Titre : La Science à la maison et l'industrie en chambre : journal populaire illustré
Éditeur : Imprimerie du XXe siècle (Le Havre)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb45108212t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 521 Nombre total de vues : 521
Description : 01 mars 1917 01 mars 1917
Description : 1917/03/01 (A5,N80)-1917/03/31. 1917/03/01 (A5,N80)-1917/03/31.
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5401250v
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-66646
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/12/2008
La Science à la Maison et l'Industrie en Chambre, 17, rue Voltaire — Le Havre K_q
officinale, llenoneul-e tête d'or, Safran printanier, Sa-
xifrage à feuilles chernues, Soldanelle, Thuya, Tussilage
pas-d'âne, Tussilage petasite, Violette.
h'Histoire Naturelle m Jardin et à la «Maison
MARS
Les pâquerettes ouvrent, leurs corolles et sur les talus
exposés au soleil s'épanouissent les primevères, on es-
père le printemps, mais à chaque instant de gris nuages
cachent le soleil et les giboulées tombent et blanchis-
sent tout à coup la terre.
Les corbeaux au milieu des agitations sociales cons-
ifcruisent et réparent leurs nids, attroupés au haut des
futaies en confréries innombrables, ils parlementent,
crient, prêchent, anathéinatisent quelque pie hérétique,
n'oubliez pas au mois de Mai de tuer les petits, dans
les années ou il n'y a pas de hannetons, car les corneil-
les ne sont utiles que tous les trois ans àl'époque des
hannetons, épargnez-les seulement tous les 3 ans.
Dans tous les jardins, sur le bond des rouîtes, le long
des talus pousse un petit bouton d'or appelé la ficaire,
les feuilles arrondies en sont luisantes et les racines
sont terminées par de petites tubercules en forme de
figue, de là le nom de figaiire ou ficaire donné à cette
plante.
C'est la plus précieuse des salades de printemps que
l'on puisse rencontrer, c'est celle qui se consomme le
plus en Europe, en Russie, en Autriche, en Hongrie,
c'est la plus populairedes salades, on a chez nous le
grand tort de ne pas la connaître, elle est pourtant
plus «aine que beaucoup de nos salades poussées au
milieu d'engrais plus ou moins microbiens.
La ficaire se mange crue en salade et cuite elle
assaisonne on ne peut mieux ie gigôt de mouton.
Les petits tubercules des racines sont très recherchés
en hiver par les faisans, on ne peut du reste élever
de faisans que dams les bois où pousse cette précieuse
plante.
Les racines pilées servaient 'autrefois à la guérison
des hémorrhoïdôs.
Profitez du mois de Mars pour visiter votre cave et
les vieilles charpentes de votre maison, méfiez-vous du
mérule pleureur, un champignon qu'on ne connaîtra.
jamais assez.
Le mérule pleureur se développe dams les boiseries
des caves et des parquets, il opère dans l'obscurité et
ronge le bois absolument comme ferait le feu, le bois
disparaît en deux ou trois ans, il est transformé en une
sorte de braise brune au lieu d'être noire comme celle
formée par le feu ; c'est le plus grand ennemi de nos
immeubles, on ne le voit pas sauf à certains intervalles
où il produit sur les boiseries des filaments blancs et
des taches brunes laissant suinter de petites gouttes
de liquide qui lui ont valu son nom de mérule pleureur.
Tous les ans, des planchers, des escaliers, des bâti-
ments tout entiers s'écroulent minés par cet ennemi.
Rien n'est plus facile que de le détruire, aussitôt
que vous avez constaté de la pourriture dans le bois,
arrosez toutes les parties atteintes avec du bichlorure
•de mercure.
Prenez 50 grammes de bichlorure de mercure que
vous dissolvez dans un peu d'alcool et vous versez cette
solution dans 50 litres d'eau faites cette dissolution dans
un baquet de bois, évitez les récipients métalliques
t
I
i
qui décomposeraient le produit et, à l'aide d'un balai
de bois aspergez toutes les boiseries atteintes par ce
terrible parasite.
Si les propriétaires d'immeubles faisaient cette opé-
ration tous les deux ou trois ans combien de réparations
coûteuses ils éviteraient.
Depuis les dernières inondations de la Seine, toutes
les maisons situées sur le bord du fleuve ont à subir les
dégâts de ce champignon qu'un peu de soins réduirait
à néant. Paul NOËL.
i-
HECE^TES DU AIOIS
Mélanges réfrigérants. — On peut profiter de la pré-
sence de la neige ou de la glace pour obtenir de très
basses températures. Un mélange de 2 parties de »iace
piliée ou neige et de 1 partie de sel marin donne un
abaissement de 18 degrés au-dessous de zéro. 4 parties
de neige ou glace et de 1 partie d'acide sulfurique don-
ne un abaissement de 20 degrés au-dessous. Au con-
traire, 1 partie de neige et 4 parties d'acide produi-
raient une température de 80 degrés au-dessus de zéro.
Pour sécher l'intérieur des Chaussures
Que la neige recouvre le sol en mars ou que des
temps pluvieux surviennent, le résultat sera le même
pour ceux que leurs occupations forcent aux longues
marches à travers les rues des villes ou sur les routes
campargnades ; invariablement, ils rentreront le soir,
au logis, avec des chaussures mouillées. Ceux — et
ce sont les plus nombreux — qui ne peuvent disposer
d'un arsenal de souliers suffisant pour leur ]aissel-
le temps de sécher lentement, sont contraints, pour
n'avoir pas le désagrément malsain de les enfiler
humides le lendemain, de les exposer au-dessus du
fourneau ou devant le foyer, procédé qui a le iort,
malheureusement, de dessécher et de durcir le cuir
sans enlever toute l'humidité intérieure.
Un moyen très scientifique de se débarrasser de
cette dernière consiste à placer, dans le soulier, un
sachet rempli d'un sel avide d'eau, tel le chlorure
de calcium desséché ; mais il existe une recette
beaucoup plus simple qui, certes, n'est pas neuve
sans, pour cela, en être plus connue. Il suffit de
remplir la chaussure humide d'avoine bien sèche et
de la suspendre assez loin du feu, afin que l'extérieur
du cuir puisse aussi sécher lentement sans durcir.
L'avoine, qui a la propriété d'absorber l'humidité
et d'enlever les moisissures, fera, en même temps,
son oeuvre utile à l'intérieur et, de plus, en gonflant
sous l'action de l'eau absorbée, distendra à poini la
chaussure et la maintiendra eu bonne forme. L'a-
voine peut servir presque indéfiniment : chaque mai in,
on la retire de lfi chaussure en veillant qu'il n'en
reste aucun grain qui pourrait gêner le pied. ( )n
la met dans un sac que l'on suspend à la chaleur
et, le soir, sèche denouveau, elle est prête à resservir.
Amélioration aux pelles à eharbon
Toutes les ménagères ont remarqué la difficulté
que l'on éprouve à prendre du charbon et, en par-
ticulier, du coke avec les pelles ordinaires, rondes
ou plates, que l'on vend dans le commerce. Ce]a
tient à ce que les morceaux du tas de combustible,
officinale, llenoneul-e tête d'or, Safran printanier, Sa-
xifrage à feuilles chernues, Soldanelle, Thuya, Tussilage
pas-d'âne, Tussilage petasite, Violette.
h'Histoire Naturelle m Jardin et à la «Maison
MARS
Les pâquerettes ouvrent, leurs corolles et sur les talus
exposés au soleil s'épanouissent les primevères, on es-
père le printemps, mais à chaque instant de gris nuages
cachent le soleil et les giboulées tombent et blanchis-
sent tout à coup la terre.
Les corbeaux au milieu des agitations sociales cons-
ifcruisent et réparent leurs nids, attroupés au haut des
futaies en confréries innombrables, ils parlementent,
crient, prêchent, anathéinatisent quelque pie hérétique,
n'oubliez pas au mois de Mai de tuer les petits, dans
les années ou il n'y a pas de hannetons, car les corneil-
les ne sont utiles que tous les trois ans àl'époque des
hannetons, épargnez-les seulement tous les 3 ans.
Dans tous les jardins, sur le bond des rouîtes, le long
des talus pousse un petit bouton d'or appelé la ficaire,
les feuilles arrondies en sont luisantes et les racines
sont terminées par de petites tubercules en forme de
figue, de là le nom de figaiire ou ficaire donné à cette
plante.
C'est la plus précieuse des salades de printemps que
l'on puisse rencontrer, c'est celle qui se consomme le
plus en Europe, en Russie, en Autriche, en Hongrie,
c'est la plus populairedes salades, on a chez nous le
grand tort de ne pas la connaître, elle est pourtant
plus «aine que beaucoup de nos salades poussées au
milieu d'engrais plus ou moins microbiens.
La ficaire se mange crue en salade et cuite elle
assaisonne on ne peut mieux ie gigôt de mouton.
Les petits tubercules des racines sont très recherchés
en hiver par les faisans, on ne peut du reste élever
de faisans que dams les bois où pousse cette précieuse
plante.
Les racines pilées servaient 'autrefois à la guérison
des hémorrhoïdôs.
Profitez du mois de Mars pour visiter votre cave et
les vieilles charpentes de votre maison, méfiez-vous du
mérule pleureur, un champignon qu'on ne connaîtra.
jamais assez.
Le mérule pleureur se développe dams les boiseries
des caves et des parquets, il opère dans l'obscurité et
ronge le bois absolument comme ferait le feu, le bois
disparaît en deux ou trois ans, il est transformé en une
sorte de braise brune au lieu d'être noire comme celle
formée par le feu ; c'est le plus grand ennemi de nos
immeubles, on ne le voit pas sauf à certains intervalles
où il produit sur les boiseries des filaments blancs et
des taches brunes laissant suinter de petites gouttes
de liquide qui lui ont valu son nom de mérule pleureur.
Tous les ans, des planchers, des escaliers, des bâti-
ments tout entiers s'écroulent minés par cet ennemi.
Rien n'est plus facile que de le détruire, aussitôt
que vous avez constaté de la pourriture dans le bois,
arrosez toutes les parties atteintes avec du bichlorure
•de mercure.
Prenez 50 grammes de bichlorure de mercure que
vous dissolvez dans un peu d'alcool et vous versez cette
solution dans 50 litres d'eau faites cette dissolution dans
un baquet de bois, évitez les récipients métalliques
t
I
i
qui décomposeraient le produit et, à l'aide d'un balai
de bois aspergez toutes les boiseries atteintes par ce
terrible parasite.
Si les propriétaires d'immeubles faisaient cette opé-
ration tous les deux ou trois ans combien de réparations
coûteuses ils éviteraient.
Depuis les dernières inondations de la Seine, toutes
les maisons situées sur le bord du fleuve ont à subir les
dégâts de ce champignon qu'un peu de soins réduirait
à néant. Paul NOËL.
i-
HECE^TES DU AIOIS
Mélanges réfrigérants. — On peut profiter de la pré-
sence de la neige ou de la glace pour obtenir de très
basses températures. Un mélange de 2 parties de »iace
piliée ou neige et de 1 partie de sel marin donne un
abaissement de 18 degrés au-dessous de zéro. 4 parties
de neige ou glace et de 1 partie d'acide sulfurique don-
ne un abaissement de 20 degrés au-dessous. Au con-
traire, 1 partie de neige et 4 parties d'acide produi-
raient une température de 80 degrés au-dessus de zéro.
Pour sécher l'intérieur des Chaussures
Que la neige recouvre le sol en mars ou que des
temps pluvieux surviennent, le résultat sera le même
pour ceux que leurs occupations forcent aux longues
marches à travers les rues des villes ou sur les routes
campargnades ; invariablement, ils rentreront le soir,
au logis, avec des chaussures mouillées. Ceux — et
ce sont les plus nombreux — qui ne peuvent disposer
d'un arsenal de souliers suffisant pour leur ]aissel-
le temps de sécher lentement, sont contraints, pour
n'avoir pas le désagrément malsain de les enfiler
humides le lendemain, de les exposer au-dessus du
fourneau ou devant le foyer, procédé qui a le iort,
malheureusement, de dessécher et de durcir le cuir
sans enlever toute l'humidité intérieure.
Un moyen très scientifique de se débarrasser de
cette dernière consiste à placer, dans le soulier, un
sachet rempli d'un sel avide d'eau, tel le chlorure
de calcium desséché ; mais il existe une recette
beaucoup plus simple qui, certes, n'est pas neuve
sans, pour cela, en être plus connue. Il suffit de
remplir la chaussure humide d'avoine bien sèche et
de la suspendre assez loin du feu, afin que l'extérieur
du cuir puisse aussi sécher lentement sans durcir.
L'avoine, qui a la propriété d'absorber l'humidité
et d'enlever les moisissures, fera, en même temps,
son oeuvre utile à l'intérieur et, de plus, en gonflant
sous l'action de l'eau absorbée, distendra à poini la
chaussure et la maintiendra eu bonne forme. L'a-
voine peut servir presque indéfiniment : chaque mai in,
on la retire de lfi chaussure en veillant qu'il n'en
reste aucun grain qui pourrait gêner le pied. ( )n
la met dans un sac que l'on suspend à la chaleur
et, le soir, sèche denouveau, elle est prête à resservir.
Amélioration aux pelles à eharbon
Toutes les ménagères ont remarqué la difficulté
que l'on éprouve à prendre du charbon et, en par-
ticulier, du coke avec les pelles ordinaires, rondes
ou plates, que l'on vend dans le commerce. Ce]a
tient à ce que les morceaux du tas de combustible,
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