Titre : La Science à la maison : journal hebdomadaire illustré / [gérant H. Édouard]
Éditeur : [s.n.] (Le Havre)
Éditeur : Imprimerie du XXe siècleImprimerie du XXe siècle (Le Havre)
Date d'édition : 1916-10-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32865836p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 octobre 1916 01 octobre 1916
Description : 1916/10/01 (A4,N75)-1916/10/31. 1916/10/01 (A4,N75)-1916/10/31.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5401245j
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-66646
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/12/2008
m
L'AUSTRALIE
Xj.A_ DESTRUCTION DES L.A.FIÎTS
if; Le gouvernement et le peuple ne peuvent se dissimuler
la gravité de la situation créée par l'invasion dés lapins.
C'est un rude adversaire qu'un animal qui, tout en res-
tant de la taille du lapin européen, ou même plus petit,
est d'une grande voracité et, se pliant aux nécessités du
pays, ne recule ni devant une rivière à traverser à la
nage, ni devant un arbre à escalader au besoin pour le
dépouiller de son écorce.
On a pu tarder à prendre des mesures contre lui ; mais
quand il eut envahi et dévasté, les deux cinquièmes du
pays, force a bien été de compter avec le fléau.
Dès 1878. seize ans seulement après l'introduction, les
ravages sont tels que la législation les dénonce comme
animaux nuisibles :' le département du bétail, au minis-
tère des mines et de l'agriculture, doit se préoccuper de
leur destruction Ils mangent l'herbe ; aussi on les 'consi-
dère comme une véritable calamité publique et contre
eux tous les moyens sont bons : on élève des barrières,
en iîl de 1er pour se défendre de leur invasion ; finalement
leur tôle est mise à prix (1,. C'est le procédé que nous
avons jadis appliqué contre les loups. 3]
Eu 1884. les Chambres votent, sur la proposition de
Transport des Marchandises en Australie
M.. Abbott, une loi ou Act qui fait de la guerre aux lapins
l'attribution d'une direction spéciale, partage le pays en
un certain nombre de districts et en confie la surveillance,
sous le contrôle du ministre des mines, à des inspecteurs
spéciaux. Le gouvernement renonce à payer une prime
par tête, mais prend « sa charge une partie des frais de
destruction. Pendant les trois années qui suivent l'appli-
cation de cette loi, une somme de 1 ! millions de francs est
dépensée pour la protection de 20f5 propriétés.
Ces sacrifices, malheusement, allèrent quelquefois à
l'encontre du but que l'on se proposait.
Dans certains cas, en effet, les lapins pouvaient cire
pour les propriétaires d'un plus grand profit que les
mouto ns ; aussi voyait-on des contrées où le lapin était
l'objet d'un véritable élevage. Il fallait, de foute évidence,
modifier la législation. Comme la plupart des propriétés
dans les régions infestées sont encore terre de la Cou-
ronne, les locataires demandaient que l'on diminuât nota-
blement leur loyer et qu'on rétablisse, en même temps, la
prime par tête.
Le ministre compétent. M Abigail, se rendant compte
de cette spéculation (2), refusa énergiquement.
Il) Le li'OiivHriieuient paie jusqu'à 12 sols et joins par lapin
abatlu.
^Jusqu'en l*ss, on a payé' pour la desl.i'iiclion ries lapins
ilaus les sopl colonies qui composent l'Australasic :
En Nouvclle-Galle-du-Sud K. IS.!Mi.î.S75
En Victoria m L".i:î.Ioo
En Australie Méridionale M.2! î-.:tâo
En Onesland I . in.vioij
En Nouvelle-Zélande Kil.non
En Australie de l'Ouest
Eiï Tasmanie 2.072.050
L'AUSTRALIE
Xj.A_ DESTRUCTION DES L.A.FIÎTS
if; Le gouvernement et le peuple ne peuvent se dissimuler
la gravité de la situation créée par l'invasion dés lapins.
C'est un rude adversaire qu'un animal qui, tout en res-
tant de la taille du lapin européen, ou même plus petit,
est d'une grande voracité et, se pliant aux nécessités du
pays, ne recule ni devant une rivière à traverser à la
nage, ni devant un arbre à escalader au besoin pour le
dépouiller de son écorce.
On a pu tarder à prendre des mesures contre lui ; mais
quand il eut envahi et dévasté, les deux cinquièmes du
pays, force a bien été de compter avec le fléau.
Dès 1878. seize ans seulement après l'introduction, les
ravages sont tels que la législation les dénonce comme
animaux nuisibles :' le département du bétail, au minis-
tère des mines et de l'agriculture, doit se préoccuper de
leur destruction Ils mangent l'herbe ; aussi on les 'consi-
dère comme une véritable calamité publique et contre
eux tous les moyens sont bons : on élève des barrières,
en iîl de 1er pour se défendre de leur invasion ; finalement
leur tôle est mise à prix (1,. C'est le procédé que nous
avons jadis appliqué contre les loups. 3]
Eu 1884. les Chambres votent, sur la proposition de
Transport des Marchandises en Australie
M.. Abbott, une loi ou Act qui fait de la guerre aux lapins
l'attribution d'une direction spéciale, partage le pays en
un certain nombre de districts et en confie la surveillance,
sous le contrôle du ministre des mines, à des inspecteurs
spéciaux. Le gouvernement renonce à payer une prime
par tête, mais prend « sa charge une partie des frais de
destruction. Pendant les trois années qui suivent l'appli-
cation de cette loi, une somme de 1 ! millions de francs est
dépensée pour la protection de 20f5 propriétés.
Ces sacrifices, malheusement, allèrent quelquefois à
l'encontre du but que l'on se proposait.
Dans certains cas, en effet, les lapins pouvaient cire
pour les propriétaires d'un plus grand profit que les
mouto ns ; aussi voyait-on des contrées où le lapin était
l'objet d'un véritable élevage. Il fallait, de foute évidence,
modifier la législation. Comme la plupart des propriétés
dans les régions infestées sont encore terre de la Cou-
ronne, les locataires demandaient que l'on diminuât nota-
blement leur loyer et qu'on rétablisse, en même temps, la
prime par tête.
Le ministre compétent. M Abigail, se rendant compte
de cette spéculation (2), refusa énergiquement.
Il) Le li'OiivHriieuient paie jusqu'à 12 sols et joins par lapin
abatlu.
^Jusqu'en l*ss, on a payé' pour la desl.i'iiclion ries lapins
ilaus les sopl colonies qui composent l'Australasic :
En Nouvclle-Galle-du-Sud K. IS.!Mi.î.S75
En Victoria m L".i:î.Ioo
En Australie Méridionale M.2! î-.:tâo
En Onesland I . in.vioij
En Nouvelle-Zélande Kil.non
En Australie de l'Ouest
Eiï Tasmanie 2.072.050
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 91.59%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 91.59%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 4/12
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k5401245j/f4.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k5401245j/f4.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k5401245j/f4.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k5401245j
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://nutrisco-patrimoine.lehavre.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k5401245j
Facebook
Twitter