Titre : La Science à la maison et l'industrie en chambre : journal populaire illustré
Éditeur : Imprimerie du XXe siècle (Le Havre)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb45108212t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 521 Nombre total de vues : 521
Description : 01 juillet 1917 01 juillet 1917
Description : 1917/07/01 (A5,N84)-1917/07/31. 1917/07/01 (A5,N84)-1917/07/31.
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5401254h
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-66646
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/12/2008
La Science à la Maison — Le Havre
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en verre, grès, faïence, etc.. et non en
métal à moins d'être recouvert) d'un
isolant. Ses dimensions seront naturel-
lement en rapport avec la grandeur et
le nombre des limes à retailler. Si l'on
pratique en grand, on emploiera une
cuve eu bois recouverte de gutta, d'as-
phalte ou d'un vernis quelconque résis-
tant au bain acide. Ce bain sera composé
d'un mélange d'acide sulfurique à 66°
et d'acide azotique à 40° en proportions
ég-ales et dilués par addition d'eau dis-
tillée, jusqu'à ce que l'ensemble du li-
quide pèse 10 à .15° à l'aéromètre. On
commencera par verser une certaine quan-
tité d'eau dans la cuve, puis on ajou-
tera lentement, les acides en agitant à
l'aide d'une baguette de verre ou de bois,
cl enfin le reste de l'eau jusqu'à densité
voulue. Pour les amateurs qui ne possè-
dent pas d'aéromètre. disons que les de-
srés et densité nue nous indiquons sont
les plus convenables, mais que l'on peut
s'en écarter sans crainte d'insuccès. Un
bain composé de un demi-litre de cha-
f'iin des deux acides et de 10 litres d'eau
de pluie à défaut d'eau distillée, retail-
lera parfaitement ce qu'on lui confiera
et l'expérience ne tardera pas à indiquer
les proportions les meilleures.
Le bain préparé, on placera en travers
du vase oui le contient et parallèlement
l'une à l'autre, deux barres de cuivre
reliées chacun es à l'un des pôles d'une
pile électrique. À la première barre mise
en relation avec le pôle négatif, on sus-
pendra dans le bain, au moyen de fils de
cuivre, les limes préalablement nettoyées
êî dégraissées avec le plus grand soin
("brossage énergique à la brosse métal-
lique, passage* dans une lessive bouillante
de potasse d'Amérique ou de carbonate
de soude et rinçage à l'eau claire). A. la
barre communiquant avec le pôle positif
on suspendra dans le bain et à l'aide
de fils semblables, des plaques de char-
bon de pile ou de charbon d'arc, mais,
d-ius. tous les cas, il faudra s'arranger
de telle façon que plaques ou baguettes
soient en nombre suffisant et disposées
de minière à représenter une surface
égale à celles des limes avec lesquelles
ils font A'is-à-vis. La perfection du re-
teilbiryo dépend surtout de la disposition
des limes par rapport aux charbons et
de la distance qui les en sépare, choses
que l'on apprendra par l'expérience et
après quelque", tâtonnements insépara-
bles de tout, début.
L'action élcd rolytique s'opérant pres-
que exclusivement sur la face de la lime,
regardant le charbon, on profitera de la
nécessité qu'il y a de retirer chaque fa-
mé toutes les 3 ou 4 minutes (afin de
les brosser dans une cuvette d'eau et de
s'assurer de l'avance de la mercure),
pour les tourner et présenter successive-
ment tous les côtés à cette action.
L'idéal serait, à notre avis, de placer
la lime au centre soit d'une couronne
circulaire de charbon, soit de quatre pla-
ques de charbon, disposition qui unifor-
miserait la morçure.
Comme pour toutes les opérations d'é-
lectrolyse, une certaine intensité de cou-
rant est nécessaire, c'est dire que l'on
devra employer des éléments de pile de
grande dimension dont la batterie devra
être disposée pour donnée une densité de
courant de 0 ampères 2 environ sous 2 à
5 volts. (On appelle en galvanoplastie
densité de courant l'intensité la plus
convenable du courant par décimètre
carré à recouvrir de métal, ici c'est par
décimètre carré de surface de limes à
reta iller.
(A Suivre). MÉCANO.
LA CHIMIE à laJPORTÉE de TOUS
Les produits à nettoyer et polir les Métaux
Autrefois la, ménagère ne connaissait,
pour ses cuivre, que l'eau de cuivre (solu-
tion de 200 grammes d'acide oxalique
dans un litre d'eau) et le tripoli ; pour
ses ustensiles de fer étamé, que le blanc
d'Rspag-ne, et pour le fer et l'acier, que la
brique à couteaux. Aujourd'hui tout cela
a été détrôné par des pâtes spéciales ven-
dues en boîte de fer blanc et par des li-
quides à polir logés en flacons de grès n\\
en petits bidons.
Pâles à métaux. — Presque toutes les
liâtes à métaux dont les marques sont
maintenant 1res nombreuses (avant la
guerre nous étions inondés de pâtes bo-
ches) sont formées de trois produits prin-
cipaux : 1° un acide gras ou un savon qui
nettoie et sert à lier le mélange : 2° un
acide ou un sel renforçant ce premier
nettoya ce par l'attaque superficielle du mé-
tal et **>° un oxyde ou une terre à polir.
L' 1 reste- n'est nue pour colorer ou parfu-
"mu' l' 1 nâie. Connaissant cette composi-
tion, il e«t f'M'ile de combiner une foule
de formules qui. après essais et quelques
!'i1i'nnenicnt ■;.. pourront donner d'excel-
lents résnH-ifs. On pourra, par exemple.
se "'in'der ur hs ([nantîtes suivantes :
Savon 100 grammes.
Crème de hiriro .... 8 grammes.
Tripoli 10 grammes.
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en verre, grès, faïence, etc.. et non en
métal à moins d'être recouvert) d'un
isolant. Ses dimensions seront naturel-
lement en rapport avec la grandeur et
le nombre des limes à retailler. Si l'on
pratique en grand, on emploiera une
cuve eu bois recouverte de gutta, d'as-
phalte ou d'un vernis quelconque résis-
tant au bain acide. Ce bain sera composé
d'un mélange d'acide sulfurique à 66°
et d'acide azotique à 40° en proportions
ég-ales et dilués par addition d'eau dis-
tillée, jusqu'à ce que l'ensemble du li-
quide pèse 10 à .15° à l'aéromètre. On
commencera par verser une certaine quan-
tité d'eau dans la cuve, puis on ajou-
tera lentement, les acides en agitant à
l'aide d'une baguette de verre ou de bois,
cl enfin le reste de l'eau jusqu'à densité
voulue. Pour les amateurs qui ne possè-
dent pas d'aéromètre. disons que les de-
srés et densité nue nous indiquons sont
les plus convenables, mais que l'on peut
s'en écarter sans crainte d'insuccès. Un
bain composé de un demi-litre de cha-
f'iin des deux acides et de 10 litres d'eau
de pluie à défaut d'eau distillée, retail-
lera parfaitement ce qu'on lui confiera
et l'expérience ne tardera pas à indiquer
les proportions les meilleures.
Le bain préparé, on placera en travers
du vase oui le contient et parallèlement
l'une à l'autre, deux barres de cuivre
reliées chacun es à l'un des pôles d'une
pile électrique. À la première barre mise
en relation avec le pôle négatif, on sus-
pendra dans le bain, au moyen de fils de
cuivre, les limes préalablement nettoyées
êî dégraissées avec le plus grand soin
("brossage énergique à la brosse métal-
lique, passage* dans une lessive bouillante
de potasse d'Amérique ou de carbonate
de soude et rinçage à l'eau claire). A. la
barre communiquant avec le pôle positif
on suspendra dans le bain et à l'aide
de fils semblables, des plaques de char-
bon de pile ou de charbon d'arc, mais,
d-ius. tous les cas, il faudra s'arranger
de telle façon que plaques ou baguettes
soient en nombre suffisant et disposées
de minière à représenter une surface
égale à celles des limes avec lesquelles
ils font A'is-à-vis. La perfection du re-
teilbiryo dépend surtout de la disposition
des limes par rapport aux charbons et
de la distance qui les en sépare, choses
que l'on apprendra par l'expérience et
après quelque", tâtonnements insépara-
bles de tout, début.
L'action élcd rolytique s'opérant pres-
que exclusivement sur la face de la lime,
regardant le charbon, on profitera de la
nécessité qu'il y a de retirer chaque fa-
mé toutes les 3 ou 4 minutes (afin de
les brosser dans une cuvette d'eau et de
s'assurer de l'avance de la mercure),
pour les tourner et présenter successive-
ment tous les côtés à cette action.
L'idéal serait, à notre avis, de placer
la lime au centre soit d'une couronne
circulaire de charbon, soit de quatre pla-
ques de charbon, disposition qui unifor-
miserait la morçure.
Comme pour toutes les opérations d'é-
lectrolyse, une certaine intensité de cou-
rant est nécessaire, c'est dire que l'on
devra employer des éléments de pile de
grande dimension dont la batterie devra
être disposée pour donnée une densité de
courant de 0 ampères 2 environ sous 2 à
5 volts. (On appelle en galvanoplastie
densité de courant l'intensité la plus
convenable du courant par décimètre
carré à recouvrir de métal, ici c'est par
décimètre carré de surface de limes à
reta iller.
(A Suivre). MÉCANO.
LA CHIMIE à laJPORTÉE de TOUS
Les produits à nettoyer et polir les Métaux
Autrefois la, ménagère ne connaissait,
pour ses cuivre, que l'eau de cuivre (solu-
tion de 200 grammes d'acide oxalique
dans un litre d'eau) et le tripoli ; pour
ses ustensiles de fer étamé, que le blanc
d'Rspag-ne, et pour le fer et l'acier, que la
brique à couteaux. Aujourd'hui tout cela
a été détrôné par des pâtes spéciales ven-
dues en boîte de fer blanc et par des li-
quides à polir logés en flacons de grès n\\
en petits bidons.
Pâles à métaux. — Presque toutes les
liâtes à métaux dont les marques sont
maintenant 1res nombreuses (avant la
guerre nous étions inondés de pâtes bo-
ches) sont formées de trois produits prin-
cipaux : 1° un acide gras ou un savon qui
nettoie et sert à lier le mélange : 2° un
acide ou un sel renforçant ce premier
nettoya ce par l'attaque superficielle du mé-
tal et **>° un oxyde ou une terre à polir.
L' 1 reste- n'est nue pour colorer ou parfu-
"mu' l' 1 nâie. Connaissant cette composi-
tion, il e«t f'M'ile de combiner une foule
de formules qui. après essais et quelques
!'i1i'nnenicnt ■;.. pourront donner d'excel-
lents résnH-ifs. On pourra, par exemple.
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