Titre : La Science à la maison et l'industrie en chambre : journal populaire illustré
Éditeur : Imprimerie du XXe siècle (Le Havre)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb45108212t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 521 Nombre total de vues : 521
Description : 01 février 1918 01 février 1918
Description : 1918/02/01 (A6,N91)-1918/02/28. 1918/02/01 (A6,N91)-1918/02/28.
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5401266q
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-66646
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/12/2008
La Science à la Maison, 72, Boulv. St-Marcel, Paris (V*)
m
'leinent clos, non seulement en prélève
une partie de l'oxygène pour leur com-
bustion niais y rejettent aussi constam-
ment les produits de colle-ci : acide car-
bonique, oxyde de carbone, etc.. qui vi-
ekni l'atmosphère -et la rendent bientôt
impropre à la respiration. Certaines per-
sonnes croient remédier à ce danger en
plaçant un vase rempli d'eau sur l'appa-
reil, or, cette précaution indispensable
avec les poêles à charbon et à coke en
particulier, asséchant Pair, n'est nulle-
ment utile avec le gaz, producteur lui-
même, en brûlant, de plus de vapeur
d'e.tu qu'il n'en faut et en tous cas, ne
remédie en rien au dégagement des gaz
délétères. Le seul moyen de s'y opposer
est d'employer des radiateurs disposés
pour évacuer dans une cheminée ordi-
naire, les produits de la combustion,
muais alors par cette évacuation s'échappe
forcément en même temps, une grande
partie du calorique, qui est ainsi perdue
pour le chauffage de la pièce. Quoiqu'il
en soit ce dernier type de radiateur est
le seul à recommander. On devra le choi-
sir à flammes bleues brûlant dans des
manchons et bien garni de produits
réfractaires pouvant récupérer et renvoyer
dans la pièce la plus grande somme de
chaleur possible.
RECREATIONS SCIENTIFIQUES
Toucher impunément a du fer rougi à
blanc
En hiver, on a souvent le tisonnier à. la
main c'est le moment d'en profiter pour
faire l'expérience du « fer rouge ne brû-
lant pas » qui étonne toujours les specta-
teurs et même l'opérateur. Lorsque ue bout
du tisonnier placé au milieu des charbons
incandescents est devenu rouge blanc, sor-
tez-le du feu en prenant la poignée de la
main gauche et de la. main droite préala-
blement mouillée dans une cuvette d'eau,
frappez vivement sur la partie rougie à
blanc d'où vous détacherez par le choc tei
le marteau du forgeron des parcelles in-
candescentes sans ressentir vous-mêmes
aucune sensation de brûlure. Nous le ga-
rantissons ayant souvent répété nous-même
cette expérience qui est d'ailleurs classique
et bien connue de tous ceux qui forgent ou
fondent le fer. ERe est due au phénomène
de la caléfaction le même qui permet à
l'ouvrier fondeur de tremper sa main
mouillée dans la fonte en fusion au grand
effroi des personnes non initiées qui visi-
tent les fonderies. C'est la, mince couche
de vapeur d'eau instantanément produite
qui protège l'épidémie contre la brûiure
du métal incandescent et il est indispensa-
ble que le ter soit rougi à blanc, chaud
au -iniir ou seulement au rouge sombre, ît
vous brûlerait infailliblement.
On pourra varier l'expérience en em-
ployant au lieu d'un tisonnier, une tige de
fer que l'on rougira à blanc sur la plus
grande longueur possible. La, sortant
alors du foyer avec des pinces on en fixera
ia partie non chaude dans un étau puis
avec le poing mouillé on frappera sur
l'extrémité rougie que l'on courbera et
ploiera ainsi à son gré.
Si vous êtes habile dans cet art, vous
pourrez également jongler avec deux ou
trois boules de fer rougies à blanc qui,
grâce à la, vitesse de leur passage ne pro-
duiront aucune sensation sur vos mains
mouillées, mais gare au tapis et aux as 1
.sistants pour lesquels bon sera de se tenir
à respectueuse distance.
Enfin, en admettant qu'un ami veuille
bien jouer le rôle de la victime, il vous
sera loisible d'offrir de spectacle sensation-
nel d'un infortuné condamné au supplice,
recevant sur les épaules nues (mais bien
mouillées) dix coups de barre de fer rou-
,1» à blanc
On conseille pour toutes ces expéiiences
d'additionner d'alun l'eau employée à
mouiller, l'amateur n'aura qu'à essayer,
quanta nous, l'eau pure nous a toujours
suffi.
Bob Bill.
X-i'Aotiieilité Soientifiqu.©
OU S'ARRETtRA LE CINEMA?
Un enterrement dans le Cimetière de
Corail.
Non contents de tourner des films de
guerre sous la mitraille, les opérateurs
de cinéma viennent, si nous en croyons
le journal espagnol Mercurio de Barce-
lone, de s'enfoncer sous l'Océan pour
reproduire la fameuse scène de l'inhu-
mation du compagnon du Capitaine
Xemo dans le cimetière de Corail que
tous nos Lecteurs ont lu dans Vingt-
Mille lieues sous les Mers, de notre
immortel Jules Verne.
Et maintenant le public étonné peut
voir défiler sur l'écran au milieu de
l'étrange décor sous-marin qui le rend
encore plus lugubre le funèbre cortège
des scaphandriers transportant et ac-
compagnant le cercueil de leur défunt
camarade jusqu'à la fosse où il va
reposer son éternel sommeil.
m
'leinent clos, non seulement en prélève
une partie de l'oxygène pour leur com-
bustion niais y rejettent aussi constam-
ment les produits de colle-ci : acide car-
bonique, oxyde de carbone, etc.. qui vi-
ekni l'atmosphère -et la rendent bientôt
impropre à la respiration. Certaines per-
sonnes croient remédier à ce danger en
plaçant un vase rempli d'eau sur l'appa-
reil, or, cette précaution indispensable
avec les poêles à charbon et à coke en
particulier, asséchant Pair, n'est nulle-
ment utile avec le gaz, producteur lui-
même, en brûlant, de plus de vapeur
d'e.tu qu'il n'en faut et en tous cas, ne
remédie en rien au dégagement des gaz
délétères. Le seul moyen de s'y opposer
est d'employer des radiateurs disposés
pour évacuer dans une cheminée ordi-
naire, les produits de la combustion,
muais alors par cette évacuation s'échappe
forcément en même temps, une grande
partie du calorique, qui est ainsi perdue
pour le chauffage de la pièce. Quoiqu'il
en soit ce dernier type de radiateur est
le seul à recommander. On devra le choi-
sir à flammes bleues brûlant dans des
manchons et bien garni de produits
réfractaires pouvant récupérer et renvoyer
dans la pièce la plus grande somme de
chaleur possible.
RECREATIONS SCIENTIFIQUES
Toucher impunément a du fer rougi à
blanc
En hiver, on a souvent le tisonnier à. la
main c'est le moment d'en profiter pour
faire l'expérience du « fer rouge ne brû-
lant pas » qui étonne toujours les specta-
teurs et même l'opérateur. Lorsque ue bout
du tisonnier placé au milieu des charbons
incandescents est devenu rouge blanc, sor-
tez-le du feu en prenant la poignée de la
main gauche et de la. main droite préala-
blement mouillée dans une cuvette d'eau,
frappez vivement sur la partie rougie à
blanc d'où vous détacherez par le choc tei
le marteau du forgeron des parcelles in-
candescentes sans ressentir vous-mêmes
aucune sensation de brûlure. Nous le ga-
rantissons ayant souvent répété nous-même
cette expérience qui est d'ailleurs classique
et bien connue de tous ceux qui forgent ou
fondent le fer. ERe est due au phénomène
de la caléfaction le même qui permet à
l'ouvrier fondeur de tremper sa main
mouillée dans la fonte en fusion au grand
effroi des personnes non initiées qui visi-
tent les fonderies. C'est la, mince couche
de vapeur d'eau instantanément produite
qui protège l'épidémie contre la brûiure
du métal incandescent et il est indispensa-
ble que le ter soit rougi à blanc, chaud
au -iniir ou seulement au rouge sombre, ît
vous brûlerait infailliblement.
On pourra varier l'expérience en em-
ployant au lieu d'un tisonnier, une tige de
fer que l'on rougira à blanc sur la plus
grande longueur possible. La, sortant
alors du foyer avec des pinces on en fixera
ia partie non chaude dans un étau puis
avec le poing mouillé on frappera sur
l'extrémité rougie que l'on courbera et
ploiera ainsi à son gré.
Si vous êtes habile dans cet art, vous
pourrez également jongler avec deux ou
trois boules de fer rougies à blanc qui,
grâce à la, vitesse de leur passage ne pro-
duiront aucune sensation sur vos mains
mouillées, mais gare au tapis et aux as 1
.sistants pour lesquels bon sera de se tenir
à respectueuse distance.
Enfin, en admettant qu'un ami veuille
bien jouer le rôle de la victime, il vous
sera loisible d'offrir de spectacle sensation-
nel d'un infortuné condamné au supplice,
recevant sur les épaules nues (mais bien
mouillées) dix coups de barre de fer rou-
,1» à blanc
On conseille pour toutes ces expéiiences
d'additionner d'alun l'eau employée à
mouiller, l'amateur n'aura qu'à essayer,
quanta nous, l'eau pure nous a toujours
suffi.
Bob Bill.
X-i'Aotiieilité Soientifiqu.©
OU S'ARRETtRA LE CINEMA?
Un enterrement dans le Cimetière de
Corail.
Non contents de tourner des films de
guerre sous la mitraille, les opérateurs
de cinéma viennent, si nous en croyons
le journal espagnol Mercurio de Barce-
lone, de s'enfoncer sous l'Océan pour
reproduire la fameuse scène de l'inhu-
mation du compagnon du Capitaine
Xemo dans le cimetière de Corail que
tous nos Lecteurs ont lu dans Vingt-
Mille lieues sous les Mers, de notre
immortel Jules Verne.
Et maintenant le public étonné peut
voir défiler sur l'écran au milieu de
l'étrange décor sous-marin qui le rend
encore plus lugubre le funèbre cortège
des scaphandriers transportant et ac-
compagnant le cercueil de leur défunt
camarade jusqu'à la fosse où il va
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