Titre : La Science à la maison et l'industrie en chambre : journal populaire illustré
Éditeur : Imprimerie du XXe siècle (Le Havre)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb45108212t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 521 Nombre total de vues : 521
Description : 01 février 1918 01 février 1918
Description : 1918/02/01 (A6,N91)-1918/02/28. 1918/02/01 (A6,N91)-1918/02/28.
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5401266q
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-66646
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/12/2008
87 La Science à ta Maison, 12, Boulv. St-Marcel, Pakis (Y")
Coupé et épluche, le champignon noir-
cit et s'altère rapidement au contact de
l'air; il ne faut donc le préparer, autant
que possible, qu'au moment de l'enployer.
Extrait de l'ouvrage « Les Plantes
Potayèi es ». ^e édition, par Vilmorin -
Andrieux et Cie.
QUESTIONS D'ACTUALITÉ
Pour économiser les combustibles
LE CHAUFFAGE NATUREL.
Si vous avez froid, disait un jour un
sage, allez préparez vous-mêmes Je bois
pour vous réchauffer. Siez, fendez, cassez
avec ardeur, votre provision réunie, vous
vous apercevrez alors que vous avez bien
chaud et qu'allumer du feu serait chose
superflue.
Le conseil est excellent; irien ne vaut,
effectivement, pour la santé et pour la
bourse, le calorique que procure l'exer-
cice. Malheureusement ce mode de chauf-
fage économico-hygiénique n'est l'apana-
ge que de certaines professions actives
et ne peut être mis à profit par tout le
monde. D'autre part, suivant un autre con-
seil, n'utiliserpoiurtoute chaleur que la
sienne propre en la conservant soigneuse-
ment sous une triple épaisseur de chauds
vêtements, n'est pas non plus ■très pratique
dans bien des cas et même malsain par
l'entrave apportée à la respiration cutanée.
Notre chaleur particulière ne peut donc
en général nous suffire en hiver et force
est d'avoir recours à des sources exté-
rieures de calorique ; en d'autres termes
il nous faut chauffer l'air où nous devons
vivre. Or les circonstances actuelles récla-
ment de le faire le plus économiquement,
notre santé le plus hygiéniquement pos-
sible.
L'ABUS DE CHAUFFAGE
Une première économie que beaucoup
de personnes pourraient réaliser aisément
c'est la suppression de tout chauffage
dans les chambres à coucher. À moins
d'être malade ou d'un froid oxceplionn.pl,
il n'est nullement utile, sans parler du
danger d'asphyxie, de chauffer une cham-
bre. Bien des gens n'ont pas de chemi-
nées dans la pièce où ils dorment, d'au-
tres en possèdent mais ne s'en servent
jamais, je suis de ceux-ci et nul chez
moi ne s'en porte plus mal. A cette pre-
mière économie on peut ajouter celle
qu'un grand nombre de ménages trop
frileux ou imbus d'idées fausses sur les
avantages de Ta ohaTéur trouveraient dans
l'abaissement notable de l'excessive tem-
pérature qu'ils entretiennent chez eux.
Je connais des maisons dans lesquelles
une cuisinière piresque constamment rouge
mi une grille incandescente entre!ien une
température de 20 et 25°, alors que .14
à 16° sont amplement suffisants quand
on. reste en pJa.co à lire, à écrire et 10
à 12° lorsqu'on agit- quelque peu. Dépas-
ser ces limites ne l'ait qu'exposer quand
on sort au trop brusques transitions ame-
nant tout le cortège des affections hiver-
nales.
POUR EPARGNER LE CHARBON
N. 1 pas trop charger les foyers, c'est-
à-lirc ne mettre à brûler à. la. fois que
la. quantité de combustible nécessaire au
maintien de la. température désirée. S'il
y a excès diminuer le tirage soit par la
clef de commande et la fermeture de la
porte du cendrier, soit quand il s'agit
d'une grille, en ueeouvrant le brasier de
grésillon, poussier, sciure rie bois mouil-
lés, marc de pomme, etc.. Ceux qui peu-
vent .s'offrir le luxe d'un gai feu de bois
en. tempéreront l'ardeur avec une couche
de .'.ciure qu'il faudra secouer ensuite
pour la faire flamber.
Veut-on que le feu couve longtemps ?
Recouvrir charbon ou bois d'une bonne
épa.'ssmir de cendres.
Mêler a-u eomlfcistiblc des grilles, les
écailles d'huîtres et des autres mollus-
ques, carapaces de crustacés, écaJcs d'oeufs
Ces matières calcaires en rougissant à
blanc récupèrent du calorique et font
J'oHce d'économiseurs.
LE CHAUFFAGE
PAN RADIATEURS A GAZ
J'ai parlé dans ma dernière causerie
de la façon d'économiser le gaz dans la
eui son des aliments, mais le gaz est em-
ployé également de plus en plus depuis
quelques années et surtout depuis l'élé-
vation du prix du charbon, pour le chauf-
fage des appartements. Certes, pour cet:
objet le gaz ne manque pas d'offrir de
nombreux avantages sur les autres com-
bustibles.
A-t-on besoin d'éeha/uffer promptement
une pièce P II suffit d'allumer les becs
du radiateurs à gaz et- en quelques minu-
tes, la température ambiante s'élève. On
n'a. eu qu'à enflamer une allumette, ni
cendres à enlever, ni allume-feu et char-
bon à disposer, ni longue attente avant
(pie la masse suffisamment enflamée donne
la chaleur. Fâcheusement les meilleures
choses ont leur revers: celui du gaz est
de ne présenter cette simplicité d'emploi
et rapidité d'action qu'au mépris des lois
de l'hygiène. On comprend facilement
en effet, que les flammes des radiateurs
brûlant drectemont dans l'air d'un appar-
Coupé et épluche, le champignon noir-
cit et s'altère rapidement au contact de
l'air; il ne faut donc le préparer, autant
que possible, qu'au moment de l'enployer.
Extrait de l'ouvrage « Les Plantes
Potayèi es ». ^e édition, par Vilmorin -
Andrieux et Cie.
QUESTIONS D'ACTUALITÉ
Pour économiser les combustibles
LE CHAUFFAGE NATUREL.
Si vous avez froid, disait un jour un
sage, allez préparez vous-mêmes Je bois
pour vous réchauffer. Siez, fendez, cassez
avec ardeur, votre provision réunie, vous
vous apercevrez alors que vous avez bien
chaud et qu'allumer du feu serait chose
superflue.
Le conseil est excellent; irien ne vaut,
effectivement, pour la santé et pour la
bourse, le calorique que procure l'exer-
cice. Malheureusement ce mode de chauf-
fage économico-hygiénique n'est l'apana-
ge que de certaines professions actives
et ne peut être mis à profit par tout le
monde. D'autre part, suivant un autre con-
seil, n'utiliserpoiurtoute chaleur que la
sienne propre en la conservant soigneuse-
ment sous une triple épaisseur de chauds
vêtements, n'est pas non plus ■très pratique
dans bien des cas et même malsain par
l'entrave apportée à la respiration cutanée.
Notre chaleur particulière ne peut donc
en général nous suffire en hiver et force
est d'avoir recours à des sources exté-
rieures de calorique ; en d'autres termes
il nous faut chauffer l'air où nous devons
vivre. Or les circonstances actuelles récla-
ment de le faire le plus économiquement,
notre santé le plus hygiéniquement pos-
sible.
L'ABUS DE CHAUFFAGE
Une première économie que beaucoup
de personnes pourraient réaliser aisément
c'est la suppression de tout chauffage
dans les chambres à coucher. À moins
d'être malade ou d'un froid oxceplionn.pl,
il n'est nullement utile, sans parler du
danger d'asphyxie, de chauffer une cham-
bre. Bien des gens n'ont pas de chemi-
nées dans la pièce où ils dorment, d'au-
tres en possèdent mais ne s'en servent
jamais, je suis de ceux-ci et nul chez
moi ne s'en porte plus mal. A cette pre-
mière économie on peut ajouter celle
qu'un grand nombre de ménages trop
frileux ou imbus d'idées fausses sur les
avantages de Ta ohaTéur trouveraient dans
l'abaissement notable de l'excessive tem-
pérature qu'ils entretiennent chez eux.
Je connais des maisons dans lesquelles
une cuisinière piresque constamment rouge
mi une grille incandescente entre!ien une
température de 20 et 25°, alors que .14
à 16° sont amplement suffisants quand
on. reste en pJa.co à lire, à écrire et 10
à 12° lorsqu'on agit- quelque peu. Dépas-
ser ces limites ne l'ait qu'exposer quand
on sort au trop brusques transitions ame-
nant tout le cortège des affections hiver-
nales.
POUR EPARGNER LE CHARBON
N. 1 pas trop charger les foyers, c'est-
à-lirc ne mettre à brûler à. la. fois que
la. quantité de combustible nécessaire au
maintien de la. température désirée. S'il
y a excès diminuer le tirage soit par la
clef de commande et la fermeture de la
porte du cendrier, soit quand il s'agit
d'une grille, en ueeouvrant le brasier de
grésillon, poussier, sciure rie bois mouil-
lés, marc de pomme, etc.. Ceux qui peu-
vent .s'offrir le luxe d'un gai feu de bois
en. tempéreront l'ardeur avec une couche
de .'.ciure qu'il faudra secouer ensuite
pour la faire flamber.
Veut-on que le feu couve longtemps ?
Recouvrir charbon ou bois d'une bonne
épa.'ssmir de cendres.
Mêler a-u eomlfcistiblc des grilles, les
écailles d'huîtres et des autres mollus-
ques, carapaces de crustacés, écaJcs d'oeufs
Ces matières calcaires en rougissant à
blanc récupèrent du calorique et font
J'oHce d'économiseurs.
LE CHAUFFAGE
PAN RADIATEURS A GAZ
J'ai parlé dans ma dernière causerie
de la façon d'économiser le gaz dans la
eui son des aliments, mais le gaz est em-
ployé également de plus en plus depuis
quelques années et surtout depuis l'élé-
vation du prix du charbon, pour le chauf-
fage des appartements. Certes, pour cet:
objet le gaz ne manque pas d'offrir de
nombreux avantages sur les autres com-
bustibles.
A-t-on besoin d'éeha/uffer promptement
une pièce P II suffit d'allumer les becs
du radiateurs à gaz et- en quelques minu-
tes, la température ambiante s'élève. On
n'a. eu qu'à enflamer une allumette, ni
cendres à enlever, ni allume-feu et char-
bon à disposer, ni longue attente avant
(pie la masse suffisamment enflamée donne
la chaleur. Fâcheusement les meilleures
choses ont leur revers: celui du gaz est
de ne présenter cette simplicité d'emploi
et rapidité d'action qu'au mépris des lois
de l'hygiène. On comprend facilement
en effet, que les flammes des radiateurs
brûlant drectemont dans l'air d'un appar-
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