Titre : La Science à la maison et l'industrie en chambre : journal populaire illustré
Éditeur : Imprimerie du XXe siècle (Le Havre)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-12-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb45108212t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 521 Nombre total de vues : 521
Description : 01 décembre 1917 01 décembre 1917
Description : 1917/12/01 (A5,N89)-1917/12/31. 1917/12/01 (A5,N89)-1917/12/31.
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k54012622
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-66646
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/12/2008
La Science â la Maison, 72, Boutv. St-Marcel, Paws (V*)
71
pelle abattre vpi plancher. On laisse le
minier dans cet état jusqu'à ce quo
la chaleur développée par la fermenta-
tion menace de devenir excessive, ce qui
se reconnaît à la couleur blanche que
commencent à prendre les parties les
plus échauffées. Cette fermentation ex-
cessive se produit généralement entre les;
sàxièine et le dixième jour après l'éta
blissenient du 'plancher. Il faut alors
défaire; le tas et le remonter de la même
iaçon et avec les mêmes précautions, que
la première fois. Il faut, en outre, avoir
soin de; placer dans l'intérieur.'- du plan-
cher le fumier qui se trouvait à T exté-
rieur en premier lieu et dont, la fermen-
tation est, par suite, moins avancée ; il
est aussi utile de bassiner, en les-rema-
niant, les parties qui sembleraient à peu
près, sèches.
En. général, quelques jours après que
le/ plancher a été retourné, la fermenta-
tion reprend avec _ assez de force pour
qu'il soit nécessaire de l'abattre -une
troisième fois.
Lorsque le iumier est. devenu brun..- et ,
onctueux, ^sans être pourri, que la paille (
dont il estTcpmçosé a presque entièrement
■perdu■■sa consistance et que son odeur
rappelle celle du. dhampigno-n plutôt que.
celle, du fumier frais, il est bon à être
employé j cela se produit généralement
quelojues jours après le troisième abatage.
Il est dificile d'obtenir une bonne pré-
paration du fumier si l'on n'opère pas
sur une certaine quantité à la fois ; on
ne peut guère traiter convenablement
moins d'un mètre cube et c'est là une
cause fréquente d'insuccès dans les cul-
tures bourgeoises ; on doit tâcher de l'é-
viter et, si les meules à monter deman-
dent une 'moins grande quantité, il faut
en préparer néanmoins un mètre ; ce
qui ne servira pas aux champignons con
serve sa valeur pour toutes les autres
cultures potagères. L« fumier est en-
suite transporté à l'endroit où doivent
être faites les meules et mis en place
immédiatement.
(suite et fin dans notre prochain nu-
méro) Extrait de l'Ouvrage « Les Plan-
tes Potagères » 3° édition, par Vilmo-
rin-Andrieux et Cie.
LA CHIMIE à la PORTÉE de TOUS
Encaustique pour parquets
Il y en a de deux genres : l'Encausti-
que à la potasse et l'Encaustique à l'es-
sence. Nous parlerons aujourd'hui .du
premier.
Encaustique à la Potasse. — 1° Dissol-
vez à chaud une partie de potasse du com-
mercce dans 20 parties d'eau, continuez à
ch.iuffer et ajoutez 8 parties de cire
j.nine coupée fine; faites bouillir pendant
vingt minutes en agitant constamment le
mélange et laissez refroidir.
.S'applique sur le" parquet au moyen
d'un linge, on laisse sécher et l'on frotte
a Lt brosse ou au chiffon de laine comme
d'habitude: ,
2" Autre formule, — Dans un litre
d'eau distillée ou de pluie clarifiée que
vous placez sur le feu dans une bassine
en cuivre, faites fondre- 60 gr. de potasse
d'Amérique, ajoutez 500 gramrnes de
cire jaune en menus morceaux et poussez
l'ébullition en agitant constamment avec
une spatule de fer ou de bois jusqu'à ce
que le mélange prenne l'aspect d'une
crème savonneuse bien liée et sans gru-
nieaiix. Hetirez du feu et continuez d'agi-
ter jusqu'à refroidissement.
3° Encaustique liquide. — Dans une
bassine de cunué, mettez 4 à 6 litres
d'eau distillée, de pluie ou de rivière
clarifiée, suivant la consistance que vous
voulez donner à l'encaustique. Faites
chauffer et ajoutez 15 grammes de po-
tasse (l'Amérique, J2ô grammes de savon
vert et 260 grammes de cire jaune en
petits morceaux. Pendant l'ébullition,. re-
muez constamment comme ci-dessus jus-
qu'à obtention d'un mélange bien homo-
gène, laissez ensuite refroidir en conti-
nuant d'agiter.
Tous ces encaustiques s'emploient de la
même façon et se éonservent en vase de
terre, verre ou boîte de fer bien clos.
- Ch. Lore.
RECETTES DU MOIS
Les Icononrseurs de combust'hlc
Le charbon est cher, on s'efforce de
l'économiser et l'on a préconisé une
foula de recettes capables de l'épargner
ou de mieux l'appro-nter-. Comme il arri-
ve 'toujours en pareille occurence la frau-
de et.la mauvaise foi s'en sont mêlées
et des gens peu scrupuleux spéculant
sur l'ignorance et lw crédulité de leurs
' contemporains leur ont offert à grand
renfort de réclame et vendu bon.prix,
des produits dits « Eoonomiseurs » qui
n'en avaient que le nom.
Les analyses qui ont été faites par le
service de répression des fraudes ont prou-
vé >en effet, que ces « Economiseurs »
qui sont généralement à base de sel de
cuisine et de nitrate ou de carbonaite de
soude, n'ont qu'une action tout à fait
illusoire et sont vendus un prix exor-
bitant eu égard à la valeur de ces sels
71
pelle abattre vpi plancher. On laisse le
minier dans cet état jusqu'à ce quo
la chaleur développée par la fermenta-
tion menace de devenir excessive, ce qui
se reconnaît à la couleur blanche que
commencent à prendre les parties les
plus échauffées. Cette fermentation ex-
cessive se produit généralement entre les;
sàxièine et le dixième jour après l'éta
blissenient du 'plancher. Il faut alors
défaire; le tas et le remonter de la même
iaçon et avec les mêmes précautions, que
la première fois. Il faut, en outre, avoir
soin de; placer dans l'intérieur.'- du plan-
cher le fumier qui se trouvait à T exté-
rieur en premier lieu et dont, la fermen-
tation est, par suite, moins avancée ; il
est aussi utile de bassiner, en les-rema-
niant, les parties qui sembleraient à peu
près, sèches.
En. général, quelques jours après que
le/ plancher a été retourné, la fermenta-
tion reprend avec _ assez de force pour
qu'il soit nécessaire de l'abattre -une
troisième fois.
Lorsque le iumier est. devenu brun..- et ,
onctueux, ^sans être pourri, que la paille (
dont il estTcpmçosé a presque entièrement
■perdu■■sa consistance et que son odeur
rappelle celle du. dhampigno-n plutôt que.
celle, du fumier frais, il est bon à être
employé j cela se produit généralement
quelojues jours après le troisième abatage.
Il est dificile d'obtenir une bonne pré-
paration du fumier si l'on n'opère pas
sur une certaine quantité à la fois ; on
ne peut guère traiter convenablement
moins d'un mètre cube et c'est là une
cause fréquente d'insuccès dans les cul-
tures bourgeoises ; on doit tâcher de l'é-
viter et, si les meules à monter deman-
dent une 'moins grande quantité, il faut
en préparer néanmoins un mètre ; ce
qui ne servira pas aux champignons con
serve sa valeur pour toutes les autres
cultures potagères. L« fumier est en-
suite transporté à l'endroit où doivent
être faites les meules et mis en place
immédiatement.
(suite et fin dans notre prochain nu-
méro) Extrait de l'Ouvrage « Les Plan-
tes Potagères » 3° édition, par Vilmo-
rin-Andrieux et Cie.
LA CHIMIE à la PORTÉE de TOUS
Encaustique pour parquets
Il y en a de deux genres : l'Encausti-
que à la potasse et l'Encaustique à l'es-
sence. Nous parlerons aujourd'hui .du
premier.
Encaustique à la Potasse. — 1° Dissol-
vez à chaud une partie de potasse du com-
mercce dans 20 parties d'eau, continuez à
ch.iuffer et ajoutez 8 parties de cire
j.nine coupée fine; faites bouillir pendant
vingt minutes en agitant constamment le
mélange et laissez refroidir.
.S'applique sur le" parquet au moyen
d'un linge, on laisse sécher et l'on frotte
a Lt brosse ou au chiffon de laine comme
d'habitude: ,
2" Autre formule, — Dans un litre
d'eau distillée ou de pluie clarifiée que
vous placez sur le feu dans une bassine
en cuivre, faites fondre- 60 gr. de potasse
d'Amérique, ajoutez 500 gramrnes de
cire jaune en menus morceaux et poussez
l'ébullition en agitant constamment avec
une spatule de fer ou de bois jusqu'à ce
que le mélange prenne l'aspect d'une
crème savonneuse bien liée et sans gru-
nieaiix. Hetirez du feu et continuez d'agi-
ter jusqu'à refroidissement.
3° Encaustique liquide. — Dans une
bassine de cunué, mettez 4 à 6 litres
d'eau distillée, de pluie ou de rivière
clarifiée, suivant la consistance que vous
voulez donner à l'encaustique. Faites
chauffer et ajoutez 15 grammes de po-
tasse (l'Amérique, J2ô grammes de savon
vert et 260 grammes de cire jaune en
petits morceaux. Pendant l'ébullition,. re-
muez constamment comme ci-dessus jus-
qu'à obtention d'un mélange bien homo-
gène, laissez ensuite refroidir en conti-
nuant d'agiter.
Tous ces encaustiques s'emploient de la
même façon et se éonservent en vase de
terre, verre ou boîte de fer bien clos.
- Ch. Lore.
RECETTES DU MOIS
Les Icononrseurs de combust'hlc
Le charbon est cher, on s'efforce de
l'économiser et l'on a préconisé une
foula de recettes capables de l'épargner
ou de mieux l'appro-nter-. Comme il arri-
ve 'toujours en pareille occurence la frau-
de et.la mauvaise foi s'en sont mêlées
et des gens peu scrupuleux spéculant
sur l'ignorance et lw crédulité de leurs
' contemporains leur ont offert à grand
renfort de réclame et vendu bon.prix,
des produits dits « Eoonomiseurs » qui
n'en avaient que le nom.
Les analyses qui ont été faites par le
service de répression des fraudes ont prou-
vé >en effet, que ces « Economiseurs »
qui sont généralement à base de sel de
cuisine et de nitrate ou de carbonaite de
soude, n'ont qu'une action tout à fait
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