Presse et revues
10 pages
Titre : La Science à la maison et l'industrie en chambre : journal populaire illustré
Éditeur : Imprimerie du XXe siècle (Le Havre)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb45108212t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 521 Nombre total de vues : 521
Description : 01 janvier 1918 01 janvier 1918
Description : 1918/01/01 (A6,N90)-1918/01/31. 1918/01/01 (A6,N90)-1918/01/31.
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5401264w
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-66646
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/12/2008
La Science à la Maison, 72, Boulv. St-Marcel, Patus (Ve)
//
À. Paris-le théâtre de l'Odéon fut l'un
do ceux où il resta, le plus longtemps
on usage mais depuis la, pratique ayant
démontré combien, étaient illusoires les
craintes du début touobaait le rendement
de la. nouvelle industrie, le gaz portatif
a. vu partout ses emplois se restreindre
de plus en pins et jusqu'à ces derniers:
temps il n'était ni us guère utilisé qic 1
rour l'éclairage des trains do chemin d"
fer ron dotés de la, lumière électrique.
Or voici nue la pénurie d'essenceremet
à l'ordre du jour non seulement le ga/,
portatif oonipiimé niais même le ga>z en
outrer. L'automobile est telle m eut .ren-
tié dans les meurs une plutôt nue de
s'en. passer faute du précieux liquide
animant le moteur .on fait maintenant
marcher ce dernier an moyen de ga-/ con-
tenu dans un gros ballon porté par une
légère remorque. L'étrange chose a prit
naissance en Angleterre où le génie de
la. publicité a aussitôt accaparé ces bal-
lons ambulants pour les couvrir de récla-
mes multicolores qui payent le prix, du
ga.//. Pour les voilures de tourisme on
préfère l'emploi pins discret d'un réser-
voir de ga:; comprimé qui se place sur
l'un des meTclièpieds.
Ouo h? manque d'essence se prolonge
H; "ïrôus verrons sûrement aussi en ïVanco,
l'automobile à gaz.
Si nous en. croyons Le Journal, il y a
■'ctuellenient en Angleterre plus d'un mil-
lier d'automobiles marchant au ga/ p'irmi
lesquelles tons les autobus de Londres. On
a appliqué aussi cette réminiscence à des
canots, voire à des motocyclettes.
Les locomotives genre Heilmanu et les
bateaux" peuvent aussi utiliser le ga/, or-
dinaire et même le ga/, pauvre, oui ali-
mente déià Ivmtde moteurs industriels.
l'n ballon do 3 m. 00 rempli de ga/
d'éehiirage peut assure]' la. marche d'une
voiturette pendant 28 kilomètres. Avec
deux, des nouveaux sacs à gaz construits
comme, «les pneumatiques, présentés en oc-
tobre dernier à .vîanohest"r. dont les di-
mensions s-uit de. 1 m. 65 de long sur '-'>C)
centimètres de diamètre permettant d-->
placer oh'ioun sur l'un des marchepieds,
un voiture consommant en marche nor-
male, 12 litres d'essence aux 100 kilomè-
tres, abat aisément 1.50 kilomètres.
Le prix de revienl du gaz employé
comme carburant c-t des plus avantageux :
1 m.c. 0(1 de gaz donne en effet le même
travail (|u'un litre d'essence. Vu nrix ac-
tuel de celle-ci et du gaz. ce dernier î>'•''>-
s'Mile donc une 1res grande ''""momie, l'n
'l'ui'is de paix, i] rd'ailleurs, puisqu'un lilre d'essence cim'i-
lait 0 fr. 00fot 1 m. c. de gaz 0 fr. 18 h
0 l'r.20, soit* doux l'ois moins cher, mais
pour les véhicules surtout, l'essence ra-
chetait ce désavantage par son petit vo-
lume étant elle-même, on quelque sorte,
du gaz liquéfié. Lisons aussi qu'un mo-
teur marchant au gaz donne un peu moins
de puissance qu'avec l'essence.
•Mais ces considérations tombent aujour-
d'hui forcément devant le manque de ce
précieux liquide et tous ceux.qui se ser-
vent d'un moteur à pétrole soit sur un vé-
hicule, soit dans un atelier seront bien ai-
ses de le transformer eu moteur à gaz.
Cette transformation qui est en réalité
une simplification et non nue complication
(rappel'ons-nouR que les premiers moteurs
à explosion n'étaient qu'à gaz (1.) et que
l'idée d'employer à leur marche de l'air
carburé, c'est-à-dire, chargé de vapeurs
d'essence, de benzol et de pétrole lampant
est relativement récente) ne présente au-
cune difficulté et demande uniquement le
remplacement du carburateur par un mé-
langeur.
l'ai moi-même opéré tout dernièrement
l.i transformation sur un petit moteur de
1. 11. P. .1/4 provenant d'un tricycle de
Dion d'une façon très simple et à '.a por-
tée de tous. Après avoir démonté le carbu-
rateur, j'ai adapté à sa place un vulgaire
brûleur de bec à incandescence n" 2. privé
de sa galerie et dont j'ai introduit la
partie supérieure (buis le tuyau servant à
amener l'air onrhuré dans la chambre d '
la soupape d'aspiration, l'n robiuel à giz
ordinaire vissé au bas de ce brûleur per-
met de régler le débit de l'inieeteur et .a
bague de réglage de l'air remplit son of-
fice pour doser le mélange. L'autre extré-
mité du robinet esl reliée à la coudirle
par un tuyau de plomb sur lenuel est in-
tercalé un dispositif empêchant les aspira-
tions du moteur de rénerouler sur '.es lecs
d'éclairage. Ce dispositif consiste d'habi-
tude en une poche en. caoutchouc, n'aynt
pus cru devoir en l'aire la dépense ie l'ai
remplacée par une cloche, sorte de po'if ga-
zuinètre de conslruciion faoi'e dont ic re-
parlerai prochainement.
Avec un gros moteur un Ice à inc ■ >uhw-
eenee lie saurai! naturellement suffire.
Ou devra alors construire un mélangeur
sur le même principe mai-- de faille a p-
(]) On sait que le moteur à gaz fui in-
venté vers .1.800, par Lenoir.
//
À. Paris-le théâtre de l'Odéon fut l'un
do ceux où il resta, le plus longtemps
on usage mais depuis la, pratique ayant
démontré combien, étaient illusoires les
craintes du début touobaait le rendement
de la. nouvelle industrie, le gaz portatif
a. vu partout ses emplois se restreindre
de plus en pins et jusqu'à ces derniers:
temps il n'était ni us guère utilisé qic 1
rour l'éclairage des trains do chemin d"
fer ron dotés de la, lumière électrique.
Or voici nue la pénurie d'essenceremet
à l'ordre du jour non seulement le ga/,
portatif oonipiimé niais même le ga>z en
outrer. L'automobile est telle m eut .ren-
tié dans les meurs une plutôt nue de
s'en. passer faute du précieux liquide
animant le moteur .on fait maintenant
marcher ce dernier an moyen de ga-/ con-
tenu dans un gros ballon porté par une
légère remorque. L'étrange chose a prit
naissance en Angleterre où le génie de
la. publicité a aussitôt accaparé ces bal-
lons ambulants pour les couvrir de récla-
mes multicolores qui payent le prix, du
ga.//. Pour les voilures de tourisme on
préfère l'emploi pins discret d'un réser-
voir de ga:; comprimé qui se place sur
l'un des meTclièpieds.
Ouo h? manque d'essence se prolonge
H; "ïrôus verrons sûrement aussi en ïVanco,
l'automobile à gaz.
Si nous en. croyons Le Journal, il y a
■'ctuellenient en Angleterre plus d'un mil-
lier d'automobiles marchant au ga/ p'irmi
lesquelles tons les autobus de Londres. On
a appliqué aussi cette réminiscence à des
canots, voire à des motocyclettes.
Les locomotives genre Heilmanu et les
bateaux" peuvent aussi utiliser le ga/, or-
dinaire et même le ga/, pauvre, oui ali-
mente déià Ivmtde moteurs industriels.
l'n ballon do 3 m. 00 rempli de ga/
d'éehiirage peut assure]' la. marche d'une
voiturette pendant 28 kilomètres. Avec
deux, des nouveaux sacs à gaz construits
comme, «les pneumatiques, présentés en oc-
tobre dernier à .vîanohest"r. dont les di-
mensions s-uit de. 1 m. 65 de long sur '-'>C)
centimètres de diamètre permettant d-->
placer oh'ioun sur l'un des marchepieds,
un voiture consommant en marche nor-
male, 12 litres d'essence aux 100 kilomè-
tres, abat aisément 1.50 kilomètres.
Le prix de revienl du gaz employé
comme carburant c-t des plus avantageux :
1 m.c. 0(1 de gaz donne en effet le même
travail (|u'un litre d'essence. Vu nrix ac-
tuel de celle-ci et du gaz. ce dernier î>'•''>-
s'Mile donc une 1res grande ''""momie, l'n
'l'ui'is de paix, i] rd'ailleurs, puisqu'un lilre d'essence cim'i-
lait 0 fr. 00fot 1 m. c. de gaz 0 fr. 18 h
0 l'r.20, soit* doux l'ois moins cher, mais
pour les véhicules surtout, l'essence ra-
chetait ce désavantage par son petit vo-
lume étant elle-même, on quelque sorte,
du gaz liquéfié. Lisons aussi qu'un mo-
teur marchant au gaz donne un peu moins
de puissance qu'avec l'essence.
•Mais ces considérations tombent aujour-
d'hui forcément devant le manque de ce
précieux liquide et tous ceux.qui se ser-
vent d'un moteur à pétrole soit sur un vé-
hicule, soit dans un atelier seront bien ai-
ses de le transformer eu moteur à gaz.
Cette transformation qui est en réalité
une simplification et non nue complication
(rappel'ons-nouR que les premiers moteurs
à explosion n'étaient qu'à gaz (1.) et que
l'idée d'employer à leur marche de l'air
carburé, c'est-à-dire, chargé de vapeurs
d'essence, de benzol et de pétrole lampant
est relativement récente) ne présente au-
cune difficulté et demande uniquement le
remplacement du carburateur par un mé-
langeur.
l'ai moi-même opéré tout dernièrement
l.i transformation sur un petit moteur de
1. 11. P. .1/4 provenant d'un tricycle de
Dion d'une façon très simple et à '.a por-
tée de tous. Après avoir démonté le carbu-
rateur, j'ai adapté à sa place un vulgaire
brûleur de bec à incandescence n" 2. privé
de sa galerie et dont j'ai introduit la
partie supérieure (buis le tuyau servant à
amener l'air onrhuré dans la chambre d '
la soupape d'aspiration, l'n robiuel à giz
ordinaire vissé au bas de ce brûleur per-
met de régler le débit de l'inieeteur et .a
bague de réglage de l'air remplit son of-
fice pour doser le mélange. L'autre extré-
mité du robinet esl reliée à la coudirle
par un tuyau de plomb sur lenuel est in-
tercalé un dispositif empêchant les aspira-
tions du moteur de rénerouler sur '.es lecs
d'éclairage. Ce dispositif consiste d'habi-
tude en une poche en. caoutchouc, n'aynt
pus cru devoir en l'aire la dépense ie l'ai
remplacée par une cloche, sorte de po'if ga-
zuinètre de conslruciion faoi'e dont ic re-
parlerai prochainement.
Avec un gros moteur un Ice à inc ■ >uhw-
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