Titre : La Science à la maison : journal hebdomadaire illustré / [gérant H. Édouard]
Éditeur : [s.n.] (Le Havre)
Éditeur : Imprimerie du XXe siècleImprimerie du XXe siècle (Le Havre)
Date d'édition : 1916-08-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32865836p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 août 1916 01 août 1916
Description : 1916/08/01 (A4,N73)-1916/08/31. 1916/08/01 (A4,N73)-1916/08/31.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5401243q
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-66646
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/12/2008
41
Avant la guerre qui. hélas ! n'aura IV.il qu'accroître ces
dernières dans d'énormes proportions, dos amateurs de
statistique avaient mis leur patience à l'épreuve en cher-
chant à établir exactement la valeur que représentent les
seules sommes d'or et d'argent monayés. les seuls lingots
et pierres précieuses engloutis dans l'Océan Atlanlioue.
La réunion des navires naidragés, dont les riches cargai-
sons étaient bien connues, a permis à leurs calculs d'as-
signer au trésor un minimum d'un milliard
Si Ton étendait les recherches aux autres mers, si l'on
pouvait connaître tous les naufrages, l'aire entrer en ligne
de compte les bijoux et les valeurs que les infortunés "qui
ont péri en mer portaient sur eux. il serait facile de tripler
sinon quintupler ce minimum. Mais ces ehillres ne s'enten-
dent que porc !es trésors.d'or et d'argent, bijoux, pierres
précieuses.l'ouïes choses qui sont par elles-mêmes la propre
représentation de la richesse.
S'il était possible de compter le prix des cargaisons-
ordinaires (métaux usuels, matières industrielles, objets
de toutes sortes), celui des navires eux-mêmes, de leurs
accessoires el de leurs machines, on arriverait à une
somme plus que décuple. Que Ton se rappelle les millions
que représentèrent la perle de La-Bourgogne, celle du
Titanic, du Lusitania.
Enlin, si l'on pouvait, estimer et ajouter à ces richesses,
que nous pouvons appeler accidentelles, les trésors natu-
rels que le sol marin produit ou recèle (coraux, éponges,
perles (lues, nacre, minéraux de toutes espèces) on obtien-
drait des chillVes que l'esprit a peine à concevoir et que
toutes les fortunes terrestres réunies ne pourraient peut-
être pas égaler.
(A suivre).
Capitaine Niomo.
OCEANOGRAPHIE PRATIQUE
Les Secrets de la Plage. - Un bizarre fruit de mer.
Les paquets d'algues venus du large sont un milieu très
intéressant à explorer pour l'océanographe amateur, car
il y trouve presque toujours des produits de la mer infi-
niment plus rares que les omis de buccin et partant plus
inconnus encore du commun des mortels.
Kn voici un par exemple que bien peu cle gens certai-
nement oseraient identifier. Grand comme le fond delà
main, cela ressemble à un petit oreiller allongé, et c'est
muni de quatre bras qui lui donnent un vague aspect de
civière. C'est d'un brun noir foncé avec de beaux reflets
soyeux. Est-ce oeuvre humaine ou de la nature? A: bien
considérer, on opinerait facilement pour le fruit d'un
fucus géant. Mais non. ce fruit inconnu porte sur uneface
un trou bien rond, ce doit être donc aussi un oeuf. Et, en
ell'el, c'est un ceuf de raie, de vulgaire raie.
Malheureusement, si tout le monde connaît les raies
pour les avoir vues au marché ou reproduites daii.s tous
les livres d'histoire naturelle, on penlfeuilleler longtemps
les plus doctes ouvrages sans jamais voir leurs 'oeufs ;
c'est pourquoi j'en parle et j'en fais figurer un ici. voulant
réparer cette petite lacune.
K. ]'.
SCIENCE JSXIFÉRJIMEÏ NTALB
DÉMONSTRATION DXJ" F'R.El MlIplR. PÏ^IÏSrOTF'HI DE3 LiA NATATION
Ail moment où les bains de mer ballenl leur plein il
n'est pas-inutile de rappeler que la plupart des personnes
qui se noient ne le doivent qu'à leur ignorance du pre-
mier principe dé la natation.
Si les infortunés au lieu de se laisser couler au fond en
élevant les bras au ciel et en poussant des appels déses-
pérés autant qu'inutiles lé plus souvent avaient le sang-
froid nécessaire pour fermer la bouche afin de conserver
les poumons bien pleins d'air, d'agiter les jambes .comme
s'ils moulaient un escalier et de tenir surtout les bras
immergés, ils auraient toutes chances de surnager et de
pouvoir, dans beaucoup de cas, être secourus à temps.
En ell'el, sauf de rares exceptions — une maigreur
anormale, par exemple — il est certain que l'homme dont
la poitrine est remplie d'air et dont h:s bras sont com-
plètement dans l'eau déplace un volume de ce liquide un
peu supérieur à son poids spécifique.
Mais, «i les bras sont hors de l'eau, on comprend facile-
ment que tout change. Le corps ne'bénéficie plus alors de
leur déplacement el doit, en outre, supporter tout leur
poids, il enfonce aussitôl, l'eau dépusse la fête, c est la
noyade.
Il est très facile el, intéressant de démontrer cette vérité
par la petite expérience suivante :
On prend une bouteille, un llacon quelconque, deux
gros clous et un bout de ficelle.
A l'aide de la ficelle on ligature les deux clous de chaque
eolé <\u llacon.
Cet ensemble nous représente le naufragé dans la posi-
tion convenable. Le llacon est son-corps, les- deux clous
sont ses bras serrés contre lui.
Notre appareil ainsi disposé, mettons-le dans un seau
d'eau et lestons-le avec du sable ou de la grenaille de
plomb jusqu'à ce que le niveau du liquide arrive presque
jusqu'au ras du col. L'ouverture de ce dernier, que l'on ne:
doit pas boucher, figurera la bouche de notre sujet.
Avant la guerre qui. hélas ! n'aura IV.il qu'accroître ces
dernières dans d'énormes proportions, dos amateurs de
statistique avaient mis leur patience à l'épreuve en cher-
chant à établir exactement la valeur que représentent les
seules sommes d'or et d'argent monayés. les seuls lingots
et pierres précieuses engloutis dans l'Océan Atlanlioue.
La réunion des navires naidragés, dont les riches cargai-
sons étaient bien connues, a permis à leurs calculs d'as-
signer au trésor un minimum d'un milliard
Si Ton étendait les recherches aux autres mers, si l'on
pouvait connaître tous les naufrages, l'aire entrer en ligne
de compte les bijoux et les valeurs que les infortunés "qui
ont péri en mer portaient sur eux. il serait facile de tripler
sinon quintupler ce minimum. Mais ces ehillres ne s'enten-
dent que porc !es trésors.d'or et d'argent, bijoux, pierres
précieuses.l'ouïes choses qui sont par elles-mêmes la propre
représentation de la richesse.
S'il était possible de compter le prix des cargaisons-
ordinaires (métaux usuels, matières industrielles, objets
de toutes sortes), celui des navires eux-mêmes, de leurs
accessoires el de leurs machines, on arriverait à une
somme plus que décuple. Que Ton se rappelle les millions
que représentèrent la perle de La-Bourgogne, celle du
Titanic, du Lusitania.
Enlin, si l'on pouvait, estimer et ajouter à ces richesses,
que nous pouvons appeler accidentelles, les trésors natu-
rels que le sol marin produit ou recèle (coraux, éponges,
perles (lues, nacre, minéraux de toutes espèces) on obtien-
drait des chillVes que l'esprit a peine à concevoir et que
toutes les fortunes terrestres réunies ne pourraient peut-
être pas égaler.
(A suivre).
Capitaine Niomo.
OCEANOGRAPHIE PRATIQUE
Les Secrets de la Plage. - Un bizarre fruit de mer.
Les paquets d'algues venus du large sont un milieu très
intéressant à explorer pour l'océanographe amateur, car
il y trouve presque toujours des produits de la mer infi-
niment plus rares que les omis de buccin et partant plus
inconnus encore du commun des mortels.
Kn voici un par exemple que bien peu cle gens certai-
nement oseraient identifier. Grand comme le fond delà
main, cela ressemble à un petit oreiller allongé, et c'est
muni de quatre bras qui lui donnent un vague aspect de
civière. C'est d'un brun noir foncé avec de beaux reflets
soyeux. Est-ce oeuvre humaine ou de la nature? A: bien
considérer, on opinerait facilement pour le fruit d'un
fucus géant. Mais non. ce fruit inconnu porte sur uneface
un trou bien rond, ce doit être donc aussi un oeuf. Et, en
ell'el, c'est un ceuf de raie, de vulgaire raie.
Malheureusement, si tout le monde connaît les raies
pour les avoir vues au marché ou reproduites daii.s tous
les livres d'histoire naturelle, on penlfeuilleler longtemps
les plus doctes ouvrages sans jamais voir leurs 'oeufs ;
c'est pourquoi j'en parle et j'en fais figurer un ici. voulant
réparer cette petite lacune.
K. ]'.
SCIENCE JSXIFÉRJIMEÏ NTALB
DÉMONSTRATION DXJ" F'R.El MlIplR. PÏ^IÏSrOTF'HI DE3 LiA NATATION
Ail moment où les bains de mer ballenl leur plein il
n'est pas-inutile de rappeler que la plupart des personnes
qui se noient ne le doivent qu'à leur ignorance du pre-
mier principe dé la natation.
Si les infortunés au lieu de se laisser couler au fond en
élevant les bras au ciel et en poussant des appels déses-
pérés autant qu'inutiles lé plus souvent avaient le sang-
froid nécessaire pour fermer la bouche afin de conserver
les poumons bien pleins d'air, d'agiter les jambes .comme
s'ils moulaient un escalier et de tenir surtout les bras
immergés, ils auraient toutes chances de surnager et de
pouvoir, dans beaucoup de cas, être secourus à temps.
En ell'el, sauf de rares exceptions — une maigreur
anormale, par exemple — il est certain que l'homme dont
la poitrine est remplie d'air et dont h:s bras sont com-
plètement dans l'eau déplace un volume de ce liquide un
peu supérieur à son poids spécifique.
Mais, «i les bras sont hors de l'eau, on comprend facile-
ment que tout change. Le corps ne'bénéficie plus alors de
leur déplacement el doit, en outre, supporter tout leur
poids, il enfonce aussitôl, l'eau dépusse la fête, c est la
noyade.
Il est très facile el, intéressant de démontrer cette vérité
par la petite expérience suivante :
On prend une bouteille, un llacon quelconque, deux
gros clous et un bout de ficelle.
A l'aide de la ficelle on ligature les deux clous de chaque
eolé <\u llacon.
Cet ensemble nous représente le naufragé dans la posi-
tion convenable. Le llacon est son-corps, les- deux clous
sont ses bras serrés contre lui.
Notre appareil ainsi disposé, mettons-le dans un seau
d'eau et lestons-le avec du sable ou de la grenaille de
plomb jusqu'à ce que le niveau du liquide arrive presque
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