Titre : La Science à la maison et l'industrie en chambre : journal populaire illustré
Éditeur : Imprimerie du XXe siècle (Le Havre)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb45108212t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 521 Nombre total de vues : 521
Description : 01 mars 1917 01 mars 1917
Description : 1917/03/01 (A5,N80)-1917/03/31. 1917/03/01 (A5,N80)-1917/03/31.
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5401250v
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-66646
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/12/2008
La Science à la Maison et l'Industrie en Chambre, 17, rue Voltaire — Le Havre,
97
gur la surface de notre satellite, nous apercevrions
notre globe se déplaçant dans les ieommensurables
abîmes de l'immensité, tout comme une énorme
lune, au diamètre presque quatre lois plus grand
que celui, de la .fidèle compagne de nos nuits.
Nous distinguerions, si le ciel était complètement
dégagé, des vapeurs souvent épaisses qui nous envi_
ronnent ici-bas, tantôt les mers, tantôt les continents,
avec les formes que nous leur cou massons. La terre
paraîtrait à nos regards parfois sous l'apparence d'un
croissant, parfois sous celle d'un demi-cercle, ou,
enfin, comme un cercle éclairé dans toutes ses
parties. S'il nous était possible de toujours nous
élever, de nous transporter sur le globe de volume
assez semblable au nôtre qu'est Vénus, 1' « étoile
du Berger », nous découvririons, de là, notre
terre toute petite, complètement brillante dans le
sombre azur du firmament. La lune nous semblerait
minuscule et nous nous convaincrions plus facilement
de son mouvement continuel de translation autour
de la terre.
Enfin, de Mars, notre demeure terrestre deviendrait
apparemment une étoile, tantôt du soir, tantôt du
matin, offrant des phases absolument identique,
à celles de Vénus et de Mercure.
Hasardeuses pourront évidemment paraître ces as-
sertions aux gens s'obstinaut à ne pas croire que
la. terre, vue de ces énormes distances, répand aussi
de la lumière.
Mais on ne devrait plus ignorer que Mercure,
Vénus, Mars, Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune,
malgré leur apparence brillante, sont, en réalité,
des corps opaques ne possédant aucune lumière propre,
ne faisant que réfléchir uniquement celle qu'ils re-
çoivent du soleil. 11 ne nous est bien entendu pos-
sible de voir ces terres du ciel que lorsque leurs
faces frappées des rayons solaires sont dirigées de
notre côté. Tout ce que les savants ont dit sur les
pliases de }.jercure et de Vénus, sur l'aspect obscur
de ces mondes quand ils passent sur le disque du
soleil, en est bien la preuve certaine.
En conclusion, la terre, quoique ne possédant au-
cune lumière par elle-même brille — comme la lune,
comme toutes les planètes — d'un éclat emprunté
aux rayons de l'astre du jour qui la baignent, la
réchauffent, engendrant à profusion des forces et
entretenant partout, à sa surface, le développement
des êtres, le mouvement : la Vie !
Léon BERTRAND.
Membre de la, Société Astronomique de France.
ELECTRICITE IPIR.A.TTQTTE
LiA. Tât-iBÎFKCOlSriEÏ S-A.3STS FIL
Je ne veux pas, en publiant cette étude, faire ici
un cours de téléphonie san fil. Le cadre de la revue
ne le comporte pas, d'ailleurs, mon but est modeste.
Je veux simplement initier mes lecteurs à une série
d'expériences du plus haut intérêt, très faciles à réa-
liser par les moyens lés plus simples et pour lesquelles
je leur fournirai tous les renseignements nécessaires
qui, joints à ceux que leur donnera d'autre part, pour
la partie électrique mon collègue « Mécano », dans sa
très intéressante rubrique, leur permettront de passer
des heures fort attrayantes à la maison et d'employer
leurs dimanches à dès essais passionnants.
Je sais des amateurs qui ne trouvent pas de mo-
ments plus agréables que ceux qu'ils peuvent consa-
crer; à la nouvelle science soit dans le silence de leur
petit lahratoire ou atelier, soit dans le plein air des
champs où ils expérirnent leurs travaux, leurs concep-
tions personnelles. Ils s'instruisent beaucoup ainsi et
leurs recherches, leur ingéniosité les conduisent souvent
à revoir leur cours de physique qu'ils avaient quelque
peu oublié depuis le collège. Ils amassent une foule de
recettes, de trucs, de tours de main, qui peuvent leur
servir en mainte occasion et dont ils sont enchantés de
posséder le secret. C'est donc tout profit pour eux.
J'aurai pu, l'analogie du sujet que je vais traiter
semblant l'indiquer, parler d'abord de la Télégraphie
sans fil, mais, je réfléchis qu'avant la guerre, assez
d'ouvrages, de brochures et d'articles de journaux en
ont divulgué les mystères, pour que j'entreprenne à
mon tour quelque chose sur ce sujet.
La Télégraphie sans fil, rappelons-le, était alors à
la mode. De grandes firmes, des bazars spéciaux et
jusqu'aux magasins de nouveautés, mettaient en vente
pour un prix assez abordable, des postes récepteurs
susceptibles de faire un bon service. En consultant
.des manuels spéciaux, dont la vente était extraordinaire,
on ^pouvait même en fabriquer soi-même et toute une
■petite industrie s'était spécialisée dans la vente de
pièces détachées. Enfin, les Sans-Eilistes avaient leur
revue spéciale. C'est dire quels avait été la vogue et
l'engouement du public pour cette « distraction » scien-
tifique.
Mais, tout autre était le sort de la Téléphonie sans
fil, qui n'avait que peu d'adeptes, n'ayant pas bénéfi-
cié de la bruyante réclame faite à sa rivale.
Aussi bien, les appareils à ce destinés, coûtaient des
prix exorbitants et la plupart des amateurs qui auraient
pu en construire eux mêmes, très facilement, man-
quaient de donnée à ce sujet.
Il m'a paru alors qu'il y avait là une oeuvre inté-
ressante à faire, une lacune à combler dans le petit
bagage scientifique de l'amateur, en mettant à même
les lecteurs de la Science à la Maison, de pouvoir répé-
ter de fort jolies expériences qui comportent en soi
d'intéressants problèmes à résoudre, problèmes que je
livrerai à leur sagacité. Ils chercheront le meilleur
moyen de se faire entendre d'un lieu à un autre, sans
conducteur, sans aucun lien matériel. Je les entretien-
drai de la. téléphonie sans fil par ondes calorifiques,
par ondes lumineuses et par électro-magnétisine, en
leur décrivant au passage les thermophones, les pho->
tophones et les flammes vibrantes.
Je leur démontrerai que le son peut se transformer
instanément eu électricité, puis en lumière ; que cette
lumière, agissant chimiquement, peut être projetée sur
un écran, comme au cinéma, qu'elle peut être transfor-
mée à son tour en électricité et redevenir finalement
onde sonore, par un tour de passe-passe qui semble
tenir de la magie et cela sur l'heure même.
En suivant mes conseils, ils pourront réaliser ce que
j'ai fait moi même et à peu de frais. Ce leur sera une
source de joies sûres et je serai très heureux si j'ai
pu éveiller chez mes lecteurs cette saine curiosité des
choses scientifiques qui leur fera, /sait-on jamais), ap-
porter leur part à l'oeuvre commune.
À mon «ens. actuellement, on ne doit pas faire fi dfe
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gur la surface de notre satellite, nous apercevrions
notre globe se déplaçant dans les ieommensurables
abîmes de l'immensité, tout comme une énorme
lune, au diamètre presque quatre lois plus grand
que celui, de la .fidèle compagne de nos nuits.
Nous distinguerions, si le ciel était complètement
dégagé, des vapeurs souvent épaisses qui nous envi_
ronnent ici-bas, tantôt les mers, tantôt les continents,
avec les formes que nous leur cou massons. La terre
paraîtrait à nos regards parfois sous l'apparence d'un
croissant, parfois sous celle d'un demi-cercle, ou,
enfin, comme un cercle éclairé dans toutes ses
parties. S'il nous était possible de toujours nous
élever, de nous transporter sur le globe de volume
assez semblable au nôtre qu'est Vénus, 1' « étoile
du Berger », nous découvririons, de là, notre
terre toute petite, complètement brillante dans le
sombre azur du firmament. La lune nous semblerait
minuscule et nous nous convaincrions plus facilement
de son mouvement continuel de translation autour
de la terre.
Enfin, de Mars, notre demeure terrestre deviendrait
apparemment une étoile, tantôt du soir, tantôt du
matin, offrant des phases absolument identique,
à celles de Vénus et de Mercure.
Hasardeuses pourront évidemment paraître ces as-
sertions aux gens s'obstinaut à ne pas croire que
la. terre, vue de ces énormes distances, répand aussi
de la lumière.
Mais on ne devrait plus ignorer que Mercure,
Vénus, Mars, Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune,
malgré leur apparence brillante, sont, en réalité,
des corps opaques ne possédant aucune lumière propre,
ne faisant que réfléchir uniquement celle qu'ils re-
çoivent du soleil. 11 ne nous est bien entendu pos-
sible de voir ces terres du ciel que lorsque leurs
faces frappées des rayons solaires sont dirigées de
notre côté. Tout ce que les savants ont dit sur les
pliases de }.jercure et de Vénus, sur l'aspect obscur
de ces mondes quand ils passent sur le disque du
soleil, en est bien la preuve certaine.
En conclusion, la terre, quoique ne possédant au-
cune lumière par elle-même brille — comme la lune,
comme toutes les planètes — d'un éclat emprunté
aux rayons de l'astre du jour qui la baignent, la
réchauffent, engendrant à profusion des forces et
entretenant partout, à sa surface, le développement
des êtres, le mouvement : la Vie !
Léon BERTRAND.
Membre de la, Société Astronomique de France.
ELECTRICITE IPIR.A.TTQTTE
LiA. Tât-iBÎFKCOlSriEÏ S-A.3STS FIL
Je ne veux pas, en publiant cette étude, faire ici
un cours de téléphonie san fil. Le cadre de la revue
ne le comporte pas, d'ailleurs, mon but est modeste.
Je veux simplement initier mes lecteurs à une série
d'expériences du plus haut intérêt, très faciles à réa-
liser par les moyens lés plus simples et pour lesquelles
je leur fournirai tous les renseignements nécessaires
qui, joints à ceux que leur donnera d'autre part, pour
la partie électrique mon collègue « Mécano », dans sa
très intéressante rubrique, leur permettront de passer
des heures fort attrayantes à la maison et d'employer
leurs dimanches à dès essais passionnants.
Je sais des amateurs qui ne trouvent pas de mo-
ments plus agréables que ceux qu'ils peuvent consa-
crer; à la nouvelle science soit dans le silence de leur
petit lahratoire ou atelier, soit dans le plein air des
champs où ils expérirnent leurs travaux, leurs concep-
tions personnelles. Ils s'instruisent beaucoup ainsi et
leurs recherches, leur ingéniosité les conduisent souvent
à revoir leur cours de physique qu'ils avaient quelque
peu oublié depuis le collège. Ils amassent une foule de
recettes, de trucs, de tours de main, qui peuvent leur
servir en mainte occasion et dont ils sont enchantés de
posséder le secret. C'est donc tout profit pour eux.
J'aurai pu, l'analogie du sujet que je vais traiter
semblant l'indiquer, parler d'abord de la Télégraphie
sans fil, mais, je réfléchis qu'avant la guerre, assez
d'ouvrages, de brochures et d'articles de journaux en
ont divulgué les mystères, pour que j'entreprenne à
mon tour quelque chose sur ce sujet.
La Télégraphie sans fil, rappelons-le, était alors à
la mode. De grandes firmes, des bazars spéciaux et
jusqu'aux magasins de nouveautés, mettaient en vente
pour un prix assez abordable, des postes récepteurs
susceptibles de faire un bon service. En consultant
.des manuels spéciaux, dont la vente était extraordinaire,
on ^pouvait même en fabriquer soi-même et toute une
■petite industrie s'était spécialisée dans la vente de
pièces détachées. Enfin, les Sans-Eilistes avaient leur
revue spéciale. C'est dire quels avait été la vogue et
l'engouement du public pour cette « distraction » scien-
tifique.
Mais, tout autre était le sort de la Téléphonie sans
fil, qui n'avait que peu d'adeptes, n'ayant pas bénéfi-
cié de la bruyante réclame faite à sa rivale.
Aussi bien, les appareils à ce destinés, coûtaient des
prix exorbitants et la plupart des amateurs qui auraient
pu en construire eux mêmes, très facilement, man-
quaient de donnée à ce sujet.
Il m'a paru alors qu'il y avait là une oeuvre inté-
ressante à faire, une lacune à combler dans le petit
bagage scientifique de l'amateur, en mettant à même
les lecteurs de la Science à la Maison, de pouvoir répé-
ter de fort jolies expériences qui comportent en soi
d'intéressants problèmes à résoudre, problèmes que je
livrerai à leur sagacité. Ils chercheront le meilleur
moyen de se faire entendre d'un lieu à un autre, sans
conducteur, sans aucun lien matériel. Je les entretien-
drai de la. téléphonie sans fil par ondes calorifiques,
par ondes lumineuses et par électro-magnétisine, en
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tophones et les flammes vibrantes.
Je leur démontrerai que le son peut se transformer
instanément eu électricité, puis en lumière ; que cette
lumière, agissant chimiquement, peut être projetée sur
un écran, comme au cinéma, qu'elle peut être transfor-
mée à son tour en électricité et redevenir finalement
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tenir de la magie et cela sur l'heure même.
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source de joies sûres et je serai très heureux si j'ai
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