Titre : La Science à la maison et l'industrie en chambre : journal populaire illustré
Éditeur : Imprimerie du XXe siècle (Le Havre)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-06-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb45108212t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 521 Nombre total de vues : 521
Description : 01 juin 1917 01 juin 1917
Description : 1917/06/01 (A5,N83)-1917/06/30. 1917/06/01 (A5,N83)-1917/06/30.
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k54012533
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-66646
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/12/2008
La Science à la Maison — Le Havre
ia
tué 1'ancien cirage au vitriol plus cèr-'
..taineinent\-pour^la-:.-fa-'eiK-'té de leuï' em-
ploi que pour leurr sujjëidor'ité ; .touchant,
"la conservation des chaussiires. De même
le liquide,.- la pâte à récurer les:plus
^prisés^seront- toujours ceux qui permet-
tront cl'obtenir 1er poli, l'éclat dans le
inoiaiidre temps: et : aVêe rle; mininruni de
dépense rl'
Au.-surplus .cette recherche; dix gain, de
}:.te3iïtes;--.-pte le consommateurylorsque cette
-tiunlaté n*èst pas acquise au détriment:
: taire. :nPeivitér pour les produits comes-
tibles,^ manque d'efficacité, de^ solidité,
■■ de. durée, :éte.,, J- pour les ; produits - indUs-
triéis et autres) est loin d'être un tort
et se justifie pleinement-:;.knotre époque
-.•-cTe.-"' vie à outrance' pu le « Tinies; is mon-
Vney » et le « strugglé for lïfe » régnent
en maîtres; et; régneront encore pins dé-
mnin. L'avenir est aux plus"' vifs et le
progrès réelainjp en tout; la vitesse, tou-
jours plus dé vitesse. : ,'V. .'.■'," ?•".'■- . '
A la grande satisfaction, ie crois, d'un;
grand- nombre, de mes. aimablés -lecteurs,,
;ie traiterai, dans ma prochaine ..causerie
In question des -îonets Tune' .des rdns
emportantes pour l'industriel en. chaiûbre.
(A Suivie). ; A. Stebne.
O ÇÉJiftOG R A FH ! É P H £ WIQÛ E
Les Actinies ou Anémones de Mer
'-■-' '' (Siiito. voir te'.N» 70-cloFf-viïer)
Pourquoi cette auonialie si singulière ?
Observons attentivement notre parterre
sous-marin et nous en aurons sans doute
l'explication. Voici précisément une gen-
tille anémone rousse, qui étale sa cheve-
lure vermifore et rejette par sa bouche,
unioue ouverture,; les résidus de son _ dî-
ner. Parmi la carapace et les pattes vides
de la crevette qui en a fait les frais, ap-
paraissent quelques petites boules roses
ou diaphanes, ce .sont de mignonnes aefi-
nie«-Toutes ..pareilles à leur mère, .elles
se fixent bientôt autour d'elle sur les
pierres, sur les'algues et .commencent leur
existence d'affamées en agitant leur im-
perceptible frange de tentacules déjà
prêts à happer les infimes bestioles qui
peuplent 1rs-, eaux. ''....,;'
Les petites' anémones engendrées dans
les tentacules de leur mère sous forme
d'embryons on d'oeufs liassent ensuite
dans son ..estomac pour se transformer en
: êtres parfaits et vm'ln ]a raison pour la-
quelle la sage nature a voulu que ce zoo-
phyte né puisse digérer la chair de son
semblable, sans quoi, que deviendrait sa
progéniture ?
Etranges bêtes en effet, qui portent
ainsi leurs enfants à l'intérieur de leurs
bras, les couvent dans leur estomac et les
rejettent avec les restes d'un repas.
Parfois lorsqu'on touche à une ac-
tinie elle se contracte ayëc colère et lance
au dehors ses rejetons peut-être en guise
de projectiles.
;I1 arrive souvent aussi que les infor-
tunés voient le jour avant l'heure au mi-
lieu d'une indigestion.:
On. a beau posséder un appétit féroce
on est exposé à ce désagrément. Uepen-
dant, s'il est un organe accommodant au
suprênie degré, c'est bien un estomac
d'anémonp. xl preuve, près de l'actinie
rousse qui "à'augmenté s'a famille, une
autre dont le disque rouge pointillé de
vert est bordé d'un triple rang de tenta-
cules jaunes, vient de saisir au passage
un carrelet deux fois plus gros qu'elle.
1 Le poisson vigoureux s'agite en efforts
désespérés povir s'échapper, mais le. zoo-
phyte tient bpn' et met en oeuvre toutes:
ses ressources.
Les vésicules dont sont' garnis ses ten-
tacules s'en tr'ouvrent et laissent échap-
per des filaments blancs qui. se d'étendant
comme des ressorts, enserrent la proie et
la paralysent "-par une vertuélectrique ou
une sorte d'empoisonnement.
En un clin d'oeil le carrelet est rendu
à merci- Mais jamais il ne pourra passer
par la bouche de l'actinie. Comment
faire ?_Eïle n'est, pas embarassée pour
cela : si la nourriture ne peut pas entrer,
l'estomac peut sortir et le voici apulinué
sur la-proie qu'il.digérera comme si rien
n'était.
- - (A suivre). E. P.
ASTBO^TOMÏE
Quelques mots sur les Comètes
(Suilc. voir le N« 81 d'Avril)
Si beaucoup de ces astres ont des
queues assez étendues, il en est d?alitres,-
au contraire, qui n'en ont pas du tout.
Queloues-unes paraissent même dépour-
vues de.noyau quoique se montrant avec
un brillant éclat, souvent supérieur a
celui des planètes.
Les comètes étaient considérées jadis
comme des'météores ou des exhalaisons
engendrées par les vapeurs inflammables
de notre àtmcsr.hèiie.. Mais l'on sait
parfaitement o^jorrl'hui qu'elles sont de
véritables irvs célestes, circulant au-
delà' des limites de la couche d'air qui
ia
tué 1'ancien cirage au vitriol plus cèr-'
..taineinent\-pour^la-:.-fa-'eiK-'té de leuï' em-
ploi que pour leurr sujjëidor'ité ; .touchant,
"la conservation des chaussiires. De même
le liquide,.- la pâte à récurer les:plus
^prisés^seront- toujours ceux qui permet-
tront cl'obtenir 1er poli, l'éclat dans le
inoiaiidre temps: et : aVêe rle; mininruni de
dépense rl'
Au.-surplus .cette recherche; dix gain, de
}:.te3iïtes;--.-pte le consommateurylorsque cette
-tiunlaté n*èst pas acquise au détriment:
: taire. :nPeivitér pour les produits comes-
tibles,^ manque d'efficacité, de^ solidité,
■■ de. durée, :éte.,, J- pour les ; produits - indUs-
triéis et autres) est loin d'être un tort
et se justifie pleinement-:;.knotre époque
-.•-cTe.-"' vie à outrance' pu le « Tinies; is mon-
Vney » et le « strugglé for lïfe » régnent
en maîtres; et; régneront encore pins dé-
mnin. L'avenir est aux plus"' vifs et le
progrès réelainjp en tout; la vitesse, tou-
jours plus dé vitesse. : ,'V. .'.■'," ?•".'■- . '
A la grande satisfaction, ie crois, d'un;
grand- nombre, de mes. aimablés -lecteurs,,
;ie traiterai, dans ma prochaine ..causerie
In question des -îonets Tune' .des rdns
emportantes pour l'industriel en. chaiûbre.
(A Suivie). ; A. Stebne.
O ÇÉJiftOG R A FH ! É P H £ WIQÛ E
Les Actinies ou Anémones de Mer
'-■-' '' (Siiito. voir te'.N» 70-cloFf-viïer)
Pourquoi cette auonialie si singulière ?
Observons attentivement notre parterre
sous-marin et nous en aurons sans doute
l'explication. Voici précisément une gen-
tille anémone rousse, qui étale sa cheve-
lure vermifore et rejette par sa bouche,
unioue ouverture,; les résidus de son _ dî-
ner. Parmi la carapace et les pattes vides
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paraissent quelques petites boules roses
ou diaphanes, ce .sont de mignonnes aefi-
nie«-Toutes ..pareilles à leur mère, .elles
se fixent bientôt autour d'elle sur les
pierres, sur les'algues et .commencent leur
existence d'affamées en agitant leur im-
perceptible frange de tentacules déjà
prêts à happer les infimes bestioles qui
peuplent 1rs-, eaux. ''....,;'
Les petites' anémones engendrées dans
les tentacules de leur mère sous forme
d'embryons on d'oeufs liassent ensuite
dans son ..estomac pour se transformer en
: êtres parfaits et vm'ln ]a raison pour la-
quelle la sage nature a voulu que ce zoo-
phyte né puisse digérer la chair de son
semblable, sans quoi, que deviendrait sa
progéniture ?
Etranges bêtes en effet, qui portent
ainsi leurs enfants à l'intérieur de leurs
bras, les couvent dans leur estomac et les
rejettent avec les restes d'un repas.
Parfois lorsqu'on touche à une ac-
tinie elle se contracte ayëc colère et lance
au dehors ses rejetons peut-être en guise
de projectiles.
;I1 arrive souvent aussi que les infor-
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lieu d'une indigestion.:
On. a beau posséder un appétit féroce
on est exposé à ce désagrément. Uepen-
dant, s'il est un organe accommodant au
suprênie degré, c'est bien un estomac
d'anémonp. xl preuve, près de l'actinie
rousse qui "à'augmenté s'a famille, une
autre dont le disque rouge pointillé de
vert est bordé d'un triple rang de tenta-
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un carrelet deux fois plus gros qu'elle.
1 Le poisson vigoureux s'agite en efforts
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phyte tient bpn' et met en oeuvre toutes:
ses ressources.
Les vésicules dont sont' garnis ses ten-
tacules s'en tr'ouvrent et laissent échap-
per des filaments blancs qui. se d'étendant
comme des ressorts, enserrent la proie et
la paralysent "-par une vertuélectrique ou
une sorte d'empoisonnement.
En un clin d'oeil le carrelet est rendu
à merci- Mais jamais il ne pourra passer
par la bouche de l'actinie. Comment
faire ?_Eïle n'est, pas embarassée pour
cela : si la nourriture ne peut pas entrer,
l'estomac peut sortir et le voici apulinué
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n'était.
- - (A suivre). E. P.
ASTBO^TOMÏE
Quelques mots sur les Comètes
(Suilc. voir le N« 81 d'Avril)
Si beaucoup de ces astres ont des
queues assez étendues, il en est d?alitres,-
au contraire, qui n'en ont pas du tout.
Queloues-unes paraissent même dépour-
vues de.noyau quoique se montrant avec
un brillant éclat, souvent supérieur a
celui des planètes.
Les comètes étaient considérées jadis
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de notre àtmcsr.hèiie.. Mais l'on sait
parfaitement o^jorrl'hui qu'elles sont de
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