Titre : La Science à la maison : journal hebdomadaire illustré / [gérant H. Édouard]
Éditeur : [s.n.] (Le Havre)
Éditeur : Imprimerie du XXe siècleImprimerie du XXe siècle (Le Havre)
Date d'édition : 1916-08-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32865836p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 août 1916 01 août 1916
Description : 1916/08/01 (A4,N73)-1916/08/31. 1916/08/01 (A4,N73)-1916/08/31.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5401243q
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-66646
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/12/2008
La .jeunesse aussi s'en mêle, voici quelques phrases
extraites d'une lettre d'un futur industriel de quatorze
ans :
« Moi. pins tard, si je peux, je ferai des jouets en bois,
en fer et surtout mécaniques, car c'est les plus amusants,
des machines à vapeur aussi et électriques qui nous cap-
tivent tant aux étalages cl qu'on m'a dit qui venaieut.de
chez les Hoches et puis il y a un tas de jouets qu'on
ne fait phis et que je voudrais refaire^. Mon père me parle
toujours de « tire-pavés ». de « pipes magiques », de
llùles automatiques ». de « tètes à amorces ». de o diables
sifflants » qui l'ont amiv é dans son jeune Age Allez voir
maintenant si l'on trouve tout cela dans les bazars. Mon
grand frère me dit aussi que de son temps on avait des
toupillons de formes épatantes, des « carottes », des
« sabots » et des toupies, donc, qui ronflaient comme des
ours. Aujourd'hui on ne trouve plus que le « navet » et le
« champignon » dit « casse carreau »
Grâce au concours de mes confrères « Electre » et
« Mécano », qui ont bien voulu, en même temps que moi,
fouiller leurs souvenirs, je crois qu'à nous trois nous pour-
rons prochainement, dans ces pages, donner quelques
tuyaux à noire jeune correspondant sur tous ces jouets
qu'il regrette tant. Ce sera toujours un commencement
en attendant l'ouverture, de son usine.
LE COIN.
Origine de l'Elevage en Australie
(STJITBJ)
Réserve d'eau ménagée sur /es routes suivies par Jes troupeaux pendant leur voyage vers /e Sud
Le capitaine Mac Arthur, ayant comme le pressenti-
ment de l'avenir, s'était le premier consacré à l'élevage,
et en quelques années, il avait réuni un troupeau de 1000
à 1200 tètes Dès 1800. il apportait en Angleterre des
échantillon-; des laines australiennes, et leur ouvrait un
débouché d'autant plus as-uré que jusqu'alors l'Europe
n'en recevait que de l'Espagne, dont le territoire restreint
limitait le commerce.
Il n'en fallut pas davantage pour que l'exemple de Mac
Arthur fut immédiatement suivi. Les propriétaires d'alors
•• lirentilu mouton ". comme on dirait aujourd'hui, et la
reproduction o\ine prit une extension considérable. De
0.3-I2.00Ï en IS'M). le nombre de têtes monta à 23 741.500
en 1801. 78.o03.420 en 1881, et 90.580.039 en 1888.
Boeufs et chevaux se reproduisaient en même temps,
avec moins de rapidité parce que l'ancien continent offrait
peu d'écoulement à leur production, mais très rapidement
encore, si l'on considère que des individus énumérés plus
haut se formèrent des troupeaux de
4 000.000 de boeufs 70.015 chevaux en 1842
4.039.83!) » 449.2.10 » 1801
8.709 028 » 1.249.705 » 1881
9.278.540 » 1.504 137 » 1888
Le gouverneur Philippe, on le voit d'après ces chiffres,
avait apporté en Australie les premiers éléments de la
f rlune que devait bientôt procurer l'élevage à ce pays.
Les chillres ont parfois une éloquence singulière. Nous
devons citer ici la progression constante suivie par l'émi-
gration européenne,
extraites d'une lettre d'un futur industriel de quatorze
ans :
« Moi. pins tard, si je peux, je ferai des jouets en bois,
en fer et surtout mécaniques, car c'est les plus amusants,
des machines à vapeur aussi et électriques qui nous cap-
tivent tant aux étalages cl qu'on m'a dit qui venaieut.de
chez les Hoches et puis il y a un tas de jouets qu'on
ne fait phis et que je voudrais refaire^. Mon père me parle
toujours de « tire-pavés ». de « pipes magiques », de
llùles automatiques ». de « tètes à amorces ». de o diables
sifflants » qui l'ont amiv é dans son jeune Age Allez voir
maintenant si l'on trouve tout cela dans les bazars. Mon
grand frère me dit aussi que de son temps on avait des
toupillons de formes épatantes, des « carottes », des
« sabots » et des toupies, donc, qui ronflaient comme des
ours. Aujourd'hui on ne trouve plus que le « navet » et le
« champignon » dit « casse carreau »
Grâce au concours de mes confrères « Electre » et
« Mécano », qui ont bien voulu, en même temps que moi,
fouiller leurs souvenirs, je crois qu'à nous trois nous pour-
rons prochainement, dans ces pages, donner quelques
tuyaux à noire jeune correspondant sur tous ces jouets
qu'il regrette tant. Ce sera toujours un commencement
en attendant l'ouverture, de son usine.
LE COIN.
Origine de l'Elevage en Australie
(STJITBJ)
Réserve d'eau ménagée sur /es routes suivies par Jes troupeaux pendant leur voyage vers /e Sud
Le capitaine Mac Arthur, ayant comme le pressenti-
ment de l'avenir, s'était le premier consacré à l'élevage,
et en quelques années, il avait réuni un troupeau de 1000
à 1200 tètes Dès 1800. il apportait en Angleterre des
échantillon-; des laines australiennes, et leur ouvrait un
débouché d'autant plus as-uré que jusqu'alors l'Europe
n'en recevait que de l'Espagne, dont le territoire restreint
limitait le commerce.
Il n'en fallut pas davantage pour que l'exemple de Mac
Arthur fut immédiatement suivi. Les propriétaires d'alors
•• lirentilu mouton ". comme on dirait aujourd'hui, et la
reproduction o\ine prit une extension considérable. De
0.3-I2.00Ï en IS'M). le nombre de têtes monta à 23 741.500
en 1801. 78.o03.420 en 1881, et 90.580.039 en 1888.
Boeufs et chevaux se reproduisaient en même temps,
avec moins de rapidité parce que l'ancien continent offrait
peu d'écoulement à leur production, mais très rapidement
encore, si l'on considère que des individus énumérés plus
haut se formèrent des troupeaux de
4 000.000 de boeufs 70.015 chevaux en 1842
4.039.83!) » 449.2.10 » 1801
8.709 028 » 1.249.705 » 1881
9.278.540 » 1.504 137 » 1888
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avait apporté en Australie les premiers éléments de la
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