Titre : La Science à la maison et l'industrie en chambre : journal populaire illustré
Éditeur : Imprimerie du XXe siècle (Le Havre)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-04-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb45108212t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 521 Nombre total de vues : 521
Description : 01 avril 1917 01 avril 1917
Description : 1917/04/01 (A5,N81)-1917/04/30. 1917/04/01 (A5,N81)-1917/04/30.
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k54012518
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-66646
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/12/2008
6
La Science à La Maison, Le Havre. -.-'-
en ce .mois d'avril des pommes de terre '
de saison sur simple labour avec fumure
limitée à chaque pied, puis de semer des
haricots à récolter'en vert. Cependant la
période de froids et de mauvais temps
dont presque toutes les régions de la
France ont été gratifiées depuis le début
de l'année a tellement amené de retard;
-dans la végétation . que pour tous ^ceux
qui en ont le temps et les moyens il
n'est pas encore" trop tard en ce mois
de songer à organiser complètement -leur
potager suivant les: bonnes règles scien-
tifrques. basées. sur la: ■Connaissance., de
la physiologie végétale, ces j'ègdes que. .
nous avons apprises du célèbre professeur
Grressent (1) à qui en revient;tout l'hon-
neur nous les avons expérimenté- nous-
niême avec un tel succès que nous ne
pouvons résister au désir de les appren- ,.-
cire aux lecteurs de ce journal. Heureux
"si nous' arrivons, ainsi à les répandre,
parmi tous ceux qui cherchent dans le
jardinage tout à la fois passe-tenips
hygiénique et profit car, il est triste de
le constater, ces règles poiirtant fonda-
mentales sont à" peu près totalement '
inconnues et né figurent dans- aucuns ,
des soi-disant manuels -du parfait jar-
dinier. ■:.■'■■ ' t . .
La .création du potager- modèle tel
que nous allons la décrire, s'a dresse par-
ticulièrement à tous ceux qui'sont pro-
priétaires . de leur terrain de culture,
niais même les simples locataires^ pos-
sesseurs d'un bail de six ou neuf ans
aurons aussi tout intérêt de noussuivre-
à la lettre à cause de la facilité de tra-
vail, de la précocité et de l'abondance
de production dont ils seront assurés
en agissant ainsi. -
■{A suivre.) P. S; ...
itouiui .mcpra nnm nui-
Une petite installation pratiqué et économique
Les veilleuses à l'huile dont l'apprêt
chaque jour est fastidieux -sont" presque
partout délaissées, d'un autre, côté par
une économie justifiée beaucoup do per-
sonnes - évitent de garder de l'éclairage
toute la nuit et il on résulte que'lors-
qu'on a besoin de faire de la lumière
soit pour voir l'heure, soit pour se lever
un instant, pour s'occuper du bébé qui
pleure on se rendre compte de la nature
d'un bruit que l'on a entendu ou cru
entendre en rêvant, ru doit chercher à
.•Âtons la boite dSllumettes parfois
égarée, gratter l'une de celle-ci (trop
"{lïTePolagcr Moderne, p;ii'Grcsscul, A.Goin, édit. Paris.'
heureux encore quand elle prend et que
l'on n'est pas obligé de' renouveler plu-
sieurs fois ses tentatives) afin d'allumer
la bougie ou la lampe à essence;; C'est
là une petite "scène ; familière qui ; ne
laiise'pas d'exaspérer quiconque est ;déjà "■'■'.:
n; is en mauvais humeur par le trouble^
apporlé .dans son sommeil et\ que seuls'.-'•,'.'
ne- connaissent pas\ ceux' qui ont le; bon- V
heur de; posséder ,1a'; lumière électrique;;; ;:
L^un des priiicipalrx avantages:,; en effet;,; : ;
de cette dernière est àè .;• permettre la '- v
production . instantanée ;.éblouissante- par : la simple, manoeuvré:: ['
d'un ; interrupteur;.: placé; dans île; cas :q\iïi -
nous occupe^ à la tête >du lit à un ; en>
droit: que; l'liab i tude fait aussitôt; trouver ;
sans hésitation, - - ■;-■■ ..; -,:;:;-- ■■'-.
Dans; les plus grandes villes entière- ;•
ment desservies par des usines: dvénergie-
tous les habitants ne sont pas encore — .'
et ce à cause de son prix de revient
plus élevé presque partout que. le pétrole
et. l'incandescence pa-r le gaz -—éclairés :
électriquement, à plus forte raison dans
les petites villes étala campagne la
lumière électrique esfcelle encore plu s
inconnue.^ ' '.
Là,, qui veut jouir de ses; bienfaits:
doit la fabriquer lui-même ce qui quoi-
qu'on en ait dit, n'est pas toujours pra-
tique, Une petite station comportant un;
moteur • et dynamo, avec:ou sans accumu-
lateurs n'est pas à la portée de tous le
monde. Une batterie de piles est plus
accessible à ceux qui peuvent consacrer^
un peu de leur budget à la satisfaction
ce leurs goûts scientifiques,, niais les
; l's'tillaxions par piles très commodes sur
le papier, très alléchantes dans les cata-
logues des fabricants se' révèlent toutes
autres en service et vous mettent aux
prises avec des ennuis de toutes sortes
inhérents à des défauts insoupçonnés.
Ce sont le tracas de. la préparation des
liquides, . l'usure en' circuit ouvert dès
que lés zincs manquent d'amalgame, la
polarisation qui contraint an renouvelle-
ment des liquides, l'ascension des sels
grimpeurs qui s'attaque aux contacts, la
corrosion des "acides qui ronge .tout, finit
par dissoudre les charbons et détériorer
les vases poreux. Bref tous les amateurs
qui ont cherché à s'éclairer par le
moyen des piles — je. suis du nombre
et Dieu sait si depuis trente ans que
la Fée Electricité m'intéresse j'en ai
essayé et construit de tous les modè-
les — ont dû les abandonner.
Certes, il existe de très; bonnes piles'
dont j'aurai l'occasion de reparler qui
sont excellentes pour des emplois et
La Science à La Maison, Le Havre. -.-'-
en ce .mois d'avril des pommes de terre '
de saison sur simple labour avec fumure
limitée à chaque pied, puis de semer des
haricots à récolter'en vert. Cependant la
période de froids et de mauvais temps
dont presque toutes les régions de la
France ont été gratifiées depuis le début
de l'année a tellement amené de retard;
-dans la végétation . que pour tous ^ceux
qui en ont le temps et les moyens il
n'est pas encore" trop tard en ce mois
de songer à organiser complètement -leur
potager suivant les: bonnes règles scien-
tifrques. basées. sur la: ■Connaissance., de
la physiologie végétale, ces j'ègdes que. .
nous avons apprises du célèbre professeur
Grressent (1) à qui en revient;tout l'hon-
neur nous les avons expérimenté- nous-
niême avec un tel succès que nous ne
pouvons résister au désir de les appren- ,.-
cire aux lecteurs de ce journal. Heureux
"si nous' arrivons, ainsi à les répandre,
parmi tous ceux qui cherchent dans le
jardinage tout à la fois passe-tenips
hygiénique et profit car, il est triste de
le constater, ces règles poiirtant fonda-
mentales sont à" peu près totalement '
inconnues et né figurent dans- aucuns ,
des soi-disant manuels -du parfait jar-
dinier. ■:.■'■■ ' t . .
La .création du potager- modèle tel
que nous allons la décrire, s'a dresse par-
ticulièrement à tous ceux qui'sont pro-
priétaires . de leur terrain de culture,
niais même les simples locataires^ pos-
sesseurs d'un bail de six ou neuf ans
aurons aussi tout intérêt de noussuivre-
à la lettre à cause de la facilité de tra-
vail, de la précocité et de l'abondance
de production dont ils seront assurés
en agissant ainsi. -
■{A suivre.) P. S; ...
itouiui .mcpra nnm nui-
Une petite installation pratiqué et économique
Les veilleuses à l'huile dont l'apprêt
chaque jour est fastidieux -sont" presque
partout délaissées, d'un autre, côté par
une économie justifiée beaucoup do per-
sonnes - évitent de garder de l'éclairage
toute la nuit et il on résulte que'lors-
qu'on a besoin de faire de la lumière
soit pour voir l'heure, soit pour se lever
un instant, pour s'occuper du bébé qui
pleure on se rendre compte de la nature
d'un bruit que l'on a entendu ou cru
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.•Âtons la boite dSllumettes parfois
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heureux encore quand elle prend et que
l'on n'est pas obligé de' renouveler plu-
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les petites villes étala campagne la
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Là,, qui veut jouir de ses; bienfaits:
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tique, Une petite station comportant un;
moteur • et dynamo, avec:ou sans accumu-
lateurs n'est pas à la portée de tous le
monde. Une batterie de piles est plus
accessible à ceux qui peuvent consacrer^
un peu de leur budget à la satisfaction
ce leurs goûts scientifiques,, niais les
; l's'tillaxions par piles très commodes sur
le papier, très alléchantes dans les cata-
logues des fabricants se' révèlent toutes
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prises avec des ennuis de toutes sortes
inhérents à des défauts insoupçonnés.
Ce sont le tracas de. la préparation des
liquides, . l'usure en' circuit ouvert dès
que lés zincs manquent d'amalgame, la
polarisation qui contraint an renouvelle-
ment des liquides, l'ascension des sels
grimpeurs qui s'attaque aux contacts, la
corrosion des "acides qui ronge .tout, finit
par dissoudre les charbons et détériorer
les vases poreux. Bref tous les amateurs
qui ont cherché à s'éclairer par le
moyen des piles — je. suis du nombre
et Dieu sait si depuis trente ans que
la Fée Electricité m'intéresse j'en ai
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les — ont dû les abandonner.
Certes, il existe de très; bonnes piles'
dont j'aurai l'occasion de reparler qui
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