Titre : La Science à la maison et l'industrie en chambre : journal populaire illustré
Éditeur : Imprimerie du XXe siècle (Le Havre)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb45108212t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 521 Nombre total de vues : 521
Description : 01 mars 1917 01 mars 1917
Description : 1917/03/01 (A5,N80)-1917/03/31. 1917/03/01 (A5,N80)-1917/03/31.
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5401250v
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-66646
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/12/2008
96
La Science à la Maison et l'Industrie en Chambre, 17, rue Voltaire -— Le Havre
LES D-A-S-yU-R^E ÏDHi TiJS.^XS <3fm
Les D as jures qui sont propre à l'Australie et à la
terre de Van Diemen sont des marsupiaux nocturnes
rappelant patr la formes, nos fouines ou nos genettes.
Ils fouissent la terre mais ne peuvent grimper aux
arbres comme la plupart des autres didelpbes. L'espèce
la plus connue est le Dasyure de Maugé (Dasyurus
Maugei) auquel sa vague ressemblance avec notre chat
domestique a fait donner le nom de chat australien.
Essentiellement Carnivore, le Dasyure de Maugé se
nourrit de peroies ; mais, à défaut de vivants se rabat
sur les animaux morts, mammifères, oiseaux, poissons,
insectes même, dont il recherche les cadavres sur le
bord des eaux. Son voisinage est désastreux pour les
poulaillers car la nuit il s'y introduit pour y com-
mettre les pires méfaits à l'instar de nos fouines euro-
péennes. Dans le jour il se tient caché dans son ter-
rier qu'il aménage, parmi les pierres, entre les racines
des gros arbres ou dans le creux de leur tronc.
Non content de visiter les basses-cours, lorsqu'il le
peut, le Dasyure pénètre dans les habitations et s'em-
paiie des morceaux de viande, de la graisse qu'il y
trouve. Sa marche qui est celle des plantigrades est
plutôt lente mais tous ses autres mouvements ont la
vivacité de ceux de nos félins d'appartement.
Le nombre de ses petits varie entre 4 et 6 par
portée. A leur naissance ils sont très imparfaits et
doivent rester longtemps dans la poche de leur mère
avant de pouvoir la suivre.
En captivité les Dasyures se sont montrés peu in-
telligents et sans attachement pour ceux qui les soi-
gnent. Ils n'ont d'ailleurs ni le charme, ni la gentil-
lesse de nos chats Zoophilb.
ASTRO JST OMIE
h.a. teî:r,:r,ei
Les « Planètes » et I' « Ignorance astronomique »
Car, comme l'a dit M. C. Flammarion, ce grain!
maître moderne de l'astronomie, et auquel nous devons
rendre hommage :
« ...N'est-il pas étrange que les habitants de notre
» planète aient presque tous vécu jusqu'ici sans
.» savoir où ils sont et sans se douter des merveilles
» de l'un h7 ers ? »
En effet, la science des astres n'est-elle pas la
plus vieille et la plus belle de toutes les sciences ?
Ne devrait-elle pas pénétrer tous les esprits ? Est-
ce que, pour le plus utilitaire des buts, l'astronomie
ne devrait-elle pas être répandue partout ?
Eh bien ! la terre qui nous porte, cette terre
« extravagante, oscillant dans l'Espace, entre les deux
attractions opposées de la vie et de la mort » (1)'
est bien une planète et, si nous pouvions nous placer
(1). — Voir la « Mentalité Allemande dans l'His-
toire ». par M. G. Flammarion. Bulletin de la Société
Astronomique de France, 1915, page 168.
Dasyure de Ma/ug-é
La Science à la Maison et l'Industrie en Chambre, 17, rue Voltaire -— Le Havre
LES D-A-S-yU-R^E ÏDHi TiJS.^XS <3fm
Les D as jures qui sont propre à l'Australie et à la
terre de Van Diemen sont des marsupiaux nocturnes
rappelant patr la formes, nos fouines ou nos genettes.
Ils fouissent la terre mais ne peuvent grimper aux
arbres comme la plupart des autres didelpbes. L'espèce
la plus connue est le Dasyure de Maugé (Dasyurus
Maugei) auquel sa vague ressemblance avec notre chat
domestique a fait donner le nom de chat australien.
Essentiellement Carnivore, le Dasyure de Maugé se
nourrit de peroies ; mais, à défaut de vivants se rabat
sur les animaux morts, mammifères, oiseaux, poissons,
insectes même, dont il recherche les cadavres sur le
bord des eaux. Son voisinage est désastreux pour les
poulaillers car la nuit il s'y introduit pour y com-
mettre les pires méfaits à l'instar de nos fouines euro-
péennes. Dans le jour il se tient caché dans son ter-
rier qu'il aménage, parmi les pierres, entre les racines
des gros arbres ou dans le creux de leur tronc.
Non content de visiter les basses-cours, lorsqu'il le
peut, le Dasyure pénètre dans les habitations et s'em-
paiie des morceaux de viande, de la graisse qu'il y
trouve. Sa marche qui est celle des plantigrades est
plutôt lente mais tous ses autres mouvements ont la
vivacité de ceux de nos félins d'appartement.
Le nombre de ses petits varie entre 4 et 6 par
portée. A leur naissance ils sont très imparfaits et
doivent rester longtemps dans la poche de leur mère
avant de pouvoir la suivre.
En captivité les Dasyures se sont montrés peu in-
telligents et sans attachement pour ceux qui les soi-
gnent. Ils n'ont d'ailleurs ni le charme, ni la gentil-
lesse de nos chats Zoophilb.
ASTRO JST OMIE
h.a. teî:r,:r,ei
Les « Planètes » et I' « Ignorance astronomique »
Car, comme l'a dit M. C. Flammarion, ce grain!
maître moderne de l'astronomie, et auquel nous devons
rendre hommage :
« ...N'est-il pas étrange que les habitants de notre
» planète aient presque tous vécu jusqu'ici sans
.» savoir où ils sont et sans se douter des merveilles
» de l'un h7 ers ? »
En effet, la science des astres n'est-elle pas la
plus vieille et la plus belle de toutes les sciences ?
Ne devrait-elle pas pénétrer tous les esprits ? Est-
ce que, pour le plus utilitaire des buts, l'astronomie
ne devrait-elle pas être répandue partout ?
Eh bien ! la terre qui nous porte, cette terre
« extravagante, oscillant dans l'Espace, entre les deux
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est bien une planète et, si nous pouvions nous placer
(1). — Voir la « Mentalité Allemande dans l'His-
toire ». par M. G. Flammarion. Bulletin de la Société
Astronomique de France, 1915, page 168.
Dasyure de Ma/ug-é
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