Titre : La Science à la maison et l'industrie en chambre : journal populaire illustré
Éditeur : Imprimerie du XXe siècle (Le Havre)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb45108212t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 521 Nombre total de vues : 521
Description : 01 février 1917 01 février 1917
Description : 1917/02/01 (A5,N79)-1917/02/28. 1917/02/01 (A5,N79)-1917/02/28.
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k54012496
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-66646
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/12/2008
La Science à la Maison et l'Industrie en Chambre. 17. rue Voltaire- — Le Havre
S'il s'agit de produits utilitaires ou comestibles, soi-
gnez les récipients, les bouteilles, les flacons, les
pots, les "boites, les cartonnages et •empaquetages. A.yez
des étiquetées élégantes imprimées ou mieux lithogra-
l^biee.- avec art. Ce seront là des dépenses ([tic vous
regagnerez vite.
Si vous avez à baptiser votre produit choisissez lin
nom simple, plaisant à l'oreille, comme il est facile
d'en tirer du grec et du latin ou tout bonnement du
français, quand on ne possède • pas d'autre diction-
naire. Un nom heureux a souvent fait le euccès.
Au lieu d'un nom vous pourrez adopter une marque
et la déposer ce qui coûte très peu de chose. Ces deux
mots « Marque déposée » font non seulement bon
effet sur une spécialité et la posent aux yeux du
public, mais ce dépôt a surtout le précieux avantage
cle vous en réserver le monopole et si votre marckan-
dise est bonne et recherchée, vous met à l'abri contre
la concurrence directe. On pourra lancer des produits
similaires sous d'autres marques mais, si c'est la. vôtre
qui est .appréciée et demandée, vous n'aurez rien à
craindre.
Le choix d'une marque est encore plus aisé que
celui d'un nom mais il doit y avoir toujours une
relation, un lien quelconque entre celle-ci et l'usage
ou la destination de l'objet ou du produit qu'elle pré-
sente. En-fin il peut y avoir des cas spéciaux dérogeant
qui faisait beaucoup d'affaires en vendant des dynamos
et moteurs électriques non finis qui visaient une
clientèle spéciale d'amateurs s'occupant de les achever
de même on voit parfois des produits offerts en vrac
trouver plus de chalands que d'autres semblables com-
me qualité et prix, livrés empaquetés. Tout cela n'est
qu'effet d'engouement du public et ce sont des excep-
tions qui confirment la règle.
Se Spécialiser.
Ce que j'ai dit touchant la nécessité de limiter sa
fabrication à un petit nombre ou même un seul objet
reste vrai, s'il s'agit d'un produit ou d'une substance,
car c'est en -se spécialisant que l'on arrive le plus
facilement à préparer vite et à bon compte et que l'on
a le plus de chance de porter sa fabrication au plus
liant, degré de perfection.
En toutes choses, le spécialiste gagne toujours la
confiance de la clientèle sérieuse.
Je sais que les grands magasins modernes qui sont
de véritables foires permanentes et vendent tout ce qui
est imaginable, rencontrent le succès complet auprès'
de la majorité du public ; mais ceci infirme peu mon
dire, car cas établissements ont soin de rechercher
pour chaque rayon des spécialistes qui puissent servir
et renseigner les acheteurs avec toute la compétence
voulue.
De la Publicité
Il est impossible de faire connaître ses produits,
d'étendre son chiffre d'affaires, de gravir les échelons
qui mènent de la petite industrie à la. grande sans
user de la publicité.
Le tout, pour qu'elle soit efficace et économique, est
de se faire une idée exacte de la clientèle que l'on
veuf toucher et de choisir en conséquence les journaux
ou autres modes de publicité : circulaires envoyées par
la poste, prospectus distribués dans la rue ou à domi-
cile, afEicL.es, etc....
Je ne puis fixer aucune règle, ni donner de conseils
plus précis à ce sujet car, la meilleure façon de pro-
céder dépend d'une foule de circonstances et de
chaque cas particulier mais, ce qui est indéniable c'est
que le prodigieux succès de produits universellement
connus n'est dû qu'à la publicité.
Il n'est pas d'industriel en chambre, si petit soit-il,
qui ne puisse tenter la publicité et toujours il s'en
trouvera, bien.
La publicité est un art qui pourrait, s'apprendre à
l'école, comme les autres — si je. ne me trompe cela
se fait en Amérique et en Allemagne — et plus nous
irons plus on aura besoin de savoir la pratiquer. Le
petit industriel ne devra point l'oublier et ne mettra
jamais trop de soin, ni d'imagination dans la publicité,,
sous toutes ses formes auxquelles il aura recours.
(A suivre) ' A. Sterne.
ASTHON Ol^EIE
I_*.A. TERRE
Les « Planètes » et l? « Ignorance astronomique »
Il n'est pas rare de rencontrer des personnes étonnées
au plus haut degré lorsqu'on leur dit que la terre
(cette sphère dont on leur .a pourtant souvent parlé
à l'école et dont elles ont quelquefois lu des des-
criptions dans les cours de géographie ou dans d'autres
ouvrages classiques), doit être considérée comme une
planète, quoiqu'elle soit loin de ressembler, de prime
abord, aux nombreux autres globes parsemés au fond
des eieux.
Et si on leur demande quelle idée elles se font des
planètes et de la terre, elles ne manqueront pas de
répondre que les premières sont des petits points
brillants perdus dans les profondeurs du firmament,
tandis que le monde que nous habitons est,, au
contraire, un corps de vaste étendue, composé d'eau
et de continents dont on parcourt'aisément aujourd'hui
toutes les parties, à l'exception, toutefois, des régions
glacées inaccessibles des pôles.
Quel que soit l'endroit où l'on veuille bien observer
la terre, serait-ce de la nacelle d'un dirigeable élevé
de plusieurs kilomètres de sa surface, on ne pourra
jamais l'apercevoir comme une masse spLérique lumi-
neuse, telle la lune, par exemple, aussi comme les
astres brillant au-delà de ses domaines argentés.
Nous savons bien que PLcebée et toutes les planètes
qui ont. reçu diverses appellations traversent rapi-
dement les cieux et nous avons certainement bien
constaté ces mouvements .au .début de l'année 1916,
le 13 février, lorsque Vénus étincelante et Jupiter
moins lumineux, mais d'une jolie feinte jaune dorée,
fort agréable à l'oeil, se sont rapprochées l'une de
l'autre, dans leur voyage infatigable autour du soleil.
Mais il n'en est pas de même pour la terre qui
semble bien immobile, au contraire, au centre des
révolutions de tous les corps célestes.
Nous ne voyons rien changer de place à la surface-
de la terre ; nous ne nous apercevons guère que du
mouvement des eaux des ruisseaux, des fontaines,
des cascades, du déplacement des vagues des océans,
des perturbations souterraines, volcaniques ou atmos-
phériques. Enfin, aussi, de tout ce qui se meut par
le propre géniede l'homme.
S'il s'agit de produits utilitaires ou comestibles, soi-
gnez les récipients, les bouteilles, les flacons, les
pots, les "boites, les cartonnages et •empaquetages. A.yez
des étiquetées élégantes imprimées ou mieux lithogra-
l^biee.- avec art. Ce seront là des dépenses ([tic vous
regagnerez vite.
Si vous avez à baptiser votre produit choisissez lin
nom simple, plaisant à l'oreille, comme il est facile
d'en tirer du grec et du latin ou tout bonnement du
français, quand on ne possède • pas d'autre diction-
naire. Un nom heureux a souvent fait le euccès.
Au lieu d'un nom vous pourrez adopter une marque
et la déposer ce qui coûte très peu de chose. Ces deux
mots « Marque déposée » font non seulement bon
effet sur une spécialité et la posent aux yeux du
public, mais ce dépôt a surtout le précieux avantage
cle vous en réserver le monopole et si votre marckan-
dise est bonne et recherchée, vous met à l'abri contre
la concurrence directe. On pourra lancer des produits
similaires sous d'autres marques mais, si c'est la. vôtre
qui est .appréciée et demandée, vous n'aurez rien à
craindre.
Le choix d'une marque est encore plus aisé que
celui d'un nom mais il doit y avoir toujours une
relation, un lien quelconque entre celle-ci et l'usage
ou la destination de l'objet ou du produit qu'elle pré-
sente. En-fin il peut y avoir des cas spéciaux dérogeant
qui faisait beaucoup d'affaires en vendant des dynamos
et moteurs électriques non finis qui visaient une
clientèle spéciale d'amateurs s'occupant de les achever
de même on voit parfois des produits offerts en vrac
trouver plus de chalands que d'autres semblables com-
me qualité et prix, livrés empaquetés. Tout cela n'est
qu'effet d'engouement du public et ce sont des excep-
tions qui confirment la règle.
Se Spécialiser.
Ce que j'ai dit touchant la nécessité de limiter sa
fabrication à un petit nombre ou même un seul objet
reste vrai, s'il s'agit d'un produit ou d'une substance,
car c'est en -se spécialisant que l'on arrive le plus
facilement à préparer vite et à bon compte et que l'on
a le plus de chance de porter sa fabrication au plus
liant, degré de perfection.
En toutes choses, le spécialiste gagne toujours la
confiance de la clientèle sérieuse.
Je sais que les grands magasins modernes qui sont
de véritables foires permanentes et vendent tout ce qui
est imaginable, rencontrent le succès complet auprès'
de la majorité du public ; mais ceci infirme peu mon
dire, car cas établissements ont soin de rechercher
pour chaque rayon des spécialistes qui puissent servir
et renseigner les acheteurs avec toute la compétence
voulue.
De la Publicité
Il est impossible de faire connaître ses produits,
d'étendre son chiffre d'affaires, de gravir les échelons
qui mènent de la petite industrie à la. grande sans
user de la publicité.
Le tout, pour qu'elle soit efficace et économique, est
de se faire une idée exacte de la clientèle que l'on
veuf toucher et de choisir en conséquence les journaux
ou autres modes de publicité : circulaires envoyées par
la poste, prospectus distribués dans la rue ou à domi-
cile, afEicL.es, etc....
Je ne puis fixer aucune règle, ni donner de conseils
plus précis à ce sujet car, la meilleure façon de pro-
céder dépend d'une foule de circonstances et de
chaque cas particulier mais, ce qui est indéniable c'est
que le prodigieux succès de produits universellement
connus n'est dû qu'à la publicité.
Il n'est pas d'industriel en chambre, si petit soit-il,
qui ne puisse tenter la publicité et toujours il s'en
trouvera, bien.
La publicité est un art qui pourrait, s'apprendre à
l'école, comme les autres — si je. ne me trompe cela
se fait en Amérique et en Allemagne — et plus nous
irons plus on aura besoin de savoir la pratiquer. Le
petit industriel ne devra point l'oublier et ne mettra
jamais trop de soin, ni d'imagination dans la publicité,,
sous toutes ses formes auxquelles il aura recours.
(A suivre) ' A. Sterne.
ASTHON Ol^EIE
I_*.A. TERRE
Les « Planètes » et l? « Ignorance astronomique »
Il n'est pas rare de rencontrer des personnes étonnées
au plus haut degré lorsqu'on leur dit que la terre
(cette sphère dont on leur .a pourtant souvent parlé
à l'école et dont elles ont quelquefois lu des des-
criptions dans les cours de géographie ou dans d'autres
ouvrages classiques), doit être considérée comme une
planète, quoiqu'elle soit loin de ressembler, de prime
abord, aux nombreux autres globes parsemés au fond
des eieux.
Et si on leur demande quelle idée elles se font des
planètes et de la terre, elles ne manqueront pas de
répondre que les premières sont des petits points
brillants perdus dans les profondeurs du firmament,
tandis que le monde que nous habitons est,, au
contraire, un corps de vaste étendue, composé d'eau
et de continents dont on parcourt'aisément aujourd'hui
toutes les parties, à l'exception, toutefois, des régions
glacées inaccessibles des pôles.
Quel que soit l'endroit où l'on veuille bien observer
la terre, serait-ce de la nacelle d'un dirigeable élevé
de plusieurs kilomètres de sa surface, on ne pourra
jamais l'apercevoir comme une masse spLérique lumi-
neuse, telle la lune, par exemple, aussi comme les
astres brillant au-delà de ses domaines argentés.
Nous savons bien que PLcebée et toutes les planètes
qui ont. reçu diverses appellations traversent rapi-
dement les cieux et nous avons certainement bien
constaté ces mouvements .au .début de l'année 1916,
le 13 février, lorsque Vénus étincelante et Jupiter
moins lumineux, mais d'une jolie feinte jaune dorée,
fort agréable à l'oeil, se sont rapprochées l'une de
l'autre, dans leur voyage infatigable autour du soleil.
Mais il n'en est pas de même pour la terre qui
semble bien immobile, au contraire, au centre des
révolutions de tous les corps célestes.
Nous ne voyons rien changer de place à la surface-
de la terre ; nous ne nous apercevons guère que du
mouvement des eaux des ruisseaux, des fontaines,
des cascades, du déplacement des vagues des océans,
des perturbations souterraines, volcaniques ou atmos-
phériques. Enfin, aussi, de tout ce qui se meut par
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