Titre : Le Prolétaire normand : organe régional du Bloc ouvrier et paysan : ["puis" édité par le Parti communiste]
Auteur : Parti communiste français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Rouen)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Sotteville-lès-Rouen)
Date d'édition : 1933-03-17
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32844597d
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 17 mars 1933 17 mars 1933
Description : 1933/03/17 (N365). 1933/03/17 (N365).
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k45716254
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-94118 (BIS)
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/11/2017
8' ANNEE. — N° 366.
LE NUMERO : 40 CENTIMES
VENDREDI 17 MARS 1933.
• i •
Organe Régional
du Bloc Ouvrière! Paysan
C’est le Samedi 18 Mars
à 20 h. 30 précises —
Salle des Métaux,
50, rue de Gessard
que
l’Université Ouvrière de Rouen
- donnera une conférence -
ouverte a ux sympathisants,
aux lecteurs de la presse
ouvrière —
SUR LA COMMUNE DE PARIS
ASSISTEZ-Y NOMBREUX
EDITE PAR LE PARTI COMMUNISTE
ABONNEMENTS t
Un an ..
Six mois
18 francs
10 francs
RÉDACTION & ADMINISTRATION
323, rue de la République, SOTTEVILLE-LES-ROUEN
Adresser le montant des abonnements et tous fonds au Prolétaire
C. C. P. Rouen 0.218.08. — R. C. A 218.44
Pour la rédaction et tous renseignements concernant Le
Havre, s’adresser au « Prolétaire », Cercle Franklin, Le Havre,
(2 e étage).
L’Internationale Communiste lance un pres
sant appel à la réalisation du front unique de
lutte du prolétariat dans une situation mon
diale bouleversée de convulsions du capita
lisme ; au moment où la guerre se développe
et fait rage en Chine ; alors que le fascisme
hitlérien inaugure son pouvoir par une Saint
Barthélemy sanglante, contre le prolétariat
révolutionnaire et son parti communiste et ce
pendant que la presse nationaliste française,
pleine d une hystérie chauvine, annonce que
nous pouvons avoir la guerre au mois de mai !
Avec le même souci d unir rapidement
toutes les forças ouvrières, de notre pays
pour lutter contre l’offensive du capital, con
tre le fascisme et les méthodes fascistes, notre
Comité Central a adressé aux ouvriers socia
listes et à 'leur parti, des propositions précises
d’organisation du front unique dans les entre
prises et les localités, sur la base d un pro
gramme de revendications immédiates qui in
téresse toute la masse des travailleurs des
villes et des campagnes.
Ces propositions revêtent une importance
capitale, qui ne doit échapper à aucun ou
vrier et notamment aux ouvriers socialistes
auxquelles elles s’adressent plus directement,
dans le but de réaliser avec eux un rappro
chement pour l’organisation de la lutte con
tre la bourgeoisie ; rapprochement qui, à notre
avis, sera décisif et permettra l’entraînement
des millions d’ouvriers inorganisés dans l’ac
tion.
Aucun argument sérieux ne saurait être
opposé à nos propositions. D’ailleurs 1 accord
entre ouvriers communistes et socialistes s est
déjà réalisé largement dans 1 action pour la
défense des traitements et salaires et contre
la guerre. L’entente s’est scellée au sein des
comités de lutte, groupant les ouvriers socia
listes-communistes et sans parti, et dans leur
lutte commune.
La même entente se scellera demain dans
les comités d’action que nous proposons de
créer pour organiser immédiatement la lutte
contre les diminutions de salaires, traitements
et indemnités, pour le maintien et 1 ameliora
tion des assurances sociales, pour la semaine
de 40 heures sans diminution de salaires et,
en général, pour la défense de toutes les re
vendications immédiates des droits et libertés
des travailleurs des villes et des champs, pour
le relèvement de l’indemnité de chômage.
Quel est l’ouvrier socialiste qui n’accepte
rait pas de lutter pour ces revendications ?
Le plus souvent, l’ouvrier socialiste n’est
arrêté que par l’interdiction de participer au
front unique avec les ouvriers communistes
prononcée par son parti, mais dans chaque
lutte, dans chaque grève, l’ouvrier socialiste et
l’ouvrier communiste se retrouvent fraternelle
ment unis, collaborant dans un comité de grève
ou autre et le plus souvent avec des ouvriers
sans parti : c est-à-dire que tous luttent cote
à côte contre le patronat, ou l’Etat patron,
grâce à un large front unique de classe.
Alors que valent les accusations de « ma
nœuvre », de « combine », etc..., portées
contre le front unique ?
Ce ne peut être que ceux qui craignent la
lutte révolutionnaire des masses contre la bour
geoisie et son Etat, qui combattent et dénon
cent le front unique comme une « manœuvre »
imaginée par les communistes pour attirer les
socialistes dans un traquenard.
Nous reproduisons toutes ces sottises que
les chefs socialistes dressent comme des obs
tacles à la réalisation du front turque de classe
en soulignant que celui-ci est la seule arme
des travailleurs pour lutter avec succès pour
leurs revendications immédiates contre le fas
cisme et contre la guerre impérialiste.
Continuer à présenter le front unique com
me une manœuvre vulgaire, c’est se moquer
des travailleurs ! S’il y a manœuvre, c’est
celle de la défense nécessaire contre tous
ceux qui font œuvre de jaune, qui tentent de
briser les mouvements, les grèves et qui tra
hissent leurs promesses et engagements.
Quand les ouvriers luttent côte à côte, sans
distinction d’opinion, ils sont toujours sévères
à l’égard de ceux qui les trahissent. C est
pourquoi dans nos propositions, persuadés de
bien traduire l’état d’esprit qui anime les ou
vriers et dans l’intérêt même de leur action,
nous indiquons que nous ne critiquerons pas
ceux qui luttent avec nous, mais que nous se
rons impitoyables envers ceux qui entravent
la réalisation du front unique, qui désertent
GAILLON (EURE)
o
1^’élan est donné
et tentent de briser 1 action commune.
Il n’y a pas là de notre part, une restric
tion à la réalisation du front unique, mais la
volonté de garantir et d’assurer le succès de
la lutte.
Comme les événements nous pressent d’agir,
nous invitons les ouvriers socialistes à répondre
le plus rapidement possible à nos propositions
et à organiser avec nous dans les entreprises
et les localités des comités d’action, en déter
minant en commun et concrètement les re
vendications immédiates propres aux ouvriers
des entreprises et les moyens d’action.
L’objection qui nous est faite, que nous
voudrions que les ouvriers socialistes « passent
par dessus la tête de leurs chefs » n’est pas
sérieuse. Les chefs socialistes ont eux-mêmes
déclaré qu’il fallait aller vite en raison de la
gravité des événements, aujourd’hui ils tergi
versent, discutaillent sur ces questions de for
me et demandent d’attendre que la II e Inter
nationale se prononce !
Déjà, le Parti socialiste a utilisé la même
procédure ; il a fait traîner en longueur nos
propositions de controverses publiques cur
l’unité ou a tenté d’orienter les pourparlers
vers des bavardages sur 1 unité organique en
tre les partis, en opposant l’idée de l’unité au
sein d’un même parti, à l’unité d action immé
diate que nous proposions.
Nous ne cesserons de répéter que cette unité
d’action, dans un large front unique de classe
est urgente et nécessaire. C’est pourquoi nous
insistons auprès des ouvriers socialistes pour
obtenir d’eux et de leur parti une prompte
réponse, en soulignant que la nécessité d’agir
rapidement leur conseille à eux comme à
nous, de nous réunir à la base des entreprises
et localités pour élaborer ensemble les cahiers
de revendications et organiser l’action com
mune contre notre propre bourgeoisie.
Pierre SÉMARD.
■«»».
Lettre du Bureau Régional du P. G,
à la Fédération Socialiste
Le bureau régional du parti communiste a
adressé la lettre suivante à la fédération so
cialiste de la Seine-Inférieure,
XXX
REGION BASSE-SEINE
PARTI COMMUNISTE
Sotteville, 13 mars 1933.
Aux Travailleurs socialistes,
A la Fédération et aux sections socia
listes de la Seine-Inférieure,
Citoyens, Citoyennes,
Il est regrettable pour l’intérêt de tous les
travailleurs que les propositions précises de
l’Internationale communiste et du parti
communiste français, pour l’organisation de
l’unité d’action, de la lutte commune con
tre l’offensive du capital et le fascisme,
soient restées sans réponse de la C. A. P.
de votre parti, et que le « Populaire » sem
ble ignorer aujourd’hui ces deux documents
importants et cela malgré qu’il ait promis
de les insérer dès le 7 mars.
C’est pourquoi nous nous permettons de
vous adresser ces documents en vous de
mandant de les discuter et de nous donner
une réponse afin que si vous êtes d’accord,
nous puissions (comme l’ont fait les travail
leurs socialistes et communistes de la 15 e
section de Paris) compléter et préciser ces
propositions d’unité d’action sur la base
concrète de la situation de notre région.
GOGUETTE
SUIVIE DE SAUTERIE
Organisée par le Comité Intersyndical
Au profit de la Caisse de Propa
gande du Syndicat des Métaux, le
25 MARS, à 20 h. 30,
SALLE DELARUE
Place du Crand-Aulnay
DEVILLE-LES-ROUEN
Retenez la date.
Venez tous nombreux.
Election
au Conseil d’Arrondissement
Appel aux petits fermiers,
;
métayers, ouvriers agricoles
et aux ouvriers d’usines
0
La crise frappe chaque jour plus
fort les travailleurs des champs et les
travailleurs des villes. L’ouvrier de la
campagne comme son frère d’usine
connaît les bas salaires, et souvent le
chômage partiel ou total.
Les conditions de travail, pour l’un
comme pour l’autre se font chaque
jour plus dures, cependant que les sa
laires diminuent sans cesse et que le
coût de la vie reste au même taux.
Petits paysans, métayers, rivés du
matin au soir à votre chaîne de misère,
vous arrosez la terre de votre sueur et
ce sont les capitalistes, les grands pro
priétaires qui profitent de votre travail.
Vous êtes la proie des spéculateurs,
des marchands d’engrais. Vous êtes
volés par les banquiers qui draînent
l’épargne, par l’Etat qui a réduit la
valeur du franc et vous accable d’im
pôts.
Les prix de tous les produits agrico
les ont subi une baisse moyenne de
35 % en quelques années ; pendant
que les prix de la viande, du pain, etc.
sont presque toujours au même taux.
Les responsables de cet état de choses,
ce sont : les spéculateurs, réalisant de
scandaleux bénéfices, c’est l’Etat qui
frappe par de lourds impôts toutes les
denrées alimentaires pour récupérer les
milliards qu’il dépense, pour préparer
la guerre, pour subventionner les gros
ses compagnies et aussi les états fas
cistes de l’Europe centrale.
Les partis dits de « gauche » aux
quels de nombreux ouvriers et paysans
ont fait confiance aux dernières élec
tions ont encore aggravé la situation
de l’ensemble des travailleurs. « Gau
ches )) ou « droites » sont au même prix
les ennemis des ouvriers et paysans.
Pour la suppression des impôts frap
pant les produits de grande consom
mation.
Contre la politique protectionniste
qui provoque une augmentation du
coût de la vie.
Pour des prêts sans intérêts, sans
hypothèques, aux paysans pauvres.
Pour des prélèvements spéciaux sur
les gros agrariens.
Pour des assurances sociales aux
frais de l’Etat.
Pour des prélèvements sur les bud
gets de guerre et de police aux profit
des travailleurs des champs et des usi
nes, victimes de la crise.
Front unique avec les ouvriers des
villes.
En masse, votez dimanche 26 mars
pour
FALSE Augustin
Candidat du Bloc Ouvrier et Paysan
.iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiinm
AVIS TRES IMPORTANT
Nous avisons nos camarades que l’appel
de l’Internationale Communiste, édité en
brochures, est à leur disposition au siège
de la Région.
Cette brochure est mise en vente au prix
de 0 fr. 15.
Que les camarades qui peuvent en diffuser
passent leurs commandes le plus raoidement
possible.
Toujours avec plus d’audace et d’initiative
En avant ! pour le développement du “ Prolo ”
A l’appel du « Prolé », plusieurs ca
marades et organisations ont répondu
immédiatement, ce qui prouve leur at
tachement inébranlable à leur journal
de classe.
Mais cette action, doit trouver en
core un écho plus profond, plus large
et il faut absolument que tous les lec
teurs du « Prolétaire » et les commu
nistes en premier lieu déploient une
activité redoublée dans la diffusion du
journal et le collectage des fonds.
Les Dons exemples de cette semaine
O —
POUR LE « PROLETAIRE »
La section des Amis de VU. R. S. S.
du Havre a décidé dans sa réunion gé
nérale du 11 courant, de faire une col
lecte pour le seul journal, donnant nos
communiqués, la somme de 25 francs
a été collectée. •
Comptant que les organisations ré
volutionnaires suivront notre exemple
et feront le maximum pour que vive
notre journal.
Pour la section :
Le secrétaire.
COLLECTAGE DE CETTE SEMAINE
Amis de l’U. R. S. S. du Havre 25 »
Collecte par souscription au Havre .. 153 95
Collecté par une camarade à la fête
de Petit-Quevilly 52 50
Dons faits par les gagnants de lots 65 »
Camarades de Rouen-Etat, liste 84.. 48 »
Un camarade de Petit-Couronne 7 50
Reçu précédemment :
Goguette du Houlme ..... 143 »
Cellule Rouen-Etat 50 »
Première liste 258 »
Total 802.95
DIFFUSION
—o—
Le camarade Maurice a vendu cette se
maine 150 numéros et commande 200 numé
ros pour la semaine prochaine.
La cellule de Caillon vendait 15 numéros.
Organise pour cette semaine une vente de
masse et commande 100 numéros.
Un camarade de Bourgtheroude pour la
première fois commande 15 numéros.
En avant pour les 5.000 numéros, vendus
et payés chaque semaine et pour le collec
tage des 5.000 francs d’ioi le 15 avril.
Dp appel de la C.G. T. U.
Aux travailleurs de toutes tendances syndiqués ou non !
Aux ouvriers confédérés !
A la commission administrative de la C. G. T.
La situation du prolétariat français et inter
national s’aggrave rapidement sous les coups
répétés de l’offensive capitaliste.
Dans tous les pays impérialistes, les for
bans de la finance, de l’industrie et leurs gou
vernements, rognent les salaires et traitements,
aggravent les conditions de travail, jettent sur
le pavé des millions de chômeurs, imposent
la réaction fasciste, fomentent de nouvelles
guerres.
En Allemagne, le gouvernement Hitler fait
emprisonner et assassiner les militants antifas
cistes, piller et occuper les Maisons du Peu
ple, les Bourses du Travail, interdit le libre
fonctionnement des organisations ouvrières.
En Italie, en Roumanie, en Pologne, par
tout où la réaction fasciste est au pouvoir, les
conquêtes prolétariennes sont abolies, les syn
dicats ouvriers détruits, le sang des travailleurs
versé.
La guerre impérialiste tue en Chine, en
Amérique du Sud, au Maroc, en attendant
des conflagrations plus formidables préparées
par les impérialismes comme une solution ulti
me à la crise économique mondiale.
La lutte antiprolétarienne est menée avec
autant d’acharnement dans les pays dits démo
cratiques et s’oriente nettement vers les mê
mes violences.
Dans la période actuelle, la bourgeoisie
de ces pays manœuvre pour entraîner les mas
ses laborieuses vers une nouvelle guerre sous
le prétexte de la lutte des démocraties contre
la dictature fasciste.
xxx
Uqe telle situation, dangereuse pour le pro
létariat international, amène la C.G.T.U. à
renouveler, de la base au sommet des organi
sations ouvrières, les propositions d’unité d’ac
tion qu’elle n’a cessé d’adresser à tous les
travailleurs sans distinction de nationalité, de
tendance ou d'affiliation syndicale.
La Commission exécutive confédérale rap
pelle qu’en 1931 elle adressait un message
au Congrès de la C.G.T. pour réaliser ce
front commun et l’unité syndicale, sur la
base d’un programme revendicatif et de mé
thodes de. lutte correspondant aux intérêts par
ticuliers de la classe ouvrière.
Au cours de la lutte des fonctionnaires, le
Cartel unitaire a proposé à tous les salariés
intéressés et aux organisations confédérées,
d’organiser en commun la lutte victorieuse
contre les attaques du gouvernement et des
grandes compagnies.
Les travailleurs confédérés ont marqué leur
accord enthousiaste avec ces propositions et,
fréquemment, réalisé leur unité d’action avec
les syndiqués autonomes, unitaires et les inor
ganisés.
Dans chaque action, dans chaque grève, la
C.G.T.U. a suivi rigoureusement cette ligne
de conduite dont elle ne s’est jamais départie.
Cependant, les dirigeants de la C.G.T.
ont toujours combattu ces propositions d’unité
d’action.
Ils ont constamment opposé la politique de
collaboration des classes à l’unification des
forces ouvrières pour la lutte directe.
Cette politique aboutit à l’acceptation des
« sacrifices communs », aux réductions de sa
laires et traitements, comme une opération
inévitable.
Elle a brisé la grève des mineurs en 1931,
conduit la grève du textile du Nord aux ac
cords de Laval, consacrant la réduction des
salaires, imposée par l’arbitrage gouvernemen
tal.
Elle vient de mener les organisations con
fédérées des fonctionnaires à la capitulation
devant le Parlement et le gouvernement,
xxx
Après 1 attaque contre les fonctionnaires,
prélude d une nouvelle offensive envers l’en
semble des travailleurs, les cheminots et ser
vices publics sont à leur tour menacés.
Dans toutes les industries, et notamment
dans les mines, le textile, la métallurgie, aussi
bien que chez les travailleurs agricoles, les
diminution successives, les amendes, le chô
mage partiel réduisent jusqu’à 50 i% les sa
laires perçus.
Les libertés syndicales sont systématique
ment violées par le patronat et les gouverne
ments, qui chassent les militants et ouvriers
syndiqués des entreprises, déchaînent leur po
lice et leur garde mobile contre les ouvriers
en lutte.
Une violente campagne contre les assurances
sociales est engagée pour ravir aux travailleurs
les maigres avantages consentis par la loi.
Des millions de chômeurs complets ou par
tiels sont réduits à la misère.
Les menaces de Téaction fasciste se préci
sent sous le prétexte de défense des intérêts
des contribuables et des paysans, en vérité
LE NUMERO : 40 CENTIMES
VENDREDI 17 MARS 1933.
• i •
Organe Régional
du Bloc Ouvrière! Paysan
C’est le Samedi 18 Mars
à 20 h. 30 précises —
Salle des Métaux,
50, rue de Gessard
que
l’Université Ouvrière de Rouen
- donnera une conférence -
ouverte a ux sympathisants,
aux lecteurs de la presse
ouvrière —
SUR LA COMMUNE DE PARIS
ASSISTEZ-Y NOMBREUX
EDITE PAR LE PARTI COMMUNISTE
ABONNEMENTS t
Un an ..
Six mois
18 francs
10 francs
RÉDACTION & ADMINISTRATION
323, rue de la République, SOTTEVILLE-LES-ROUEN
Adresser le montant des abonnements et tous fonds au Prolétaire
C. C. P. Rouen 0.218.08. — R. C. A 218.44
Pour la rédaction et tous renseignements concernant Le
Havre, s’adresser au « Prolétaire », Cercle Franklin, Le Havre,
(2 e étage).
L’Internationale Communiste lance un pres
sant appel à la réalisation du front unique de
lutte du prolétariat dans une situation mon
diale bouleversée de convulsions du capita
lisme ; au moment où la guerre se développe
et fait rage en Chine ; alors que le fascisme
hitlérien inaugure son pouvoir par une Saint
Barthélemy sanglante, contre le prolétariat
révolutionnaire et son parti communiste et ce
pendant que la presse nationaliste française,
pleine d une hystérie chauvine, annonce que
nous pouvons avoir la guerre au mois de mai !
Avec le même souci d unir rapidement
toutes les forças ouvrières, de notre pays
pour lutter contre l’offensive du capital, con
tre le fascisme et les méthodes fascistes, notre
Comité Central a adressé aux ouvriers socia
listes et à 'leur parti, des propositions précises
d’organisation du front unique dans les entre
prises et les localités, sur la base d un pro
gramme de revendications immédiates qui in
téresse toute la masse des travailleurs des
villes et des campagnes.
Ces propositions revêtent une importance
capitale, qui ne doit échapper à aucun ou
vrier et notamment aux ouvriers socialistes
auxquelles elles s’adressent plus directement,
dans le but de réaliser avec eux un rappro
chement pour l’organisation de la lutte con
tre la bourgeoisie ; rapprochement qui, à notre
avis, sera décisif et permettra l’entraînement
des millions d’ouvriers inorganisés dans l’ac
tion.
Aucun argument sérieux ne saurait être
opposé à nos propositions. D’ailleurs 1 accord
entre ouvriers communistes et socialistes s est
déjà réalisé largement dans 1 action pour la
défense des traitements et salaires et contre
la guerre. L’entente s’est scellée au sein des
comités de lutte, groupant les ouvriers socia
listes-communistes et sans parti, et dans leur
lutte commune.
La même entente se scellera demain dans
les comités d’action que nous proposons de
créer pour organiser immédiatement la lutte
contre les diminutions de salaires, traitements
et indemnités, pour le maintien et 1 ameliora
tion des assurances sociales, pour la semaine
de 40 heures sans diminution de salaires et,
en général, pour la défense de toutes les re
vendications immédiates des droits et libertés
des travailleurs des villes et des champs, pour
le relèvement de l’indemnité de chômage.
Quel est l’ouvrier socialiste qui n’accepte
rait pas de lutter pour ces revendications ?
Le plus souvent, l’ouvrier socialiste n’est
arrêté que par l’interdiction de participer au
front unique avec les ouvriers communistes
prononcée par son parti, mais dans chaque
lutte, dans chaque grève, l’ouvrier socialiste et
l’ouvrier communiste se retrouvent fraternelle
ment unis, collaborant dans un comité de grève
ou autre et le plus souvent avec des ouvriers
sans parti : c est-à-dire que tous luttent cote
à côte contre le patronat, ou l’Etat patron,
grâce à un large front unique de classe.
Alors que valent les accusations de « ma
nœuvre », de « combine », etc..., portées
contre le front unique ?
Ce ne peut être que ceux qui craignent la
lutte révolutionnaire des masses contre la bour
geoisie et son Etat, qui combattent et dénon
cent le front unique comme une « manœuvre »
imaginée par les communistes pour attirer les
socialistes dans un traquenard.
Nous reproduisons toutes ces sottises que
les chefs socialistes dressent comme des obs
tacles à la réalisation du front turque de classe
en soulignant que celui-ci est la seule arme
des travailleurs pour lutter avec succès pour
leurs revendications immédiates contre le fas
cisme et contre la guerre impérialiste.
Continuer à présenter le front unique com
me une manœuvre vulgaire, c’est se moquer
des travailleurs ! S’il y a manœuvre, c’est
celle de la défense nécessaire contre tous
ceux qui font œuvre de jaune, qui tentent de
briser les mouvements, les grèves et qui tra
hissent leurs promesses et engagements.
Quand les ouvriers luttent côte à côte, sans
distinction d’opinion, ils sont toujours sévères
à l’égard de ceux qui les trahissent. C est
pourquoi dans nos propositions, persuadés de
bien traduire l’état d’esprit qui anime les ou
vriers et dans l’intérêt même de leur action,
nous indiquons que nous ne critiquerons pas
ceux qui luttent avec nous, mais que nous se
rons impitoyables envers ceux qui entravent
la réalisation du front unique, qui désertent
GAILLON (EURE)
o
1^’élan est donné
et tentent de briser 1 action commune.
Il n’y a pas là de notre part, une restric
tion à la réalisation du front unique, mais la
volonté de garantir et d’assurer le succès de
la lutte.
Comme les événements nous pressent d’agir,
nous invitons les ouvriers socialistes à répondre
le plus rapidement possible à nos propositions
et à organiser avec nous dans les entreprises
et les localités des comités d’action, en déter
minant en commun et concrètement les re
vendications immédiates propres aux ouvriers
des entreprises et les moyens d’action.
L’objection qui nous est faite, que nous
voudrions que les ouvriers socialistes « passent
par dessus la tête de leurs chefs » n’est pas
sérieuse. Les chefs socialistes ont eux-mêmes
déclaré qu’il fallait aller vite en raison de la
gravité des événements, aujourd’hui ils tergi
versent, discutaillent sur ces questions de for
me et demandent d’attendre que la II e Inter
nationale se prononce !
Déjà, le Parti socialiste a utilisé la même
procédure ; il a fait traîner en longueur nos
propositions de controverses publiques cur
l’unité ou a tenté d’orienter les pourparlers
vers des bavardages sur 1 unité organique en
tre les partis, en opposant l’idée de l’unité au
sein d’un même parti, à l’unité d action immé
diate que nous proposions.
Nous ne cesserons de répéter que cette unité
d’action, dans un large front unique de classe
est urgente et nécessaire. C’est pourquoi nous
insistons auprès des ouvriers socialistes pour
obtenir d’eux et de leur parti une prompte
réponse, en soulignant que la nécessité d’agir
rapidement leur conseille à eux comme à
nous, de nous réunir à la base des entreprises
et localités pour élaborer ensemble les cahiers
de revendications et organiser l’action com
mune contre notre propre bourgeoisie.
Pierre SÉMARD.
■«»».
Lettre du Bureau Régional du P. G,
à la Fédération Socialiste
Le bureau régional du parti communiste a
adressé la lettre suivante à la fédération so
cialiste de la Seine-Inférieure,
XXX
REGION BASSE-SEINE
PARTI COMMUNISTE
Sotteville, 13 mars 1933.
Aux Travailleurs socialistes,
A la Fédération et aux sections socia
listes de la Seine-Inférieure,
Citoyens, Citoyennes,
Il est regrettable pour l’intérêt de tous les
travailleurs que les propositions précises de
l’Internationale communiste et du parti
communiste français, pour l’organisation de
l’unité d’action, de la lutte commune con
tre l’offensive du capital et le fascisme,
soient restées sans réponse de la C. A. P.
de votre parti, et que le « Populaire » sem
ble ignorer aujourd’hui ces deux documents
importants et cela malgré qu’il ait promis
de les insérer dès le 7 mars.
C’est pourquoi nous nous permettons de
vous adresser ces documents en vous de
mandant de les discuter et de nous donner
une réponse afin que si vous êtes d’accord,
nous puissions (comme l’ont fait les travail
leurs socialistes et communistes de la 15 e
section de Paris) compléter et préciser ces
propositions d’unité d’action sur la base
concrète de la situation de notre région.
GOGUETTE
SUIVIE DE SAUTERIE
Organisée par le Comité Intersyndical
Au profit de la Caisse de Propa
gande du Syndicat des Métaux, le
25 MARS, à 20 h. 30,
SALLE DELARUE
Place du Crand-Aulnay
DEVILLE-LES-ROUEN
Retenez la date.
Venez tous nombreux.
Election
au Conseil d’Arrondissement
Appel aux petits fermiers,
;
métayers, ouvriers agricoles
et aux ouvriers d’usines
0
La crise frappe chaque jour plus
fort les travailleurs des champs et les
travailleurs des villes. L’ouvrier de la
campagne comme son frère d’usine
connaît les bas salaires, et souvent le
chômage partiel ou total.
Les conditions de travail, pour l’un
comme pour l’autre se font chaque
jour plus dures, cependant que les sa
laires diminuent sans cesse et que le
coût de la vie reste au même taux.
Petits paysans, métayers, rivés du
matin au soir à votre chaîne de misère,
vous arrosez la terre de votre sueur et
ce sont les capitalistes, les grands pro
priétaires qui profitent de votre travail.
Vous êtes la proie des spéculateurs,
des marchands d’engrais. Vous êtes
volés par les banquiers qui draînent
l’épargne, par l’Etat qui a réduit la
valeur du franc et vous accable d’im
pôts.
Les prix de tous les produits agrico
les ont subi une baisse moyenne de
35 % en quelques années ; pendant
que les prix de la viande, du pain, etc.
sont presque toujours au même taux.
Les responsables de cet état de choses,
ce sont : les spéculateurs, réalisant de
scandaleux bénéfices, c’est l’Etat qui
frappe par de lourds impôts toutes les
denrées alimentaires pour récupérer les
milliards qu’il dépense, pour préparer
la guerre, pour subventionner les gros
ses compagnies et aussi les états fas
cistes de l’Europe centrale.
Les partis dits de « gauche » aux
quels de nombreux ouvriers et paysans
ont fait confiance aux dernières élec
tions ont encore aggravé la situation
de l’ensemble des travailleurs. « Gau
ches )) ou « droites » sont au même prix
les ennemis des ouvriers et paysans.
Pour la suppression des impôts frap
pant les produits de grande consom
mation.
Contre la politique protectionniste
qui provoque une augmentation du
coût de la vie.
Pour des prêts sans intérêts, sans
hypothèques, aux paysans pauvres.
Pour des prélèvements spéciaux sur
les gros agrariens.
Pour des assurances sociales aux
frais de l’Etat.
Pour des prélèvements sur les bud
gets de guerre et de police aux profit
des travailleurs des champs et des usi
nes, victimes de la crise.
Front unique avec les ouvriers des
villes.
En masse, votez dimanche 26 mars
pour
FALSE Augustin
Candidat du Bloc Ouvrier et Paysan
.iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiinm
AVIS TRES IMPORTANT
Nous avisons nos camarades que l’appel
de l’Internationale Communiste, édité en
brochures, est à leur disposition au siège
de la Région.
Cette brochure est mise en vente au prix
de 0 fr. 15.
Que les camarades qui peuvent en diffuser
passent leurs commandes le plus raoidement
possible.
Toujours avec plus d’audace et d’initiative
En avant ! pour le développement du “ Prolo ”
A l’appel du « Prolé », plusieurs ca
marades et organisations ont répondu
immédiatement, ce qui prouve leur at
tachement inébranlable à leur journal
de classe.
Mais cette action, doit trouver en
core un écho plus profond, plus large
et il faut absolument que tous les lec
teurs du « Prolétaire » et les commu
nistes en premier lieu déploient une
activité redoublée dans la diffusion du
journal et le collectage des fonds.
Les Dons exemples de cette semaine
O —
POUR LE « PROLETAIRE »
La section des Amis de VU. R. S. S.
du Havre a décidé dans sa réunion gé
nérale du 11 courant, de faire une col
lecte pour le seul journal, donnant nos
communiqués, la somme de 25 francs
a été collectée. •
Comptant que les organisations ré
volutionnaires suivront notre exemple
et feront le maximum pour que vive
notre journal.
Pour la section :
Le secrétaire.
COLLECTAGE DE CETTE SEMAINE
Amis de l’U. R. S. S. du Havre 25 »
Collecte par souscription au Havre .. 153 95
Collecté par une camarade à la fête
de Petit-Quevilly 52 50
Dons faits par les gagnants de lots 65 »
Camarades de Rouen-Etat, liste 84.. 48 »
Un camarade de Petit-Couronne 7 50
Reçu précédemment :
Goguette du Houlme ..... 143 »
Cellule Rouen-Etat 50 »
Première liste 258 »
Total 802.95
DIFFUSION
—o—
Le camarade Maurice a vendu cette se
maine 150 numéros et commande 200 numé
ros pour la semaine prochaine.
La cellule de Caillon vendait 15 numéros.
Organise pour cette semaine une vente de
masse et commande 100 numéros.
Un camarade de Bourgtheroude pour la
première fois commande 15 numéros.
En avant pour les 5.000 numéros, vendus
et payés chaque semaine et pour le collec
tage des 5.000 francs d’ioi le 15 avril.
Dp appel de la C.G. T. U.
Aux travailleurs de toutes tendances syndiqués ou non !
Aux ouvriers confédérés !
A la commission administrative de la C. G. T.
La situation du prolétariat français et inter
national s’aggrave rapidement sous les coups
répétés de l’offensive capitaliste.
Dans tous les pays impérialistes, les for
bans de la finance, de l’industrie et leurs gou
vernements, rognent les salaires et traitements,
aggravent les conditions de travail, jettent sur
le pavé des millions de chômeurs, imposent
la réaction fasciste, fomentent de nouvelles
guerres.
En Allemagne, le gouvernement Hitler fait
emprisonner et assassiner les militants antifas
cistes, piller et occuper les Maisons du Peu
ple, les Bourses du Travail, interdit le libre
fonctionnement des organisations ouvrières.
En Italie, en Roumanie, en Pologne, par
tout où la réaction fasciste est au pouvoir, les
conquêtes prolétariennes sont abolies, les syn
dicats ouvriers détruits, le sang des travailleurs
versé.
La guerre impérialiste tue en Chine, en
Amérique du Sud, au Maroc, en attendant
des conflagrations plus formidables préparées
par les impérialismes comme une solution ulti
me à la crise économique mondiale.
La lutte antiprolétarienne est menée avec
autant d’acharnement dans les pays dits démo
cratiques et s’oriente nettement vers les mê
mes violences.
Dans la période actuelle, la bourgeoisie
de ces pays manœuvre pour entraîner les mas
ses laborieuses vers une nouvelle guerre sous
le prétexte de la lutte des démocraties contre
la dictature fasciste.
xxx
Uqe telle situation, dangereuse pour le pro
létariat international, amène la C.G.T.U. à
renouveler, de la base au sommet des organi
sations ouvrières, les propositions d’unité d’ac
tion qu’elle n’a cessé d’adresser à tous les
travailleurs sans distinction de nationalité, de
tendance ou d'affiliation syndicale.
La Commission exécutive confédérale rap
pelle qu’en 1931 elle adressait un message
au Congrès de la C.G.T. pour réaliser ce
front commun et l’unité syndicale, sur la
base d’un programme revendicatif et de mé
thodes de. lutte correspondant aux intérêts par
ticuliers de la classe ouvrière.
Au cours de la lutte des fonctionnaires, le
Cartel unitaire a proposé à tous les salariés
intéressés et aux organisations confédérées,
d’organiser en commun la lutte victorieuse
contre les attaques du gouvernement et des
grandes compagnies.
Les travailleurs confédérés ont marqué leur
accord enthousiaste avec ces propositions et,
fréquemment, réalisé leur unité d’action avec
les syndiqués autonomes, unitaires et les inor
ganisés.
Dans chaque action, dans chaque grève, la
C.G.T.U. a suivi rigoureusement cette ligne
de conduite dont elle ne s’est jamais départie.
Cependant, les dirigeants de la C.G.T.
ont toujours combattu ces propositions d’unité
d’action.
Ils ont constamment opposé la politique de
collaboration des classes à l’unification des
forces ouvrières pour la lutte directe.
Cette politique aboutit à l’acceptation des
« sacrifices communs », aux réductions de sa
laires et traitements, comme une opération
inévitable.
Elle a brisé la grève des mineurs en 1931,
conduit la grève du textile du Nord aux ac
cords de Laval, consacrant la réduction des
salaires, imposée par l’arbitrage gouvernemen
tal.
Elle vient de mener les organisations con
fédérées des fonctionnaires à la capitulation
devant le Parlement et le gouvernement,
xxx
Après 1 attaque contre les fonctionnaires,
prélude d une nouvelle offensive envers l’en
semble des travailleurs, les cheminots et ser
vices publics sont à leur tour menacés.
Dans toutes les industries, et notamment
dans les mines, le textile, la métallurgie, aussi
bien que chez les travailleurs agricoles, les
diminution successives, les amendes, le chô
mage partiel réduisent jusqu’à 50 i% les sa
laires perçus.
Les libertés syndicales sont systématique
ment violées par le patronat et les gouverne
ments, qui chassent les militants et ouvriers
syndiqués des entreprises, déchaînent leur po
lice et leur garde mobile contre les ouvriers
en lutte.
Une violente campagne contre les assurances
sociales est engagée pour ravir aux travailleurs
les maigres avantages consentis par la loi.
Des millions de chômeurs complets ou par
tiels sont réduits à la misère.
Les menaces de Téaction fasciste se préci
sent sous le prétexte de défense des intérêts
des contribuables et des paysans, en vérité
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