Presse et revues
12 pages
Titre : La Science à la maison et l'industrie en chambre : journal populaire illustré
Éditeur : Imprimerie du XXe siècle (Le Havre)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb45108212t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 521 Nombre total de vues : 521
Description : 01 février 1917 01 février 1917
Description : 1917/02/01 (A5,N79)-1917/02/28. 1917/02/01 (A5,N79)-1917/02/28.
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k54012496
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-66646
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/12/2008
La Science à la Maison et l'Industrie en Chambre, 17, rue Voltaire A,; JLucre.
!J2
Do môiue que beaucoup do personnes confondent lu
lumière et Ja. ohalour, un grand nombre t\<~ parents
confondent l'air et Je froid, e1 dans cette erreur,
emmitouflent tellement leurs bébés qu'ils peuvent a
peine respirer _ cet air, élément: le plus indispensable
à la vie qui, inspiré à pleine dose, fait les poumons
.solides et par son oxygène tue les microbes mal-
faisants. "Veiller au bon tirage t\v^, appareils de
chauffage, surtout dans les chambres à coucher :
ne pas manquer même, avec le chauffage à eau chaude^
de les aérer en ouvrant toutes grandes les fenêtres
pendant quelques heures au milieu de la. journée.
Au potager, tant qu'il gèle, on n'a qu'a surveille!
si toutes les couvertures et litières- (paille, funiiei
et feuilles), sont bien en place sur les piaules déli-
cates : artichauts, céleri, etc., si le temps se met ai
doux et qu'il dégèle, on retire le matin ces litières,
de crainte de pourriture, en ayant soin de les re-
mettre le soir en prévision des retours de gelées pos-
sibles pendant la nuit.
On sème sur_ côtiers exposés au midi : pois hâtifs
fèves de marais et l'oignon en terre légère. Le re-
couvrir de' litière s'il regele.
On récolte, eu pleine, terre : choux frisés, cabus
et, grosses côtes, ciboule, mâches, poireaux, raiponces,
persil et oseille ; sur couches : asperges vertes, cresson^
laitue, pourpier doré, radis, etc.
Au fruitier, à la fin du mois, les vignes, poiriers,
et pommiers de vigueur modérée sont tous taillés.
En temps de gelée, surveiller les abris.
S'il fait humide, continuer le nettoyage des troncs
et les chauffer. Couper les rameaux ' destinés à la
multiplication par boutures, les enterrer par botte;-
dans du sable frais, dans un endroit préservé de
la gelée et du soleil. Quand le sol est maniable, on
plante et l'on sème pépins de pommiers et poiriers,
murons, châtaignes, noix de frênes, graines d'érables!
etc. ; couvrir en cas de gelée.
Au jardin d'agrément, labours de bosquets, massifs
et autour des arbres, avec la fourche à dents plates
et non la bêche qui coupes les racines.
On replante les bordures buis, lavande, hysope,
sauge. Mettre en place, eu mottes, les plantes viva.ees
et .bisannuelles. Par temps doux et à bonne expo-
sition, on pourra semer adonide, belle-de-jour, cen-
taurée Barbeau (bleuet), coquelicot, julienne de Mahon,
némophila, pavots, pois de senteur, >souci, etc.
b'Histoira Naturelle au Jardin et à la Maison
FÉVRIER
La nature semble encore endormie ; quelques fleurs
et semble demander un abri à l'homme .chaudement
enfermé devant sa cheminée qui flambe et sembe
gondr à chaque coup de vent. Mais l'iiomme a le
gnvnd^tort de ne pas accepter le pacte d'amitié que
l^s bêtes lui demandent, surfout en hiver ; que
'"•'utiles auxiliaires il perd à n'être pas bon pour
'«s animaux.
Lévrier, c'est, le mois des bourrasques, de la pluie,
'|o In, boue. ; les croccus sortent de terre ; les chatons
(les noisetiers et des saifes s'allongent et secouent
■oui' pollen ; les branches du tilleul rougissent et
les groseilliers commencent, à verdir ; les crapauds
et les grenouilles se donnent déjà rendez-vous dans
lfts mares et préa.
Au moindre rayon de soleil, l'nbeiUo son. ,! .
ruche, dût-elle en périr : mais elle connaît {■■"'■Jt
du temps, elle est l'associée d'un(; maison qu \\ù:\
faire eu huit mois pour irenle-six millions d'an . ;,■<'■'-;
Ce eliiiïrc est. en eiïVt !(. produit du miel et m' h
cire on Lranee. Qui croirait que de si petits êtiv.
soient les artisans d'une si riche industrie '?
Le paysan reprend sa serpette cl ''e sécateur, cur
il sa.it que février est le vrai moment de. la i>-n.m,
<'t de la laiile ; malheureusement, i! yreite pnsoue
toujours, au petit bonheur, àv^ pommes. des poire-
ou des fruits à noyaux .sans s'inquiéter de j'es.eeu
qu'il grefïe. ' '
("est un .gr.;mi_ malheur pour l'avenir ; c'est le
manque de connaissances pratiques qui nous a fait;
perdre un graml nombre de bonnes esuèoi ■; j.;.
Vagmm, la i Va u-de-Vu'ao, Blanc j.;o!!ot éuiieni au-
tre/ois nos pommes a cidre les m.-, lieu res : ou ne
les trouve plus mainctnuni, et .jamais nos cultivateurs
no devraient greffer sans demander aux siamois
agronomiques et aux sociétés agricoles quelque, con-
seils qui Jour seraient toujours donnés. Non seulenumt
ces _ établissements leur fourniraient de bons cons.il-,
mais encore toutes les greffes dont ils auraient besoin.'
La pomme donnant actueilcmeni la plus hauio
densité et venant très bien dans nos terrains e.-i h,
Médaille d'Or qui remplace notre ancien Vagua;: :
tous les cultivateurs devraient la, greffer.
Nous avons vu vendre les pommes au volume,
à la rasière ; actuellement, on les vend au punis
et, dans un avenir prochain, on les vendra a la
densité. Ne groû'ez donc que des espèces à haute
densité.
Tour les poires, que de conseils encore on aurait
à donner ; la fasse Crassane et l'Olivier de Serres
devraient être dans toits los jardins normands, ne
fût-ce que pour rendre hommage au Pnuennnis Lois-
bunel qui. les a découvertes.
Si vous voulez des pêches, ne vous entêtez pas a
greffer dos espèces du Midi qui seront toujours ma-
lades sous le climat du .Nord ; greffe;': de l'Arm-den
et du Waterloo, qui donnent de bons fruits jusqu'en
Belgique et en Angleterre.
Profitez des nouvelles obtentions de prer.es du Nord
du Japon pour les implanter chez nous : la Suizuma
est une merveille, mais n'essayez jamais ce planter
un arbre du Midi dans le Nord. Au contraire, prenez
un arbre du Nord pour le planter plus' au Sud. et;
vous m'en direz des nouvelles.
Ayez bien soin, lorsque vous plant-.:', un arbre à
fruit quelconque, de le placer dans votre jardin
exactement, dans la même position que ecUc qu'il
avait dans la pépinière — le Nord au Nord. — Sans
cette précaution, votre arbre est obligé de se refaire
un nouvel appareil à circulation de la sève, car
les canaux du côté Nord n'ont pas du tout la même
disposition que ceux du côté Su- 1.
Si vous ne prene/', pas cette préeiulion, votre arbre
est obligé do végéter péniblement pendant deux ou
trois ans et c'est durant ces années de fatigues qu'iL
est atteint par les insectes et les maladies crypto-
gamiques qui l'empêchent à tout jamais de bien
prospérer. Paul Noël.
CONTRE LES INCONVENIENTS DU FROID
L'hiver a ses désagréments auxquels il faut, remédier.
Contre La toux, rhv'vie fjrippc. — On rendra plus
efficace la tisane pectorale « aux quatre Heurs' » en lui
!J2
Do môiue que beaucoup do personnes confondent lu
lumière et Ja. ohalour, un grand nombre t\<~ parents
confondent l'air et Je froid, e1 dans cette erreur,
emmitouflent tellement leurs bébés qu'ils peuvent a
peine respirer _ cet air, élément: le plus indispensable
à la vie qui, inspiré à pleine dose, fait les poumons
.solides et par son oxygène tue les microbes mal-
faisants. "Veiller au bon tirage t\v^, appareils de
chauffage, surtout dans les chambres à coucher :
ne pas manquer même, avec le chauffage à eau chaude^
de les aérer en ouvrant toutes grandes les fenêtres
pendant quelques heures au milieu de la. journée.
Au potager, tant qu'il gèle, on n'a qu'a surveille!
si toutes les couvertures et litières- (paille, funiiei
et feuilles), sont bien en place sur les piaules déli-
cates : artichauts, céleri, etc., si le temps se met ai
doux et qu'il dégèle, on retire le matin ces litières,
de crainte de pourriture, en ayant soin de les re-
mettre le soir en prévision des retours de gelées pos-
sibles pendant la nuit.
On sème sur_ côtiers exposés au midi : pois hâtifs
fèves de marais et l'oignon en terre légère. Le re-
couvrir de' litière s'il regele.
On récolte, eu pleine, terre : choux frisés, cabus
et, grosses côtes, ciboule, mâches, poireaux, raiponces,
persil et oseille ; sur couches : asperges vertes, cresson^
laitue, pourpier doré, radis, etc.
Au fruitier, à la fin du mois, les vignes, poiriers,
et pommiers de vigueur modérée sont tous taillés.
En temps de gelée, surveiller les abris.
S'il fait humide, continuer le nettoyage des troncs
et les chauffer. Couper les rameaux ' destinés à la
multiplication par boutures, les enterrer par botte;-
dans du sable frais, dans un endroit préservé de
la gelée et du soleil. Quand le sol est maniable, on
plante et l'on sème pépins de pommiers et poiriers,
murons, châtaignes, noix de frênes, graines d'érables!
etc. ; couvrir en cas de gelée.
Au jardin d'agrément, labours de bosquets, massifs
et autour des arbres, avec la fourche à dents plates
et non la bêche qui coupes les racines.
On replante les bordures buis, lavande, hysope,
sauge. Mettre en place, eu mottes, les plantes viva.ees
et .bisannuelles. Par temps doux et à bonne expo-
sition, on pourra semer adonide, belle-de-jour, cen-
taurée Barbeau (bleuet), coquelicot, julienne de Mahon,
némophila, pavots, pois de senteur, >souci, etc.
b'Histoira Naturelle au Jardin et à la Maison
FÉVRIER
La nature semble encore endormie ; quelques fleurs
et semble demander un abri à l'homme .chaudement
enfermé devant sa cheminée qui flambe et sembe
gondr à chaque coup de vent. Mais l'iiomme a le
gnvnd^tort de ne pas accepter le pacte d'amitié que
l^s bêtes lui demandent, surfout en hiver ; que
'"•'utiles auxiliaires il perd à n'être pas bon pour
'«s animaux.
Lévrier, c'est, le mois des bourrasques, de la pluie,
'|o In, boue. ; les croccus sortent de terre ; les chatons
(les noisetiers et des saifes s'allongent et secouent
■oui' pollen ; les branches du tilleul rougissent et
les groseilliers commencent, à verdir ; les crapauds
et les grenouilles se donnent déjà rendez-vous dans
lfts mares et préa.
Au moindre rayon de soleil, l'nbeiUo son. ,! .
ruche, dût-elle en périr : mais elle connaît {■■"'■Jt
du temps, elle est l'associée d'un(; maison qu \\ù:\
faire eu huit mois pour irenle-six millions d'an . ;,■<'■'-;
Ce eliiiïrc est. en eiïVt !(. produit du miel et m' h
cire on Lranee. Qui croirait que de si petits êtiv.
soient les artisans d'une si riche industrie '?
Le paysan reprend sa serpette cl ''e sécateur, cur
il sa.it que février est le vrai moment de. la i>-n.m,
<'t de la laiile ; malheureusement, i! yreite pnsoue
toujours, au petit bonheur, àv^ pommes. des poire-
ou des fruits à noyaux .sans s'inquiéter de j'es.eeu
qu'il grefïe. ' '
("est un .gr.;mi_ malheur pour l'avenir ; c'est le
manque de connaissances pratiques qui nous a fait;
perdre un graml nombre de bonnes esuèoi ■; j.;.
Vagmm, la i Va u-de-Vu'ao, Blanc j.;o!!ot éuiieni au-
tre/ois nos pommes a cidre les m.-, lieu res : ou ne
les trouve plus mainctnuni, et .jamais nos cultivateurs
no devraient greffer sans demander aux siamois
agronomiques et aux sociétés agricoles quelque, con-
seils qui Jour seraient toujours donnés. Non seulenumt
ces _ établissements leur fourniraient de bons cons.il-,
mais encore toutes les greffes dont ils auraient besoin.'
La pomme donnant actueilcmeni la plus hauio
densité et venant très bien dans nos terrains e.-i h,
Médaille d'Or qui remplace notre ancien Vagua;: :
tous les cultivateurs devraient la, greffer.
Nous avons vu vendre les pommes au volume,
à la rasière ; actuellement, on les vend au punis
et, dans un avenir prochain, on les vendra a la
densité. Ne groû'ez donc que des espèces à haute
densité.
Tour les poires, que de conseils encore on aurait
à donner ; la fasse Crassane et l'Olivier de Serres
devraient être dans toits los jardins normands, ne
fût-ce que pour rendre hommage au Pnuennnis Lois-
bunel qui. les a découvertes.
Si vous voulez des pêches, ne vous entêtez pas a
greffer dos espèces du Midi qui seront toujours ma-
lades sous le climat du .Nord ; greffe;': de l'Arm-den
et du Waterloo, qui donnent de bons fruits jusqu'en
Belgique et en Angleterre.
Profitez des nouvelles obtentions de prer.es du Nord
du Japon pour les implanter chez nous : la Suizuma
est une merveille, mais n'essayez jamais ce planter
un arbre du Midi dans le Nord. Au contraire, prenez
un arbre du Nord pour le planter plus' au Sud. et;
vous m'en direz des nouvelles.
Ayez bien soin, lorsque vous plant-.:', un arbre à
fruit quelconque, de le placer dans votre jardin
exactement, dans la même position que ecUc qu'il
avait dans la pépinière — le Nord au Nord. — Sans
cette précaution, votre arbre est obligé de se refaire
un nouvel appareil à circulation de la sève, car
les canaux du côté Nord n'ont pas du tout la même
disposition que ceux du côté Su- 1.
Si vous ne prene/', pas cette préeiulion, votre arbre
est obligé do végéter péniblement pendant deux ou
trois ans et c'est durant ces années de fatigues qu'iL
est atteint par les insectes et les maladies crypto-
gamiques qui l'empêchent à tout jamais de bien
prospérer. Paul Noël.
CONTRE LES INCONVENIENTS DU FROID
L'hiver a ses désagréments auxquels il faut, remédier.
Contre La toux, rhv'vie fjrippc. — On rendra plus
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