Presse et revues
12 pages
Titre : La Science à la maison et l'industrie en chambre : journal populaire illustré
Éditeur : Imprimerie du XXe siècle (Le Havre)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb45108212t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 521 Nombre total de vues : 521
Description : 01 février 1917 01 février 1917
Description : 1917/02/01 (A5,N79)-1917/02/28. 1917/02/01 (A5,N79)-1917/02/28.
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k54012496
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-66646
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/12/2008
La Science à la Maison et l'Industrie eu Chambre, 17. rue Voltaire — Le Havre,
88
Ce sont bien là, en quelques lignes, les objections
suggérées par l'ignorance.
Oui, combien est grande l'ignorance astronomique
et combien sont peu nombreux — peut-être 10
sur 1000 — ceux qui savent réellement que la terre
est une planète gravitant entre Mars et Vénus, em-
portée au travers des régions célestes avec une vi-
tesse vertigineuse de- 107.000 kilomètres à l'heure...
Cette ignorance qui rend ces esprits incrédules
tendra cepeudaait à disparaître au fur et à mesure
que l'étude du ciel progressera et se répandra un
peu dans tous les milieux sous une forme populaire,
amusante, intéressante et scientifique à la fois.
(A Suivre) Léon BERTRAND.
Membre de la Société As; ii.ihuhii
I...A. :F\A.Tj:isr:E3 ^TTSTR^LiEisnsrEi
L'OPOSSUM
OF»OSSUM£
Le nom d'opossum
a été donné à plu-
sieurs sarigues améri-
caines et particulière-
ment au didelphis
opossum de la Guyane
et de Surinam. Ce
mot opossum qui est
tout simplement le
mot -signifiant sarigue
en anglais, est aussi
appliqué en Australie
à de petits marsu-
piaux d'une taille su-
périeure à celle des
écureuils. Ils leur
ressemblent par leurs
habitudes et leurs
nueurs, mais s'en dis-
tinguent immédiate-
ment par leur aspect
général, la forme de
leur queue, non touf-
fue et plus courte que
le corps. par leur
couleur généralement
d'une roux cannelle
sur le dessus du corps
avec tendance plus
claire vers la tête et
passage nu blanc aux
angles de la bouche
et sous le ventre.
Comme la plupart
des autres marsu-
piaux que nous avons
cités, ce sont des ani-
maux peu intelligents
crépusculaires, même
nocturnes et oui se
nourrissant; de fruits
et dVeufs, ne justi-
fient o'uère h> nom de
philandres. c'est-à-
dire- amis do l'homme,
qu'on leur donne dans
certains pays.
ZOOI'HILK.
XiB PETIT ELEV^O-E 1-iXJOBLA.TIiri
3Li!A.VICXJIjTXJK,E N-A.TXJ R-HÎXjLiB (Suite)
Vient ensuite l'élevage d'amateur qui consiste à
■entretenir, en parcs fermés, à la ville ou à la cam-
pagne, un petit nombre d'individus de races pures
qui demandent beaucoup de soins, coûtent à nourrir,
mais dont on peut vendre aux amateurs, en s'aidant,
dans ce but, de la publicité dos journaux, les oeufs
à couver et les sujets reproducteurs un prix élevé.
Puis, nous passons à l'élevage industriel, qui n'est
pas toujours fait en entier pair la même_ personne.
L'une se contentant de produire des poussins qu'elle-
vend à une autre qui les élève en vue des oeufs et
de la chair ; mais qui, souvent aussi, les repasse
à une troisième qui s'occupe spécialement de leur
engraissement.
Enfin, il est encore un autre mode d'exploitation,
des poules beaucoup moins inconnu et qui est, peut-
être, le plus lucratif, précisément parce que la
concurrence y est moindre. C'est l'élevage exclusif
des espèces blanches en. vue de la. vente des plumes aux
industries de luxe qui, en les teignant et en les
transformant de mille manières, en. font de miri-
fiques ornements de toilette que l'on prend pour les
dépouilles des plus extraordinaires oiseaux exotiques.
Choix des races
M.ême si l'on veut ne pas se livrer à la vente
exclusive des oeufs de races et des étalons reproduc-
teurs, il ne faut pas croire qu'il est indifférent de choi-
sir des poules de race, car la poule commune que l'on
rencontre partout et qui est le résultat d'un, mélange
hétéroclite portant toutes les altérations des croise-
ments consanguins, n'a guère qu'une seule qualité
celle d'être rustique, que compensent une foule de
défauts touchant la rapidité de croissance, la régu-
larité do la poule et, la propension à l'engraisse-
ment. En somme, .,1a poule vulgaire est une grosse
mangeuse qui ne ,\ye,nfi en chair et on o-ufs qu'une
très faible partie,i^ejifô.; nourriture, qu'elle consomme.
C'est en termes .flcîenti^ues un transformateur d'un
très mauvais ren^p^niV,.,;.
J'ai plus d'une,,fpift constaté par moi-même cette
vérité et ohacji^p/pftu^raja^eont.rfiler en don n.ml aux
couveuses de^o^ivfs^-^qboji^ile race en même temps que
des communs|Hj,rj[_a.i,.)^\Vftj entre autres des poussins
« orpingtons^flpqni ,o-n fflWwp.wa. semaines atteignirent,
une taille fr4oub].ej;3^e;3;];pou}isiniS ordinaires, sortis de
l'oeuf le fflHnie^j^ii^it^ftuirp pondeuses j'ai eu des
88
Ce sont bien là, en quelques lignes, les objections
suggérées par l'ignorance.
Oui, combien est grande l'ignorance astronomique
et combien sont peu nombreux — peut-être 10
sur 1000 — ceux qui savent réellement que la terre
est une planète gravitant entre Mars et Vénus, em-
portée au travers des régions célestes avec une vi-
tesse vertigineuse de- 107.000 kilomètres à l'heure...
Cette ignorance qui rend ces esprits incrédules
tendra cepeudaait à disparaître au fur et à mesure
que l'étude du ciel progressera et se répandra un
peu dans tous les milieux sous une forme populaire,
amusante, intéressante et scientifique à la fois.
(A Suivre) Léon BERTRAND.
Membre de la Société As; ii.ihuhii
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L'OPOSSUM
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Le nom d'opossum
a été donné à plu-
sieurs sarigues améri-
caines et particulière-
ment au didelphis
opossum de la Guyane
et de Surinam. Ce
mot opossum qui est
tout simplement le
mot -signifiant sarigue
en anglais, est aussi
appliqué en Australie
à de petits marsu-
piaux d'une taille su-
périeure à celle des
écureuils. Ils leur
ressemblent par leurs
habitudes et leurs
nueurs, mais s'en dis-
tinguent immédiate-
ment par leur aspect
général, la forme de
leur queue, non touf-
fue et plus courte que
le corps. par leur
couleur généralement
d'une roux cannelle
sur le dessus du corps
avec tendance plus
claire vers la tête et
passage nu blanc aux
angles de la bouche
et sous le ventre.
Comme la plupart
des autres marsu-
piaux que nous avons
cités, ce sont des ani-
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crépusculaires, même
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nourrissant; de fruits
et dVeufs, ne justi-
fient o'uère h> nom de
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qu'on leur donne dans
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■entretenir, en parcs fermés, à la ville ou à la cam-
pagne, un petit nombre d'individus de races pures
qui demandent beaucoup de soins, coûtent à nourrir,
mais dont on peut vendre aux amateurs, en s'aidant,
dans ce but, de la publicité dos journaux, les oeufs
à couver et les sujets reproducteurs un prix élevé.
Puis, nous passons à l'élevage industriel, qui n'est
pas toujours fait en entier pair la même_ personne.
L'une se contentant de produire des poussins qu'elle-
vend à une autre qui les élève en vue des oeufs et
de la chair ; mais qui, souvent aussi, les repasse
à une troisième qui s'occupe spécialement de leur
engraissement.
Enfin, il est encore un autre mode d'exploitation,
des poules beaucoup moins inconnu et qui est, peut-
être, le plus lucratif, précisément parce que la
concurrence y est moindre. C'est l'élevage exclusif
des espèces blanches en. vue de la. vente des plumes aux
industries de luxe qui, en les teignant et en les
transformant de mille manières, en. font de miri-
fiques ornements de toilette que l'on prend pour les
dépouilles des plus extraordinaires oiseaux exotiques.
Choix des races
M.ême si l'on veut ne pas se livrer à la vente
exclusive des oeufs de races et des étalons reproduc-
teurs, il ne faut pas croire qu'il est indifférent de choi-
sir des poules de race, car la poule commune que l'on
rencontre partout et qui est le résultat d'un, mélange
hétéroclite portant toutes les altérations des croise-
ments consanguins, n'a guère qu'une seule qualité
celle d'être rustique, que compensent une foule de
défauts touchant la rapidité de croissance, la régu-
larité do la poule et, la propension à l'engraisse-
ment. En somme, .,1a poule vulgaire est une grosse
mangeuse qui ne ,\ye,nfi en chair et on o-ufs qu'une
très faible partie,i^ejifô.; nourriture, qu'elle consomme.
C'est en termes .flcîenti^ues un transformateur d'un
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