Titre : La Science à la maison et l'industrie en chambre : journal populaire illustré
Éditeur : Imprimerie du XXe siècle (Le Havre)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-11-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb45108212t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 521 Nombre total de vues : 521
Description : 01 novembre 1917 01 novembre 1917
Description : 1917/11/01 (A5,N88)-1917/11/30. 1917/11/01 (A5,N88)-1917/11/30.
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5401259k
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-66646
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/12/2008
02
La Science, à la Maison, 72, Boulv. Si-Marcel, Patus (V°)
quelque argent-, font effort pour essayer
de se rendre indépendantes dn fabricant
et se procurent elles-mêmes des moules
en ardoise.
« Il convient de signaler le soi ri (pie
les fabricants de soldats de plomb ap-
portent à la confection de leurs dessins,
souvent dus aux plus grands artistes.
Toutes les époques ■et tous les .pays sont
représentés dans Les modèles : chevaliers
du moyen-âge ; fantassins modernes,
boxers. A côté, du jouet scientifique et
du jouet esthétique, le jouet historique
et militaire prend sa part dans i'univro
éducatrioo. L'industrie des ilgurines de
plomb ne se borne pas, d'ailleurs, à re-
présenter îles soldais. El'.c traite aussi
des scènes de la vie civile (types de voya-
geurs dans une gare, baigneurs dans une
ville d'eau), des scènes exotiques (chas-
ses, courses de tniinviux), des contes et
légendes (Robinson, t'eiidril/an).
« Les boîtes de soldats restent néan-
moins l'article le plus productif du
jouet mirembergeois. Détail qui mérite
d'être remarqué : toute guerre donne
lieu à la création immédiate de nouveaux
types, connue aussi à une denia.iide ac-
tive de la part des pays, belligérants. Il
est également intéressant de constater que
les préoccupations de l'Allemagne rela-
tives aux choses de la marine trouvent
une expression dans l'apparition, à côté
des boîtes de soldats, de boîtes de ma-
telots. «
Ri l'homme aime le changement, '/en-
fant ne l'aime lias moins. Les fabri-
cants de Nuremberg ont donc cherché
à transformer leurs types classiques de
jouets et à en créer .'e nouveaux. A cet
effet, le Musée national indu trie! de
Bavière avait, à l'époque où écrivait
M. Arqué ,ouvert un concours de jouets
nouveaux, non de jouets mécaniques ou
scientifiques, mais de jouets en bois. L'in-
novation dans l'esprit des promoteurs
de cette tentative!, devait porter princi-
palement-sur la forme du jouet, sur sa
plastique. ,et sa façon d'interpréter la
nature.
Parmi les premiers prix, on remar-
quait une « Arche de IS'oé ». où chaque
animal, ûépris de son attitude rigide,
semhJnit se mouvoir en une libre net ■-
vite. Et c'était eneoro une « boîte de
soldats » dont rli-cnn. fortement carac-
térisé, paraissait apparier dans l'ensem-
ble la, vibration d'une note individuelle
cl. vivante. Kl c'était aussi une « ber-
cer ic ». avec ses moutons nu regard vide,
son berger affaissé, et farouche. Il y
avait, enfin, a la ville », jeu de construc-
tion, avec ses maisons, ses palais, ses
usines, non plus faussement symétriques,
conime dûns les jeux qu'on voit com-
munément, mais semblant détachés à
l'instar de la réai.ité complexe et tour-
mentée ».
Chose curieuse que signalait alors, M.
Arqué, c'était la Chine à ce moment, là
qui achetait le plus de jouets à Nurem-
berg. Elle avait des légions innombra-
bles de soldats et de matelots et un nom-
bre considérable de canons du dernier
modèle, niais canons, maletots et soldats
étaient en plomb. Hélas ! pour la paix
du monde entier, que n'en a-t-il été de
même de l'Allemagne ? L'artillerie de
Nuremberg valait mieux que celle d'J'ls-
sen.
Pour en revenir à ce concours de
jouets organisé en Bavière, chacun sait
que depuis, quinze ans nous avons l'é-
ouivalent, eu Erance dans le Concours
Lépine et je consacrerai précisément ma
prochaine causerie au 15° concours Lé-
pine dont la clôture a eu lieu 'le 9 octo-
bre dernier.
(A. Suivre). A.. Rtkrnk.
RECETTES DU MOIS
Colle d'Amidon
Pour coller le. papier dans beaucoup de.
travaux industriels ou d'amateurs, on
emploie, de préférence aux dissolutions de
colles fortes ou de gommes, la colle de
farine dite « colle de pâte » qui d'ailleurs
se prête mieux que les autres à certains
usages. Malheureusement, avec la farine
blutée à 85 actuelle, on ne peut plus ob-
tenir qu'une colle de pâte pleine de
grains de son inutilisable pour les ou-
vrages délicats.
On pourrait, à la rigueur, y remédier
en tamisant la farine sur une soie extra-
fine mais, il est beaucoup plus simple
d'employer l'amidon dont la colle peut
remiibu-er la folle de pâte dans tous ses
emplois et a. en outre, l'avantage d'être
bien plus adhérente et insoluble à l'eau
une fois bien sèche.
La préparation ou ■'•st. très simple. On
commence par dissoudre à froid 10 gram-
mes d'amidon environ dans 100 grammes
d'eau, puis on fait bouillir le mélange
dans une cassarolo sans cesser de remuer
■M-ee une spatule de bois. On laisse re-
fro'dir et Von met dans un vase h'ormoti-
ouement bouché. Une ou deux goutFcs
d'essence quelconque, de lavande, de ci-
La Science, à la Maison, 72, Boulv. Si-Marcel, Patus (V°)
quelque argent-, font effort pour essayer
de se rendre indépendantes dn fabricant
et se procurent elles-mêmes des moules
en ardoise.
« Il convient de signaler le soi ri (pie
les fabricants de soldats de plomb ap-
portent à la confection de leurs dessins,
souvent dus aux plus grands artistes.
Toutes les époques ■et tous les .pays sont
représentés dans Les modèles : chevaliers
du moyen-âge ; fantassins modernes,
boxers. A côté, du jouet scientifique et
du jouet esthétique, le jouet historique
et militaire prend sa part dans i'univro
éducatrioo. L'industrie des ilgurines de
plomb ne se borne pas, d'ailleurs, à re-
présenter îles soldais. El'.c traite aussi
des scènes de la vie civile (types de voya-
geurs dans une gare, baigneurs dans une
ville d'eau), des scènes exotiques (chas-
ses, courses de tniinviux), des contes et
légendes (Robinson, t'eiidril/an).
« Les boîtes de soldats restent néan-
moins l'article le plus productif du
jouet mirembergeois. Détail qui mérite
d'être remarqué : toute guerre donne
lieu à la création immédiate de nouveaux
types, connue aussi à une denia.iide ac-
tive de la part des pays, belligérants. Il
est également intéressant de constater que
les préoccupations de l'Allemagne rela-
tives aux choses de la marine trouvent
une expression dans l'apparition, à côté
des boîtes de soldats, de boîtes de ma-
telots. «
Ri l'homme aime le changement, '/en-
fant ne l'aime lias moins. Les fabri-
cants de Nuremberg ont donc cherché
à transformer leurs types classiques de
jouets et à en créer .'e nouveaux. A cet
effet, le Musée national indu trie! de
Bavière avait, à l'époque où écrivait
M. Arqué ,ouvert un concours de jouets
nouveaux, non de jouets mécaniques ou
scientifiques, mais de jouets en bois. L'in-
novation dans l'esprit des promoteurs
de cette tentative!, devait porter princi-
palement-sur la forme du jouet, sur sa
plastique. ,et sa façon d'interpréter la
nature.
Parmi les premiers prix, on remar-
quait une « Arche de IS'oé ». où chaque
animal, ûépris de son attitude rigide,
semhJnit se mouvoir en une libre net ■-
vite. Et c'était eneoro une « boîte de
soldats » dont rli-cnn. fortement carac-
térisé, paraissait apparier dans l'ensem-
ble la, vibration d'une note individuelle
cl. vivante. Kl c'était aussi une « ber-
cer ic ». avec ses moutons nu regard vide,
son berger affaissé, et farouche. Il y
avait, enfin, a la ville », jeu de construc-
tion, avec ses maisons, ses palais, ses
usines, non plus faussement symétriques,
conime dûns les jeux qu'on voit com-
munément, mais semblant détachés à
l'instar de la réai.ité complexe et tour-
mentée ».
Chose curieuse que signalait alors, M.
Arqué, c'était la Chine à ce moment, là
qui achetait le plus de jouets à Nurem-
berg. Elle avait des légions innombra-
bles de soldats et de matelots et un nom-
bre considérable de canons du dernier
modèle, niais canons, maletots et soldats
étaient en plomb. Hélas ! pour la paix
du monde entier, que n'en a-t-il été de
même de l'Allemagne ? L'artillerie de
Nuremberg valait mieux que celle d'J'ls-
sen.
Pour en revenir à ce concours de
jouets organisé en Bavière, chacun sait
que depuis, quinze ans nous avons l'é-
ouivalent, eu Erance dans le Concours
Lépine et je consacrerai précisément ma
prochaine causerie au 15° concours Lé-
pine dont la clôture a eu lieu 'le 9 octo-
bre dernier.
(A. Suivre). A.. Rtkrnk.
RECETTES DU MOIS
Colle d'Amidon
Pour coller le. papier dans beaucoup de.
travaux industriels ou d'amateurs, on
emploie, de préférence aux dissolutions de
colles fortes ou de gommes, la colle de
farine dite « colle de pâte » qui d'ailleurs
se prête mieux que les autres à certains
usages. Malheureusement, avec la farine
blutée à 85 actuelle, on ne peut plus ob-
tenir qu'une colle de pâte pleine de
grains de son inutilisable pour les ou-
vrages délicats.
On pourrait, à la rigueur, y remédier
en tamisant la farine sur une soie extra-
fine mais, il est beaucoup plus simple
d'employer l'amidon dont la colle peut
remiibu-er la folle de pâte dans tous ses
emplois et a. en outre, l'avantage d'être
bien plus adhérente et insoluble à l'eau
une fois bien sèche.
La préparation ou ■'•st. très simple. On
commence par dissoudre à froid 10 gram-
mes d'amidon environ dans 100 grammes
d'eau, puis on fait bouillir le mélange
dans une cassarolo sans cesser de remuer
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fro'dir et Von met dans un vase h'ormoti-
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