Titre : Le Prolétaire normand : organe régional du Bloc ouvrier et paysan : ["puis" édité par le Parti communiste]
Auteur : Parti communiste français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Rouen)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Sotteville-lès-Rouen)
Date d'édition : 1933-04-21
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32844597d
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 21 avril 1933 21 avril 1933
Description : 1933/04/21 (N371). 1933/04/21 (N371).
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4571630f
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-94118 (BIS)
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/11/2017
8° ANNEE. — N° 371.
LE NUMERO : 40 CENTIMES
VENDREDI 21 AVRIL 1933.
Organe Régional Cl J * i.;
du Bloc Ouvrière! Paysan ^AaaaAOTv
| Université Ouvrière de Rouen
i
5 ATTENTION I
“ SAMEDI 22 AVRIL, à 20 h. 30
■ 50, rue de Gessard, aura lieu la
{CONFÉRENCE
■ Sur h situation en Allemagne
et l'action anti-fasciste
m
2 Vu l’importance de cette Conférence
g nous appelons les camarades à y
venir nombreux.
EDITE PAR LE PARTI COMMUNISTE
ABONNEMENTS i
Un an ..
Six mois
18 francs
10 francs
RÉDACTION & ADMINISTRATION
323, ru« do la République, SOTTEVILLE-LES-ROUEN
Adresser le montant des abonnements et tous fonds au Prolétaire
C. C. P. Rouen 0.218.08. — R. C. A 218.44
Poux la rédaction et tous renseignements concernant Le
Havre, s’adresser au « Prolétaire », Cercle Franklin, Le Havre,
(2 e étage).
POUR UN J 8 - MAI DE L U T TE
Travailleurs ! Désertez vos lieux d’exploitation. Ensemble avec les Chômeurs
wir n NTCpCTp7 Pour la défense de vos revendications immédiates
|Vlri)iipCO I EIZa Contre le facisme et la guerre impérialiste
Appel du Comité général de l’Union Régionale
Coilri it fascisme, la misère ci la guerre.
Pair le Coigris aetilasclste, pour ue 1" mai le masse
Pour l’unité Mon immédiate
Brisons tous les obstacles
Le 17 mars dernier, le « Prolétaire Nor
mand » publiait, la lettre suivante au nom
du Bureau Régional du Parti Communiste :
« Aux Travailleurs socialistes,
« A la Fédération et' aux sections socia
listes de la Seine-Inférieure,
« Citoyens, Citoyennes,
« Il est regrettable pour l’intérêt de tous
les travailleurs que les propositions précises
de l’Internationale communiste et du parti
communiste français, pour l’organisation de
l’unité d’action, de la lutte commune con
tre l’offensive du capital et le fascisme,
soient restées sans réponse de la C. A. P.
de votre parti, et que le « Populaire » sem
ble ignorer aujourd’hui ces deux documents
importants et cela malgré qu’il ait promis
vous adresser ces documents en vous de-
de les insérer dès le 7 mars.
« C’est pourquoi nous nous permettons de
mandant de les discuter et de nous donner
une réponse afin que si vous êtes d’accord,
nous puissions compléter et préciser ces
propositions d’unité d’action sur la base
concrète de la situation de notre région ».
Hors, depuis plus d’un mois, la Fédéra
tion socialiste de la Seine-Inférieure (qui
s’est pourtant réunie à plusieurs reprises)
garde le silence le plus complet sur les pro
positions d’action commune que nous lui
avons faites.
XXX
Egalement toutes nos propositions, fu
rent soigneusement escamotées par le
« Progrès Social » et il faut que celui-ci ait
un certain cynisme pour nous reprocher
de démasquer avec force et clarté chaque
semaine ses diversions à propos de l’unité
d’action.
Pourquoi a-t-il caché à ses lecteurs les
documents importants dont nous avons par
lé plus haut.
Pourquoi a-t-il escamoté les propositions
de front unique du Parti communiste aux
travailleurs et à la section socialiste de
Boulogne, lors de la dernière élection.
Pourquoi le « Progrès Social » s’abstient-
il de renseigner ses lecteurs sur le fait que
le parti socialiste vient de voter l’ensemble
du budget bourgeois, avec ses crédits de
guerres, de police, fonds secrets ainsi
qu’avec de nouvelles charges pour l’ensem
ble des travailleurs. Tandis que des mili
tants socialistes sont exclus parce qu’ils
participent activement au mouvement
d’Amsterdam dé lutte contre la guerre im
périaliste.
Pourquoi n’explique-t-il pas l’absence du
parti socialiste au meeting anti-fasciste du
9 avril à Sotteville, etc.
C’est ainsi que les travailleurs socialis
tes peuvent sè rendre compte de plus en
plus , le jeu de ces dérobades et la valeur
des déclarations hypocrites des leaders so
cialistes sur l’organisation de l’unité du
prolétariat.
XXX
A ce propos nous comprenons fort bien
« la rage » de certains Tilloy, devant Fac
tion inlassable- que mène notre parti pour
l’organisation de l’unité d’action, sans ou
blier de démasquer à chaque fait précis la
politique de trahison du parti socialiste.
Le maire « socialiste » de Sotteville écrit
par exemple la semaine dernière dans « son
« torchon scientifique, artistique et com
mercial : « Vous aspirez à l’unité avec ces
cocos-là ? Merci ».
Ces cocos-là ce sont les travailleurs com
munistes que Tilloy accuse de volés au
secours du capitalisme en péril et indique
de plus que Mussolini et Hitler sont des
productions communistes (sic).
(Lire la suite en 2 e page)
MANIFESTATION ANTI-FASCàSTE
Profitant du tournoi de Pâques de football,
auquel participai 1 , une équipe allemande
(Wurzbourg Bavière), notre Parti communiste
a tenu à marquer, une fois de plus, sa soli
darité inébranlable avec les travailleurs révolu
tionnaires d’Allemagne en lutte contre le fas
cisme.
La presse bourgeoise passe scus silence cette
manifestation, comme le « Journal de Rouen »
ou tente de l’escamoter, comme la « Dépê
che », qui indique que les forces policières
n’ont pas eu à intervenir, qu’il n’y a pas eu
de manifestation.
Peut-être que la « Dépêche » veut faire
allusion aux étudiants et commerçants juifs de
Rouen, qui se sont si « courageusement »
abstenus de manifester ! La police avait fa.t
sûrement le nécessaire car des mesures rigou
reuses avaient été prises.
En tout cas, malgré le déploiement des
forces policières er du trop petit nombre de
militants antifascistes, notre Parti communiste
n’a pas reculé et il a réussi à faire entendre
sa voix.
Deux camarades réussirent à diffuser plus
d’un millier de tracts, malgré les interven
tions du président du Football-Club Rouen-
nais d’une part, et du commissaire Maroselh
et des gendarmes, d’autre part. A deux re
prises, nos camarades furent chassés et Ma-
roselli les menaça même de les poursuivre, ce
qui n’empêcha pas nos camarades de continuer
avec cran leur distribution jusqu’à l’ouverture
du match.
De plus, à l’intérieur du stade, plusieurs
camarades ont réussi à diffuser nos mots d’or
dre. Lorsque l’équipe allemande se présenta
sur le terrain, ils l’accueillirent aux cris de •
Vive Thaëlmann ! Vive le Parti communiste
allemand ! A bas Hitler !
Un camarade qui diffusa ces mots d’ordre
en allemand, fut menacé également par la
police, mais nos mots d’ordre continuèrent à
être lancés à la mi-temps ainsi qu’à la fin du
match, où un puissant rot-front fut. lancé, ce
qui fit retourner plusieurs équipiers allemands.
L’enseignement qu’il nous faut tirer de
cette manifestation d’internationalisme prolé
tarien, c’est qu’à l’avenir, partout où se trouve
la masse et surtout à l’occasion de faits sem
blables comme celui de dimanche où se trou
vait une équipe allemande, il est du devoir
des partisans de Faction antifasciste de s’y
rendre en grand nombre, afin de manifester
non pas en paroles, mais en fait, leur volonté
de lutte.
Il ne suffit pas, pour lutter contre le fas
cisme, de prononcer de grands discours, ou
de crier sur tous les toits qu’on est contre le
fascisme, mais il faut, avant tout, le prouver
quand se présente l’action, sans cela nous
tomberions dans de purs bavardages, dans de
la phraséologie creuse.
Pour soutenir efficacement les travailleurs
révolutionnaires d’Allemagne, il faut renfor-
cer partout notre action, non seulement sous
I angle de la solidarité, mais pour la défense
des intérêts des masses travailleuses contre le
traité de Versailles, contre l’impérialisme
français qui, avec la social-démocratie, ont fa
vorisé l’avènement de Hitler au pouvoir et
la victoire du fascisme en Allemagne.
Toujours avec plus d’audace
et d’initiative
Défendons et diffusons
notre organe de classe
3.000 numéros de vente directe !
5.000 francs de collectes !
Voilà le mot d’ordre que nous
avions lancé au mois de février pour
le 15 avril, pour sauver le Prolétaire.
Certes notre mot d’ordre n’est pas
réalisé à cent pour cent. Cela veut-il
dire qu’il était exagéré, nouis ne le
pensons pas.
Si nous examinons les succès et les
progrès de vente dans les rayons où un
travail sérieux a été poursuivi, nous
prévoyons que nous pouvons rapide -
ment atteindre cet objectif, si l’en
semble des rayons et cellules suivent
les exemples de travail qui leur sont
donnés.
Avec les efforts faits notre tirage a
atteint la semaine dernière les 5.000
numéros, mais nous avons le bouillo-
nage à soustraire de ce chiffre. Chif
fre que nous évaluons à l’heure ac
tuelle à 800 numéros, donc ça nous
ferait 4.200 numéros de vendus envi
ron. Nous avons donc 800 numéros de
vente à gagner pour atteindre les
5.000.
Est -ce réalisable ? Nous pensons
que oui.
Prenons l’exemple du Havre. Nous
le citons en premier lieu, parce que
nos camarades ont réalisé le meilleur
travail, en liant ces deux questions, la
vente directe et le collectage de fonds.
En formant des brigades de ven
deurs par quartier, par localité. En
organisant la correspondance au*jour
nal Nos camarades vendent plus de
1.000 numéros par semaine et leur
objectif est d’atteindre les 1.500.
Nous ne pouvons que conseiller aux
camarades des autres rayons de suivre
cet exemple. Ce qui se réalise au Ha
vre peut se réaliser dans les autres
rayons. Tout dépend du travail d’or
ganisation que les camarades sauront
réaliser, des initiatives et des res
ponsabilités qu’ils prendront.
A Sotteville, nos camarades ont col
lecté plusieurs centaines de francs.
Mais nous pouvons ajouter qu’ils se
cantonnent par trop sur la souscrip
tion et oublient un peu que le meilleur
moyen de faire vivre le Prolétaire^
c’est de développer la vente, de trou
ver de nouveaux lecteurs.
(Lire la suite en 2 e page)
£jiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiaimiiiKiiiiiiiiiiiiiiiiiiiP^
| Par 509 voix contre 54 |
la Chambre a voté
1 le budget
LE GROUPE SOCIALISTE
Z sauf quatre élus — a voté l’ensem- j=
Z ble du budget bourgeois. Ce budget E
Z s’établit ainsi :
Z Dépenses 50.092.025.120 fr. E
= Recettes 45.914.901.035 fr. E
E Reste donc un déficit de 4 milliards —
E 177.124.085 francs, déficit qui subsis- 5
E te malgré les mesures dirigées contre E
E l’ensemble des travailleurs.
ri IIIIIIIIIHI I H ?
Ouvriers, ouvrières, manuels et intellec
tuels des administrations, des services publics,
de 1 ’usine ou de la terre, notre sort à tous es!
et sera de plus en plus détestable si nous ne
nous unissons pas immédiatement pour défen
dre nos intérêts communs qui ne sauraient être
confondus avec l’intérêt général qui est celui
des banques, des industries, les forces diri
geantes du régime capitaliste.
Les salaires de toutes les corporations ont
été ou sont attaqués. La diminution du pou
voir d’achat entraîne inévitablement une ré
duction de la production, une accumulation des
stocks et en conséquence, une augmentation
du chômage. Le patronat, pour écouler ses
stocks, licencie une partie de son personnel,
ferme la porte de ses usines pour un temps
plus ou moins long. La concurrence se fai
sant de plus en plus violente, îe patronat em
ploie tous les moyens susceptibles de lui per
mettre de vendre aux plus bas prix : instal
lation de machines perfectionnées, chronomé
trage, travail aux pièces et tous moyens sus
ceptibles d’accélérer le rythme de la produc
tion, déterminant une nécessité moins grande
de main-d’œuvre, une aggravation du chô
mage, de la crise économique et agraire.
L’application de ces méthodes aboutissant
à la réduction des achats et à l’augmentation
des difficultés, un nouveau cycle d’attaque
contre les travailleurs est alors entrepris par
le patronat et le gouvernement qui recommen
cent avec la diminution des salaires.
Ainsi, les « textiles » de la vallée du
Cailly, du Havre, de Rouen, de Oissel,
d’EIbeuf, de Louviers, après deux et trois
diminutions de salaires sont menacés de nou
velles, cependant qu’ils subissent le chômage
partiel et complet et gagnent en moyenne de
100 à 150 francs la quinzaine.
Les métallurgistes de Rouen, du Trait, du
Havre, d’Oissel, de Déville, etc... ont été
diminués sous diverses formes jusqu’à 2 fr.
de l’heure. Dans certaines usines : Chantiers
de Normandie, Perchot à Oissel, etc..., la
moitié et parfois les deux tiers du personnel
sont licenciés.
Les dockers de Rouen ont subi quatre di
minutions de salaires et comme ceux du Ha
vre à qui on veut imposer la carte profession
nelle d’entrée sur le port, ils sont menacés à
nouveau.
Les travailleurs du bâtiment subissent des
diminutions de salaires allant de 20 à 30 %
et le chômage les frappe durement.
Dans les bagnes empoisonnés des Produits
Chimiques, les diminutions varient entre !0
et 20 %. Les pétroles subissent le chômage,
mais les Malétra, les Kuhlmann, travaillent
jour et nuit... pour la guerre.
Les cheminots, les services publics, les
fonctionnaires sont attaqués. La compression
du personnel, la réduction des avantages ac
quis préludent I offensive contre les salaires.
Les travailleurs agricoles subissent un chô
mage intensif et gagnent de 250 à 300 francs
par mois, nourris et couchés.
Au-dessus de la misère que provoquent
diminutions de salaires et chômage, le fas
cisme qui ensanglante l’Europe Centrale et la
guerre qui tue sur trois points du globe, se
profilent et nous menacent.
Devant ce triple danger : la misère, le fas
cisme et la guerre, plus que jamais : front
l nique immédiatement.
Le Comité général constate que les appels
au front unique lancés par la C.E. à F Union
départementale confédérée, n’ont reçu aucune
réponse, ce qui indique qu’elle est décidée à
maintenir la division du prolétariat, à s’opposer
systématiquement à la réalisation du front uni
que, seul moyen d’arrêter les diminutions de
salaires, de réduire la durée du travail, d’em
pêcher l’instauration du fascisme et la guerre.
Le Comité général approuvant la position
de la C.G.T.U. sur le front unique et le
congrès d’unité syndicale, lance un appel à
tous les travailleurs confédérés, autonomes et
inorganisés, pour s’unir avec leurs camarades
unitaires sur le lieu du travail, examiner leurs
revendications immédiates, nommer leur co
mité s de lutte, décider des moyens de lutte,
préparer un 1 er Mai de masse, le congrès in
ternational de la jeunesse contre la guerre, le
congrès antifasciste de Copenhague et le cot.
grès national d’unité syndicale.
Ouvriers, ouvrières, manuels et intellectuel
de la ville et des champs, marquez énergique
ment votre volonté d’unité de lutte en ce jour
historique du I er Mai, protestez, manifestez,
faites grève !
Pour la défense de vos salaires ;
Pour la journée de 7 heures ;
Pour les contrats collectifs ;
Pour l’augmentation des allocations de chô
mage ;
Contre le fascisme et la guerre ;
Partout, front unique, une seule manifes
tation, un seul meeting !
Le Comité Général
de la 19° Union Régionale.
Seal, le Papti Communiste
a pepoussé le budget de classe
Nous donnons, ci-dessous, le texte de la
déclaration faite à la Chambre, au nom de
la fraction communiste, par notre camarade
Renaud Jean, en conclusion de la discussion
du budget.
xxx
Il y a juste un an, la campagne électorale
battait son plein.
Les électeurs peuvent comparer aujourd’hui
les promesses faites il y a un an et la réali
sation. Radicaux et socialistes dénonçaient
alors, avec raison, la politique des cabinets
de l’ancienne législature : déficit croissant,
gaspillage au profit des banques, prêts aux
Etats fascistes, dégrèvements fiscaux accor
dés exclusivement aux classes riches.
Les vainqueurs électoraux de 1932 accu
saient l’ancienne majorité d’avoir mis l’Etat
au service des banques, des trusts, du grand
capital, contre lec classes moyennes et les
classes laborieuses.
L’acte d’accusation était juste en tous
points. Et ceux qui se dressaient ainsi en jus
ticiers ont recueilli facilement les suffrages.
Vous allez, poursuit Renaud Jean, voter
le budget. Que donne-t-il aux ouvriers, aux
paysans... et aux classes moyennes ?
Aux fonctionnaires, une réduction sensible
de leur niveau de vie, par un ensemble de
mesures : réductions de traitements, des in
demnités, arrêt du recrutement, institution de
commissions d’économies, etc...
Aux retraités, l’ajournement de six mois de
la péréquation.
Aux anciens combattants, la suppression de
certains avantages acquis et la menace de nou
velles réductions.
Aux rentiers, la conversion des rentes et ses
suites boursières, diminution des arrérages et
amputation du capital.
Aux commerçants et artisans, l’ajournement
des réformes réclamées et promises.
Aux ouvriers et aux paysans, vous aviez
promis de mettre en œuvre une politique qui
LE NUMERO : 40 CENTIMES
VENDREDI 21 AVRIL 1933.
Organe Régional Cl J * i.;
du Bloc Ouvrière! Paysan ^AaaaAOTv
| Université Ouvrière de Rouen
i
5 ATTENTION I
“ SAMEDI 22 AVRIL, à 20 h. 30
■ 50, rue de Gessard, aura lieu la
{CONFÉRENCE
■ Sur h situation en Allemagne
et l'action anti-fasciste
m
2 Vu l’importance de cette Conférence
g nous appelons les camarades à y
venir nombreux.
EDITE PAR LE PARTI COMMUNISTE
ABONNEMENTS i
Un an ..
Six mois
18 francs
10 francs
RÉDACTION & ADMINISTRATION
323, ru« do la République, SOTTEVILLE-LES-ROUEN
Adresser le montant des abonnements et tous fonds au Prolétaire
C. C. P. Rouen 0.218.08. — R. C. A 218.44
Poux la rédaction et tous renseignements concernant Le
Havre, s’adresser au « Prolétaire », Cercle Franklin, Le Havre,
(2 e étage).
POUR UN J 8 - MAI DE L U T TE
Travailleurs ! Désertez vos lieux d’exploitation. Ensemble avec les Chômeurs
wir n NTCpCTp7 Pour la défense de vos revendications immédiates
|Vlri)iipCO I EIZa Contre le facisme et la guerre impérialiste
Appel du Comité général de l’Union Régionale
Coilri it fascisme, la misère ci la guerre.
Pair le Coigris aetilasclste, pour ue 1" mai le masse
Pour l’unité Mon immédiate
Brisons tous les obstacles
Le 17 mars dernier, le « Prolétaire Nor
mand » publiait, la lettre suivante au nom
du Bureau Régional du Parti Communiste :
« Aux Travailleurs socialistes,
« A la Fédération et' aux sections socia
listes de la Seine-Inférieure,
« Citoyens, Citoyennes,
« Il est regrettable pour l’intérêt de tous
les travailleurs que les propositions précises
de l’Internationale communiste et du parti
communiste français, pour l’organisation de
l’unité d’action, de la lutte commune con
tre l’offensive du capital et le fascisme,
soient restées sans réponse de la C. A. P.
de votre parti, et que le « Populaire » sem
ble ignorer aujourd’hui ces deux documents
importants et cela malgré qu’il ait promis
vous adresser ces documents en vous de-
de les insérer dès le 7 mars.
« C’est pourquoi nous nous permettons de
mandant de les discuter et de nous donner
une réponse afin que si vous êtes d’accord,
nous puissions compléter et préciser ces
propositions d’unité d’action sur la base
concrète de la situation de notre région ».
Hors, depuis plus d’un mois, la Fédéra
tion socialiste de la Seine-Inférieure (qui
s’est pourtant réunie à plusieurs reprises)
garde le silence le plus complet sur les pro
positions d’action commune que nous lui
avons faites.
XXX
Egalement toutes nos propositions, fu
rent soigneusement escamotées par le
« Progrès Social » et il faut que celui-ci ait
un certain cynisme pour nous reprocher
de démasquer avec force et clarté chaque
semaine ses diversions à propos de l’unité
d’action.
Pourquoi a-t-il caché à ses lecteurs les
documents importants dont nous avons par
lé plus haut.
Pourquoi a-t-il escamoté les propositions
de front unique du Parti communiste aux
travailleurs et à la section socialiste de
Boulogne, lors de la dernière élection.
Pourquoi le « Progrès Social » s’abstient-
il de renseigner ses lecteurs sur le fait que
le parti socialiste vient de voter l’ensemble
du budget bourgeois, avec ses crédits de
guerres, de police, fonds secrets ainsi
qu’avec de nouvelles charges pour l’ensem
ble des travailleurs. Tandis que des mili
tants socialistes sont exclus parce qu’ils
participent activement au mouvement
d’Amsterdam dé lutte contre la guerre im
périaliste.
Pourquoi n’explique-t-il pas l’absence du
parti socialiste au meeting anti-fasciste du
9 avril à Sotteville, etc.
C’est ainsi que les travailleurs socialis
tes peuvent sè rendre compte de plus en
plus , le jeu de ces dérobades et la valeur
des déclarations hypocrites des leaders so
cialistes sur l’organisation de l’unité du
prolétariat.
XXX
A ce propos nous comprenons fort bien
« la rage » de certains Tilloy, devant Fac
tion inlassable- que mène notre parti pour
l’organisation de l’unité d’action, sans ou
blier de démasquer à chaque fait précis la
politique de trahison du parti socialiste.
Le maire « socialiste » de Sotteville écrit
par exemple la semaine dernière dans « son
« torchon scientifique, artistique et com
mercial : « Vous aspirez à l’unité avec ces
cocos-là ? Merci ».
Ces cocos-là ce sont les travailleurs com
munistes que Tilloy accuse de volés au
secours du capitalisme en péril et indique
de plus que Mussolini et Hitler sont des
productions communistes (sic).
(Lire la suite en 2 e page)
MANIFESTATION ANTI-FASCàSTE
Profitant du tournoi de Pâques de football,
auquel participai 1 , une équipe allemande
(Wurzbourg Bavière), notre Parti communiste
a tenu à marquer, une fois de plus, sa soli
darité inébranlable avec les travailleurs révolu
tionnaires d’Allemagne en lutte contre le fas
cisme.
La presse bourgeoise passe scus silence cette
manifestation, comme le « Journal de Rouen »
ou tente de l’escamoter, comme la « Dépê
che », qui indique que les forces policières
n’ont pas eu à intervenir, qu’il n’y a pas eu
de manifestation.
Peut-être que la « Dépêche » veut faire
allusion aux étudiants et commerçants juifs de
Rouen, qui se sont si « courageusement »
abstenus de manifester ! La police avait fa.t
sûrement le nécessaire car des mesures rigou
reuses avaient été prises.
En tout cas, malgré le déploiement des
forces policières er du trop petit nombre de
militants antifascistes, notre Parti communiste
n’a pas reculé et il a réussi à faire entendre
sa voix.
Deux camarades réussirent à diffuser plus
d’un millier de tracts, malgré les interven
tions du président du Football-Club Rouen-
nais d’une part, et du commissaire Maroselh
et des gendarmes, d’autre part. A deux re
prises, nos camarades furent chassés et Ma-
roselli les menaça même de les poursuivre, ce
qui n’empêcha pas nos camarades de continuer
avec cran leur distribution jusqu’à l’ouverture
du match.
De plus, à l’intérieur du stade, plusieurs
camarades ont réussi à diffuser nos mots d’or
dre. Lorsque l’équipe allemande se présenta
sur le terrain, ils l’accueillirent aux cris de •
Vive Thaëlmann ! Vive le Parti communiste
allemand ! A bas Hitler !
Un camarade qui diffusa ces mots d’ordre
en allemand, fut menacé également par la
police, mais nos mots d’ordre continuèrent à
être lancés à la mi-temps ainsi qu’à la fin du
match, où un puissant rot-front fut. lancé, ce
qui fit retourner plusieurs équipiers allemands.
L’enseignement qu’il nous faut tirer de
cette manifestation d’internationalisme prolé
tarien, c’est qu’à l’avenir, partout où se trouve
la masse et surtout à l’occasion de faits sem
blables comme celui de dimanche où se trou
vait une équipe allemande, il est du devoir
des partisans de Faction antifasciste de s’y
rendre en grand nombre, afin de manifester
non pas en paroles, mais en fait, leur volonté
de lutte.
Il ne suffit pas, pour lutter contre le fas
cisme, de prononcer de grands discours, ou
de crier sur tous les toits qu’on est contre le
fascisme, mais il faut, avant tout, le prouver
quand se présente l’action, sans cela nous
tomberions dans de purs bavardages, dans de
la phraséologie creuse.
Pour soutenir efficacement les travailleurs
révolutionnaires d’Allemagne, il faut renfor-
cer partout notre action, non seulement sous
I angle de la solidarité, mais pour la défense
des intérêts des masses travailleuses contre le
traité de Versailles, contre l’impérialisme
français qui, avec la social-démocratie, ont fa
vorisé l’avènement de Hitler au pouvoir et
la victoire du fascisme en Allemagne.
Toujours avec plus d’audace
et d’initiative
Défendons et diffusons
notre organe de classe
3.000 numéros de vente directe !
5.000 francs de collectes !
Voilà le mot d’ordre que nous
avions lancé au mois de février pour
le 15 avril, pour sauver le Prolétaire.
Certes notre mot d’ordre n’est pas
réalisé à cent pour cent. Cela veut-il
dire qu’il était exagéré, nouis ne le
pensons pas.
Si nous examinons les succès et les
progrès de vente dans les rayons où un
travail sérieux a été poursuivi, nous
prévoyons que nous pouvons rapide -
ment atteindre cet objectif, si l’en
semble des rayons et cellules suivent
les exemples de travail qui leur sont
donnés.
Avec les efforts faits notre tirage a
atteint la semaine dernière les 5.000
numéros, mais nous avons le bouillo-
nage à soustraire de ce chiffre. Chif
fre que nous évaluons à l’heure ac
tuelle à 800 numéros, donc ça nous
ferait 4.200 numéros de vendus envi
ron. Nous avons donc 800 numéros de
vente à gagner pour atteindre les
5.000.
Est -ce réalisable ? Nous pensons
que oui.
Prenons l’exemple du Havre. Nous
le citons en premier lieu, parce que
nos camarades ont réalisé le meilleur
travail, en liant ces deux questions, la
vente directe et le collectage de fonds.
En formant des brigades de ven
deurs par quartier, par localité. En
organisant la correspondance au*jour
nal Nos camarades vendent plus de
1.000 numéros par semaine et leur
objectif est d’atteindre les 1.500.
Nous ne pouvons que conseiller aux
camarades des autres rayons de suivre
cet exemple. Ce qui se réalise au Ha
vre peut se réaliser dans les autres
rayons. Tout dépend du travail d’or
ganisation que les camarades sauront
réaliser, des initiatives et des res
ponsabilités qu’ils prendront.
A Sotteville, nos camarades ont col
lecté plusieurs centaines de francs.
Mais nous pouvons ajouter qu’ils se
cantonnent par trop sur la souscrip
tion et oublient un peu que le meilleur
moyen de faire vivre le Prolétaire^
c’est de développer la vente, de trou
ver de nouveaux lecteurs.
(Lire la suite en 2 e page)
£jiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiaimiiiKiiiiiiiiiiiiiiiiiiiP^
| Par 509 voix contre 54 |
la Chambre a voté
1 le budget
LE GROUPE SOCIALISTE
Z sauf quatre élus — a voté l’ensem- j=
Z ble du budget bourgeois. Ce budget E
Z s’établit ainsi :
Z Dépenses 50.092.025.120 fr. E
= Recettes 45.914.901.035 fr. E
E Reste donc un déficit de 4 milliards —
E 177.124.085 francs, déficit qui subsis- 5
E te malgré les mesures dirigées contre E
E l’ensemble des travailleurs.
ri IIIIIIIIIHI I H ?
Ouvriers, ouvrières, manuels et intellec
tuels des administrations, des services publics,
de 1 ’usine ou de la terre, notre sort à tous es!
et sera de plus en plus détestable si nous ne
nous unissons pas immédiatement pour défen
dre nos intérêts communs qui ne sauraient être
confondus avec l’intérêt général qui est celui
des banques, des industries, les forces diri
geantes du régime capitaliste.
Les salaires de toutes les corporations ont
été ou sont attaqués. La diminution du pou
voir d’achat entraîne inévitablement une ré
duction de la production, une accumulation des
stocks et en conséquence, une augmentation
du chômage. Le patronat, pour écouler ses
stocks, licencie une partie de son personnel,
ferme la porte de ses usines pour un temps
plus ou moins long. La concurrence se fai
sant de plus en plus violente, îe patronat em
ploie tous les moyens susceptibles de lui per
mettre de vendre aux plus bas prix : instal
lation de machines perfectionnées, chronomé
trage, travail aux pièces et tous moyens sus
ceptibles d’accélérer le rythme de la produc
tion, déterminant une nécessité moins grande
de main-d’œuvre, une aggravation du chô
mage, de la crise économique et agraire.
L’application de ces méthodes aboutissant
à la réduction des achats et à l’augmentation
des difficultés, un nouveau cycle d’attaque
contre les travailleurs est alors entrepris par
le patronat et le gouvernement qui recommen
cent avec la diminution des salaires.
Ainsi, les « textiles » de la vallée du
Cailly, du Havre, de Rouen, de Oissel,
d’EIbeuf, de Louviers, après deux et trois
diminutions de salaires sont menacés de nou
velles, cependant qu’ils subissent le chômage
partiel et complet et gagnent en moyenne de
100 à 150 francs la quinzaine.
Les métallurgistes de Rouen, du Trait, du
Havre, d’Oissel, de Déville, etc... ont été
diminués sous diverses formes jusqu’à 2 fr.
de l’heure. Dans certaines usines : Chantiers
de Normandie, Perchot à Oissel, etc..., la
moitié et parfois les deux tiers du personnel
sont licenciés.
Les dockers de Rouen ont subi quatre di
minutions de salaires et comme ceux du Ha
vre à qui on veut imposer la carte profession
nelle d’entrée sur le port, ils sont menacés à
nouveau.
Les travailleurs du bâtiment subissent des
diminutions de salaires allant de 20 à 30 %
et le chômage les frappe durement.
Dans les bagnes empoisonnés des Produits
Chimiques, les diminutions varient entre !0
et 20 %. Les pétroles subissent le chômage,
mais les Malétra, les Kuhlmann, travaillent
jour et nuit... pour la guerre.
Les cheminots, les services publics, les
fonctionnaires sont attaqués. La compression
du personnel, la réduction des avantages ac
quis préludent I offensive contre les salaires.
Les travailleurs agricoles subissent un chô
mage intensif et gagnent de 250 à 300 francs
par mois, nourris et couchés.
Au-dessus de la misère que provoquent
diminutions de salaires et chômage, le fas
cisme qui ensanglante l’Europe Centrale et la
guerre qui tue sur trois points du globe, se
profilent et nous menacent.
Devant ce triple danger : la misère, le fas
cisme et la guerre, plus que jamais : front
l nique immédiatement.
Le Comité général constate que les appels
au front unique lancés par la C.E. à F Union
départementale confédérée, n’ont reçu aucune
réponse, ce qui indique qu’elle est décidée à
maintenir la division du prolétariat, à s’opposer
systématiquement à la réalisation du front uni
que, seul moyen d’arrêter les diminutions de
salaires, de réduire la durée du travail, d’em
pêcher l’instauration du fascisme et la guerre.
Le Comité général approuvant la position
de la C.G.T.U. sur le front unique et le
congrès d’unité syndicale, lance un appel à
tous les travailleurs confédérés, autonomes et
inorganisés, pour s’unir avec leurs camarades
unitaires sur le lieu du travail, examiner leurs
revendications immédiates, nommer leur co
mité s de lutte, décider des moyens de lutte,
préparer un 1 er Mai de masse, le congrès in
ternational de la jeunesse contre la guerre, le
congrès antifasciste de Copenhague et le cot.
grès national d’unité syndicale.
Ouvriers, ouvrières, manuels et intellectuel
de la ville et des champs, marquez énergique
ment votre volonté d’unité de lutte en ce jour
historique du I er Mai, protestez, manifestez,
faites grève !
Pour la défense de vos salaires ;
Pour la journée de 7 heures ;
Pour les contrats collectifs ;
Pour l’augmentation des allocations de chô
mage ;
Contre le fascisme et la guerre ;
Partout, front unique, une seule manifes
tation, un seul meeting !
Le Comité Général
de la 19° Union Régionale.
Seal, le Papti Communiste
a pepoussé le budget de classe
Nous donnons, ci-dessous, le texte de la
déclaration faite à la Chambre, au nom de
la fraction communiste, par notre camarade
Renaud Jean, en conclusion de la discussion
du budget.
xxx
Il y a juste un an, la campagne électorale
battait son plein.
Les électeurs peuvent comparer aujourd’hui
les promesses faites il y a un an et la réali
sation. Radicaux et socialistes dénonçaient
alors, avec raison, la politique des cabinets
de l’ancienne législature : déficit croissant,
gaspillage au profit des banques, prêts aux
Etats fascistes, dégrèvements fiscaux accor
dés exclusivement aux classes riches.
Les vainqueurs électoraux de 1932 accu
saient l’ancienne majorité d’avoir mis l’Etat
au service des banques, des trusts, du grand
capital, contre lec classes moyennes et les
classes laborieuses.
L’acte d’accusation était juste en tous
points. Et ceux qui se dressaient ainsi en jus
ticiers ont recueilli facilement les suffrages.
Vous allez, poursuit Renaud Jean, voter
le budget. Que donne-t-il aux ouvriers, aux
paysans... et aux classes moyennes ?
Aux fonctionnaires, une réduction sensible
de leur niveau de vie, par un ensemble de
mesures : réductions de traitements, des in
demnités, arrêt du recrutement, institution de
commissions d’économies, etc...
Aux retraités, l’ajournement de six mois de
la péréquation.
Aux anciens combattants, la suppression de
certains avantages acquis et la menace de nou
velles réductions.
Aux rentiers, la conversion des rentes et ses
suites boursières, diminution des arrérages et
amputation du capital.
Aux commerçants et artisans, l’ajournement
des réformes réclamées et promises.
Aux ouvriers et aux paysans, vous aviez
promis de mettre en œuvre une politique qui
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