Titre : La Science à la maison et l'industrie en chambre : journal populaire illustré
Éditeur : Imprimerie du XXe siècle (Le Havre)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb45108212t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 521 Nombre total de vues : 521
Description : 01 mars 1917 01 mars 1917
Description : 1917/03/01 (A6,N92)-1917/03/31. 1917/03/01 (A6,N92)-1917/03/31.
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5401268j
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-66646
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/12/2008
La Science â ta Maison, 72, Boulv. St-Marcel, Fabis (V*)
%
à démoulage automatique permettant de
fabriquer en moyenne 60 briquettes à
l'heure et qui rendra de nombreux services
à tous ceux qui voudront agglomérer les
poussiers, détritus, déchets, etc.. soit pour
leur propre ehau liage, soit pour lirer prc-
fit de la vente des briquettes ainsi obtenues.
L'ENTO/VIOIiOGlS'FE
Comment on fait une collection d'insectes
Autrefois les jeunes gens et même les
jeunes Jilles prenaient "plaisir à' faire'des
collections, d'insectes, des herbiers, des
collections de graines et même de nids
d'oiseaux; aujourd'hui tout le monde se
lance dans la photographie, la bicyclette,
le football et le tennis, les collectionneurs
d'infectes deviennent de plus en plus ra-
res, jamais on ne voit dans les forêts des
jeunes gens s'intéressant aux choses -de
la nature, à tout ce qui vit, et la vie est
cependant partout.
Dans-nos écoles, les enfants savent par
coeur les faits du règne de Henri IV, mais
sont incapaibles de distinguer un orme
d'un saule, un pinson d'une fauvette,
une abeille d'une guêpe.
jS'ous assistons à la naissance d'un inon-
de nouveau, actif mais superficiel, regar-
dant les collectionneurs comme de vieux
maniaques inofïensifs, ornais perdant leur
temps.
Je voudrais redire ici combien j'ai été
heureux d'être collectionneur d'insectes
et les grandes joies qiie j'avais lorsque je
■capturais quelque nouveau sujet que je
re connaissais pas encore.
•l'ai toujours était pauvre, mais mon
grand amour de l'entomologie m'a pro-
curé bien des fois des jouissances de riches
(si toutefois les riches ont plus de jouis-
sances) et je l'en remercie. Sans compter
le bon air pur que l'on respire le matin
dans les forêts., à l'heure où le soleil essuie
la rosée, air. si pur et si sain qu'il fait
igrandir les poumons, développe Lai poi-
trine, fait d'un cliétif anémique un gars
solide et fort.
Puis, que de bons camarades on se fait !
Pas de discussion d'intérêt s, on se raconte
«es chasses, on fait des échanges, on ou-
blie le monde et Ton est toujours heureux
sans dépenser d'argent.
Le grand point pour se faire une col-
lection d'insectes est d'en capturer beau-
coup et beaucoup de la même espèce, de
façon à se procurer des variétés et à pou-
voir faire dès échanges dans tous les pays
du monde.
On peut chasser les insectes en tout
temps, même au plus fort de l'hiver, c'est
même le meilleur moment pour capturer
les carabes qui passent l'hiver sous la
mousse, au pied des arbres, dans les fo-
rêts.
Sans parler des diverse s manières de chas-
ser Los insectes, les plus 1 courantes et pour
ainsi dire classiques, felles que : la chasse
au réflecteur, à la lumière électrique, au
magnésium, par l'attrnaraoe des femelles,
la chasse aux insecfjes aquatiques par des
lampes, le piège miellé, la chasse en hi-
ver sous lai mousse, à l'araùgia albens, la
chasse au grand mars, le distillatoire et
la conservation des chenilles, il existe en-
core beaucoup de procédés pratiques de
capturer^ des insectes, procédés que je me
fais un grand plaisir de faire connaître
aux quelques rares collectionneurs actuels
certain à l'avance que ces procédés, pour
la plupart peu connus leur rendront
grand service, et peut-être 'aideront-ils à
augmenter le nombre toujours.décroissant'
des amis de la nature.
i
LA CHASSE DANS LES FOUR-
MILIERES
Voilà une chasse très amusante et qui
procure des insectes coléoptères des 'plus
curieux, les Myrmeeophiles, insectes ne
vivant que dans les fourmilières, et 1 beau-
coup d'autres.
Vous notiez en vous promenant dans les
bois les endroits où se trouvent des four-
milières, de préférence la Formica rufa,
- qui fait de gros tas cle petites bûchettes de
bois. Aussitôt les froids arrivés, les-four-
mis s'engourdissent les unes près des au-
tre» dans Lai partie basse du nid.
Il faut vous munir d'une bêche et d'au-
tant de sacs de foile que vous connaissez
de nids.
Vous melfez dans vos sacs quelques
branches qui empêcheront les côfésdusac
de se rapprocher et d'écraser les insectes,
puis, à l'aide d'une bêche, vous enlevez
tout le nid et vous placez le toiit dans le
sac ([lie vous nouez solidement par en
haut.
Vous rapportez ces sacs chez vous et
"'"ous les videz les mis après les autres
dans voire distillatoire placé dans un'bâ-
timent chaud.
Aussitôt tout ce petit monde se réveille
■et vient dans l'éprouvette où vous n'avez
plusqu'à choisir ce qui vous convient.
Que de milliers d'insectes curieux j'ai
pris ainsi : dos Quedius, des Gryptobium.
des-Stapbylinideè eiti jusqu'à des Cétoines.
■■■■•' • (à suivre) Pau! .Voèl
%
à démoulage automatique permettant de
fabriquer en moyenne 60 briquettes à
l'heure et qui rendra de nombreux services
à tous ceux qui voudront agglomérer les
poussiers, détritus, déchets, etc.. soit pour
leur propre ehau liage, soit pour lirer prc-
fit de la vente des briquettes ainsi obtenues.
L'ENTO/VIOIiOGlS'FE
Comment on fait une collection d'insectes
Autrefois les jeunes gens et même les
jeunes Jilles prenaient "plaisir à' faire'des
collections, d'insectes, des herbiers, des
collections de graines et même de nids
d'oiseaux; aujourd'hui tout le monde se
lance dans la photographie, la bicyclette,
le football et le tennis, les collectionneurs
d'infectes deviennent de plus en plus ra-
res, jamais on ne voit dans les forêts des
jeunes gens s'intéressant aux choses -de
la nature, à tout ce qui vit, et la vie est
cependant partout.
Dans-nos écoles, les enfants savent par
coeur les faits du règne de Henri IV, mais
sont incapaibles de distinguer un orme
d'un saule, un pinson d'une fauvette,
une abeille d'une guêpe.
jS'ous assistons à la naissance d'un inon-
de nouveau, actif mais superficiel, regar-
dant les collectionneurs comme de vieux
maniaques inofïensifs, ornais perdant leur
temps.
Je voudrais redire ici combien j'ai été
heureux d'être collectionneur d'insectes
et les grandes joies qiie j'avais lorsque je
■capturais quelque nouveau sujet que je
re connaissais pas encore.
•l'ai toujours était pauvre, mais mon
grand amour de l'entomologie m'a pro-
curé bien des fois des jouissances de riches
(si toutefois les riches ont plus de jouis-
sances) et je l'en remercie. Sans compter
le bon air pur que l'on respire le matin
dans les forêts., à l'heure où le soleil essuie
la rosée, air. si pur et si sain qu'il fait
igrandir les poumons, développe Lai poi-
trine, fait d'un cliétif anémique un gars
solide et fort.
Puis, que de bons camarades on se fait !
Pas de discussion d'intérêt s, on se raconte
«es chasses, on fait des échanges, on ou-
blie le monde et Ton est toujours heureux
sans dépenser d'argent.
Le grand point pour se faire une col-
lection d'insectes est d'en capturer beau-
coup et beaucoup de la même espèce, de
façon à se procurer des variétés et à pou-
voir faire dès échanges dans tous les pays
du monde.
On peut chasser les insectes en tout
temps, même au plus fort de l'hiver, c'est
même le meilleur moment pour capturer
les carabes qui passent l'hiver sous la
mousse, au pied des arbres, dans les fo-
rêts.
Sans parler des diverse s manières de chas-
ser Los insectes, les plus 1 courantes et pour
ainsi dire classiques, felles que : la chasse
au réflecteur, à la lumière électrique, au
magnésium, par l'attrnaraoe des femelles,
la chasse aux insecfjes aquatiques par des
lampes, le piège miellé, la chasse en hi-
ver sous lai mousse, à l'araùgia albens, la
chasse au grand mars, le distillatoire et
la conservation des chenilles, il existe en-
core beaucoup de procédés pratiques de
capturer^ des insectes, procédés que je me
fais un grand plaisir de faire connaître
aux quelques rares collectionneurs actuels
certain à l'avance que ces procédés, pour
la plupart peu connus leur rendront
grand service, et peut-être 'aideront-ils à
augmenter le nombre toujours.décroissant'
des amis de la nature.
i
LA CHASSE DANS LES FOUR-
MILIERES
Voilà une chasse très amusante et qui
procure des insectes coléoptères des 'plus
curieux, les Myrmeeophiles, insectes ne
vivant que dans les fourmilières, et 1 beau-
coup d'autres.
Vous notiez en vous promenant dans les
bois les endroits où se trouvent des four-
milières, de préférence la Formica rufa,
- qui fait de gros tas cle petites bûchettes de
bois. Aussitôt les froids arrivés, les-four-
mis s'engourdissent les unes près des au-
tre» dans Lai partie basse du nid.
Il faut vous munir d'une bêche et d'au-
tant de sacs de foile que vous connaissez
de nids.
Vous melfez dans vos sacs quelques
branches qui empêcheront les côfésdusac
de se rapprocher et d'écraser les insectes,
puis, à l'aide d'une bêche, vous enlevez
tout le nid et vous placez le toiit dans le
sac ([lie vous nouez solidement par en
haut.
Vous rapportez ces sacs chez vous et
"'"ous les videz les mis après les autres
dans voire distillatoire placé dans un'bâ-
timent chaud.
Aussitôt tout ce petit monde se réveille
■et vient dans l'éprouvette où vous n'avez
plusqu'à choisir ce qui vous convient.
Que de milliers d'insectes curieux j'ai
pris ainsi : dos Quedius, des Gryptobium.
des-Stapbylinideè eiti jusqu'à des Cétoines.
■■■■•' • (à suivre) Pau! .Voèl
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