Titre : La Science à la maison et l'industrie en chambre : journal populaire illustré
Éditeur : Imprimerie du XXe siècle (Le Havre)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb45108212t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 521 Nombre total de vues : 521
Description : 01 janvier 1918 01 janvier 1918
Description : 1918/01/01 (A6,N90)-1918/01/31. 1918/01/01 (A6,N90)-1918/01/31.
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5401264w
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-66646
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/12/2008
78
La Science à la Maison, 72, Boulv. St-Marcel, Paris (Ve)
propriée. Pour les moteurs d'ancien sys-
tème, chez îesquels l'inflammation est ob-
tenue par tubes chauffés au moyen de 1 râ-
leurs ù essence, ces derniers devront être
changés pour des bru leurs à gaz.
La pénurie d'essence est également res-
sentie dans tous les ménage* qui utili-
sentie dans tous les ménages qui utili-
liue » qu'ils doivent désormais remplacer
par l'onéreuse bougie contant environ
0 fr. 35 de l'heure sans parler des gouttes
qu'elle répand partout. Peut-être allons
nous voir des fabricants établir des lampes
à gaz comprimé ou basées sur des princi-
pes nouveaux ? Il n'est rien comme la né-
cessité pour rendre ingénieux. En atten-
dant ceux qui peuvent avoir de l'alcool et
de l'essence térébenthine n'auront qu'à
mélanger ces deux produits dans les pro-
portions de 7 du premier pour un du se-
cond, pour obtenir un liquide • brûlant
parfaitement dans .es lampes à essence
avec un bel éclat qui lui a valu le nom de
gaz liquide et n'a que le tort de coû-
ter cher. Une lampe à acétylène à .très
faible dépense peut aussi rendre bien des
services, '-malheureusement l'odeur qui
s'en dégage toujours 1)1 us ou moins en
proscrit l'usage dans les chambres à cou-
cher.
Reste enfin la Oampe électrique porta-
tive mais là encore au prix où sont tous
les produits chimiques et le zinc, on ne
saurait, trouver l'économie à moins de «e
contente)' de la petite installai ion de lu-
mière intermittente préconisée par mon
collègue Electre. (2).
Mkcaxk.
^LSTROlSrO MIE
ha fin du M onde jiar Vc-.v.l inc.l ion du soleil
<( Oui, ncit.ro beau, nuire lion solc.i', perdra ses
forces d;ins l'avenir, se. l'ouvrira d'un voili) do va-
peurs, se refroidira comme, un houlol roii^'e. et
n'enverra plus ù *<>« Mlles les planètes que, la pâle
lueur inféconde d'un fule.il qui s'éte.inl... »
C. Flammarion.
Nous comprenons le drame sombre et
terrible à la fois dont la Terre serait le
théâtre, si une simple diminution de
lumière et de chaleur se faisait sentir
(kms l'Astre radieux.
Et si, à fortiori, il s'éteignait com-
plètement, ioaies les planètes de sou
système et par conséquent celle que
nous habitons, continueraient à évoluer
dans l'espace ; mais dans un espace
noir et glacé qui nous fait éprouver
d'office un profond frisson d'épouvante
et d'horreur.
~~(2) Voir numéros 81, M2 et c!ù de La
Science à la Maison.
En. admettant- que les planètes ne
soient menue pas désagrégées ou Dédui-
tes en fragments météoritiques, ce qui
est supposé par quelques savants, avant
le temps à venir où le Soleil cessera
complètement de les vivifier, l'Humanité
entière a lirait totalement dispiarue car au
fur et à mesure qu'un affaiblissement
se produira, dans la. chaleur et la lumière
solaires, les conditions nécessaires à
l'existence, sei^ont détruites successive-
ment.
L'esprit est effrayé ou par ignorance
s'arrête généralement peu ou pas du
tout sur cette question, d'une :
« Fin possible du genre huma n j:ar Ve -
tinction du soleil. »
Et quoique nous forgeant le raison-
nement que ce. moment est encore pres-
que aussi éloigné peut-être que le plus '
éloigné des Mondes, invisible dans l'in-
fini des cieux, et que certainement nous
ne le verrons pas, nous devons cepen-
dant nous associer à la, destinée de notre
postérité.
Eh bien, que résulterait-il de la Terre,
que deviendraient ses habitants, si le
soleil se trouvait à une époque sensible
de refroidissement ? ..
Nous ne devons pas ignorer que le
Soleil est une étoile, sans doute la plus
petite.. De même que de nombreuses
étoiles perdent annuellement de leur éclat
à cause d'une diminution de flamme
d'ans les gaz divers qui y sont en com-
bustion, le Soleil peut aussi vraisem-
blablement perdre en force, en inten-
sité lumineuses et caloriques.
Et je puis citer l'étoile A.relu.ru.s
dont la tempérai tire semble se refroidir
et est sur son déclin.
Si de tels éyénemoits s'accomplissaient ,
!■•> Ciel serait plningé petit à petit- dans
une -obscurité qui deviendrai! presqtm
absolue. La Lune gravit anl autour de
la Terre ■; t. les l'biuètes :ûitour du Soleil,
disparaîtraient à notre ' vue. Plus de
clarté ne siera.it reflétée par ces "Mondes.
Les étoiles répandraient bien dans l'é-
ther une lueur diffuse tuais tiès atténuée
et nous nous convaincrions, à notre plus
grand effroi, que la. solitude de l'immen-
sité est réellement le Dont aine de la
Nuit...
Le froid envahirait donc d'une ■façon
.simultanée toutes les parties ''u "doit l-er-
rost re et la. Mort trn<;p'>''ai1 irrémérli.''hlc-
ment tous les êtreslorsque le bois. !a houille, le octroie..
Toutes les ressources eu caloriques
auraient été entièrement épuisées.
,\ s, ■//■)■•'!. I.cnn UK'-tTli VNI1.
Mi'tnhri' île ,'•/ Snnr'c U/' ùnci. ih; lu l.ijui: \lir ilhun l'rauf liac.
La Science à la Maison, 72, Boulv. St-Marcel, Paris (Ve)
propriée. Pour les moteurs d'ancien sys-
tème, chez îesquels l'inflammation est ob-
tenue par tubes chauffés au moyen de 1 râ-
leurs ù essence, ces derniers devront être
changés pour des bru leurs à gaz.
La pénurie d'essence est également res-
sentie dans tous les ménage* qui utili-
sentie dans tous les ménages qui utili-
liue » qu'ils doivent désormais remplacer
par l'onéreuse bougie contant environ
0 fr. 35 de l'heure sans parler des gouttes
qu'elle répand partout. Peut-être allons
nous voir des fabricants établir des lampes
à gaz comprimé ou basées sur des princi-
pes nouveaux ? Il n'est rien comme la né-
cessité pour rendre ingénieux. En atten-
dant ceux qui peuvent avoir de l'alcool et
de l'essence térébenthine n'auront qu'à
mélanger ces deux produits dans les pro-
portions de 7 du premier pour un du se-
cond, pour obtenir un liquide • brûlant
parfaitement dans .es lampes à essence
avec un bel éclat qui lui a valu le nom de
gaz liquide et n'a que le tort de coû-
ter cher. Une lampe à acétylène à .très
faible dépense peut aussi rendre bien des
services, '-malheureusement l'odeur qui
s'en dégage toujours 1)1 us ou moins en
proscrit l'usage dans les chambres à cou-
cher.
Reste enfin la Oampe électrique porta-
tive mais là encore au prix où sont tous
les produits chimiques et le zinc, on ne
saurait, trouver l'économie à moins de «e
contente)' de la petite installai ion de lu-
mière intermittente préconisée par mon
collègue Electre. (2).
Mkcaxk.
^LSTROlSrO MIE
ha fin du M onde jiar Vc-.v.l inc.l ion du soleil
<( Oui, ncit.ro beau, nuire lion solc.i', perdra ses
forces d;ins l'avenir, se. l'ouvrira d'un voili) do va-
peurs, se refroidira comme, un houlol roii^'e. et
n'enverra plus ù *<>« Mlles les planètes que, la pâle
lueur inféconde d'un fule.il qui s'éte.inl... »
C. Flammarion.
Nous comprenons le drame sombre et
terrible à la fois dont la Terre serait le
théâtre, si une simple diminution de
lumière et de chaleur se faisait sentir
(kms l'Astre radieux.
Et si, à fortiori, il s'éteignait com-
plètement, ioaies les planètes de sou
système et par conséquent celle que
nous habitons, continueraient à évoluer
dans l'espace ; mais dans un espace
noir et glacé qui nous fait éprouver
d'office un profond frisson d'épouvante
et d'horreur.
~~(2) Voir numéros 81, M2 et c!ù de La
Science à la Maison.
En. admettant- que les planètes ne
soient menue pas désagrégées ou Dédui-
tes en fragments météoritiques, ce qui
est supposé par quelques savants, avant
le temps à venir où le Soleil cessera
complètement de les vivifier, l'Humanité
entière a lirait totalement dispiarue car au
fur et à mesure qu'un affaiblissement
se produira, dans la. chaleur et la lumière
solaires, les conditions nécessaires à
l'existence, sei^ont détruites successive-
ment.
L'esprit est effrayé ou par ignorance
s'arrête généralement peu ou pas du
tout sur cette question, d'une :
« Fin possible du genre huma n j:ar Ve -
tinction du soleil. »
Et quoique nous forgeant le raison-
nement que ce. moment est encore pres-
que aussi éloigné peut-être que le plus '
éloigné des Mondes, invisible dans l'in-
fini des cieux, et que certainement nous
ne le verrons pas, nous devons cepen-
dant nous associer à la, destinée de notre
postérité.
Eh bien, que résulterait-il de la Terre,
que deviendraient ses habitants, si le
soleil se trouvait à une époque sensible
de refroidissement ? ..
Nous ne devons pas ignorer que le
Soleil est une étoile, sans doute la plus
petite.. De même que de nombreuses
étoiles perdent annuellement de leur éclat
à cause d'une diminution de flamme
d'ans les gaz divers qui y sont en com-
bustion, le Soleil peut aussi vraisem-
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sité lumineuses et caloriques.
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et est sur son déclin.
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!■•> Ciel serait plningé petit à petit- dans
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absolue. La Lune gravit anl autour de
la Terre ■; t. les l'biuètes :ûitour du Soleil,
disparaîtraient à notre ' vue. Plus de
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Les étoiles répandraient bien dans l'é-
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et nous nous convaincrions, à notre plus
grand effroi, que la. solitude de l'immen-
sité est réellement le Dont aine de la
Nuit...
Le froid envahirait donc d'une ■façon
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ment tous les êtres
Toutes les ressources eu caloriques
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