Titre : La Science à la maison : journal hebdomadaire illustré / [gérant H. Édouard]
Éditeur : [s.n.] (Le Havre)
Éditeur : Imprimerie du XXe siècleImprimerie du XXe siècle (Le Havre)
Date d'édition : 1916-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32865836p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 septembre 1916 01 septembre 1916
Description : 1916/09/01 (A4,N74)-1916/09/30. 1916/09/01 (A4,N74)-1916/09/30.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k54012444
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-66646
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/12/2008
46
C-A.XJ^3B3^tI
fPas de Paroles des Acres. — Histoires en Images et, Contes de Fées. — A quand l'organe de l'Ingénieur eu herbe ?
j — Science et Morale ou le méli-mélo avan ageux. — Une histoire de tripes en boîtes. — Des cerfs-volants, des
| aéroplanes, des machines à vapeur, des moteurs à pétrole, des dynamos, etc., s'il vous plait.
j Si cela continue ma causerie mensuelle va devenir la
I Tribune exclusivement réservée aux nombreux lecteurs
S qui tiennent de plus en plus à m'honorer de leur corres-
I pondanee pour me suggérer leurs idées, ,1e ne m'en plains
! pas, au contraire, car bientôt et plus heureux en cela (pie
j tous mes autrescollegues.il me sufljra de passer pure-
| ment et simplement les lettres intéressantes à l'imprime-
rie et d'aller ensuite me promener. (Façon de parler
d'ailleurs. "Le Coin", homme ultra occupé par tempé-
rament, n'ayant jamais le temps de se promener, vu qu'il
se trouve en retard de plusieurs années sur ce qu'il doit
iaire.)
Comme il ne faut jamais manquer de prendre le plus
tôt possible les-l.onnes habitudes, je passe donc immédia-
tement ces lettres au linotypiste après les avoir numé-
rotées :
N° 1 — J'ai toujours pensé que les actes valaien
mieux que les paroles ; aussi ma lettre sera plus brève
que la liste des seize abonnés que j'ai pu trouver parmi
mes amis et connaissances.
Si je ne suis pas la bonne voie qui permettra à La
Science à la Maison de devenir rapidement hebdomadaire,
dites-le moi.
> Droit au but.
N° 2 — Ne trouvez-vous pas qu'il est déplorable de
voir toutes les vitrines des marchands de journeaux
-exclusivement occupées par des publications d'histeires
insignifiantes en images qu'attirés par les couleurs, vien-
nent en foule acheter tous les enfants à défaut d'autre
chose d'ailleurs. Ce n'est donc uniquement que ce'a que
nous pouvons offrir à notre jeunesse, à cette jeunesse,
adolescence de demain et âge mur d'après-demain qui,
nous l'entendons répéter chaque jour, aura pourtant
besoin de tant de savoir, de tant de connaissances utiles
pour être à même de vaincre dans la grande lutte écono-
mique.
N'est-il pas absurde de voir que ces admirables machines
tirant en couleurs que seule la science a su créer ne
servent môme pas à -imprimer un seul journal pour elle.
Pourquoi ne pas faire servir ces couleurs à représenter
aux enfants toutes les merveilles de la nature et des
inventions humaines, qu'il serait si facile de présenter
d'une façon attrayante et de faire passer. (Si vraiment
il est tant nécessaire de faire accepter la science à la
jeunesse comme une cuillerée d'huile de ricin dans une
orange) au milieu d'histoires comiques on abra-ca-da-
branl.es.
Croit-on que nos enfants ne peuvent s'intéresser qu'aux
coules de fées ou autres fulilil.es incompatibles avec les
admirables progrès de ce siècle.
Uu Père de famille qui attend toujours le journal
en couleurs de "■ L'Ingénieur en Herbe.
N'J ;■$. — Ce qui me plait le plus dans votre journal,
c'est de vous y voir mêler la science et la morale, dans
l'article " l'Aiguillage " par exemple. Je n'avais encore
jamais vu cela dans aucun journal scientifique et vous
paraissez être le seul qui comprenez qu'il ne faut pas être
trop exclusif. Les livres de morale n'étant lus que par les
moralistes et les livres de science par les scientifiques il
est nécessaire de faire un " méli-mélo '! pour faire profi-
ter les premiers de la science et les seconds de la morale.
Vous savez au milieu de barattes en cuivre, d'outillage,
déconfitures, glisser en douceur le bon conseil qu'il serait
si difficile à faire accepter tout crûment comme le nègre
continuez, je suis des vôtres.
Un homme qui veut apprendre la morale parmi
la science et la science parmi la morale.
N" 4. —: Comme pendant à votre confiturier je connais
un brave homme qui s'est mis un jour en tôle de fabriquer
des conserves de tripes.
Tout le monde pensait que c'était une sottise,les tripes
étant aliment que l'on a toujours sous la main, et que
de plus dans la ville de ce fabricant deux voitures o liraient
chaque jour par les rues toutes chaudes et prêtes à savou-
rer, iv'ayanl cure, des mauvais prophètes le brave homme
continua et bien lui en prit car il fit fortune. Aujourd'hui
les deux voitures ne sillonnent plus la ville, mais la tripe
en boite a envahi toutes les charcuteries.
L'Ami des gens d'initiative.
N° 5. — Ne pourriez-vous donner des descriptions et
plans de montage de petites machines à vapeur, de mo-
teurs à explosion, magnétos, 'dynamos, aéroplanes, eerfs-
volants-photographes, aviet.tès ou bicyclettes-aéroplanes
objet d'un concours à Paris il y a trois ans dont on n'a
plus entendu parler ensuite.
X. Y.
Un pen de patience, chers Lecteurs la science est vaste
et petites les huit pages mensuelles de la Science-à la
Maison. j
Lie Coi.n.
QUELQUES MOTS HISTORIQUES
On comprend généralement, sous la dénomination de :
giques, rappelant ou caractérisant un personnage ou un
fait historique, et, pour la plupart, devenues populaires,
«t en quelque sorte proverbiales.
Le plus ancien des mots historiques est certainement la
demande que Dieu adressa à Caïn, après le mort d'Abel :
« Caïn, qu'as-tu l'ait de ton frère ? » Ces paroles lurent,
dans la suite des siècles, souvent adressées à ceux qui,
par envie ou par jalousie, avaient attenté aux jours de
C-A.XJ^3B3^tI
fPas de Paroles des Acres. — Histoires en Images et, Contes de Fées. — A quand l'organe de l'Ingénieur eu herbe ?
j — Science et Morale ou le méli-mélo avan ageux. — Une histoire de tripes en boîtes. — Des cerfs-volants, des
| aéroplanes, des machines à vapeur, des moteurs à pétrole, des dynamos, etc., s'il vous plait.
j Si cela continue ma causerie mensuelle va devenir la
I Tribune exclusivement réservée aux nombreux lecteurs
S qui tiennent de plus en plus à m'honorer de leur corres-
I pondanee pour me suggérer leurs idées, ,1e ne m'en plains
! pas, au contraire, car bientôt et plus heureux en cela (pie
j tous mes autrescollegues.il me sufljra de passer pure-
| ment et simplement les lettres intéressantes à l'imprime-
rie et d'aller ensuite me promener. (Façon de parler
d'ailleurs. "Le Coin", homme ultra occupé par tempé-
rament, n'ayant jamais le temps de se promener, vu qu'il
se trouve en retard de plusieurs années sur ce qu'il doit
iaire.)
Comme il ne faut jamais manquer de prendre le plus
tôt possible les-l.onnes habitudes, je passe donc immédia-
tement ces lettres au linotypiste après les avoir numé-
rotées :
N° 1 — J'ai toujours pensé que les actes valaien
mieux que les paroles ; aussi ma lettre sera plus brève
que la liste des seize abonnés que j'ai pu trouver parmi
mes amis et connaissances.
Si je ne suis pas la bonne voie qui permettra à La
Science à la Maison de devenir rapidement hebdomadaire,
dites-le moi.
> Droit au but.
N° 2 — Ne trouvez-vous pas qu'il est déplorable de
voir toutes les vitrines des marchands de journeaux
-exclusivement occupées par des publications d'histeires
insignifiantes en images qu'attirés par les couleurs, vien-
nent en foule acheter tous les enfants à défaut d'autre
chose d'ailleurs. Ce n'est donc uniquement que ce'a que
nous pouvons offrir à notre jeunesse, à cette jeunesse,
adolescence de demain et âge mur d'après-demain qui,
nous l'entendons répéter chaque jour, aura pourtant
besoin de tant de savoir, de tant de connaissances utiles
pour être à même de vaincre dans la grande lutte écono-
mique.
N'est-il pas absurde de voir que ces admirables machines
tirant en couleurs que seule la science a su créer ne
servent môme pas à -imprimer un seul journal pour elle.
Pourquoi ne pas faire servir ces couleurs à représenter
aux enfants toutes les merveilles de la nature et des
inventions humaines, qu'il serait si facile de présenter
d'une façon attrayante et de faire passer. (Si vraiment
il est tant nécessaire de faire accepter la science à la
jeunesse comme une cuillerée d'huile de ricin dans une
orange) au milieu d'histoires comiques on abra-ca-da-
branl.es.
Croit-on que nos enfants ne peuvent s'intéresser qu'aux
coules de fées ou autres fulilil.es incompatibles avec les
admirables progrès de ce siècle.
Uu Père de famille qui attend toujours le journal
en couleurs de "■ L'Ingénieur en Herbe.
N'J ;■$. — Ce qui me plait le plus dans votre journal,
c'est de vous y voir mêler la science et la morale, dans
l'article " l'Aiguillage " par exemple. Je n'avais encore
jamais vu cela dans aucun journal scientifique et vous
paraissez être le seul qui comprenez qu'il ne faut pas être
trop exclusif. Les livres de morale n'étant lus que par les
moralistes et les livres de science par les scientifiques il
est nécessaire de faire un " méli-mélo '! pour faire profi-
ter les premiers de la science et les seconds de la morale.
Vous savez au milieu de barattes en cuivre, d'outillage,
déconfitures, glisser en douceur le bon conseil qu'il serait
si difficile à faire accepter tout crûment comme le nègre
continuez, je suis des vôtres.
Un homme qui veut apprendre la morale parmi
la science et la science parmi la morale.
N" 4. —: Comme pendant à votre confiturier je connais
un brave homme qui s'est mis un jour en tôle de fabriquer
des conserves de tripes.
Tout le monde pensait que c'était une sottise,les tripes
étant aliment que l'on a toujours sous la main, et que
de plus dans la ville de ce fabricant deux voitures o liraient
chaque jour par les rues toutes chaudes et prêtes à savou-
rer, iv'ayanl cure, des mauvais prophètes le brave homme
continua et bien lui en prit car il fit fortune. Aujourd'hui
les deux voitures ne sillonnent plus la ville, mais la tripe
en boite a envahi toutes les charcuteries.
L'Ami des gens d'initiative.
N° 5. — Ne pourriez-vous donner des descriptions et
plans de montage de petites machines à vapeur, de mo-
teurs à explosion, magnétos, 'dynamos, aéroplanes, eerfs-
volants-photographes, aviet.tès ou bicyclettes-aéroplanes
objet d'un concours à Paris il y a trois ans dont on n'a
plus entendu parler ensuite.
X. Y.
Un pen de patience, chers Lecteurs la science est vaste
et petites les huit pages mensuelles de la Science-à la
Maison. j
Lie Coi.n.
QUELQUES MOTS HISTORIQUES
On comprend généralement, sous la dénomination de :
fait historique, et, pour la plupart, devenues populaires,
«t en quelque sorte proverbiales.
Le plus ancien des mots historiques est certainement la
demande que Dieu adressa à Caïn, après le mort d'Abel :
« Caïn, qu'as-tu l'ait de ton frère ? » Ces paroles lurent,
dans la suite des siècles, souvent adressées à ceux qui,
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