Titre : La Science à la maison et l'industrie en chambre : journal populaire illustré
Éditeur : Imprimerie du XXe siècle (Le Havre)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb45108212t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 521 Nombre total de vues : 521
Description : 01 mars 1917 01 mars 1917
Description : 1917/03/01 (A6,N92)-1917/03/31. 1917/03/01 (A6,N92)-1917/03/31.
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5401268j
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-66646
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/12/2008
94
La Science à la Maison, 72>Boulv. ■ St-Marcely Paris (V)
lardées rie blanc de champignons ci don-
neront souvent de bon produits, pourvu
que la tempéraiïïre leur soit convenable,
et qu'on ait soin de protéger les jeunes
champignons en voie de développement
contre les intempéries, par un© légère
(■■ouverture de terre ou de paille qu'on
remettra après chaque cueille.
Extrait de l'ouvrage,« Lph PI finira Pat.n-
g-ères ». 3e édition, par Vilmorin-Axidrieux
et C°.
La Science au Potager
LA CULTURE RATIONNELLE
Facilité de Travail, Précocité; Abondance.
(Suite voir n°s 82 et 83)
Les M ter s. — J'ai dit que la meilleure
de toutes les clôturas du côté Nord et
Ouest sont les murs parce qu'ils permet-
tent d'abord d'a.voir des espaliers dont
les produits ne tardent pas a payer large-
ment les frais de maçonnerie, nu'en ou-
tre les murs abritent mieux des vents
froids et nuis en réverbérant l'ardeur des
rayons solaires sur leur surface blanche,
ils chauffent le potager oui devient alors
■extrêmement précoce- Toutes les autres
conditions étant identiques comme climat
pavs. nature du sol, exposition, espèces
cultivées, etc. un potaiger édifié de murs
:ui nord', et à l'ouest, pourra, facilement
donner' «es récoltes nuinze jours plus tôt
cu'un autre clos de simples haies sur ces
(V'ix côtés.
Si* propriétaire de son terrain, on petit
eu supporter la dépense on aura donc tout
intérêt à recourir :jux murs et autant que
la chos© =era possible, on devra, dans leur
établissement, s'efforcer de concilier les
conditions les rdus avantageuses et pour
la, production des esmliers et. pour celle
du potager. Pour cela, au lieu d'orienter
les deux murs exactement au 'midi où les
arbres ■«•nllent et les fruits brûlent et, à
l'est où ils se dessèchent): on aura, soin d,r,
placer l'angle -ut nord ce qui donnera des
'^-positions mixtes hemeonp plus favora-
bles, c'est-à-dire sud-est. pour le premier
mur et_ sud-ouest pour le second. Cette
disposition que l'on adoptera avec l'em-
ploi sur les deux autres côtés, de clôtu-
res légfM'es laissant' pénétrer- abondam-
ment l'air et le soleil; devra, à plus for-
te raison, être recherchée chaque fois que
l'on sera,'"-forcé «"entourer le uotager de
murs -sur ces nuatres faces.. Car.l'es qua-
tre angles se trouvant stuiyant ce prin-
cipe, aux nuatre JDoints card;in.aux _ on
pourra utiliser aussi •pour les espaliers
les deux autres murs qui procureront les
expositions nord-est et dti nord-ouest in-
finiment préférables à celles du plein
ouest trop humide et du nord franc froide
et infertile.
Lorsqu'on aura recours aux murs éco-
nomiques dont j'ai parlé (briques à champ
et.fer en I) qxii doivent pour être solides
se construire au mortier de cîmenit il se-
ra, bon au moment même de leur cons-
truction, d'y sceller les clous et guides
devant servir au fils de fer "des espaliers
ainsi que les consoles destinées à suppor-
ter les abris para^gelées. Une fois le ci-
m ent Dris il .serait long et difficile d'y per-
cer des trous et l'on 'aurait chance en
frappant, de fendre les joints et d'ébran-
ler les briques. (à suivre) '
P. S.
LA CHIMIE à la PORTÉE de TOUS
LES PATES A FOURNEAUX'
Ces produits %sont vendus dans le com-
merce sous forme de pâte épaisse renfer-
mée dans unie boite métallique où à l'état
isec, en pains ou briquettes que l'on délaye
avec un peu d'eau au moment de l'emploi.
Chacun- peuples fabriquer pour les besoins
de son ménage ou pour la. vente en sui-
vant les- fornniles suivantes :
1°. —; Pulvérisez dans un mortier 50
grammes de résine,, d'autre part faites
fondre dans 400 gr. d'eau bouillante 100
gr. de savon jaune ordinaire que vous cou-
pez en menus morceaux, ajoutez la résine
f l'aide d'une stapule afin d'obtenir une
mixture bien, homogène. Ensuite en con-
tinuant à remuer, versez dans le mélange
la quantité die noir animal ou de plomba-
gine en poudre suffisante pour bien le co-
lorer en noir ou gris intense, enlever du
feu et mettez en boîtes ou autres réci-
pients fermant hermétiquement. Ri pen-
dant la fabrication la, pâte était) devenue
trop éuaisse il suffirait de la claircir avec
un tjipu d'eau bouillante.
2°. — Prenez 100 grammes de sulfate
de fer oulvérisé, 50 gr. de noir animal,
50 gr. de nlomhagiue en poudre et 10 gr.
d'alun pulvérisé: ajoutez au tout assez
d'eau pour-en fairei une pâte éuaisse nue
vous malaxez iavec soin jusqu'à parfaite
homogénéité nuis nue vous moulez soit «à
la main, soit dans des moules en bois noto-
rie> ou métal de la forme désirée^' Enfin
démoulez et laissez.', sécher. Pour votre
usage, conservez les- pains rangés dans des
boîtes,./pour la vente on les; empaquette
ou-bien on les! renferme ssous Un carton-
nage imprimé à sa marqué;,
C, Lobe.
La Science à la Maison, 72>Boulv. ■ St-Marcely Paris (V)
lardées rie blanc de champignons ci don-
neront souvent de bon produits, pourvu
que la tempéraiïïre leur soit convenable,
et qu'on ait soin de protéger les jeunes
champignons en voie de développement
contre les intempéries, par un© légère
(■■ouverture de terre ou de paille qu'on
remettra après chaque cueille.
Extrait de l'ouvrage,« Lph PI finira Pat.n-
g-ères ». 3e édition, par Vilmorin-Axidrieux
et C°.
La Science au Potager
LA CULTURE RATIONNELLE
Facilité de Travail, Précocité; Abondance.
(Suite voir n°s 82 et 83)
Les M ter s. — J'ai dit que la meilleure
de toutes les clôturas du côté Nord et
Ouest sont les murs parce qu'ils permet-
tent d'abord d'a.voir des espaliers dont
les produits ne tardent pas a payer large-
ment les frais de maçonnerie, nu'en ou-
tre les murs abritent mieux des vents
froids et nuis en réverbérant l'ardeur des
rayons solaires sur leur surface blanche,
ils chauffent le potager oui devient alors
■extrêmement précoce- Toutes les autres
conditions étant identiques comme climat
pavs. nature du sol, exposition, espèces
cultivées, etc. un potaiger édifié de murs
:ui nord', et à l'ouest, pourra, facilement
donner' «es récoltes nuinze jours plus tôt
cu'un autre clos de simples haies sur ces
(V'ix côtés.
Si* propriétaire de son terrain, on petit
eu supporter la dépense on aura donc tout
intérêt à recourir :jux murs et autant que
la chos© =era possible, on devra, dans leur
établissement, s'efforcer de concilier les
conditions les rdus avantageuses et pour
la, production des esmliers et. pour celle
du potager. Pour cela, au lieu d'orienter
les deux murs exactement au 'midi où les
arbres ■«•nllent et les fruits brûlent et, à
l'est où ils se dessèchent): on aura, soin d,r,
placer l'angle -ut nord ce qui donnera des
'^-positions mixtes hemeonp plus favora-
bles, c'est-à-dire sud-est. pour le premier
mur et_ sud-ouest pour le second. Cette
disposition que l'on adoptera avec l'em-
ploi sur les deux autres côtés, de clôtu-
res légfM'es laissant' pénétrer- abondam-
ment l'air et le soleil; devra, à plus for-
te raison, être recherchée chaque fois que
l'on sera,'"-forcé «"entourer le uotager de
murs -sur ces nuatres faces.. Car.l'es qua-
tre angles se trouvant stuiyant ce prin-
cipe, aux nuatre JDoints card;in.aux _ on
pourra utiliser aussi •pour les espaliers
les deux autres murs qui procureront les
expositions nord-est et dti nord-ouest in-
finiment préférables à celles du plein
ouest trop humide et du nord franc froide
et infertile.
Lorsqu'on aura recours aux murs éco-
nomiques dont j'ai parlé (briques à champ
et.fer en I) qxii doivent pour être solides
se construire au mortier de cîmenit il se-
ra, bon au moment même de leur cons-
truction, d'y sceller les clous et guides
devant servir au fils de fer "des espaliers
ainsi que les consoles destinées à suppor-
ter les abris para^gelées. Une fois le ci-
m ent Dris il .serait long et difficile d'y per-
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frappant, de fendre les joints et d'ébran-
ler les briques. (à suivre) '
P. S.
LA CHIMIE à la PORTÉE de TOUS
LES PATES A FOURNEAUX'
Ces produits %sont vendus dans le com-
merce sous forme de pâte épaisse renfer-
mée dans unie boite métallique où à l'état
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avec un peu d'eau au moment de l'emploi.
Chacun- peuples fabriquer pour les besoins
de son ménage ou pour la. vente en sui-
vant les- fornniles suivantes :
1°. —; Pulvérisez dans un mortier 50
grammes de résine,, d'autre part faites
fondre dans 400 gr. d'eau bouillante 100
gr. de savon jaune ordinaire que vous cou-
pez en menus morceaux, ajoutez la résine
f
mixture bien, homogène. Ensuite en con-
tinuant à remuer, versez dans le mélange
la quantité die noir animal ou de plomba-
gine en poudre suffisante pour bien le co-
lorer en noir ou gris intense, enlever du
feu et mettez en boîtes ou autres réci-
pients fermant hermétiquement. Ri pen-
dant la fabrication la, pâte était) devenue
trop éuaisse il suffirait de la claircir avec
un tjipu d'eau bouillante.
2°. — Prenez 100 grammes de sulfate
de fer oulvérisé, 50 gr. de noir animal,
50 gr. de nlomhagiue en poudre et 10 gr.
d'alun pulvérisé: ajoutez au tout assez
d'eau pour-en fairei une pâte éuaisse nue
vous malaxez iavec soin jusqu'à parfaite
homogénéité nuis nue vous moulez soit «à
la main, soit dans des moules en bois noto-
rie> ou métal de la forme désirée^' Enfin
démoulez et laissez.', sécher. Pour votre
usage, conservez les- pains rangés dans des
boîtes,./pour la vente on les; empaquette
ou-bien on les! renferme ssous Un carton-
nage imprimé à sa marqué;,
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