Titre : La Science à la maison et l'industrie en chambre : journal populaire illustré
Éditeur : Imprimerie du XXe siècle (Le Havre)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-12-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb45108212t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 521 Nombre total de vues : 521
Description : 01 décembre 1917 01 décembre 1917
Description : 1917/12/01 (A5,N89)-1917/12/31. 1917/12/01 (A5,N89)-1917/12/31.
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k54012622
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-66646
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/12/2008
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La Science à la Maison, 72, Boulv. St-Marcel, Pabis (Ve)
lmm. Ce parasol ou chapeau est porté
sur un pied cylindrique, charnu, de cou-
leur blanche : la couleur des lames de
chapeau permet de di-dingu.vr le cham-
pignon comestible des espèces dange-
reuses, heureusement rares, avec lesquel-
les on pourrait le confondre.
T r an étés.
Il existe dans les cultures de Paris
cl l'es environs un ■■•rjjnd nombre de va-
r:éf's et de sous-variété* du oihanvpgnon
de couche, (jui différent le? uiks des au-
tres par la teinte et l'apparence de -a
peau, leur volum 1 et leur poids ; on eu
(on;-ait trois principal:-s : In blanche, la
blonde et la. grise.
La variété Islande, générales ont plus
fine, est la oins recherchée ; toutefois
0 s a r/marqué que. certains types re rai-
la-haut à cette variété ont 1° défaut de
se tacher vite et de supporter mal l'em-
1 -a.lla.Te et le transport.
La variété lion (le est plus vigour; use.
• plus productive, les fruits sont plus gros
"plus lourds et moins fragiles aux mani-
pulations.
La variété grise a' un goût 1res pronon-
cé, mais la. teinte foncée qu'acquiert le .
fruit lorsqu'il est à l'éfat vm ;;eu avancé,
est clause de son peu de vente sur le mar-
chés.
Au bout de quelque temps, «t en de-
hors des circonstances particulières oà
el'es ont pris liaissanc,:-, le.s variétés per-
dent leur caractère, et reproduisent un
ç jiani'.ignon très ordinaire, souvent inu-
tilisable. Les champignonnistes ont tel-
b m- ni remarqué cette dégénérescence,
ou'ils cultivent rarement) une variété p-n-
dant plus de deux ou trois ans et qu'ils
ont recours alors aux producteurs de
bhaïc vierge de semis, à moins qu'ils
n'en, recherchent dans les vieux tas de
Hunier et d'ordures, où l'on en rencontre
à 1 état spontané.
Ce blanc vierge spontané a cependant-
un inconvénient : il provient, d'un semis
inco-niu, eit il faut oipdquefois essayer
cinq ou six. variétés différentes avant d'en
trouver une seule pré«ontan.t de l'intérêt;
au contraire, des procédas, ^p'eiaux et
nouveaux permettent maint' nant d<'> sé-
leolionner les ohampitmons en reprodui-
sant, par la, go: is!]*-•■ nt 'on directe d-,s spo-
re ••, les variétés choisi s paraii les meil-
leures (t les plus belles.
(TLTrTRE -- - Le '. ha.mpignon décou-
che peut être prod'-it '.'acilenicei: partout
et en toutes sai--oip--, inoyennant nneloip-s
soin '. diquer ; u-si ehir ui"n( M au "-i l)-iève-
ment que possible.
Les conditions essentielles pour obte-
nir un bon résultat consistent : 1° à a-
voir un blanc sain, vigoureux, nor. épui-
■ é : 2° à faire la culture du champignon
dans un terrain artificiel très riche et
sous l'influence d'une température à peu
près constante.
C'est pour satisfaire à cette- dernière
condition que les ca.ves et les carrières
sont le plus souvent employées à la cul-
ture du cOi .ampignon ; mais toute autre
lo al peut également convenir, pourvu
que l'air y circule librement, que sa
température, après le montage des meu- '
le*, n'excède pas 22° à 25° centigrades,
et descende le moins possible au-dessous
de 10 degrés ; la température la meilleu-
re étant 12° à 15° centigrades.
La. première chose dont il faut s'occu-
per après le choix d'un 'emplacement con-
venable, c'est la préparation de la couche -
qui doit servir à la production des cham-
pignons. L'élément essentiel en est le
fumier de cheval et de préférence celui
qui provient, d'animaux vigoureux, bien
nourris, travaillant beaucoup et ne re-
cevant pas trop de litière. Il est dési-
rable, en un mot, que le fumier soit
chaud et pas trop pailleux ; il ne doit
' pas non plus être compact, ni chargé
d amoniaque à l'excès.
Ce fumier ne peut servir à la confec-
tion des couches tel qu'il sort de l'écurie,
la fermentation en serait trop violente
et donnerait une chaleur excessive. On
peut en tempérer la. force en y mêlant
aussi intimement que possible, un cin-
quième ou un quart de bonne terre de
jardin. Les couches ou meules peuvent être
immédiatement montées avec ce mélange
dont 1 a fermentation lente ne donne qu'u-
une chaleur soutenue et modérée. Il faut
avoir soin de monter la meule sur un em-
pla< eoient très sain, et, quand elle est ter-
minée, on doit la peigner avec soin pour
enlever les brins de paille qui dépassent,
de manière à rendre leis fa es bien unies
et bien fermes.
Si l'on veut employer le fumier pur,
comme font les cbampignonnistes des en-
virons de Paris, il faut lui faire subir
une préparation essentielle afin d'en ren-
dre toutes les parties bien homogènes.
Pour cela, on transporte le fumier à la.
...,.-,./ j.. (]0 l'écurie sur un emplacement
o'i ii doit être préparé ; là, on eu forme
un tas carré d'un mètre de. hauteur en-
viron, qu'on monte- par couches succes-
sives, en ayant soin de retirer tous les
corps étrangers oui pourraient s'y trou-
ver, cl le mou'lier toutes les parties qui
pairn'traiont trop .sèches ; on dresse en-
suite proprement les côtés du tas et on
les foule fortement ; c'est ce qu'on ap-
La Science à la Maison, 72, Boulv. St-Marcel, Pabis (Ve)
lmm. Ce parasol ou chapeau est porté
sur un pied cylindrique, charnu, de cou-
leur blanche : la couleur des lames de
chapeau permet de di-dingu.vr le cham-
pignon comestible des espèces dange-
reuses, heureusement rares, avec lesquel-
les on pourrait le confondre.
T r an étés.
Il existe dans les cultures de Paris
cl l'es environs un ■■•rjjnd nombre de va-
r:éf's et de sous-variété* du oihanvpgnon
de couche, (jui différent le? uiks des au-
tres par la teinte et l'apparence de -a
peau, leur volum 1 et leur poids ; on eu
(on;-ait trois principal:-s : In blanche, la
blonde et la. grise.
La variété Islande, générales ont plus
fine, est la oins recherchée ; toutefois
0 s a r/marqué que. certains types re rai-
la-haut à cette variété ont 1° défaut de
se tacher vite et de supporter mal l'em-
1 -a.lla.Te et le transport.
La variété lion (le est plus vigour; use.
• plus productive, les fruits sont plus gros
"plus lourds et moins fragiles aux mani-
pulations.
La variété grise a' un goût 1res pronon-
cé, mais la. teinte foncée qu'acquiert le .
fruit lorsqu'il est à l'éfat vm ;;eu avancé,
est clause de son peu de vente sur le mar-
chés.
Au bout de quelque temps, «t en de-
hors des circonstances particulières oà
el'es ont pris liaissanc,:-, le.s variétés per-
dent leur caractère, et reproduisent un
ç jiani'.ignon très ordinaire, souvent inu-
tilisable. Les champignonnistes ont tel-
b m- ni remarqué cette dégénérescence,
ou'ils cultivent rarement) une variété p-n-
dant plus de deux ou trois ans et qu'ils
ont recours alors aux producteurs de
bhaïc vierge de semis, à moins qu'ils
n'en, recherchent dans les vieux tas de
Hunier et d'ordures, où l'on en rencontre
à 1 état spontané.
Ce blanc vierge spontané a cependant-
un inconvénient : il provient, d'un semis
inco-niu, eit il faut oipdquefois essayer
cinq ou six. variétés différentes avant d'en
trouver une seule pré«ontan.t de l'intérêt;
au contraire, des procédas, ^p'eiaux et
nouveaux permettent maint' nant d<'> sé-
leolionner les ohampitmons en reprodui-
sant, par la, go: is!]*-•■ nt 'on directe d-,s spo-
re ••, les variétés choisi s paraii les meil-
leures (t les plus belles.
(TLTrTRE -- - Le '. ha.mpignon décou-
che peut être prod'-it '.'acilenicei: partout
et en toutes sai--oip--, inoyennant nneloip-s
soin '.
ment que possible.
Les conditions essentielles pour obte-
nir un bon résultat consistent : 1° à a-
voir un blanc sain, vigoureux, nor. épui-
■ é : 2° à faire la culture du champignon
dans un terrain artificiel très riche et
sous l'influence d'une température à peu
près constante.
C'est pour satisfaire à cette- dernière
condition que les ca.ves et les carrières
sont le plus souvent employées à la cul-
ture du cOi .ampignon ; mais toute autre
lo al peut également convenir, pourvu
que l'air y circule librement, que sa
température, après le montage des meu- '
le*, n'excède pas 22° à 25° centigrades,
et descende le moins possible au-dessous
de 10 degrés ; la température la meilleu-
re étant 12° à 15° centigrades.
La. première chose dont il faut s'occu-
per après le choix d'un 'emplacement con-
venable, c'est la préparation de la couche -
qui doit servir à la production des cham-
pignons. L'élément essentiel en est le
fumier de cheval et de préférence celui
qui provient, d'animaux vigoureux, bien
nourris, travaillant beaucoup et ne re-
cevant pas trop de litière. Il est dési-
rable, en un mot, que le fumier soit
chaud et pas trop pailleux ; il ne doit
' pas non plus être compact, ni chargé
d amoniaque à l'excès.
Ce fumier ne peut servir à la confec-
tion des couches tel qu'il sort de l'écurie,
la fermentation en serait trop violente
et donnerait une chaleur excessive. On
peut en tempérer la. force en y mêlant
aussi intimement que possible, un cin-
quième ou un quart de bonne terre de
jardin. Les couches ou meules peuvent être
immédiatement montées avec ce mélange
dont 1 a fermentation lente ne donne qu'u-
une chaleur soutenue et modérée. Il faut
avoir soin de monter la meule sur un em-
pla< eoient très sain, et, quand elle est ter-
minée, on doit la peigner avec soin pour
enlever les brins de paille qui dépassent,
de manière à rendre leis fa es bien unies
et bien fermes.
Si l'on veut employer le fumier pur,
comme font les cbampignonnistes des en-
virons de Paris, il faut lui faire subir
une préparation essentielle afin d'en ren-
dre toutes les parties bien homogènes.
Pour cela, on transporte le fumier à la.
...,.-,./ j.. (]0 l'écurie sur un emplacement
o'i ii doit être préparé ; là, on eu forme
un tas carré d'un mètre de. hauteur en-
viron, qu'on monte- par couches succes-
sives, en ayant soin de retirer tous les
corps étrangers oui pourraient s'y trou-
ver, cl le mou'lier toutes les parties qui
pairn'traiont trop .sèches ; on dresse en-
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