Presse et revues
11 pages
Titre : La Science à la maison et l'industrie en chambre : journal populaire illustré
Éditeur : Imprimerie du XXe siècle (Le Havre)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb45108212t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 521 Nombre total de vues : 521
Description : 01 mars 1917 01 mars 1917
Description : 1917/03/01 (A5,N80)-1917/03/31. 1917/03/01 (A5,N80)-1917/03/31.
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5401250v
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-66646
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/12/2008
100 La Science à la Maison et l'Industrie en Chambre. 17. rue Voltaire — Le Havre
nient la pièce, el enfin, pour l'essuyer, vous la
plongez dans de la sciure de sapin bien -sèche. Elle
se trouve ainsi piète à recevoir le vernis.
Application- du t'ernis. — La pièce à vernir étant
préparée comme il vient d'être dit, vous la tartes
chauffer sur une plaque de. cuivre (on ne peut em-
ployer le fer pour le motif ci-dessus, à moins que-
la partie de la pièce touchant au fer ne soit pas
destinée à être vernie) jusqu'à ce qu'il ne soit plus
possible de la tenir sans sebrûler. Alors, vous étendez
le vernis à l'aide d'un pinceau large et à plusieurs
couches, suivant le degré d'intensité que vous voulez
avoir dans la couleur.
IMPERiHÉABiLISATION ! DES TISSUS
Avec le procédé Thieux, on immerge les tissus dans
une solution d'acétate d'alumine et on les abandonne
à l'air pendant plusieurs jours. Ce procédé est très
simple et économique.
Quant à l'acétate d'alumine, si l'on ne veut pas
l'acheter tout préparé, on peut le faire soi-même
facilement de la manière suivante :
Première Solution
Eau 500 grammes
Acétate de plomb, 30 —
Deuxième Solution
Eau 500 grammes
Sulfate d'alumine 30 —
Les solutions se font rapidement, même à froid ;
quand on les mélange, il se forme un précipité de
sulfate de plomb ; on décante le liquide clair qui
est une solution d'acétate d'alumine.
Nous ferons remarquer qu'il faut passer de temps
à autre une oronge imprégnée de cette solution sur
les parties du tissu les plus sujettes au frottement.
Faire une solution de blanc de baleine (sperma-
ceti) dans l'alcool ' ou la benzine. Y plonger les
tissus et faire évaporer rapidement. On obtient beau-
coup de souplesse, de luisant et d'imperméabilité.
Dans le procédé îluzmaim et Tvrakowiser, on prépare
un mélange de :
Alun 750 grammes
Gélatine . . 500 —
Savon de suif 500 —
1£îiub ..._._ _ 17 litres
Un fait dissoudre la gélatine et le savon dans l'eau
bouillante : après solution complète, on ajoute l'alun
et l'on prolonge l'ébullition pendant quinze minutes.
On laisse refroidir et, quand la température du li-
quide est descendue à 50°. on y plonge l'éotffe et
on iip l'en retire que lorsqu'elle est bien imprégnée.
On !•■■ fait égoutter. puis on la suspend sans l'étirer
et on la l'it sécher complètement. On lave ; en-
suite, on sèche de nouveau et l'on passe au cylindrage.
Il est indispensable que le savon employé soit
de suif. Ce procédé s'applique particulièrement au
coton.
'LSS OCCUPATIONS 3DXJ MOIS
Pour l'agriculteur, mars est le mois des semailles :
avoines, blés de printemps, quelaues orges vers la fin,
les vesces de mars, les pois, les lentilles, les carottes,
le panais, betteraves (deuxième quinzaine), les chicorées
pour fourrages, le trèfle rouge et blanc, la lupuline, la
luzerne, le sainfoin, la spergule, la gaude, la moutarde
noire, le lin, la garance, le tabac, etc. On entretient et
on sème les près. On peut se servir pour cette opération
des. balayures de greniers à foin ou des alentours des
meules, en ajoutant suivant la contrée : guaines de
fétuques, fléole, fromenthal, h-ouque, poas, vulpin, etc.
Le vigneron se hâte de terminer la -taille des vignes,
en conservant les provins, puis échalasse. On achève
les plantations de mûriers, oliviers, on déchausse les
câpriers buttés en. hiver. On sème les arbres résineux
pins sylvestre, maritimes, etc.), ainsi que glands châ-
taignes, faines. On met en place les plants élevés en
pépinières, et les boutures et les marcottes des peu-
pliers, saules, etc.. En forêt on procède à l'extraction
de la résine.
Au potager. On enterre les engrais, on sème : pois,
fèves de marais, laitues, chicorées, carottes, betteraves,
poireaux, persil, cerfeuil, oignons, épinards, radis, etc.,
on plante es pommes de terre hâtives. On découvre,
débutte et laboure les articOiauts. Vers le 15 on laboure
et fume les asperges et l'on forme une butte de terre
de 30 centimètres environ sur chaque griffe.
Au fruitier-. On achève la taille de tous les arbres,
on laboure le pied à l'aide de la fourche plate et l'on
pose les paillis. On opère les marcottages.
Dans le jardin d'agrément. Achèvement des labours
et plantations. On ratisse et sable les allées. C'est le
moment de semer en bordures, touffes ou massifs : giro-
flées, pied d'alouette, réséda, coquelicot, pavots, julien-
ne de mahon, etc.. Les serres ont moins besoin de cha-
leur, on les ouvre chaque fois qu'il fait beau.
A la Cave..On soutire les vins, on opère les mélanges
des vieux avec les nouveaux, lorsque cette opération 1
est jugée utile. On met le gros cidre en bouteille.
Pour la Ménagère, Mars est le mois du poisson et du.
carême. Elle devra s'évertuer, plus que jamais dans les
circonstances présentes et devant la -hausse- générale, à
combiner des mets économiques, purées de lentilles, de
haricots, de pois, poissons sauris ou conservés, qui rem-
placeront les légumes de primeur et la marée fraîche
trop chers.
A la-basse-cour. Les poules commencent heureusement
à pondre davantage. Si l'on veut avoir des poulets pré-
coces on mettra à couver dès ce mois. C'est l'époque de
recueillir les fleurs de violette pour tisane et pour con-
fire, on récoltera aussi pour la pharmacie familiale la
valériane, la racine de guimauve et de pivoine.
Dès les premiers beaux jours de Mars, l'entomologiste
peut se remettre en campagne afin de rechercher sous
les pierres, derrière les enduits des vieux murs, soulevés
par les gelées, sous les amas de broussailles et les écor-
ces des vieux tronc, des larves, des chrysalides et des_
insectes parfaits de diverses espèces.
Tous les naturalistes enfin en quelque genre que ce
soit recommenceront, avec fruit, leurs intéressantes et
•hygiéniques excursions.
CMiE^DRIER DE F^ORE
Voici les principaux arbres, arbusteset plantes fleu-
rissant en Mars sous le climat de Paris :
Abricotier, Alaterne, Amandier, Androsace carnée,
Anémone-renoncule. Arabette des Alpes, Buis, Cor-
nouiller mâle, Corydalis bulbeux, Ficaire, Giroflée jau-
ne. Groseillier Hellébore d'hiver, Hépatique à trois
lobes. ïf, Narcisse, Faur-n^rcisse. Pêcher, Primevère
nient la pièce, el enfin, pour l'essuyer, vous la
plongez dans de la sciure de sapin bien -sèche. Elle
se trouve ainsi piète à recevoir le vernis.
Application- du t'ernis. — La pièce à vernir étant
préparée comme il vient d'être dit, vous la tartes
chauffer sur une plaque de. cuivre (on ne peut em-
ployer le fer pour le motif ci-dessus, à moins que-
la partie de la pièce touchant au fer ne soit pas
destinée à être vernie) jusqu'à ce qu'il ne soit plus
possible de la tenir sans sebrûler. Alors, vous étendez
le vernis à l'aide d'un pinceau large et à plusieurs
couches, suivant le degré d'intensité que vous voulez
avoir dans la couleur.
IMPERiHÉABiLISATION ! DES TISSUS
Avec le procédé Thieux, on immerge les tissus dans
une solution d'acétate d'alumine et on les abandonne
à l'air pendant plusieurs jours. Ce procédé est très
simple et économique.
Quant à l'acétate d'alumine, si l'on ne veut pas
l'acheter tout préparé, on peut le faire soi-même
facilement de la manière suivante :
Première Solution
Eau 500 grammes
Acétate de plomb, 30 —
Deuxième Solution
Eau 500 grammes
Sulfate d'alumine 30 —
Les solutions se font rapidement, même à froid ;
quand on les mélange, il se forme un précipité de
sulfate de plomb ; on décante le liquide clair qui
est une solution d'acétate d'alumine.
Nous ferons remarquer qu'il faut passer de temps
à autre une oronge imprégnée de cette solution sur
les parties du tissu les plus sujettes au frottement.
Faire une solution de blanc de baleine (sperma-
ceti) dans l'alcool ' ou la benzine. Y plonger les
tissus et faire évaporer rapidement. On obtient beau-
coup de souplesse, de luisant et d'imperméabilité.
Dans le procédé îluzmaim et Tvrakowiser, on prépare
un mélange de :
Alun 750 grammes
Gélatine . . 500 —
Savon de suif 500 —
1£îiub ..._._ _ 17 litres
Un fait dissoudre la gélatine et le savon dans l'eau
bouillante : après solution complète, on ajoute l'alun
et l'on prolonge l'ébullition pendant quinze minutes.
On laisse refroidir et, quand la température du li-
quide est descendue à 50°. on y plonge l'éotffe et
on iip l'en retire que lorsqu'elle est bien imprégnée.
On !•■■ fait égoutter. puis on la suspend sans l'étirer
et on la l'it sécher complètement. On lave ; en-
suite, on sèche de nouveau et l'on passe au cylindrage.
Il est indispensable que le savon employé soit
de suif. Ce procédé s'applique particulièrement au
coton.
'LSS OCCUPATIONS 3DXJ MOIS
Pour l'agriculteur, mars est le mois des semailles :
avoines, blés de printemps, quelaues orges vers la fin,
les vesces de mars, les pois, les lentilles, les carottes,
le panais, betteraves (deuxième quinzaine), les chicorées
pour fourrages, le trèfle rouge et blanc, la lupuline, la
luzerne, le sainfoin, la spergule, la gaude, la moutarde
noire, le lin, la garance, le tabac, etc. On entretient et
on sème les près. On peut se servir pour cette opération
des. balayures de greniers à foin ou des alentours des
meules, en ajoutant suivant la contrée : guaines de
fétuques, fléole, fromenthal, h-ouque, poas, vulpin, etc.
Le vigneron se hâte de terminer la -taille des vignes,
en conservant les provins, puis échalasse. On achève
les plantations de mûriers, oliviers, on déchausse les
câpriers buttés en. hiver. On sème les arbres résineux
pins sylvestre, maritimes, etc.), ainsi que glands châ-
taignes, faines. On met en place les plants élevés en
pépinières, et les boutures et les marcottes des peu-
pliers, saules, etc.. En forêt on procède à l'extraction
de la résine.
Au potager. On enterre les engrais, on sème : pois,
fèves de marais, laitues, chicorées, carottes, betteraves,
poireaux, persil, cerfeuil, oignons, épinards, radis, etc.,
on plante es pommes de terre hâtives. On découvre,
débutte et laboure les articOiauts. Vers le 15 on laboure
et fume les asperges et l'on forme une butte de terre
de 30 centimètres environ sur chaque griffe.
Au fruitier-. On achève la taille de tous les arbres,
on laboure le pied à l'aide de la fourche plate et l'on
pose les paillis. On opère les marcottages.
Dans le jardin d'agrément. Achèvement des labours
et plantations. On ratisse et sable les allées. C'est le
moment de semer en bordures, touffes ou massifs : giro-
flées, pied d'alouette, réséda, coquelicot, pavots, julien-
ne de mahon, etc.. Les serres ont moins besoin de cha-
leur, on les ouvre chaque fois qu'il fait beau.
A la Cave..On soutire les vins, on opère les mélanges
des vieux avec les nouveaux, lorsque cette opération 1
est jugée utile. On met le gros cidre en bouteille.
Pour la Ménagère, Mars est le mois du poisson et du.
carême. Elle devra s'évertuer, plus que jamais dans les
circonstances présentes et devant la -hausse- générale, à
combiner des mets économiques, purées de lentilles, de
haricots, de pois, poissons sauris ou conservés, qui rem-
placeront les légumes de primeur et la marée fraîche
trop chers.
A la-basse-cour. Les poules commencent heureusement
à pondre davantage. Si l'on veut avoir des poulets pré-
coces on mettra à couver dès ce mois. C'est l'époque de
recueillir les fleurs de violette pour tisane et pour con-
fire, on récoltera aussi pour la pharmacie familiale la
valériane, la racine de guimauve et de pivoine.
Dès les premiers beaux jours de Mars, l'entomologiste
peut se remettre en campagne afin de rechercher sous
les pierres, derrière les enduits des vieux murs, soulevés
par les gelées, sous les amas de broussailles et les écor-
ces des vieux tronc, des larves, des chrysalides et des_
insectes parfaits de diverses espèces.
Tous les naturalistes enfin en quelque genre que ce
soit recommenceront, avec fruit, leurs intéressantes et
•hygiéniques excursions.
CMiE^DRIER DE F^ORE
Voici les principaux arbres, arbusteset plantes fleu-
rissant en Mars sous le climat de Paris :
Abricotier, Alaterne, Amandier, Androsace carnée,
Anémone-renoncule. Arabette des Alpes, Buis, Cor-
nouiller mâle, Corydalis bulbeux, Ficaire, Giroflée jau-
ne. Groseillier Hellébore d'hiver, Hépatique à trois
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