Crambés prennent une certaine
force cl peuvent à la rigueur donner une
récolte au printemps ■sui.va.nl. Il vaut
mieux toutefois ne commencer à. couper
qu'à la seconde aimée.
La niull"iplicai ion du Crambé par semis
peut se faire, «oit .eu place, suit en pépi-
nière. Di.nis tous les cas, en sème la graine
de mars en juin, sans la dépouiller de
son enveloppe. Dès que les jeunes plants
oui mm Ire ou cinq "feuilles, on les met
en place, à la même distance que les bou-
tures dont lions avons parlé plus haut.
Le souris en place se fait par poquots pla-
cés, eux aussi, à la, même distance les uns
des antres. Ces poquets ou fossettes doi-
vent être bien lerreauiés cf. tenus très
propres ; les arrosements doivent Être
f'i'équenlvS jusqu'au développement com-
plet des plants. Quand ils sont assez forts
et que les attaques du tiquel, ne sont
plus à craindre, on arrache les plants,
à l'exception du plus fort, qu'on laisse
seul en place ; pendant la fin de l'année
du semis et pendant toute l'année sui-
vante, les mêmes soins d'entretiens doi-
vent être donnés aux jeunes semis efc aux
plantations de boutures. Ce ; n'est qu'au
tïoisième printemxis que l'on peut com-
mencer à, cueillir sur les jeunes plantes,
et' elles peuvent ensuite rester en pleine
production pendant huit ou dix ans.
Pour blanchir Je Crambé, on couvre
ebacun-c des têtes de la, plante d'un pot
de jardin bien fermé, pour ne pas laisser
pénétrer la lumière, et on les recouvre en
outre plus ou moins complètement de ter-
re ou de feuilles sèches.
Si l'on veut forcer les plantes, on se
sert de fumier dont on entoure et recou-
vi e le pot ; au bout de quelques semaines,
les pousses sont suffisamment développées
pour être cueillies- On ne doit pas crain-
dre en les détachant, d'en couper la hase
à une centaine distance au dessous de la
pallie blanche, car les soueh.es tendent
toujours à sortir de terre. Le Crambé peut
encore se forcer en terre, en bâche ou
élans tout, autre endroit où l'on dispose
de ohaV-ur artificielle. On iaairache pour
cela les pieds entiers, et on les replante
près à près dans du sable frais. Les pous-
ses doivent, comme en plein air, être
.soustraites à l'action de la lumière, soit
par un abri artificiel, soit par une épais-
seur de sable assez grande. Il faut, ifous
les ans, avoir la précaution de les recou-
vrir de terre pour empêcher qu'elles se
déchaussent. Pour conserver la. vigueur
des plantes, il est; nécessaire de ne pas
couper foutes les pous-es d'un même pied ;
il" faut, pa.r contre, veiller à ce que les
pousses qu'on a ménagées ne fleurissent
pas, ce qui épuiserait inutilement la plan-
te.
Il est bon, à l'automme, de donner à
la. plantation quelques soins, qui consis-
te ni dans l'enlèvement des feuilles mor-
tes, la suppression des peusses faibles et
surabo-••latnfrs et dans l'épandage déterre
léyète ou de terreau sur les portions qui
tendra'ent à se déchausser. Comme le
Crambé est une phi n te maritime, un peu
de sel commun employé comme, amende-
ront ne peut qu'en favoriser la végéta-
tion.
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gent cuits à, peu près à La. manière des
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