Titre : La Science à la maison et l'industrie en chambre : journal populaire illustré
Éditeur : Imprimerie du XXe siècle (Le Havre)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb45108212t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 521 Nombre total de vues : 521
Description : 01 février 1918 01 février 1918
Description : 1918/02/01 (A6,N91)-1918/02/28. 1918/02/01 (A6,N91)-1918/02/28.
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5401266q
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-66646
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/12/2008
86
La Science à la Maison, 72, Boulv. St-Marcel, Paris (Ve)
on ajoute l'essence en remuant soigneu-
sement.
Ceri dit sur les manières de s'y pren-
dre en toute sécurité voici les formules
les plus usitées :
Encaustique Jaune — 1° : Essence de
térébenthine 500 «t., cire jaune d'abeil-
ies 250 gr. ou même quantité de cire
végétale.
2° Pour obtenir une encaustique plus
jaune, avant d'employer l'essence on y
ajoute a.u préalable 15 gr. de eurcuma
eu de bois jaune, on laisse macérer
douze heures et l'on filtre.
Encaustique l'ouge — Au lieu de
rureunia. mettre à digérer le même temps
dans l'essence 15 gr. d'orcanète. (.1)
Encaustique dure (formule de Labou-
laye). ■— On ajoute à 1 lui. de cire jaune
en fusion 120 "T. de Kthnrgc (protoxyde
de plomb fondu) en agitant constamment.
Quand la. cire a pris une couleur marron
et qu'une goutte déposée sur une assiette
s'écrase en poussière, on arrête de chauf-
fer et laisse le tout refroidir jusqu'au
lendemain. On sépare alors In, cire du
culot de litharge et l'on prépare avec elle
l'encaustique en la faisant fondre de nou-
veau pour lui ajouter le double de son
poids d'essence. On colore s'il y a. lieu
comme 'il. est dit ci-dessus.
Cette dernière formule donne aux meu-
bles "ûn- briffent beaucoup plus résistant
et durable que les précédentes".
Ch. Loue.
Culture du Champignon de eoaehe
Suite
In.se.c1 es nuisibles et maladies. — Com-
me toutes les plantes cultivées, le cham-
pignon n'est pas exempt des ravages
causés par les insectes ou les maladies-
L'insecte le plus nuisible et le plus géné-
ralement rencontré, est un peiit mouche-
ion noir Scia-ra. ingenua quT se multiplie
avec une grande facilite et "qui paraît
se plaire énormément dans les fumiers en
fermentation.
Ce moucheron pond presque "toujours
autour -des mises, et ses oeufs donnent
naissance à de petits vers qui éclosent
quinze à vingt jours après. Pendant ce_
temps on a démise et gobeté les meules
et. c'est à l'intérieur du fumier que les
petits vers, à ce moment, eemmeucout
leurs ravages. Pour arriver à la surface,
les larves labourent et réduisent en pous-
sière toute la ferre recouvrant la meule
i t détruisent à peu près totalement les
bouquets ou rochers de petits tubercules
dont chacun représente l'ébauche d'un
champignon.
On peut le combattre par l'aération
(V.3 (-arrières, quand les meules sont en
fermentation avant le gobeta'ge, ou.
ouand celui-ci est' fait, par des pulvé-
risations avec une solution de jus de
tabac au dixième, ou de nicotine titrée
l'amenée à .1 deg'ré.
Les maladies qui ravagent le cham-
pi.tmon ont pour agents des cryptogames
inférieures qui vivent les unes sur le
fruit lui-même, les antres soit dans la
meule, soit dans la terre qui la recouvre.
Au premier rang de ces maladies, on
doit citer la molle, elia.mpig.non parasite
appelé. Mycogane rosea, qui vit dans les
tissus mêmes de l'agaric cultivé. Les
fruits attaqués de molle se recouvrent
d'un duvet rosé et, à l'époque qui de-
vrait être celle de leur maturité, ils
s'amollissent' et tombent en déliquescence
en exhalant une odeur infecte.
Pour éviter la propagation de cette
maladie on enlève, au fur et à mesure,
les fruits attaqués démolie pour les dé-
truire au dehors avec la plus grande
précaution.
Les autres ennemis de l'agaric pro-
viennent aussi de champignons, lesquels
se contentent d'entrer en concurrence
vitale avec le champignon comestible et
oui l'évincent du milieu qui lui est des-
tiné, si sa vigueur n'est pas supérieur à
la leur, ce sont : le vert de gris, cause
uar une moisissure le Myceliophtara.
lut en (Costant'in) ; le plâtre, autre moi-
sissure dont les placads d'un blanc crème,
étalé à la surface des meules, sont autant
de colonies d'une sorte d'oidiura, le
Hfonitia, fumicola; et enfin le chanci, sorte
de tissu de filaments ténus et entremêlés
en réseaux, dus à deux agarics étran-
gers, le Clitocyle candicans et le Pleu-
r:>J-)is mutilus (Costantin), qui prennent
facilement le dessus sur les filaments
ou mycélium du champignon cultivé.
Pour lutter contre ces maladies, il
est très bon de désinfecter les locaux
qu'on utilise par des aspersions de Lysol
et. par des badigeonnages à la chaux;
on. neuf aussi brûler du soufre à In dose
de 25 à HO grammes par mètre cube de
vide. Mais, c'est une mauvaise prépa-
ration des fumiers qui, le plus souvent
cause des maladies.
Usage. — Cueilli encore jeune, le
champignon de couche constitue un ali-
ment très sain, que Ton aoeomode quelque
fois seule pour fournir un plat' de légu-
mes; mais, le plus souA'ent, il entre
dans la composition de beaucoup de pré-
parations culinaires auxquelles il donne
un arôme particulier très apprécié des
La Science à la Maison, 72, Boulv. St-Marcel, Paris (Ve)
on ajoute l'essence en remuant soigneu-
sement.
Ceri dit sur les manières de s'y pren-
dre en toute sécurité voici les formules
les plus usitées :
Encaustique Jaune — 1° : Essence de
térébenthine 500 «t., cire jaune d'abeil-
ies 250 gr. ou même quantité de cire
végétale.
2° Pour obtenir une encaustique plus
jaune, avant d'employer l'essence on y
ajoute a.u préalable 15 gr. de eurcuma
eu de bois jaune, on laisse macérer
douze heures et l'on filtre.
Encaustique l'ouge — Au lieu de
rureunia. mettre à digérer le même temps
dans l'essence 15 gr. d'orcanète. (.1)
Encaustique dure (formule de Labou-
laye). ■— On ajoute à 1 lui. de cire jaune
en fusion 120 "T. de Kthnrgc (protoxyde
de plomb fondu) en agitant constamment.
Quand la. cire a pris une couleur marron
et qu'une goutte déposée sur une assiette
s'écrase en poussière, on arrête de chauf-
fer et laisse le tout refroidir jusqu'au
lendemain. On sépare alors In, cire du
culot de litharge et l'on prépare avec elle
l'encaustique en la faisant fondre de nou-
veau pour lui ajouter le double de son
poids d'essence. On colore s'il y a. lieu
comme 'il. est dit ci-dessus.
Cette dernière formule donne aux meu-
bles "ûn- briffent beaucoup plus résistant
et durable que les précédentes".
Ch. Loue.
Culture du Champignon de eoaehe
Suite
In.se.c1 es nuisibles et maladies. — Com-
me toutes les plantes cultivées, le cham-
pignon n'est pas exempt des ravages
causés par les insectes ou les maladies-
L'insecte le plus nuisible et le plus géné-
ralement rencontré, est un peiit mouche-
ion noir Scia-ra. ingenua quT se multiplie
avec une grande facilite et "qui paraît
se plaire énormément dans les fumiers en
fermentation.
Ce moucheron pond presque "toujours
autour -des mises, et ses oeufs donnent
naissance à de petits vers qui éclosent
quinze à vingt jours après. Pendant ce_
temps on a démise et gobeté les meules
et. c'est à l'intérieur du fumier que les
petits vers, à ce moment, eemmeucout
leurs ravages. Pour arriver à la surface,
les larves labourent et réduisent en pous-
sière toute la ferre recouvrant la meule
i t détruisent à peu près totalement les
bouquets ou rochers de petits tubercules
dont chacun représente l'ébauche d'un
champignon.
On peut le combattre par l'aération
(V.3 (-arrières, quand les meules sont en
fermentation avant le gobeta'ge, ou.
ouand celui-ci est' fait, par des pulvé-
risations avec une solution de jus de
tabac au dixième, ou de nicotine titrée
l'amenée à .1 deg'ré.
Les maladies qui ravagent le cham-
pi.tmon ont pour agents des cryptogames
inférieures qui vivent les unes sur le
fruit lui-même, les antres soit dans la
meule, soit dans la terre qui la recouvre.
Au premier rang de ces maladies, on
doit citer la molle, elia.mpig.non parasite
appelé. Mycogane rosea, qui vit dans les
tissus mêmes de l'agaric cultivé. Les
fruits attaqués de molle se recouvrent
d'un duvet rosé et, à l'époque qui de-
vrait être celle de leur maturité, ils
s'amollissent' et tombent en déliquescence
en exhalant une odeur infecte.
Pour éviter la propagation de cette
maladie on enlève, au fur et à mesure,
les fruits attaqués démolie pour les dé-
truire au dehors avec la plus grande
précaution.
Les autres ennemis de l'agaric pro-
viennent aussi de champignons, lesquels
se contentent d'entrer en concurrence
vitale avec le champignon comestible et
oui l'évincent du milieu qui lui est des-
tiné, si sa vigueur n'est pas supérieur à
la leur, ce sont : le vert de gris, cause
uar une moisissure le Myceliophtara.
lut en (Costant'in) ; le plâtre, autre moi-
sissure dont les placads d'un blanc crème,
étalé à la surface des meules, sont autant
de colonies d'une sorte d'oidiura, le
Hfonitia, fumicola; et enfin le chanci, sorte
de tissu de filaments ténus et entremêlés
en réseaux, dus à deux agarics étran-
gers, le Clitocyle candicans et le Pleu-
r:>J-)is mutilus (Costantin), qui prennent
facilement le dessus sur les filaments
ou mycélium du champignon cultivé.
Pour lutter contre ces maladies, il
est très bon de désinfecter les locaux
qu'on utilise par des aspersions de Lysol
et. par des badigeonnages à la chaux;
on. neuf aussi brûler du soufre à In dose
de 25 à HO grammes par mètre cube de
vide. Mais, c'est une mauvaise prépa-
ration des fumiers qui, le plus souvent
cause des maladies.
Usage. — Cueilli encore jeune, le
champignon de couche constitue un ali-
ment très sain, que Ton aoeomode quelque
fois seule pour fournir un plat' de légu-
mes; mais, le plus souA'ent, il entre
dans la composition de beaucoup de pré-
parations culinaires auxquelles il donne
un arôme particulier très apprécié des
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