Titre : La Science à la maison et l'industrie en chambre : journal populaire illustré
Éditeur : Imprimerie du XXe siècle (Le Havre)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb45108212t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 521 Nombre total de vues : 521
Description : 01 février 1918 01 février 1918
Description : 1918/02/01 (A6,N91)-1918/02/28. 1918/02/01 (A6,N91)-1918/02/28.
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5401266q
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-66646
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/12/2008
La Science à la Maison, 72, Boulv. St-Marcel, Païiis (V")
83
me mais de surfaces de fond différentes
contiennent un liquide atteignant une
même hauteur de niveau dans les deux,
la quantité de ce liquide est proportion-
nelle à la surface du) fond de chaque rase.
Ces considérations exclusivement hy-
drauliques semblent à priori n'avoir aucun
rapport avec l'électricité, mais patience,
nous arrivons et allons.montrer mainte-
nant comment elles permettent par ("es
comparaisons très simples, de rendre ac-
cessibles à tous le mécanisme mystérieux
des phénomènes électriques.
Ce chapitre, disons-le et répétons-le,
a une importance capitale pour la com-
préhension, partant l'exécution de tous
les appareils dont nous nous occuperons.
le lecteur ne devra, jamais perdre de vue
les explications qui vont suivre et s'y
reporter constamment chaque fois — et
ils seront nombreuses — que surgira
devant lui un cas embarrassant. Setils
les ignorants et ceux nui ne font rien
ne connaissent pas les difficultés. Effor-
çons-nous donc de tendre ici ce fil d'arla-
ne qui nous guidera au milieu des mul-
tiples et si variées transformations de
l'énergie électrique.
VI — Le Potentiel.
Revenons à nos deux réservoirs A. et
B. Avant, que nous ayons percé les trous
O rien ne se manifestait dans leur inté-
rieur et pourtant ils contenaient une
énergie qui malgré sa non apparence n'en
existait pas moins accumulée et s'est
manifestée aussitôt après le percement
(l"s irons.
Cet était caractéristique d'une énergie
ainsi emmagasinée et prête à se manifes-
ter sous une forme quelconque s'appelle
le Potentiel.
Bien que ce mot Potentiel, soit appli-
cable en général à l'énergie sous toutes
ses formes, on le réserve spécialement
pour marquer l'état de l'énergie éleefri-
enrnaga«inée et tendant à manifester sa
pression ou sa tension, dernier mot que
l'on emploie souvent au lieu de potentiel.
(à suivre) Electre
ASTROlSrOl^IEl
LA FIN DU MONDE (suite et fin)
Accoutumés à 7 vivre, à se développer
et. à se propager à un certain degré les
arbres, les plantes et-les végétaux ne
trouveraient plus dans l'air et dans l'hu-
mus qui. leur était favorable, les principes
indispensables à l'entretien de leur vie.
IS'ous convenons alors que les conséquen-
ces ''o pareils changements deviendraient
extrêmehient redoutables pour l'homme
car la culture du blé. seulement envisa-
gée, devenant imposable, le premier ali-
ment des nations civilisées serait de ce
seul chef détruit.
Ne trouvant plus heur- moyen d'exis-
tence, tous les animaux de In Création
périraient; la famine s'ajouterait au froid
pour moissonner la foule; ce serait, en
un mot, pour tous les êtres actuellement
vivants, la; destruction et la Mort.
Les nuages ne se formeraient plus.
Les continents seraient déserts et sur
les mers régnerait le même silence.
Tous les navires ayant leurs équipages
désormais décimés s'écraseraient sous la
pression des glaces car les eaux ne
seraient plus qu'une masse inerte com-
plètement solidifiée, un Océan glacial
dans les abîmes les plus profonds duquel
plus rien ne donnerait également le moin-
dre signe de mouvement.
Enfin avant de mourir, les oiseaux
épouvantés de ne plus voir le. jour réap-
paraître, s'enfuiraient dans les ténèbres
en jetant leurs derniers cris affaiblis.
M. le Colonel de Ligoudes nous ap-
prend dans sa savante étude sur « Page
du rayonnement solaire », que, simple
nébuleuse relativement peu chaude, et
surtout peu lumineuse à ses débuts, l'As-
tre du jour s'est échauffé par contrac-
tion même en rayonnant de la lumière
et de la chaleur.
La. densité et la pression se sont, accrues
et, au centre, la. température s'est élevée
au point de provoquer l'apparition d'une
petite étoile brillante.
'Mais la Science est d'accord pour dire
aujourd'hui que le Soleil, cette étoile
située à 149452000 kilomètres de la Terre,
eerd d'une façon insignifiante à nos yeux,
il est vrai une quantité de cette chaleur
et de cette lumière si longuement acqui-
ses.
D'autre part, d'après le taux de la
fléperdition actuelle, le rayonnement s'ef-
fectuerait depuis plus de trente deux
millions d'années et l'humanité, si on
compare son âge à celui de la Terre,
serait encore dans la période de la plus
tendre enfance-
Devant l'effrayant tableau que j'ai
essayé de dépeindre et qui semble être
un mauvais irêve, nos sens se contractent
et la. terreur de cette désolation compa-
rable, à celle do la Lune notre salellile
nous saisit jusqu'au plus profond de nos
être.-
Malgré la quantité d'énergie que le
Soleil perd annuellomenl, notre appro-
visionnement de chaleur et de lumière
est cependant assuré pour un avenir
éloigné.
Xn"s ds'voiit donc reprendre vite espoir
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me mais de surfaces de fond différentes
contiennent un liquide atteignant une
même hauteur de niveau dans les deux,
la quantité de ce liquide est proportion-
nelle à la surface du) fond de chaque rase.
Ces considérations exclusivement hy-
drauliques semblent à priori n'avoir aucun
rapport avec l'électricité, mais patience,
nous arrivons et allons.montrer mainte-
nant comment elles permettent par ("es
comparaisons très simples, de rendre ac-
cessibles à tous le mécanisme mystérieux
des phénomènes électriques.
Ce chapitre, disons-le et répétons-le,
a une importance capitale pour la com-
préhension, partant l'exécution de tous
les appareils dont nous nous occuperons.
le lecteur ne devra, jamais perdre de vue
les explications qui vont suivre et s'y
reporter constamment chaque fois — et
ils seront nombreuses — que surgira
devant lui un cas embarrassant. Setils
les ignorants et ceux nui ne font rien
ne connaissent pas les difficultés. Effor-
çons-nous donc de tendre ici ce fil d'arla-
ne qui nous guidera au milieu des mul-
tiples et si variées transformations de
l'énergie électrique.
VI — Le Potentiel.
Revenons à nos deux réservoirs A. et
B. Avant, que nous ayons percé les trous
O rien ne se manifestait dans leur inté-
rieur et pourtant ils contenaient une
énergie qui malgré sa non apparence n'en
existait pas moins accumulée et s'est
manifestée aussitôt après le percement
(l"s irons.
Cet était caractéristique d'une énergie
ainsi emmagasinée et prête à se manifes-
ter sous une forme quelconque s'appelle
le Potentiel.
Bien que ce mot Potentiel, soit appli-
cable en général à l'énergie sous toutes
ses formes, on le réserve spécialement
pour marquer l'état de l'énergie éleefri-
enrnaga«inée et tendant à manifester sa
pression ou sa tension, dernier mot que
l'on emploie souvent au lieu de potentiel.
(à suivre) Electre
ASTROlSrOl^IEl
LA FIN DU MONDE (suite et fin)
Accoutumés à 7 vivre, à se développer
et. à se propager à un certain degré les
arbres, les plantes et-les végétaux ne
trouveraient plus dans l'air et dans l'hu-
mus qui. leur était favorable, les principes
indispensables à l'entretien de leur vie.
IS'ous convenons alors que les conséquen-
ces ''o pareils changements deviendraient
extrêmehient redoutables pour l'homme
car la culture du blé. seulement envisa-
gée, devenant imposable, le premier ali-
ment des nations civilisées serait de ce
seul chef détruit.
Ne trouvant plus heur- moyen d'exis-
tence, tous les animaux de In Création
périraient; la famine s'ajouterait au froid
pour moissonner la foule; ce serait, en
un mot, pour tous les êtres actuellement
vivants, la; destruction et la Mort.
Les nuages ne se formeraient plus.
Les continents seraient déserts et sur
les mers régnerait le même silence.
Tous les navires ayant leurs équipages
désormais décimés s'écraseraient sous la
pression des glaces car les eaux ne
seraient plus qu'une masse inerte com-
plètement solidifiée, un Océan glacial
dans les abîmes les plus profonds duquel
plus rien ne donnerait également le moin-
dre signe de mouvement.
Enfin avant de mourir, les oiseaux
épouvantés de ne plus voir le. jour réap-
paraître, s'enfuiraient dans les ténèbres
en jetant leurs derniers cris affaiblis.
M. le Colonel de Ligoudes nous ap-
prend dans sa savante étude sur « Page
du rayonnement solaire », que, simple
nébuleuse relativement peu chaude, et
surtout peu lumineuse à ses débuts, l'As-
tre du jour s'est échauffé par contrac-
tion même en rayonnant de la lumière
et de la chaleur.
La. densité et la pression se sont, accrues
et, au centre, la. température s'est élevée
au point de provoquer l'apparition d'une
petite étoile brillante.
'Mais la Science est d'accord pour dire
aujourd'hui que le Soleil, cette étoile
située à 149452000 kilomètres de la Terre,
eerd d'une façon insignifiante à nos yeux,
il est vrai une quantité de cette chaleur
et de cette lumière si longuement acqui-
ses.
D'autre part, d'après le taux de la
fléperdition actuelle, le rayonnement s'ef-
fectuerait depuis plus de trente deux
millions d'années et l'humanité, si on
compare son âge à celui de la Terre,
serait encore dans la période de la plus
tendre enfance-
Devant l'effrayant tableau que j'ai
essayé de dépeindre et qui semble être
un mauvais irêve, nos sens se contractent
et la. terreur de cette désolation compa-
rable, à celle do la Lune notre salellile
nous saisit jusqu'au plus profond de nos
être.-
Malgré la quantité d'énergie que le
Soleil perd annuellomenl, notre appro-
visionnement de chaleur et de lumière
est cependant assuré pour un avenir
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