Titre : La Science à la maison et l'industrie en chambre : journal populaire illustré
Éditeur : Imprimerie du XXe siècle (Le Havre)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb45108212t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 521 Nombre total de vues : 521
Description : 01 septembre 1917 01 septembre 1917
Description : 1917/09/01 (A5,N86)-1917/09/30. 1917/09/01 (A5,N86)-1917/09/30.
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5401256b
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-66646
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/12/2008
La Science à la Maison — Le Havre
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la plantation, on sera sûr d'avoir une
clôture bien garnie du liant en bas. On
peut également rendre les haies très plei-
nes et impénétrables en greffant les ra-
meaux par approche, vers le 15 mars, cm:
qui a encore l'avantage d'en augmenter
considérablement la solidité. Du moyen
rapide d'obtenir une 'excellente haie est
de planter, vers le mois de mars, des
branches, fraîchement coupées, de peu-
plier, saule, sureau ou autres arbres re-
prenant facilement de boutures que l'on
entrelace et qui ne tardent pas à prendre
racine et à verdir. Un ne taille que très
peu la première année pour faciliter la
pousse, et la seconde, en mars, on greffe
par approche, tous les points de contacts.
Les haies vives durent de nombreuses
années et lorsqu'elles sont vieilles, on
peut les rajeunir, soit en les coupant au
pied (recépage), soit eu bouchant leurs
vides par marcottage des jeunes rameaux
ou par bouturage de branches prises ail-
leurs.
Clôtures en, Treillage.
On trouve, aujourd'hui, dans le com-
merce, du treillage genre chemin de fer.
mais beaucoup plus haut et formé de lat-
tes longues alternant avec de plus courtes
oui forment une clôture plus serrée en
lias qu'en b.aut convenant parfaitement
pour renfermer des poules, mais qui n'a
ni 1." charme du rustique, ni l'élégance du
grillage métallique. Quoique en soit..pour
celui qui n'a en vue que le rapport, ce
treillage est sinon le plus économique, du
moins le plus rapide à poser, puisqu'il suf-
fit de le clouer de place en place sur deux
traverses horizontales parallèles, fixées
elles-mêmes sur des poteaux enfoncés dans
le sol tous les deux mètres.
(A. Suivre). J, Lavis.
L'INDUSTRIE EN CHAMBRE
LES JOUETS
« Souvenez-vous du mal que les Alle-
mands ont fait en France ». Telle est la
devise des sociétés fondées pour lutter
contre l'importation de la « kamelotfê »
d'outre-Rhin, après la guerre.
« Souvenez-vous des jouets boches ex-
plosifs « devrait être aussi la phrase à
jamais incrustée désormais dans tous les
cerveaux des enfants français comme
dans ceux de leurs paient'-' et amis dis-
pensateurs de cadeaux et d'éirennes.
Puisque nos barbares ennemis, en jd-
fet, s'évertuent à employer les procédés
les plus ignobles à l'égard des populations
inoffensives et principalement des pauvres
gosses sans défense même contre la dan-
gereuse curiosité, qu'au moins le souvenir
toujours vivace de ces forfaits nous oblige,
après la paix victorieuse, lorsque le Teu-
ton rossé et maté se fera humble, bon
apôtre, parlera de regrettable malen-
tendu afin de s'insinuer de nouveau dans
notre commerce, notre industrie et écou-
ler sa marchandise, que ce souvenir nous
oblige, dis-je, à boycotter impitoyable-
ment l'intrus et ses articles « ma de in
Germany ». Que ions les jouets allemands
en particulier, qui concurrençaient tant
les nôtres, nous paraissent toujours dans
l'avenir, quel que puisse être l'attrait de
leur lion marché, aussi indésirables que
ces toupies, ces sifflets, ces grenouilles,
ces porte-plumes à dynamite, traîtreuse-
ment offerts, il y a quelques mois, au mo-
ment de sa retraite, par le germain, sans
cour à la convoitise des mioches français,
heureux de revenir dans leurs hameaux.
Si j'en crois les statistiques, la France,
en If) 13. fabriquait pour 10 millions
700.000 francs de jouets en chiffres ronds,
et en consommait pour 25 millions et
demi. La vente totale comprenant cette
consommation et l'exportation des jouets
français et importes s'élevait à 40 mil-
lions.
D ns ces importations, l'Allemagne ren-
trait pour 8 millions et demi, soit le tiers
de notre consommation et l'Angleterre
Pour 1 million et demi seulement, la
Suisse;, l'Italie du nord, la Russie pour
un peu et les Etats-Unis se partageaient
le reste.
Ce tribut que nous payons annuellement
aux fabriques germaniques était déjà
énorme _et anormal, il prouve déjà mieux
que foute longue dissertation qu'il y a
place chez nous pour de nombreuses ini-
tiatives, pour de nouveaux fabricants que
je serais heureux de compter parmi les
lecteurs de La Science à la Maison ; mais
ce tribut ne représentait encore que bien
peu de chose auprès de la formidable con-
currence que le jouet allemand faisait sur
t<»us les marchés du monde, entre autres
sur ceux de la (xrando-Protagno. des co-
lonies britanniques, de l'Australie et des
deux Amériques au jouet français ; car
nos ennemis eu étaient arrivés à fabri-
nuer pas moins de 190 millions de francs
de jouets par en, plus, de dix fois notre
production, et trouvaient moyeu, grâce à
l'anpui de leur gouvernement, l'activité
de hoirs consuls et leur oriran isation com-
merciale, d'écouler aisément ce stock con-
sidérable.
Notre célèbre bébé Jumeau, pourtant
si prisé à l'étranger, avait vu sa vente
réduite de moitié aux Etats-Unis, lors de
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la plantation, on sera sûr d'avoir une
clôture bien garnie du liant en bas. On
peut également rendre les haies très plei-
nes et impénétrables en greffant les ra-
meaux par approche, vers le 15 mars, cm:
qui a encore l'avantage d'en augmenter
considérablement la solidité. Du moyen
rapide d'obtenir une 'excellente haie est
de planter, vers le mois de mars, des
branches, fraîchement coupées, de peu-
plier, saule, sureau ou autres arbres re-
prenant facilement de boutures que l'on
entrelace et qui ne tardent pas à prendre
racine et à verdir. Un ne taille que très
peu la première année pour faciliter la
pousse, et la seconde, en mars, on greffe
par approche, tous les points de contacts.
Les haies vives durent de nombreuses
années et lorsqu'elles sont vieilles, on
peut les rajeunir, soit en les coupant au
pied (recépage), soit eu bouchant leurs
vides par marcottage des jeunes rameaux
ou par bouturage de branches prises ail-
leurs.
Clôtures en, Treillage.
On trouve, aujourd'hui, dans le com-
merce, du treillage genre chemin de fer.
mais beaucoup plus haut et formé de lat-
tes longues alternant avec de plus courtes
oui forment une clôture plus serrée en
lias qu'en b.aut convenant parfaitement
pour renfermer des poules, mais qui n'a
ni 1." charme du rustique, ni l'élégance du
grillage métallique. Quoique en soit..pour
celui qui n'a en vue que le rapport, ce
treillage est sinon le plus économique, du
moins le plus rapide à poser, puisqu'il suf-
fit de le clouer de place en place sur deux
traverses horizontales parallèles, fixées
elles-mêmes sur des poteaux enfoncés dans
le sol tous les deux mètres.
(A. Suivre). J, Lavis.
L'INDUSTRIE EN CHAMBRE
LES JOUETS
« Souvenez-vous du mal que les Alle-
mands ont fait en France ». Telle est la
devise des sociétés fondées pour lutter
contre l'importation de la « kamelotfê »
d'outre-Rhin, après la guerre.
« Souvenez-vous des jouets boches ex-
plosifs « devrait être aussi la phrase à
jamais incrustée désormais dans tous les
cerveaux des enfants français comme
dans ceux de leurs paient'-' et amis dis-
pensateurs de cadeaux et d'éirennes.
Puisque nos barbares ennemis, en jd-
fet, s'évertuent à employer les procédés
les plus ignobles à l'égard des populations
inoffensives et principalement des pauvres
gosses sans défense même contre la dan-
gereuse curiosité, qu'au moins le souvenir
toujours vivace de ces forfaits nous oblige,
après la paix victorieuse, lorsque le Teu-
ton rossé et maté se fera humble, bon
apôtre, parlera de regrettable malen-
tendu afin de s'insinuer de nouveau dans
notre commerce, notre industrie et écou-
ler sa marchandise, que ce souvenir nous
oblige, dis-je, à boycotter impitoyable-
ment l'intrus et ses articles « ma de in
Germany ». Que ions les jouets allemands
en particulier, qui concurrençaient tant
les nôtres, nous paraissent toujours dans
l'avenir, quel que puisse être l'attrait de
leur lion marché, aussi indésirables que
ces toupies, ces sifflets, ces grenouilles,
ces porte-plumes à dynamite, traîtreuse-
ment offerts, il y a quelques mois, au mo-
ment de sa retraite, par le germain, sans
cour à la convoitise des mioches français,
heureux de revenir dans leurs hameaux.
Si j'en crois les statistiques, la France,
en If) 13. fabriquait pour 10 millions
700.000 francs de jouets en chiffres ronds,
et en consommait pour 25 millions et
demi. La vente totale comprenant cette
consommation et l'exportation des jouets
français et importes s'élevait à 40 mil-
lions.
D ns ces importations, l'Allemagne ren-
trait pour 8 millions et demi, soit le tiers
de notre consommation et l'Angleterre
Pour 1 million et demi seulement, la
Suisse;, l'Italie du nord, la Russie pour
un peu et les Etats-Unis se partageaient
le reste.
Ce tribut que nous payons annuellement
aux fabriques germaniques était déjà
énorme _et anormal, il prouve déjà mieux
que foute longue dissertation qu'il y a
place chez nous pour de nombreuses ini-
tiatives, pour de nouveaux fabricants que
je serais heureux de compter parmi les
lecteurs de La Science à la Maison ; mais
ce tribut ne représentait encore que bien
peu de chose auprès de la formidable con-
currence que le jouet allemand faisait sur
t<»us les marchés du monde, entre autres
sur ceux de la (xrando-Protagno. des co-
lonies britanniques, de l'Australie et des
deux Amériques au jouet français ; car
nos ennemis eu étaient arrivés à fabri-
nuer pas moins de 190 millions de francs
de jouets par en, plus, de dix fois notre
production, et trouvaient moyeu, grâce à
l'anpui de leur gouvernement, l'activité
de hoirs consuls et leur oriran isation com-
merciale, d'écouler aisément ce stock con-
sidérable.
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