Presse et revues
12 pages
Titre : La Science à la maison et l'industrie en chambre : journal populaire illustré
Éditeur : Imprimerie du XXe siècle (Le Havre)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1916-12-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb45108212t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 521 Nombre total de vues : 521
Description : 01 décembre 1916 01 décembre 1916
Description : 1916/12/01 (A4,N77)-1916/12/31. 1916/12/01 (A4,N77)-1916/12/31.
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5401247c
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-66646
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/12/2008
UHSTIDTJ STRIEJEN CHAMBRE
Chaque jour des initiatives se révèlent pour lutter contre la camelote boche d'avant-guerre, ~ L'Industrie des jouets.-
Jouets Méc niques et Electriques. - La Science à la Maison tend, de plus en plus, à devenir
l'organe des petits Fabricants et Inventeurs.
Si, à l'arrière, il est encore un trop grand nombre
de nos compatriotes qui continuent, malgré les
enseignements de la grande guerre et le renchéris-
sement de la vie, à fréquenter, avec une déplorable
assiduité, les cabarets où ils dépensent le plus clair
de leur travail souvent pourtant fort rémunérateur, il
en est, .par contre, beaucoup — nous le voyons
par la correspond an ce que nous recevons et les de-
mandes de livres techniques qui nous parviennent —
■qui comprennent que ce n'est pas en restant attablé
au bout d'une table de café à écouter les péroreurs
et hâbleurs habituels (qui ne savent que lever le
coude, parlent de tout sans rien, connaître, mais
sont, à les entendre, d'une compétence absolue dans
toutes les sciences et tous les arts) qu'ils auront.
chance d'être les bons 'artisans de la. future victoire
économique, ceux qui permettront à l'industrie fran-
çaise de supplanter partout la camelote' boclie et
même, dès maintenant, de fabriquer ce qui nous
manque, parce que nous venant jadis exclusivement
d'Allemagne, -grâce à notre indolence, notre peur
d'entreprendre et aussi, hélas, notrs culte pour la
politique.
Parmi toutes les industries qui semblent le plus
tenter nos lecteurs, celle des jouets tient certai-
nement la première place et c'est heureux, car c'est
l'une de celles où les Allemands nous avaient le
plus supplantés, c'est aussi celle qui ouvre le champ
le plus vaste à toutes les initiatives, à tous les
goiits puisque les jouets, en réalité, touchent à toutes
les antres industries grandes et petites.
De tous les jouets, les mécaniques et les électriques
ont naturellement le plus d'adeptes. Apprenez-nous
à en construire, nous demande-t-on de tous côtés.
Les Boches détenaient presque le monopole de ces
jouets scientifiques qu'ils pouvaient livrer chez nous
à plus bas prix que nos propres fabricants, par suite
du meilleur marché de la main-d'oeuvre et surtout
des ' avantages de transport jusqu'à la frontière, sans
parier de ceux résultant du iraiic de Francfort, qui
■au point de vue douanier, plaçaient l'Allemagne au
rang de la nation la. plus favorisée.
J'avoue qu'avant La guerre, nous promenant dans les
bazars, nous avons souvent admiré et. certes, nous n'é-
tions pas les seuls, ces petits moleurs a vapeur, a air
chaud, à gaz ou à pétrole, ces dynamos lilliputiennes ac-
tionnant de minuscules machines-outils, ces mignonnes
usines électriques où une machine à vapeur, grosse
comme le poing, faisaient tourner une magnéto pygmée
éclairant une lampe' de la taille d'une noisette ;
aussi, nous comprenons le charme qu'entrevoient des
fabricants de jouets on expectative dans la cons-
truction de semblables objets.
En ce sens, les Français peuvent égaler et surpasser
les J3och.es et comme pour notre modeste part nous
voulons les y aider le plus possible, nous répondrons
pleinement à l'appel qui nous est. fait en aiguillant
de plus en plus la Science à la Maison vers les
petits travaux techniques en général et la cons-
truction des jouets et appareils scientifiques en
particulier.
Le simple amateur n'y perdra rien, car ses désira
sont les mêmes que ceux du petit fabricant. Si le
second sera heureux d'apprendre dans nos pages
à construire tel ou tel appareil pour le vendre, le
premier le sera encore plus de posséder cet appareil
sorti de ses propres mains qui. servira à ses besoins,
à l'embellissement de sa demeure, à sa distraction
ovr à celle de ses enfants.
Restant pair excellence le journal pratique de tous
les amateurs qui savent que l'on trouve dans les
sciences et les travaux manuels un passe-temps tou-
jours agréable, souvent profitable et déterminant par-
fois de précieuses amitiés, la Science à la Maison
qui portera désormais ce sous-titre l'Industrie en
chambre deviendra, en même temps l'organe de cette
catégorie d'artisans si intéressants, petits fabricants
et inventeurs. La Direction.
Soienoes Inci-mstrielles
(Caloial du. détoit et de la, force des olautes et cours d'eau)
On sait que l'on appelle houille blanche la force
dos cours d'eau utilisable dans les roues et les tur-
bines hydrauliques et transformable en. un travail
quelconque par diverses machines particulièrement
en lumière ou chaleur par les dynamos électriques.
Sauf le paiement annuel des droits établis, la force
motrice produite par l'eau, une fois les frais d'ins-
tallation acquittés, ne coûte pour ainsi dire presque
rien ; aussi, devant la hau??? -ln? oorr.bu.-^'bles, re-
grette-t-on davantage, aujourd'hui, d'avoir ".;%lisré
en France de capter une somme considérable de
puissance hydranlique et de voir une Loi, proposée
depuis de nombreuses any-éo?. pour mieux réglemente-»-
et favoriser le développement de cette houille blanche,
rester enterrée dans les cartons des commissions.
Concurremment avec la cherté du charbon, la res-
triction de l'éclairage éditée récemment en vue de
la défense nationale, n'a pas pou contribue non plus
à attirer l'attention sur tant de millio" > de oh -.uix-
vapeur que représentent ces chutes ^t. a .rs «..'eau,
perdus sans profit alors qu'ils ,'.u;ri aient alimenter
économiquement une quantité innombrable de foyers
lumineux. Plusieurs de nos lecteurs ont aussitôt com-
pris l'importance de la hor'lle blanche à cette heure
et nous ont demandé (\y:?, conseils sur l'utilisation,
des renseignerrjents suv le calcul du débit et de la
Chaque jour des initiatives se révèlent pour lutter contre la camelote boche d'avant-guerre, ~ L'Industrie des jouets.-
Jouets Méc niques et Electriques. - La Science à la Maison tend, de plus en plus, à devenir
l'organe des petits Fabricants et Inventeurs.
Si, à l'arrière, il est encore un trop grand nombre
de nos compatriotes qui continuent, malgré les
enseignements de la grande guerre et le renchéris-
sement de la vie, à fréquenter, avec une déplorable
assiduité, les cabarets où ils dépensent le plus clair
de leur travail souvent pourtant fort rémunérateur, il
en est, .par contre, beaucoup — nous le voyons
par la correspond an ce que nous recevons et les de-
mandes de livres techniques qui nous parviennent —
■qui comprennent que ce n'est pas en restant attablé
au bout d'une table de café à écouter les péroreurs
et hâbleurs habituels (qui ne savent que lever le
coude, parlent de tout sans rien, connaître, mais
sont, à les entendre, d'une compétence absolue dans
toutes les sciences et tous les arts) qu'ils auront.
chance d'être les bons 'artisans de la. future victoire
économique, ceux qui permettront à l'industrie fran-
çaise de supplanter partout la camelote' boclie et
même, dès maintenant, de fabriquer ce qui nous
manque, parce que nous venant jadis exclusivement
d'Allemagne, -grâce à notre indolence, notre peur
d'entreprendre et aussi, hélas, notrs culte pour la
politique.
Parmi toutes les industries qui semblent le plus
tenter nos lecteurs, celle des jouets tient certai-
nement la première place et c'est heureux, car c'est
l'une de celles où les Allemands nous avaient le
plus supplantés, c'est aussi celle qui ouvre le champ
le plus vaste à toutes les initiatives, à tous les
goiits puisque les jouets, en réalité, touchent à toutes
les antres industries grandes et petites.
De tous les jouets, les mécaniques et les électriques
ont naturellement le plus d'adeptes. Apprenez-nous
à en construire, nous demande-t-on de tous côtés.
Les Boches détenaient presque le monopole de ces
jouets scientifiques qu'ils pouvaient livrer chez nous
à plus bas prix que nos propres fabricants, par suite
du meilleur marché de la main-d'oeuvre et surtout
des ' avantages de transport jusqu'à la frontière, sans
parier de ceux résultant du iraiic de Francfort, qui
■au point de vue douanier, plaçaient l'Allemagne au
rang de la nation la. plus favorisée.
J'avoue qu'avant La guerre, nous promenant dans les
bazars, nous avons souvent admiré et. certes, nous n'é-
tions pas les seuls, ces petits moleurs a vapeur, a air
chaud, à gaz ou à pétrole, ces dynamos lilliputiennes ac-
tionnant de minuscules machines-outils, ces mignonnes
usines électriques où une machine à vapeur, grosse
comme le poing, faisaient tourner une magnéto pygmée
éclairant une lampe' de la taille d'une noisette ;
aussi, nous comprenons le charme qu'entrevoient des
fabricants de jouets on expectative dans la cons-
truction de semblables objets.
En ce sens, les Français peuvent égaler et surpasser
les J3och.es et comme pour notre modeste part nous
voulons les y aider le plus possible, nous répondrons
pleinement à l'appel qui nous est. fait en aiguillant
de plus en plus la Science à la Maison vers les
petits travaux techniques en général et la cons-
truction des jouets et appareils scientifiques en
particulier.
Le simple amateur n'y perdra rien, car ses désira
sont les mêmes que ceux du petit fabricant. Si le
second sera heureux d'apprendre dans nos pages
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premier le sera encore plus de posséder cet appareil
sorti de ses propres mains qui. servira à ses besoins,
à l'embellissement de sa demeure, à sa distraction
ovr à celle de ses enfants.
Restant pair excellence le journal pratique de tous
les amateurs qui savent que l'on trouve dans les
sciences et les travaux manuels un passe-temps tou-
jours agréable, souvent profitable et déterminant par-
fois de précieuses amitiés, la Science à la Maison
qui portera désormais ce sous-titre l'Industrie en
chambre deviendra, en même temps l'organe de cette
catégorie d'artisans si intéressants, petits fabricants
et inventeurs. La Direction.
Soienoes Inci-mstrielles
(Caloial du. détoit et de la, force des olautes et cours d'eau)
On sait que l'on appelle houille blanche la force
dos cours d'eau utilisable dans les roues et les tur-
bines hydrauliques et transformable en. un travail
quelconque par diverses machines particulièrement
en lumière ou chaleur par les dynamos électriques.
Sauf le paiement annuel des droits établis, la force
motrice produite par l'eau, une fois les frais d'ins-
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grette-t-on davantage, aujourd'hui, d'avoir ".;%lisré
en France de capter une somme considérable de
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et favoriser le développement de cette houille blanche,
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Concurremment avec la cherté du charbon, la res-
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la défense nationale, n'a pas pou contribue non plus
à attirer l'attention sur tant de millio" > de oh -.uix-
vapeur que représentent ces chutes ^t. a .rs «..'eau,
perdus sans profit alors qu'ils ,'.u;ri aient alimenter
économiquement une quantité innombrable de foyers
lumineux. Plusieurs de nos lecteurs ont aussitôt com-
pris l'importance de la hor'lle blanche à cette heure
et nous ont demandé (\y:?, conseils sur l'utilisation,
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