Presse et revues
16 pages
Titre : La Science à la maison : journal hebdomadaire illustré / [gérant H. Édouard]
Éditeur : [s.n.] (Le Havre)
Éditeur : Imprimerie du XXe siècleImprimerie du XXe siècle (Le Havre)
Date d'édition : 1916-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32865836p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 mai 1916 01 mai 1916
Description : 1916/05/01 (A4,N70)-1916/05/31. 1916/05/01 (A4,N70)-1916/05/31.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5401216t
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-66646
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/12/2008
La peste ù longtemps ravagé l'Europe depuis deux
siècles, elle semble cantonnée dans certaines régions
de l'Afrique et de l'Asie. Tout le monde se rappelle
la terrible épidémie qui a sévi eu Mandchourie en 1910-
1911. Depuis des cas ont été sig-nalés en Angleterre,
en iiussie, en Italie et même en Erance. Or, ce sont
les rats qui sont les réservoirs ambulants du virus
.pesteux, et ce s'Ont les puces qui disséminent les ger-
.nies qu'elles prennent sur le rat moribond et avec
-lesquels elles vont infecter le rat ou l'homme. Les rats
pesteux sont amenés en Europe par les bateaux prove-
nant des pays où la peste existe à l'état permanent.
Par suite des relations commerciales avec ces pays, la
•peste peut toujours être introduite en Europe. Aussi
dans no43 grands ports, en relation avec les pays sus-
ceptibles d'être contaminés, il est nécessaire d'exercer
une surveillance très active au sujet de la dératisation,
•et doit-on exa.miner très attentivement les rats et leurs
Ilotes.
En effet toutes les puces que l'on trouve sur les
rats ne sont pas susceptibles de transmettre la peste
à l'homme. Ainsi la plus commune, ne pique, pas
.l'homme et, par contre, la puce de l'homme se ren-
contre très rarement sur le rat. Mais il en est une
autre qui vit aussi bien sur l'homme que sur le rat,
■«'est celle-là qui est dangereuse.
Comment, me direz-vous, examiner ces puces et les '
Techercher sur le rat ? Pour cela, on enferme le rat
vivant dans un flacon au fond duquel se trouve un
tampon de chloroforme. Le rat meurt et la puce en
respirant meurt aussi, mais beaucoup moins rapide-
ment que le rat, cor elle est protégée par les poils du
Tat sur lequel elle vit.Avant de mourir.elle quitte son
'hôte et tombe au fond du flacon, il ne reste qu'à
-recueillir celles qui sont au fond du vase et à les exa-
-miner à la loupe. Quant au rat, on en fait l'autopsie
■et on recherche les ganglions dont la présence déno-
terait l'infection pesteuse.
Cest cette recherche qui est représentée sur la gra-
•vure ci-contre.
Si Ton trouvait des puces pesteuses, il faudrait
surveiller immédiatement les locaux qui. auraient pu
être contaminés et se livrer à une dératisation tics
minutieuse.
Ce sont ces procédeés de dératisation que nous exa-
minerons dans le prochain numéro.
En ce moment, sur le front, on chasse les rats
avec succès dans certains secteurs.
CONSERVATION DES ANIMAUX
Voici l'approche dee beaux jours et le moment où
•chacun va se disposer à reprendre ses promenades à
la campagne. Quoi de plus agréable et en même temps
•de plus intéressant, que de rapporter de ces excur-
sions un petit souvenir que l'on a recueilli soi-même ?
Il y a bien la photographie, mais il est également
.agréable de rentrer chez soi avec quelque chose de
vivant. C'est une fleur qui vous rappelle le paysage
•enchanteur où elle a été cueillie, c'est un animal quel-
conque qui a frappé votre imagination par sa démarche
gracieuse ou ses couleurs chatoyantes. Mais, comment
■conserver ces petits souvenirs pour plus tard pouvoir
les examiner à loisir ?
Nous publions aujourd'hui une formule qui nous
a toujours fourni d'excellents résultats. Il suffit de
plonger les animaux que l'on veut conserver dans la
solution ci-dessous, d'une conservation presque indéfinie.
On fait dissoudre dans 3 litre» d'eau :
20 gr. arsenite de potasse, 100 gr. alun, 30 gr.
potasse, 10 gr. azotate de potasse, 25 gr. chlorure
de sodium, 1 gr. chlorure de potassium, 3 gr. chlo-
rure de calcium, 0 gr. 50 bicarbonate de soude.
Il faut neutraliser cette solution, c'est le point le
plus délicat de la préparation. Puis à 10 partir< en
volume de cette solution, on ajoute 4 partie de glycé-
rine et une partie d'alcool méthylique.
Les pièces sont plongées 1.0 à 15 jours dans ce liquide
(un séjour plus prolongé n'abîme, du reste, pas les
pièces). On les sèche ensuite à l'abri, de, la lumière.
Elles conservent alors toute leur élasticité.
Pour les coléoptères, hyménoptères, larves, etc. il
est bon de le.s tuer en. les plongeant pendant un quart
d'heure dans un bain constitué à parties égales de
xilol et de chloroforme. Les pièces sont ainsi un peu
durcies mais reprennent leur souplesse dans le bain.
précédent.
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siècles, elle semble cantonnée dans certaines régions
de l'Afrique et de l'Asie. Tout le monde se rappelle
la terrible épidémie qui a sévi eu Mandchourie en 1910-
1911. Depuis des cas ont été sig-nalés en Angleterre,
en iiussie, en Italie et même en Erance. Or, ce sont
les rats qui sont les réservoirs ambulants du virus
.pesteux, et ce s'Ont les puces qui disséminent les ger-
.nies qu'elles prennent sur le rat moribond et avec
-lesquels elles vont infecter le rat ou l'homme. Les rats
pesteux sont amenés en Europe par les bateaux prove-
nant des pays où la peste existe à l'état permanent.
Par suite des relations commerciales avec ces pays, la
•peste peut toujours être introduite en Europe. Aussi
dans no43 grands ports, en relation avec les pays sus-
ceptibles d'être contaminés, il est nécessaire d'exercer
une surveillance très active au sujet de la dératisation,
•et doit-on exa.miner très attentivement les rats et leurs
Ilotes.
En effet toutes les puces que l'on trouve sur les
rats ne sont pas susceptibles de transmettre la peste
à l'homme. Ainsi la plus commune, ne pique, pas
.l'homme et, par contre, la puce de l'homme se ren-
contre très rarement sur le rat. Mais il en est une
autre qui vit aussi bien sur l'homme que sur le rat,
■«'est celle-là qui est dangereuse.
Comment, me direz-vous, examiner ces puces et les '
Techercher sur le rat ? Pour cela, on enferme le rat
vivant dans un flacon au fond duquel se trouve un
tampon de chloroforme. Le rat meurt et la puce en
respirant meurt aussi, mais beaucoup moins rapide-
ment que le rat, cor elle est protégée par les poils du
Tat sur lequel elle vit.Avant de mourir.elle quitte son
'hôte et tombe au fond du flacon, il ne reste qu'à
-recueillir celles qui sont au fond du vase et à les exa-
-miner à la loupe. Quant au rat, on en fait l'autopsie
■et on recherche les ganglions dont la présence déno-
terait l'infection pesteuse.
Cest cette recherche qui est représentée sur la gra-
•vure ci-contre.
Si Ton trouvait des puces pesteuses, il faudrait
surveiller immédiatement les locaux qui. auraient pu
être contaminés et se livrer à une dératisation tics
minutieuse.
Ce sont ces procédeés de dératisation que nous exa-
minerons dans le prochain numéro.
En ce moment, sur le front, on chasse les rats
avec succès dans certains secteurs.
CONSERVATION DES ANIMAUX
Voici l'approche dee beaux jours et le moment où
•chacun va se disposer à reprendre ses promenades à
la campagne. Quoi de plus agréable et en même temps
•de plus intéressant, que de rapporter de ces excur-
sions un petit souvenir que l'on a recueilli soi-même ?
Il y a bien la photographie, mais il est également
.agréable de rentrer chez soi avec quelque chose de
vivant. C'est une fleur qui vous rappelle le paysage
•enchanteur où elle a été cueillie, c'est un animal quel-
conque qui a frappé votre imagination par sa démarche
gracieuse ou ses couleurs chatoyantes. Mais, comment
■conserver ces petits souvenirs pour plus tard pouvoir
les examiner à loisir ?
Nous publions aujourd'hui une formule qui nous
a toujours fourni d'excellents résultats. Il suffit de
plonger les animaux que l'on veut conserver dans la
solution ci-dessous, d'une conservation presque indéfinie.
On fait dissoudre dans 3 litre» d'eau :
20 gr. arsenite de potasse, 100 gr. alun, 30 gr.
potasse, 10 gr. azotate de potasse, 25 gr. chlorure
de sodium, 1 gr. chlorure de potassium, 3 gr. chlo-
rure de calcium, 0 gr. 50 bicarbonate de soude.
Il faut neutraliser cette solution, c'est le point le
plus délicat de la préparation. Puis à 10 partir< en
volume de cette solution, on ajoute 4 partie de glycé-
rine et une partie d'alcool méthylique.
Les pièces sont plongées 1.0 à 15 jours dans ce liquide
(un séjour plus prolongé n'abîme, du reste, pas les
pièces). On les sèche ensuite à l'abri, de, la lumière.
Elles conservent alors toute leur élasticité.
Pour les coléoptères, hyménoptères, larves, etc. il
est bon de le.s tuer en. les plongeant pendant un quart
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