Titre : La Science à la maison et l'industrie en chambre : journal populaire illustré
Éditeur : Imprimerie du XXe siècle (Le Havre)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-10-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb45108212t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 521 Nombre total de vues : 521
Description : 01 octobre 1917 01 octobre 1917
Description : 1917/10/01 (A5,N87)-1917/10/31. 1917/10/01 (A5,N87)-1917/10/31.
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k54012585
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-66646
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/12/2008
La Science à la Maison — Le Havre
i!
plioations plus attrayantes surtout pour
les plus jeunes fini i s de la Science c) la
M/itson.
Chapitre II - L'Énergie
Sans entrer dans aucune considération
philosophique ou scientifique sur la na-
ture de l'Energie, disons que t(mt phé-
nomène que nous voyons produire un tra-
vail, une transformation quelconque est
une manifestation de l'Energie.
L'obus qui éclate, la vapeur qui soulève
)e couvercle de la. marmite, le moteur
électrique qui tourne sont des transforma-
tions de l'énergie
L'Energie a toujours existé dans la
nature telle qu'elle est aujourd'hui et a
été créée en môme temps que le reste par
l'Auteur "de toutes choses. Elle est une
dans son essence. Bien que l'on soit ha-
bitué à dire énergie calorique, énergie
chimique, énergie électrique, etc.. il n'y
a qu'une seule et même énergie pouvant
se manifester sous diverses formes. On
sait d'ailleurs que l'énergie calorique peut
se transformer, en énergie électrique et
réciproquement, de même l'énergie chi-
mique se transforme en Tune ou l'autre
des énergies précédentes.
Puisque, comme nous allons le voir, il
est facile de rapporter tous les phénomè-
nes de production de travail ou de trans-
formation à l'énergie calorique, on peut,
admettre que la première, sinon la seule,
source de l'énergie est le soleil.
C'est de celui-ci. en effet, que provien-
nent directement ou indirectement pres-
oue toutes les formes d'énergie contenues
naturellement ou emmagasinées artificiel-
lement dans les corps.
La mer. nar exemple, est un magasin
immense d'éncron'o qui ne se manifeste
oue trop senvont contre les frêles cons-
tructions des hommes dont la science n'a
pas encore su asservir les milliards de
chevaux vapeur renfermés dans le mou-
vement des livrées et l'agifalion d-es va-
gues que l'on appelle la houille verte. T)e
même, les (dmles d'eau ou houille blan-
che, le cours des fleuves ou houille hle.ue.
la puissance du veut sont d'autres sources
énormes d'énergie que l'humanité s'ef-
force do canter. Dr, ne retrouve-f-on pas
le soleil à la hase de toutes ces sources
d'énergie, aussi bien dans le mouvement
«h 1 la marée où il agit de concert avec la
lune, daus celui des fleuves et des chutes
que dans les déplacements de l'air soule-
vant les vagues et faisant tourner les
ailes des moulins ? Quelle force transporte
au haut des montagnes l'eau qui retombe
en chute si ce n'est l'évnporation produite
par le soleil. Quelle autre force ramène
l'eau à la source des fleuves ? encore cette
évaporatiou. Quelle est. enfin, la princi-
pale cause des vents ? la dépression at-
mosphérique due aussi a.u rayonnement
solaire.
Mais, me direz-vous, cette locomotive
qui file à tonte vitesse sur les rails, ce
cheval qui traîne péniblement un far-
deau et ce poids 'qui actionne mon hor-
loge sont autant de, manifestations diver-
ses qui n'ont rien à voir avec le soleil.
Erreur, d'ow la locomotive tire-t-elle sa
puissance ? du charbon, reste d'anciens
végétaux qui n'ont poussé qu'à la faveur
de l'influence solaire. Où le cheval puise-
-il sa force ? daus son calorique interne
qu'entretiennent uniquement les herbes
et graine-- dont on le nourrît et qui n'ont
pu croître que ffvÂco au soleil. Quant au
poids de votre horloge, il ne produit un
fravall qu'autant que vous le remontez
et vous l'end simplement avec lenteur,
l'énergie oue voiv avez dépensé rapide-
ment vous-même. Cette énergie que vous
devez, comme le Hioval. à vos aliments
végétaux ou à l-i viande des animaux
herbivores, par consénuent aussi au so-
leil.
(A . Sitirrc}.
Et,f,otiîf,.
Précaution à pirrr're lorsque l'on amalgame
<\e? zincs de piles
Tïn des abiiua'■< de la, Science cl In, Mai-
son m.'écrii voir iee signaler, avec juste
raison., l'inconvénient qu'il y aurait de
i!
plioations plus attrayantes surtout pour
les plus jeunes fini i s de la Science c) la
M/itson.
Chapitre II - L'Énergie
Sans entrer dans aucune considération
philosophique ou scientifique sur la na-
ture de l'Energie, disons que t(mt phé-
nomène que nous voyons produire un tra-
vail, une transformation quelconque est
une manifestation de l'Energie.
L'obus qui éclate, la vapeur qui soulève
)e couvercle de la. marmite, le moteur
électrique qui tourne sont des transforma-
tions de l'énergie
L'Energie a toujours existé dans la
nature telle qu'elle est aujourd'hui et a
été créée en môme temps que le reste par
l'Auteur "de toutes choses. Elle est une
dans son essence. Bien que l'on soit ha-
bitué à dire énergie calorique, énergie
chimique, énergie électrique, etc.. il n'y
a qu'une seule et même énergie pouvant
se manifester sous diverses formes. On
sait d'ailleurs que l'énergie calorique peut
se transformer, en énergie électrique et
réciproquement, de même l'énergie chi-
mique se transforme en Tune ou l'autre
des énergies précédentes.
Puisque, comme nous allons le voir, il
est facile de rapporter tous les phénomè-
nes de production de travail ou de trans-
formation à l'énergie calorique, on peut,
admettre que la première, sinon la seule,
source de l'énergie est le soleil.
C'est de celui-ci. en effet, que provien-
nent directement ou indirectement pres-
oue toutes les formes d'énergie contenues
naturellement ou emmagasinées artificiel-
lement dans les corps.
La mer. nar exemple, est un magasin
immense d'éncron'o qui ne se manifeste
oue trop senvont contre les frêles cons-
tructions des hommes dont la science n'a
pas encore su asservir les milliards de
chevaux vapeur renfermés dans le mou-
vement des livrées et l'agifalion d-es va-
gues que l'on appelle la houille verte. T)e
même, les (dmles d'eau ou houille blan-
che, le cours des fleuves ou houille hle.ue.
la puissance du veut sont d'autres sources
énormes d'énergie que l'humanité s'ef-
force do canter. Dr, ne retrouve-f-on pas
le soleil à la hase de toutes ces sources
d'énergie, aussi bien dans le mouvement
«h 1 la marée où il agit de concert avec la
lune, daus celui des fleuves et des chutes
que dans les déplacements de l'air soule-
vant les vagues et faisant tourner les
ailes des moulins ? Quelle force transporte
au haut des montagnes l'eau qui retombe
en chute si ce n'est l'évnporation produite
par le soleil. Quelle autre force ramène
l'eau à la source des fleuves ? encore cette
évaporatiou. Quelle est. enfin, la princi-
pale cause des vents ? la dépression at-
mosphérique due aussi a.u rayonnement
solaire.
Mais, me direz-vous, cette locomotive
qui file à tonte vitesse sur les rails, ce
cheval qui traîne péniblement un far-
deau et ce poids 'qui actionne mon hor-
loge sont autant de, manifestations diver-
ses qui n'ont rien à voir avec le soleil.
Erreur, d'ow la locomotive tire-t-elle sa
puissance ? du charbon, reste d'anciens
végétaux qui n'ont poussé qu'à la faveur
de l'influence solaire. Où le cheval puise-
-il sa force ? daus son calorique interne
qu'entretiennent uniquement les herbes
et graine-- dont on le nourrît et qui n'ont
pu croître que ffvÂco au soleil. Quant au
poids de votre horloge, il ne produit un
fravall qu'autant que vous le remontez
et vous l'end simplement avec lenteur,
l'énergie oue voiv avez dépensé rapide-
ment vous-même. Cette énergie que vous
devez, comme le Hioval. à vos aliments
végétaux ou à l-i viande des animaux
herbivores, par consénuent aussi au so-
leil.
(A . Sitirrc}.
Et,f,otiîf,.
Précaution à pirrr're lorsque l'on amalgame
<\e? zincs de piles
Tïn des abiiua'■< de la, Science cl In, Mai-
son m.'écrii voir iee signaler, avec juste
raison., l'inconvénient qu'il y aurait de
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 92.98%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 92.98%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 3/8
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k54012585/f3.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k54012585/f3.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k54012585/f3.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k54012585
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k54012585
Facebook
Twitter