Presse et revues
8 pages
Titre : La Science à la maison et l'industrie en chambre : journal populaire illustré
Éditeur : Imprimerie du XXe siècle (Le Havre)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-10-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb45108212t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 521 Nombre total de vues : 521
Description : 01 octobre 1917 01 octobre 1917
Description : 1917/10/01 (A5,N87)-1917/10/31. 1917/10/01 (A5,N87)-1917/10/31.
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k54012585
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-66646
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/12/2008
La Science à la Maison — Le Havre
83
la fois, les percer tous pendant qu'on
est à la forie et faire succéder tous ceux
du même diamètre. S'ils doivent être
fraisés, ne passer à cette opération que
quand tous sont percés.
Outre l'économie de temps et de mou-
vements, on aura toujours ainsi le mi-
nimum d'outils sur l'établi et leur ran-
gement, après chaque séance de travail,
ne sera pas fastidieux.
A quoi bon assigner une place à tous
les objets s'ils ne doivent presque jamais
l'occuper et rester des jours, des semai-
nes, des mois parfois, épars et en désor-
dre, exposés à toutes les causes de des-
truction et de iierte.
(A Suivre). Mécano.
FICELLES O'ATELIFR
Pour dévisser les vis à bois récalcitrantes
Lorsqu'on se propose de dévisser une
vis, commencer par gratter tout ce qui en
recouvre la tête : peinture, mastic,
rouille, puis bien dégager la fente à
l'aide d'un canif ou de la pointe d'une
lime. Avant de se servir du tournevis,
s'assurer que le bout n'est pas gras et
s'applique exactement dans la fente. S'il
n'en est pas ainsi, rectifiez-le à la meule.
Pour opérer, appuyer normalement sur
le manche en ajoutant la pression de la-
poitrine s'il le faut.
La vis résiste-t-elle à vos efforts ? Ces-
sez de vous fatiguer inutilement, mainte-
nez le tournevis dans la fente de la
main gauche et de la droite frappez sur
le manche plusieurs coups de maillet
(évitez l'emploi du marteau qui pour-
rait fendre le manche). Essayez alors de
nouveau le dévissage. Souvent ces coups
suffiront à donner assez de jeu dans les
fibres du bois enserrant la vis pour qu'elle,
vienne facilement.
La vis s'obstine-t-elle encore, ce qui
arrive souvent avec les bois durs, em-
ployez alors le moyen classique et irrésis-
tible de la chaleur. Faites chauffer un
tisonnier ou barre de fer quelconque à
peu près de la grosseur de la tête de la
vis. Lorsque l'extrémité est rouge touez-
là appliquée sur la vis pendant un ins-
tant afin que le enlorique pénètre dans
celle-ci par conductibilité et brûle légè-
rement le bois tout autour du filet. Au-
cune vis à moins do n'être plus que
rouille ne résiste à ce procédé et suit le
tournevis comme par enchantement. Tl
est même bon, si l'on doit remployer In
même vis dans son trou, de s'y prendre
en plusieurs fois avec le tisonnier afin de
ne pas rendre le bois trop lâche.
Quand on a affaire à une vis en cuivre
il faut prendre plus de précautions à
cause de la facilité avec laquelle ces vis
se brisent soit dans le trou, soit au col-
let, soit à la fente. Si la vis résiste, ne
pas frapper au maillet comme pour les
vis en fer, mais employer immédiatement
la barre chauffée et attendre le refroidis-
sement de la vis avant d'opérer, car le
laiton chaud se brise parfois avec la. plus
grande facilité.
Un bon conseil : avant de poser toute
vis en fer ou en cuivre, graissez-en tou-
jours le filet avec un peu de suif. Ainsi,
vous aurez moins de mal à la visser ; si
elle est en cuivre, vous éviterez de la bri-
ser, en fer, elle sera préservée contre la
rouille et si, d'aventure il vous arrive un
jour d'avoir à dévisser, vous bénirez ce
petit soin que vous aviez pris.
Mécano.
TRAVAUX D'AMATEUR
Fabrication d'un Cueille-ïruits simple et îiratip
L'automne est la saison de la cueillette
des fruits, de ceux du moins cette année,
(jiie les violentes bourrasques survenues
mal heureusement un peu partout en
France, le mois dernier, ont encore laissés
aux branches. Pour les arbres en cordon,
en espalier, en quenouille, l'opération ne
souffre aucune difficulté, tout au plus un
escabeau est-il nécessaire pour atteindre
le sommet. ; mais pour les arbres à haute
tige des vergers, on a l'embarras et la fa-
tigue des déplacements continuels d'une
lourde échelle double qu'il n'est pas tou-
jours facile, en outre, de disposer conve-
nablement au milieu de l'enchevêtrement
des brandies. C'est pourquoi on a. depuis
longtemps, inventé les cueille-fruits dont
il existe, dans le commerce, plusieurs
modèles.pi us ou moins ingénieux et d'un
prix assez élevé. En voici un qui à l'at-
trait de la nouveauté joint l'avantage de
pouvoir être fabrique]- économiquement
par le premier amateur venu.
D'une part, on se procure une perche,
bambou, etc.. d'une longueur eu rap-
port avec la hauteur des arbres et à peu
près de la grosseur de l'index à l'extrémité
la plus faible.
D'autre part on a un bout de fil de fer
du numéro 17 à ISdela jauce. soit de
:! m 'ni. environ de diamètre et d'une lon-
gueur de 45 cm. Si ce fil est écroui, c'est-
à-dire dur à ployer, on commencera par
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la fois, les percer tous pendant qu'on
est à la forie et faire succéder tous ceux
du même diamètre. S'ils doivent être
fraisés, ne passer à cette opération que
quand tous sont percés.
Outre l'économie de temps et de mou-
vements, on aura toujours ainsi le mi-
nimum d'outils sur l'établi et leur ran-
gement, après chaque séance de travail,
ne sera pas fastidieux.
A quoi bon assigner une place à tous
les objets s'ils ne doivent presque jamais
l'occuper et rester des jours, des semai-
nes, des mois parfois, épars et en désor-
dre, exposés à toutes les causes de des-
truction et de iierte.
(A Suivre). Mécano.
FICELLES O'ATELIFR
Pour dévisser les vis à bois récalcitrantes
Lorsqu'on se propose de dévisser une
vis, commencer par gratter tout ce qui en
recouvre la tête : peinture, mastic,
rouille, puis bien dégager la fente à
l'aide d'un canif ou de la pointe d'une
lime. Avant de se servir du tournevis,
s'assurer que le bout n'est pas gras et
s'applique exactement dans la fente. S'il
n'en est pas ainsi, rectifiez-le à la meule.
Pour opérer, appuyer normalement sur
le manche en ajoutant la pression de la-
poitrine s'il le faut.
La vis résiste-t-elle à vos efforts ? Ces-
sez de vous fatiguer inutilement, mainte-
nez le tournevis dans la fente de la
main gauche et de la droite frappez sur
le manche plusieurs coups de maillet
(évitez l'emploi du marteau qui pour-
rait fendre le manche). Essayez alors de
nouveau le dévissage. Souvent ces coups
suffiront à donner assez de jeu dans les
fibres du bois enserrant la vis pour qu'elle,
vienne facilement.
La vis s'obstine-t-elle encore, ce qui
arrive souvent avec les bois durs, em-
ployez alors le moyen classique et irrésis-
tible de la chaleur. Faites chauffer un
tisonnier ou barre de fer quelconque à
peu près de la grosseur de la tête de la
vis. Lorsque l'extrémité est rouge touez-
là appliquée sur la vis pendant un ins-
tant afin que le enlorique pénètre dans
celle-ci par conductibilité et brûle légè-
rement le bois tout autour du filet. Au-
cune vis à moins do n'être plus que
rouille ne résiste à ce procédé et suit le
tournevis comme par enchantement. Tl
est même bon, si l'on doit remployer In
même vis dans son trou, de s'y prendre
en plusieurs fois avec le tisonnier afin de
ne pas rendre le bois trop lâche.
Quand on a affaire à une vis en cuivre
il faut prendre plus de précautions à
cause de la facilité avec laquelle ces vis
se brisent soit dans le trou, soit au col-
let, soit à la fente. Si la vis résiste, ne
pas frapper au maillet comme pour les
vis en fer, mais employer immédiatement
la barre chauffée et attendre le refroidis-
sement de la vis avant d'opérer, car le
laiton chaud se brise parfois avec la. plus
grande facilité.
Un bon conseil : avant de poser toute
vis en fer ou en cuivre, graissez-en tou-
jours le filet avec un peu de suif. Ainsi,
vous aurez moins de mal à la visser ; si
elle est en cuivre, vous éviterez de la bri-
ser, en fer, elle sera préservée contre la
rouille et si, d'aventure il vous arrive un
jour d'avoir à dévisser, vous bénirez ce
petit soin que vous aviez pris.
Mécano.
TRAVAUX D'AMATEUR
Fabrication d'un Cueille-ïruits simple et îiratip
L'automne est la saison de la cueillette
des fruits, de ceux du moins cette année,
(jiie les violentes bourrasques survenues
mal heureusement un peu partout en
France, le mois dernier, ont encore laissés
aux branches. Pour les arbres en cordon,
en espalier, en quenouille, l'opération ne
souffre aucune difficulté, tout au plus un
escabeau est-il nécessaire pour atteindre
le sommet. ; mais pour les arbres à haute
tige des vergers, on a l'embarras et la fa-
tigue des déplacements continuels d'une
lourde échelle double qu'il n'est pas tou-
jours facile, en outre, de disposer conve-
nablement au milieu de l'enchevêtrement
des brandies. C'est pourquoi on a. depuis
longtemps, inventé les cueille-fruits dont
il existe, dans le commerce, plusieurs
modèles.pi us ou moins ingénieux et d'un
prix assez élevé. En voici un qui à l'at-
trait de la nouveauté joint l'avantage de
pouvoir être fabrique]- économiquement
par le premier amateur venu.
D'une part, on se procure une perche,
bambou, etc.. d'une longueur eu rap-
port avec la hauteur des arbres et à peu
près de la grosseur de l'index à l'extrémité
la plus faible.
D'autre part on a un bout de fil de fer
du numéro 17 à ISdela jauce. soit de
:! m 'ni. environ de diamètre et d'une lon-
gueur de 45 cm. Si ce fil est écroui, c'est-
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