Titre : La Science à la maison : journal hebdomadaire illustré / [gérant H. Édouard]
Éditeur : [s.n.] (Le Havre)
Éditeur : Imprimerie du XXe siècleImprimerie du XXe siècle (Le Havre)
Date d'édition : 1916-06-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32865836p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 juin 1916 01 juin 1916
Description : 1916/06/01 (A4,N71)-1916/06/30. 1916/06/01 (A4,N71)-1916/06/30.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5401241w
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-66646
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/12/2008
constituer une source économique du matière fer-
tilisante permettant d'économiser le fumier ordinaire.
Les mauvaises herbes en graines seront toujours
brûlées et leurs cendres recueillies avec toutes celles
de la maison en vue de leur utilisation sur les
carrés de pommes de terre, de pois, fèves et haricots
qui réclament de la potasse pour fructifier abon-
damment,
Si le temps se maintient sec, on arrose chaque
soir, parce que l'eau répandue sur la terre le matin
est rapidement évaporée par les rayons solaires, an
détriment des plantes qui n'en profitent nullement.
N On sème betteraves, carottes hâtives et tardives,
céleris à côtes et raves, cerfeuil (à l'ombre), chicorées,
choux divers, concombres, cornichons, cresson alénois
et épinards (à l'ombre), haricots, laitues, navets, poi-
reaux, pois, radis, scorsonère.
Dans le 'jardin floral, on peut encore semer, en
place mi-ombragée, quelques plantes annuelles comme:
balsamines, campanules, capucines, chrysanthèmes an-
nuels, godetias, julienne de Mahon, oeillets d'Inde
nains, résédas.
O'est-lc mois des semis de toutes les plantes biL
annuelles et vivaces fleurissant l'année suivante.
Au fruitier, tous les arbres sont au maximum
d'activité végétative. On pince tous les bourgeons
dès qu'ils ont atteint la taille voulue, on palisse
les prolongements. On détruit la mauvaise herbe,
on bine le sol .au crochet sans déranger le paillis
étendu au pied des arbres.
Aussi bien au fruitier qu'an potager, il faut avoir
l'oeil et le bon contre les obeaiilles, insectes et
limaces. Des mannequins ou petits moulins à vent
actionnant, si l'on veut-, ime crécerelle, suffiront à
éloigner les oiseaux friands des premiers fruits.
Avant l'augmentation des oeufs, la ménagère devra
s'empresser d'en conserver pour l'hiver. Le meilleur
procédé, le seul que je puisse recommander en
toute confiance et que, d'ailleurs, tous les marchands
emploient exclusivement, est celui à la chaux. On
commence par ranger (le petit bout tourné
en bas), les oeufs, qui doivent être de pre-
_ mière fraîcheur, dans un grand vase en terre
. non poreuse (pot à beurre neuf, par exemple), puis
on prépare, à part, un lait de chaux en délayant de
la chaux vive (6 .à 8 grammes par litre environ) dans
ime quantité d'eau suffisante pour recouvrir de dix
centimètres an» moins le rang supérieur d'oeufs. On
ajoute un peu de sel de cuisine à ce lait que l'on
n'a plus qu'à verser sur les oeufs à conserver. Au
lieu d'employer directement le lait de chaux, on
peut ne se servir que de l'eau de chaux qui s'ob-
tient ainsi ayant préparé, comme il vient d'être
dit, plus de lait de chaux que le vase à conserve
ne peut en contenir, on laisse ce lait reposer, puis
on décante l'eau claire qui surnage et qui constitue
l'eau de chaux. Le vase contenant les oeufs devra
être déposé dans une cave ou autre endroit frais.
En ce mois, s'occuper également des salaisons
de beurre en n'oubliant pas que ce dernier demande
un soigneux lavage à l'eau pure avant son pétrissage
avec le sel.
Juin marque l'ouverture de la saison des bains
de mer pour la plupart de nos satations balnéaires ;
que tous ceux qui peuvent jouir des bienfaits de
ce mode de thalassothérapie ne laissent point échapper
cette occasion (l'apprendre à nager, s'ils ne le savent
déjà, car la aiiialian, est une connaissance de pre-
mière utilité.
UfilSTOIJiE NATURELLE AU JARDIN
Avec le mois de juin apparaissent les chenilles
et souvent en si grand nombre qu'on croirait qu'il
en pleut ; les anciens croyaient que ces larves
étaient apportées par les vents et, surtout, par la
lune rousse. On faisait des prières pour s'en dé-
barrasser.
Aujourd'hui, la. science est venue jeter un pou
de lumière sur ces 'vieilles coutumes ; on connaît
déjà mieux les insectes et beaucoup sont détruits
avec un peu de soin.
C'est ainsi qu'actuellement nous voyons les gro-
seilliers à grappes et à maquereau perdre toutes
leurs feuilles ; ces dégâis sont causés par une larve
qui ressemble beaucoup à une petite chenille verte
pointiilée de noir, qui donne une .mouche de l'ordre
des hyménoptères au lieu d'un papillon.
Cette mouche se nomme tcntluède du groseillier.
La femelle d-e cette iiio-uche pond .ses oeufs en paquet
au pied des groseilliers .et, vers ia fin de mai, tous
les oeufs échinent, donnant naissance à une tren-
taine de petites chenilles qui vivent, en compagnie,
tassées les unes auprès des autres, sur le tour des
feuilles et, principalement, sur ics feuilles poussant
à la base de l'arbuste.
Il suffit de se "promener dans les massifs' de gro-
seilliers, do recueillir les larves en coupant la feuille
où .elles sont attachées et. de les écraser avec soin.
Si l'on ne fait, pas cette opération, l'année sui-
vante, les larves apparaissent en si grand nombre
que toutes les feuilles sont ravagées et l'arbuste
meurt, par le manque de feuilles.
Beaucoup de petits amateurs de jardins qui veu-
lent, cette année surtout, cultiver les légumes, ont
été étonnés de voir disparaître tout-à-coup, en une
seule nuit, tous leurs semis de laitues et de carottes.
Vite, on a accusé l'utile auxiliaire, l'araignée,
d'avoir causé ces dégâts et, cependant, avec un peu
de patience, on aurait pu voir le véritable coupable,
qui opère dans les nuits humides et chaudes.
La hideuse limace.
Voici le meilleur moyen de détruire ce mollusque :
On prend un kilogramme de gros son de blé ; on
y ajoute dix grammes d'arsénite de cuivre et. environ
deux verres d'eau, de façon à faire une pâte bien
homogène. On en fait des houlettes de la grossexir
du poing et on place ces boulettes dans les couches
à semis et dans tous . les endroits ravagés par ces
mollusques. En une. semaine, tout est d-étruit.
On fait même des galettes qui peuvent se con-
server indéfiniment et qui sont faites de la façon
suivante : Dans un kilogramme de son, on ajoute
dix grammes d'arsénite de cuivre, de l'eau et de
la gomme arabique en quantité suffisante pour ob-
tenir une pâte dont on. fait (les galettes de cent
grammes environ que l'on fait sécher au soleil.
Il suffit d'humecter ces galettes au moment de
s'en servir. Elles ne moisissent pas et se con-
servent très bien.
tilisante permettant d'économiser le fumier ordinaire.
Les mauvaises herbes en graines seront toujours
brûlées et leurs cendres recueillies avec toutes celles
de la maison en vue de leur utilisation sur les
carrés de pommes de terre, de pois, fèves et haricots
qui réclament de la potasse pour fructifier abon-
damment,
Si le temps se maintient sec, on arrose chaque
soir, parce que l'eau répandue sur la terre le matin
est rapidement évaporée par les rayons solaires, an
détriment des plantes qui n'en profitent nullement.
N On sème betteraves, carottes hâtives et tardives,
céleris à côtes et raves, cerfeuil (à l'ombre), chicorées,
choux divers, concombres, cornichons, cresson alénois
et épinards (à l'ombre), haricots, laitues, navets, poi-
reaux, pois, radis, scorsonère.
Dans le 'jardin floral, on peut encore semer, en
place mi-ombragée, quelques plantes annuelles comme:
balsamines, campanules, capucines, chrysanthèmes an-
nuels, godetias, julienne de Mahon, oeillets d'Inde
nains, résédas.
O'est-lc mois des semis de toutes les plantes biL
annuelles et vivaces fleurissant l'année suivante.
Au fruitier, tous les arbres sont au maximum
d'activité végétative. On pince tous les bourgeons
dès qu'ils ont atteint la taille voulue, on palisse
les prolongements. On détruit la mauvaise herbe,
on bine le sol .au crochet sans déranger le paillis
étendu au pied des arbres.
Aussi bien au fruitier qu'an potager, il faut avoir
l'oeil et le bon contre les obeaiilles, insectes et
limaces. Des mannequins ou petits moulins à vent
actionnant, si l'on veut-, ime crécerelle, suffiront à
éloigner les oiseaux friands des premiers fruits.
Avant l'augmentation des oeufs, la ménagère devra
s'empresser d'en conserver pour l'hiver. Le meilleur
procédé, le seul que je puisse recommander en
toute confiance et que, d'ailleurs, tous les marchands
emploient exclusivement, est celui à la chaux. On
commence par ranger (le petit bout tourné
en bas), les oeufs, qui doivent être de pre-
_ mière fraîcheur, dans un grand vase en terre
. non poreuse (pot à beurre neuf, par exemple), puis
on prépare, à part, un lait de chaux en délayant de
la chaux vive (6 .à 8 grammes par litre environ) dans
ime quantité d'eau suffisante pour recouvrir de dix
centimètres an» moins le rang supérieur d'oeufs. On
ajoute un peu de sel de cuisine à ce lait que l'on
n'a plus qu'à verser sur les oeufs à conserver. Au
lieu d'employer directement le lait de chaux, on
peut ne se servir que de l'eau de chaux qui s'ob-
tient ainsi ayant préparé, comme il vient d'être
dit, plus de lait de chaux que le vase à conserve
ne peut en contenir, on laisse ce lait reposer, puis
on décante l'eau claire qui surnage et qui constitue
l'eau de chaux. Le vase contenant les oeufs devra
être déposé dans une cave ou autre endroit frais.
En ce mois, s'occuper également des salaisons
de beurre en n'oubliant pas que ce dernier demande
un soigneux lavage à l'eau pure avant son pétrissage
avec le sel.
Juin marque l'ouverture de la saison des bains
de mer pour la plupart de nos satations balnéaires ;
que tous ceux qui peuvent jouir des bienfaits de
ce mode de thalassothérapie ne laissent point échapper
cette occasion (l'apprendre à nager, s'ils ne le savent
déjà, car la aiiialian, est une connaissance de pre-
mière utilité.
UfilSTOIJiE NATURELLE AU JARDIN
Avec le mois de juin apparaissent les chenilles
et souvent en si grand nombre qu'on croirait qu'il
en pleut ; les anciens croyaient que ces larves
étaient apportées par les vents et, surtout, par la
lune rousse. On faisait des prières pour s'en dé-
barrasser.
Aujourd'hui, la. science est venue jeter un pou
de lumière sur ces 'vieilles coutumes ; on connaît
déjà mieux les insectes et beaucoup sont détruits
avec un peu de soin.
C'est ainsi qu'actuellement nous voyons les gro-
seilliers à grappes et à maquereau perdre toutes
leurs feuilles ; ces dégâis sont causés par une larve
qui ressemble beaucoup à une petite chenille verte
pointiilée de noir, qui donne une .mouche de l'ordre
des hyménoptères au lieu d'un papillon.
Cette mouche se nomme tcntluède du groseillier.
La femelle d-e cette iiio-uche pond .ses oeufs en paquet
au pied des groseilliers .et, vers ia fin de mai, tous
les oeufs échinent, donnant naissance à une tren-
taine de petites chenilles qui vivent, en compagnie,
tassées les unes auprès des autres, sur le tour des
feuilles et, principalement, sur ics feuilles poussant
à la base de l'arbuste.
Il suffit de se "promener dans les massifs' de gro-
seilliers, do recueillir les larves en coupant la feuille
où .elles sont attachées et. de les écraser avec soin.
Si l'on ne fait, pas cette opération, l'année sui-
vante, les larves apparaissent en si grand nombre
que toutes les feuilles sont ravagées et l'arbuste
meurt, par le manque de feuilles.
Beaucoup de petits amateurs de jardins qui veu-
lent, cette année surtout, cultiver les légumes, ont
été étonnés de voir disparaître tout-à-coup, en une
seule nuit, tous leurs semis de laitues et de carottes.
Vite, on a accusé l'utile auxiliaire, l'araignée,
d'avoir causé ces dégâts et, cependant, avec un peu
de patience, on aurait pu voir le véritable coupable,
qui opère dans les nuits humides et chaudes.
La hideuse limace.
Voici le meilleur moyen de détruire ce mollusque :
On prend un kilogramme de gros son de blé ; on
y ajoute dix grammes d'arsénite de cuivre et. environ
deux verres d'eau, de façon à faire une pâte bien
homogène. On en fait des houlettes de la grossexir
du poing et on place ces boulettes dans les couches
à semis et dans tous . les endroits ravagés par ces
mollusques. En une. semaine, tout est d-étruit.
On fait même des galettes qui peuvent se con-
server indéfiniment et qui sont faites de la façon
suivante : Dans un kilogramme de son, on ajoute
dix grammes d'arsénite de cuivre, de l'eau et de
la gomme arabique en quantité suffisante pour ob-
tenir une pâte dont on. fait (les galettes de cent
grammes environ que l'on fait sécher au soleil.
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