Titre : Le Prolétaire normand : organe régional du Bloc ouvrier et paysan : ["puis" édité par le Parti communiste]
Auteur : Parti communiste français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Rouen)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Sotteville-lès-Rouen)
Date d'édition : 1933-02-24
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32844597d
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 24 février 1933 24 février 1933
Description : 1933/02/24 (N363). 1933/02/24 (N363).
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k45716239
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-94118 (BIS)
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/11/2017
6* ANNEE. - N° 363.
LE NUMERO : 40 CENTIMES
VENDREDI 24 FEVRIER 1933.
Organe Régional Ç
du Bloc Ouvrière!Paysan
EDITE PAR LE PARTI COMMUNISTE
Pas une minute à perdre !
Pour continuer la bataille
Il faut au 44 Prolétaire ” de fortes
sommes.
Ce sont les prolétariens qui devront
les lui fournir en lui donnant en
core quelques gros sous de plus.
Camarade sympathisant, lecteur du
“ Prolétaire ”
souscrit et soutient ton journal
ABONNEMENTS :
Un an ..
Six mois
18 francs
10 francs
RÉDACTION & ADMINISTRATION
323, rue de la République, SOTTEVILLE-LES-ROUEN
Adresser le montant des abonnements et tous fonds au Prolétaire
C. C. P. Rouen 0.218.08. — R. C. A 218.44
Pour la rédaction et tous renseignements concernant Le
Havre, s’adresser au « Prolétaire », Cercle Franklin, Le Havre,
(2 e étage).
La lutte contre les projets financiers
Démasquez les diviseurs
Dans notre région, comme dans tout le
pays, les manifestations des fonctionnaires
ont eu une grande ampleur.
Pendant que se déroulent entre gouverne
ment, sénateurs et députés les petites bagar
res de clans, les manoeuvres et maquignonna
ges les plus abjects, l’agitation s’élargit par
tout.
Toutes les classes de la société sont en
ébullition. Et toutes les professions.
Les bourgeois de gauche, poussés au pou
voir par le capitalisme, se débattent avec un
certain affolement pour découvrir la meilleu
re manière de renier toutes leurs promesses
électorales.
Les réactionnaires, devant la nouvelle fail
lite cartelliste. prennent l’offensive, se li
vrent à une agitation politique intense, et vont
même jusqu’à tenter d utiliser a leurs pro
pres fins certaines manifestation d action di
recte.
Les triomphateurs radicaux et socialistes du
8 mai font le lit d’une réaction pire què
celle de la Chambre bleu-horizon de 1919.
xxx
La principale bataille se livre contre les
fonctionnaires.
Leur immense mécontentement a provoque
les chutes d’Herriot-Germain Martin, et de
Boncour-Chéron.
Mais la bourgeoisie, pa rson gouvernement,
revient toujours à la charge, certaine de réus
sir si l’action directe des fonctionnaires ne
l’arrête pas.
Les chefs confédérés, les Laurent-N eumeyer-
Lacoste ont été poussés à décider un premier
geste, celui de lundi.
Ils ont voulu le mijoter en cachette. Ils
craignaient que dans une large préparation
publique, les unitaires ne voient fréquemment
triompher leurs opinions et que les travailleurs
11 élargissent notablement ce front unique qui
effraie tant réformistes et bourgeois.
Mais si la première action a été si vile
déclanchée, c’est pour donner cours à une
manoeuvre politique de grande envergure.
On a fait le mouvement lundi parce que
c’est le Sénat qui discutait.
Tout sur le dos du Sénat, tel est le mot
d’ordre confédéré et socialiste.
Le Sénat, irresponsable devant la masse,
puisqu’élu pour 9 ans, par tiers, et au suffra
ge restreint, le Sénat des gros ruraux.
Le Sénat en majorité radical et socialiste,
la même majorité qu à la Chambre.
Tout, contre le Sénat, pour détourner la
colère des masses et l’empêcher de se manifes
ter contre le gouvernement Daladier et la
Chambre.
Pour sauver la mise aux ministres et aux
députés radicaux et socialistes responsables
des attaques présentes contre les fonctionnai
res.
xxx
Ainsi les chefs réformistes, se donnant une
allure révolutionnaire par ces décisions de
grève, donnent une exutoire au mécontente
ment en en détournant le cours normal.
11 y a aussi, dans l’agitation confédérée,
un autre cours.
C’est contre les commerçants.
C’est Laurent qui représente tous les com
merçants et cultivateurs comme des enrichis
C’est le « Populaire » qui va jusqu à dire
en toutes lettres que tous les commerçants
adhérents à leurs associations professionnelles
sont des « fascistes ».
Laurent, avec sa « Tribune du Fonction
naire », Paul Faure et Blum avec leur « Po
pulaire », accomplissent sur ce plan la même
besogne que le répugnant Pierre Villette du
« Journal de Rouen ».
En ce moment, ce porte-parole des Lafond
et des bourgeois rouennais, 11 e cesse d’insul
ter les fonctionnaires avec les plus bas argu
ments.
Les enrichis du « Journal de Rouen », les
domestiqués de l’agence Havas (combien
paient-ils d’impôts ?) pour défendre leurs
coffres-forts et ceux de leurs maîtres, aboient
après les travailleurs. Oh ! pas de trop près ;
quand les fonctionnaires sont sous leurs fenê
tres, ils se terrent.
Eux et leurs maîtres, qui v’vent de toute
la misère actuelle, eux les parasites d’un ré
gime qui ne peut donner que chômage, exploi
tation, fléaux sociaux de toute nature, vou
draient dresser les chômeurs contre les fonc
tionnaires.
Ouvriers contre fonctionnaires.
Fonctionnaires contre petits commerçants.
Ouvriers contre paysans.
Petits commerçants et paysans contre ou
vriers et fonctionnaires.
Ouvriers occupés contre chômeurs.
C est la besogne de division pour sauver
la bourgeoisie, le capitalisme.
Le « Journal de Rouen » en fait sa bonne
part. Mais on sait ce qu’il vaut, dans la
classe ouvrière.
On sait qui paie le venin coûteux du Pierre
Villette.
Le « Populaire » en fait une autre part,
et les chefs confédérés aussi : c’est plus dan
gereux encore.
xxx
Les communistes restent et resteront sur
le terrain de classe.
Aux petits et moyens fonctionnaires, nous
disons : « A bas les gros fonctionnaires para
sites, de répression et de pourboires capita
listes à 60, 80, 100^ 150.000 francs ! Ceux-
là, il faut les rogner ! »
Aux petits commerçants et artisans, nous
disons : « A bas les gros mercantis, les ca
pitalistes des maisons à succursales multiples !
Ceux-là, il faut les imposer ! »
Aux paysans pauvres, nous disons : « A
bas les gros koulaks du blé, les grands pro
priétaires terriens ! Ceux-là, i 1 faut les ta
xer ! »
Aux ouvriers, chômeurs et non-chômeurs,
nous disons : « A bas le patronat qui exploi
te, affame, jette sur le pavé, assassine !
Ceux-là, on peut leur prélever beaucoup ! »
À tous, nous crions : « A bas toute la
bourgeoisie, avec son régime pourri qui bran
le et qu’elle veut sauver par un peu plus de
misère pour les travailleurs ! A bas les divi
seurs ! Tous unis actuellement contre les
projets financiers qui veulent frapper paysans
pauvres, petits commerçants, fonctionnaires et
ouvriers ! »
Tous ont déjà manifesté, de diverses fa
çons, les uns après les autres.
Petits commerçants et paysans pauvres ont
été. entraînés jusqu’ici sous la coupe de leurs
pires ennemis. Ils devront en rejeter la tu
telle.
Les fonctionnaires viennent de leur mon
trer la voie par une belle manifestation de
classe.
Dans notre région, postiers (commis, fac
teurs, ouvriers des lignes), douaniers, indi
rectes, instituteurs, fonctionnaires de presque
partout, ont marché ensemble, unitaires, au
tonomes, confédérés, inorganisés.
C’est un premier pas.
Vers une action plus puissante, un front
unique de combat plus large.
Un premier pas aussi vers la liaison entre
tous les exploités qui doivent subir le poids
des projets financiers.
? Ne pas se diviser, faire taire les diviseurs,
s unir contre tous les capitalistes.
Et après ça, tous les Pierre Villette du
monde pourront ouvrir leur bouche dorée !
A. COSTENTIN.
ï
AU CASINO ROUENNAIS
SAMEDI 11 MARS, à 20 h. 30
Grands DEMONSTRATION
D'ART PROLETARIEN
avec le concours
DES BLOUSES BLEUES BE BOBIGNY
de la Fédération du Théâtre
Ouvrier Français
A minuit
GRAND BAL DE NUIT
Avec Concours de Danse et Prix
Les programmes donneront droit à
des lots importants (qui seront pu
bliés dans le prochain numéro).
Prix des places : Concert, 2 fr. ;
Bal, 3 fr.; Concert-Bal, 4 fr. Les jeu
nés, chômeurs et militaires, demi ta
rif.
Prendre les tickets dès maintenant
à l’Union Régionale, 25, rue Méri
dienne, Sotteville.
Contre les marchands
de fausses nouvelles
Pour chasser la presse bourgeoise
des foyers ouvriers
Comment nos cama r ades du
Havre, de Oissel, de Gaillon ont
augmenté la vente du 44 Prolo ”
la semaine dernière
Chaque ouvrier se rend, parfaitement
compte du formidable appareil de pé
nétration que la bourgeoisie possède à
l’aide de sa presse, la plus diverse et
variée. La bourgeoisie sachant très
bien les services immenses que lui
rend cette presse stipendiée, n’hésite
pas à l’arroser largement avec les
fonds .secrets du gouvernement que
paye le pauvre contribuable.
. De plus cette presse est soutenue
par les banquiers, les gros industriels
et commerçants et aussi les gros agra
riens qui savent très bien les énormes
services que leur rendent les feuilles
inféodées de mensonges et de du
perie à l’égard des ouvriers, et cela de
VIntransigeant au Populaire ; du Jour -
nal de Rouen au Progrès Social
Tous ces exploiteurs, buveurs de
sang et de sueur des travailleurs n’hé
sitent pas à verser leur large obole a
ceux qui noircissent du papier, pour
diviser et tromper les travailleurs des
villes et des champs, petits commer
çants et fonctionnaires.
C’est par ces gros moyens, que don
nent à ces journaux les exploiteurs des
travailleurs que cette presse arrive a
être bien informée et duper un grand
nombre d’ouvriers.
Contre cette multitude de journaux,
contre cette force organisée de la bour
geoisie, seuls le Prolétaire Normand,
dans notre région ; Y Humanité, dans
tout le pays, avec l’expérience des lut
tes passées et sur cette base faisant
une critique claire et saine des métho
des et des moyens d’action, aident
d’une façon efficace au triomphe des !
revendications des travailleurs et les
soutiennent dans leur lutte. .
Mais pour que cela soit, encore j
d’une façon plus réelle, plus concrète, ;
il nous faut des renseignements plus i
réguliers, plus larges et plus précis, ;
touchant de plus près la vie actuelle
des ouvriers.
Pour cela, encore une fois nous
avons besoin de l’aide des travailleurs.
Il faut que sur la base locale, de
l’usine, du chantier, les travailleurs
s’organisent pour renseigner, soutenir
et défendre notre presse. Que déjà, nos
camarades correspondants au lieu de
faire les articles isolément, seuls, cher
chent de nouveaux collaborateurs,
qu’ensemble ils discutent et rédigent
leurs papiers. Ils arriveront à intéresser
et à entraîner de nouveaux camarades
et auront beaucoup plus de facilité à
constituer des comités de rédaction ou
de presse, à élargir ces comités en co
mités de défense de Y Huma et du
Prolo et notre presse acquerra ainsi
chaque jour, chaque semaine plus
d’ampleur et plus de poids, défendra
jet renseignera mieux l’ensemble des
travailleurs.
j A cet effet, F exemple de Oissel, de
Gaillon et du Havre ne sauraient
échapper à aucun de nos amis. Sur la
base de renseignements précis, nos
camarades ont augmenté considéra
blement la vente directe et aussi celle
des dépositaires. C’est en suivant cet
exemple, que partout, nous arriverons
à réaliser ce motre d’ordre : Contre les
marchands de fausses nouvelles, chas
sez la presse bourgeoise des foyers ou
vriers.
\ Salsenach.
Immense va£ue de manifestations
Unité d’actici)
et revendications immédiates
La Chambre et Daladier déclaraient
vouloir rassurer les possédants. Quand
on sait avec quelle facilité, ministres
et députés de droite et de gauche, se
laissent corrompre. Flandin accusé
tout récemment, ne disait-il pas à ces
Messieurs qui baissaient le nez : « Je
ne suis pas seul ici ! » Quand on sait
que les plus grands avocats bourgeois
sont au service des banquiers et des
industriels, rassurer les possédants ne
peut signifier que leur donner satisfac
tion.
La classe ouvrière, les petits pay
sans, les petits commerçants, les arti
sans devaient donc faire les frais de
la crise.
La commission des finances du Sé
nat décida de proposer immédiate
ment des diminutions importantes des
traitements des fonctionnaires et des
salaires des travailleurs des services
publics. Les anciens combattants, les
cheminots devaient suivre.
Dans de puissantes manifestations
sur le tas, dans la rue, dans des mee
tings, confédérés, unitaires, autonomes
inorganisés, réalisant leur front uni
que malgré les chefs confédérés, pas
sant parfois outre à l’interdiction ou à
la limitation de manifestations, ont
clamé leur volonté de n’accepter au
cune forme de diminution.
Cette vague formidable doit trouver
des échos et son prolongement dans
tous les centres de notre Région.
Camarades fonctionnaires et des ser
vices publics de Rouen, du Havre, de
Dieppe, de Fécamp, réalisez aussi vo
tre front unique d’action et manifestez.
Camarades cheminots, préparez-
vous à la riposte ; appuyez vos cama
rades.
Ouvriers et paysans de Seine-Infé
rieure et d Eure, sur la base de vos
propres revendications : contre toute
diminution de salaire, contre tout li
cenciement, pour l’ouverture des
fonds municipaux de chômage, par
tout rassemblez-vous, formez votre
bloc pour la lutte et luttez.
Petits commerçants, artisans, déso
lidarisez-vous des gros commerçants
qui veulent vous diriger, vous tromper
et se dégager de toutes charges sur
votre dos ; solidarisez-vous avec les
fonctionnaires et l’ensemble des tra
vailleurs, car si ceux-ci gagnent moins
ils vous achèteront moins et vous serez
à votre tour victimes de la crise écono
mique.
Le patronat veut profiter de ce qu’il
croyait être à l’avance une victoire du
gouvernement contre les fonctionnai
res.
Ses attaques se multiplient contre
les salaires, le travail aux pièces et le
mécontentement unit dans une même
colère, les ouvriers et ouvrières de cor
porations et de conceptions diverses.
La semaine dernière, la filature du
Havre, environ 600 ouvriers et ou
vrières, débrayèrent et obtinrent rapi
dement une réduction de moitié des
prétentions patronales qui étaient de
7 %. Et cela sans organisation préala-
L-'-i K5M
S Camarades, membres du parti, E
S sympathisants. Tous au cirque de E
s Rouen, le dimanche 26 février.
1 Pou r entendre et souteni r |
E la contradiction communiste qui sera E
s apportée à Léon Blum, par un mem- E
E bre du Comité central.
?miiiiiiiiiiiiiiihiiimiiiiiimiiiiiiiiiiiiiiiii?
ble. Une bonne organisation assurait
une victoire complète.
Les 50 ouvriers de la Céramique
Française, à Oissel sont en grève con
tre une nouvelle diminution de 10 % ;
pour le paiement du quart d’heure de
casse-croûte, pour le nettoyage des
w. c., pour le même nombre d’heures
de travail pour chaque ouvrier et ou
vrière et contre le licenciement.
14 ouvrières de la Céramique Nor
mande de Oissel, ont quitté le travail
mardi matin pour protester contre une
réduction du prix des pièces qui ne
leur assurait plus que 0.80 de l’heure.
Elles rentreront toutes et entraîneront
l’ensemble de l’usine sur un cahier de
revendications immédiates.
Grand mécontentement à la Coto-
nière d’Oissel où on veut modifier les
heures d’embauches et de débauche ;
grand mécontentement à Malaunay,
chez Grapton où on veut retenir 200
et 350 francs sur les salaires de famine
sous prétexte que ces ouvriers et ou
vrières auraient- trop touché au titre
d’assurance sociale pendant des mala
dies ; grand mécontentement, colère
chez les « Carabos » du Havre et de
Rouen, où le chômage et les diminu
tions de salaires font des ravages.
C est l’ensemble de la classe ouvriè
re et paysanne qui bout de colàre.
Qu ’elle s’unisse, sur le lieu du tra
vail ; mais non pas comme le veulent
les chefs confédérés, pour avoir le
plaisir d’être battue en bloc ; mais
comme nous le voulons tous, nous au
tres unitaites du bureau confédéral
jusqu’aux syndiqués, comme le veu
lent les ouvriers confédérés, autono-
nes, chrétiens, inorganisés, pour écra
ser le gouvernement, le Sénat et le
patronat ; la triple entente anti-ou
vrière.
Pas d’unité pour la collaboration,
pour le calme bourgeois, mais unité
pour l’action, pour Ja lutte, pour notre
victoire.
Ouvriers, ouvrières, fonctionnaires,
services publics, cheminots, unissez-
vous à l’usine sur vos revendications
immédiates, faites signer des pétitions,
puis débrayez sur le tas, puis manifes
tez dans l’usine, enfin dans la rue.
Jean RIVIERE.
Karl Marx
Il y aura 50 ans le 14 mars prochain que
Karl Marx est mort. L’anniversaire de sa
mort va être commémoré par les travailleurs
révolutionnaires du monde entier avec éclat
et solennité.
Un demi-siècle que Marx est mort, mais
son oeuvre est plus vivante que jamais et ce
n’est point par hasard que la bourgeoisie pro
nonce avec effroi et colère le mot Marxisme,
sentant monter les forces sociales qui l’ense
veliront dans le tombeau de l’Histoire et
mettront fin à sa domination.
L’effroi des possédants est d’autant plus
grand que déjà le prolétariat a vaincu, dans
un pays grand comme un monde. Le marxis
me, enrichi par Lénine, a servi de base au
renversement de la domination des classes pos
sédantes en Russie. Il a permis la consolida
tion du pouvoir du prolétariat et les prodi
gieux succès obtenus dans l’édification socia
liste par le Parti bolchevik, sous la direction
de Staline. Il a servi de base à la création de
l’Internationale communiste, instrument de li
bération du prolétariat de l’univers.
Sortant des vaines espérances, des aspira
tions sentimentales et des rêves nébuleux, qui
marquèrent de leur empreinte le socialisme
LE NUMERO : 40 CENTIMES
VENDREDI 24 FEVRIER 1933.
Organe Régional Ç
du Bloc Ouvrière!Paysan
EDITE PAR LE PARTI COMMUNISTE
Pas une minute à perdre !
Pour continuer la bataille
Il faut au 44 Prolétaire ” de fortes
sommes.
Ce sont les prolétariens qui devront
les lui fournir en lui donnant en
core quelques gros sous de plus.
Camarade sympathisant, lecteur du
“ Prolétaire ”
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Un an ..
Six mois
18 francs
10 francs
RÉDACTION & ADMINISTRATION
323, rue de la République, SOTTEVILLE-LES-ROUEN
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C. C. P. Rouen 0.218.08. — R. C. A 218.44
Pour la rédaction et tous renseignements concernant Le
Havre, s’adresser au « Prolétaire », Cercle Franklin, Le Havre,
(2 e étage).
La lutte contre les projets financiers
Démasquez les diviseurs
Dans notre région, comme dans tout le
pays, les manifestations des fonctionnaires
ont eu une grande ampleur.
Pendant que se déroulent entre gouverne
ment, sénateurs et députés les petites bagar
res de clans, les manoeuvres et maquignonna
ges les plus abjects, l’agitation s’élargit par
tout.
Toutes les classes de la société sont en
ébullition. Et toutes les professions.
Les bourgeois de gauche, poussés au pou
voir par le capitalisme, se débattent avec un
certain affolement pour découvrir la meilleu
re manière de renier toutes leurs promesses
électorales.
Les réactionnaires, devant la nouvelle fail
lite cartelliste. prennent l’offensive, se li
vrent à une agitation politique intense, et vont
même jusqu’à tenter d utiliser a leurs pro
pres fins certaines manifestation d action di
recte.
Les triomphateurs radicaux et socialistes du
8 mai font le lit d’une réaction pire què
celle de la Chambre bleu-horizon de 1919.
xxx
La principale bataille se livre contre les
fonctionnaires.
Leur immense mécontentement a provoque
les chutes d’Herriot-Germain Martin, et de
Boncour-Chéron.
Mais la bourgeoisie, pa rson gouvernement,
revient toujours à la charge, certaine de réus
sir si l’action directe des fonctionnaires ne
l’arrête pas.
Les chefs confédérés, les Laurent-N eumeyer-
Lacoste ont été poussés à décider un premier
geste, celui de lundi.
Ils ont voulu le mijoter en cachette. Ils
craignaient que dans une large préparation
publique, les unitaires ne voient fréquemment
triompher leurs opinions et que les travailleurs
11 élargissent notablement ce front unique qui
effraie tant réformistes et bourgeois.
Mais si la première action a été si vile
déclanchée, c’est pour donner cours à une
manoeuvre politique de grande envergure.
On a fait le mouvement lundi parce que
c’est le Sénat qui discutait.
Tout sur le dos du Sénat, tel est le mot
d’ordre confédéré et socialiste.
Le Sénat, irresponsable devant la masse,
puisqu’élu pour 9 ans, par tiers, et au suffra
ge restreint, le Sénat des gros ruraux.
Le Sénat en majorité radical et socialiste,
la même majorité qu à la Chambre.
Tout, contre le Sénat, pour détourner la
colère des masses et l’empêcher de se manifes
ter contre le gouvernement Daladier et la
Chambre.
Pour sauver la mise aux ministres et aux
députés radicaux et socialistes responsables
des attaques présentes contre les fonctionnai
res.
xxx
Ainsi les chefs réformistes, se donnant une
allure révolutionnaire par ces décisions de
grève, donnent une exutoire au mécontente
ment en en détournant le cours normal.
11 y a aussi, dans l’agitation confédérée,
un autre cours.
C’est contre les commerçants.
C’est Laurent qui représente tous les com
merçants et cultivateurs comme des enrichis
C’est le « Populaire » qui va jusqu à dire
en toutes lettres que tous les commerçants
adhérents à leurs associations professionnelles
sont des « fascistes ».
Laurent, avec sa « Tribune du Fonction
naire », Paul Faure et Blum avec leur « Po
pulaire », accomplissent sur ce plan la même
besogne que le répugnant Pierre Villette du
« Journal de Rouen ».
En ce moment, ce porte-parole des Lafond
et des bourgeois rouennais, 11 e cesse d’insul
ter les fonctionnaires avec les plus bas argu
ments.
Les enrichis du « Journal de Rouen », les
domestiqués de l’agence Havas (combien
paient-ils d’impôts ?) pour défendre leurs
coffres-forts et ceux de leurs maîtres, aboient
après les travailleurs. Oh ! pas de trop près ;
quand les fonctionnaires sont sous leurs fenê
tres, ils se terrent.
Eux et leurs maîtres, qui v’vent de toute
la misère actuelle, eux les parasites d’un ré
gime qui ne peut donner que chômage, exploi
tation, fléaux sociaux de toute nature, vou
draient dresser les chômeurs contre les fonc
tionnaires.
Ouvriers contre fonctionnaires.
Fonctionnaires contre petits commerçants.
Ouvriers contre paysans.
Petits commerçants et paysans contre ou
vriers et fonctionnaires.
Ouvriers occupés contre chômeurs.
C est la besogne de division pour sauver
la bourgeoisie, le capitalisme.
Le « Journal de Rouen » en fait sa bonne
part. Mais on sait ce qu’il vaut, dans la
classe ouvrière.
On sait qui paie le venin coûteux du Pierre
Villette.
Le « Populaire » en fait une autre part,
et les chefs confédérés aussi : c’est plus dan
gereux encore.
xxx
Les communistes restent et resteront sur
le terrain de classe.
Aux petits et moyens fonctionnaires, nous
disons : « A bas les gros fonctionnaires para
sites, de répression et de pourboires capita
listes à 60, 80, 100^ 150.000 francs ! Ceux-
là, il faut les rogner ! »
Aux petits commerçants et artisans, nous
disons : « A bas les gros mercantis, les ca
pitalistes des maisons à succursales multiples !
Ceux-là, il faut les imposer ! »
Aux paysans pauvres, nous disons : « A
bas les gros koulaks du blé, les grands pro
priétaires terriens ! Ceux-là, i 1 faut les ta
xer ! »
Aux ouvriers, chômeurs et non-chômeurs,
nous disons : « A bas le patronat qui exploi
te, affame, jette sur le pavé, assassine !
Ceux-là, on peut leur prélever beaucoup ! »
À tous, nous crions : « A bas toute la
bourgeoisie, avec son régime pourri qui bran
le et qu’elle veut sauver par un peu plus de
misère pour les travailleurs ! A bas les divi
seurs ! Tous unis actuellement contre les
projets financiers qui veulent frapper paysans
pauvres, petits commerçants, fonctionnaires et
ouvriers ! »
Tous ont déjà manifesté, de diverses fa
çons, les uns après les autres.
Petits commerçants et paysans pauvres ont
été. entraînés jusqu’ici sous la coupe de leurs
pires ennemis. Ils devront en rejeter la tu
telle.
Les fonctionnaires viennent de leur mon
trer la voie par une belle manifestation de
classe.
Dans notre région, postiers (commis, fac
teurs, ouvriers des lignes), douaniers, indi
rectes, instituteurs, fonctionnaires de presque
partout, ont marché ensemble, unitaires, au
tonomes, confédérés, inorganisés.
C’est un premier pas.
Vers une action plus puissante, un front
unique de combat plus large.
Un premier pas aussi vers la liaison entre
tous les exploités qui doivent subir le poids
des projets financiers.
? Ne pas se diviser, faire taire les diviseurs,
s unir contre tous les capitalistes.
Et après ça, tous les Pierre Villette du
monde pourront ouvrir leur bouche dorée !
A. COSTENTIN.
ï
AU CASINO ROUENNAIS
SAMEDI 11 MARS, à 20 h. 30
Grands DEMONSTRATION
D'ART PROLETARIEN
avec le concours
DES BLOUSES BLEUES BE BOBIGNY
de la Fédération du Théâtre
Ouvrier Français
A minuit
GRAND BAL DE NUIT
Avec Concours de Danse et Prix
Les programmes donneront droit à
des lots importants (qui seront pu
bliés dans le prochain numéro).
Prix des places : Concert, 2 fr. ;
Bal, 3 fr.; Concert-Bal, 4 fr. Les jeu
nés, chômeurs et militaires, demi ta
rif.
Prendre les tickets dès maintenant
à l’Union Régionale, 25, rue Méri
dienne, Sotteville.
Contre les marchands
de fausses nouvelles
Pour chasser la presse bourgeoise
des foyers ouvriers
Comment nos cama r ades du
Havre, de Oissel, de Gaillon ont
augmenté la vente du 44 Prolo ”
la semaine dernière
Chaque ouvrier se rend, parfaitement
compte du formidable appareil de pé
nétration que la bourgeoisie possède à
l’aide de sa presse, la plus diverse et
variée. La bourgeoisie sachant très
bien les services immenses que lui
rend cette presse stipendiée, n’hésite
pas à l’arroser largement avec les
fonds .secrets du gouvernement que
paye le pauvre contribuable.
. De plus cette presse est soutenue
par les banquiers, les gros industriels
et commerçants et aussi les gros agra
riens qui savent très bien les énormes
services que leur rendent les feuilles
inféodées de mensonges et de du
perie à l’égard des ouvriers, et cela de
VIntransigeant au Populaire ; du Jour -
nal de Rouen au Progrès Social
Tous ces exploiteurs, buveurs de
sang et de sueur des travailleurs n’hé
sitent pas à verser leur large obole a
ceux qui noircissent du papier, pour
diviser et tromper les travailleurs des
villes et des champs, petits commer
çants et fonctionnaires.
C’est par ces gros moyens, que don
nent à ces journaux les exploiteurs des
travailleurs que cette presse arrive a
être bien informée et duper un grand
nombre d’ouvriers.
Contre cette multitude de journaux,
contre cette force organisée de la bour
geoisie, seuls le Prolétaire Normand,
dans notre région ; Y Humanité, dans
tout le pays, avec l’expérience des lut
tes passées et sur cette base faisant
une critique claire et saine des métho
des et des moyens d’action, aident
d’une façon efficace au triomphe des !
revendications des travailleurs et les
soutiennent dans leur lutte. .
Mais pour que cela soit, encore j
d’une façon plus réelle, plus concrète, ;
il nous faut des renseignements plus i
réguliers, plus larges et plus précis, ;
touchant de plus près la vie actuelle
des ouvriers.
Pour cela, encore une fois nous
avons besoin de l’aide des travailleurs.
Il faut que sur la base locale, de
l’usine, du chantier, les travailleurs
s’organisent pour renseigner, soutenir
et défendre notre presse. Que déjà, nos
camarades correspondants au lieu de
faire les articles isolément, seuls, cher
chent de nouveaux collaborateurs,
qu’ensemble ils discutent et rédigent
leurs papiers. Ils arriveront à intéresser
et à entraîner de nouveaux camarades
et auront beaucoup plus de facilité à
constituer des comités de rédaction ou
de presse, à élargir ces comités en co
mités de défense de Y Huma et du
Prolo et notre presse acquerra ainsi
chaque jour, chaque semaine plus
d’ampleur et plus de poids, défendra
jet renseignera mieux l’ensemble des
travailleurs.
j A cet effet, F exemple de Oissel, de
Gaillon et du Havre ne sauraient
échapper à aucun de nos amis. Sur la
base de renseignements précis, nos
camarades ont augmenté considéra
blement la vente directe et aussi celle
des dépositaires. C’est en suivant cet
exemple, que partout, nous arriverons
à réaliser ce motre d’ordre : Contre les
marchands de fausses nouvelles, chas
sez la presse bourgeoise des foyers ou
vriers.
\ Salsenach.
Immense va£ue de manifestations
Unité d’actici)
et revendications immédiates
La Chambre et Daladier déclaraient
vouloir rassurer les possédants. Quand
on sait avec quelle facilité, ministres
et députés de droite et de gauche, se
laissent corrompre. Flandin accusé
tout récemment, ne disait-il pas à ces
Messieurs qui baissaient le nez : « Je
ne suis pas seul ici ! » Quand on sait
que les plus grands avocats bourgeois
sont au service des banquiers et des
industriels, rassurer les possédants ne
peut signifier que leur donner satisfac
tion.
La classe ouvrière, les petits pay
sans, les petits commerçants, les arti
sans devaient donc faire les frais de
la crise.
La commission des finances du Sé
nat décida de proposer immédiate
ment des diminutions importantes des
traitements des fonctionnaires et des
salaires des travailleurs des services
publics. Les anciens combattants, les
cheminots devaient suivre.
Dans de puissantes manifestations
sur le tas, dans la rue, dans des mee
tings, confédérés, unitaires, autonomes
inorganisés, réalisant leur front uni
que malgré les chefs confédérés, pas
sant parfois outre à l’interdiction ou à
la limitation de manifestations, ont
clamé leur volonté de n’accepter au
cune forme de diminution.
Cette vague formidable doit trouver
des échos et son prolongement dans
tous les centres de notre Région.
Camarades fonctionnaires et des ser
vices publics de Rouen, du Havre, de
Dieppe, de Fécamp, réalisez aussi vo
tre front unique d’action et manifestez.
Camarades cheminots, préparez-
vous à la riposte ; appuyez vos cama
rades.
Ouvriers et paysans de Seine-Infé
rieure et d Eure, sur la base de vos
propres revendications : contre toute
diminution de salaire, contre tout li
cenciement, pour l’ouverture des
fonds municipaux de chômage, par
tout rassemblez-vous, formez votre
bloc pour la lutte et luttez.
Petits commerçants, artisans, déso
lidarisez-vous des gros commerçants
qui veulent vous diriger, vous tromper
et se dégager de toutes charges sur
votre dos ; solidarisez-vous avec les
fonctionnaires et l’ensemble des tra
vailleurs, car si ceux-ci gagnent moins
ils vous achèteront moins et vous serez
à votre tour victimes de la crise écono
mique.
Le patronat veut profiter de ce qu’il
croyait être à l’avance une victoire du
gouvernement contre les fonctionnai
res.
Ses attaques se multiplient contre
les salaires, le travail aux pièces et le
mécontentement unit dans une même
colère, les ouvriers et ouvrières de cor
porations et de conceptions diverses.
La semaine dernière, la filature du
Havre, environ 600 ouvriers et ou
vrières, débrayèrent et obtinrent rapi
dement une réduction de moitié des
prétentions patronales qui étaient de
7 %. Et cela sans organisation préala-
L-'-i K5M
S Camarades, membres du parti, E
S sympathisants. Tous au cirque de E
s Rouen, le dimanche 26 février.
1 Pou r entendre et souteni r |
E la contradiction communiste qui sera E
s apportée à Léon Blum, par un mem- E
E bre du Comité central.
?miiiiiiiiiiiiiiihiiimiiiiiimiiiiiiiiiiiiiiiii?
ble. Une bonne organisation assurait
une victoire complète.
Les 50 ouvriers de la Céramique
Française, à Oissel sont en grève con
tre une nouvelle diminution de 10 % ;
pour le paiement du quart d’heure de
casse-croûte, pour le nettoyage des
w. c., pour le même nombre d’heures
de travail pour chaque ouvrier et ou
vrière et contre le licenciement.
14 ouvrières de la Céramique Nor
mande de Oissel, ont quitté le travail
mardi matin pour protester contre une
réduction du prix des pièces qui ne
leur assurait plus que 0.80 de l’heure.
Elles rentreront toutes et entraîneront
l’ensemble de l’usine sur un cahier de
revendications immédiates.
Grand mécontentement à la Coto-
nière d’Oissel où on veut modifier les
heures d’embauches et de débauche ;
grand mécontentement à Malaunay,
chez Grapton où on veut retenir 200
et 350 francs sur les salaires de famine
sous prétexte que ces ouvriers et ou
vrières auraient- trop touché au titre
d’assurance sociale pendant des mala
dies ; grand mécontentement, colère
chez les « Carabos » du Havre et de
Rouen, où le chômage et les diminu
tions de salaires font des ravages.
C est l’ensemble de la classe ouvriè
re et paysanne qui bout de colàre.
Qu ’elle s’unisse, sur le lieu du tra
vail ; mais non pas comme le veulent
les chefs confédérés, pour avoir le
plaisir d’être battue en bloc ; mais
comme nous le voulons tous, nous au
tres unitaites du bureau confédéral
jusqu’aux syndiqués, comme le veu
lent les ouvriers confédérés, autono-
nes, chrétiens, inorganisés, pour écra
ser le gouvernement, le Sénat et le
patronat ; la triple entente anti-ou
vrière.
Pas d’unité pour la collaboration,
pour le calme bourgeois, mais unité
pour l’action, pour Ja lutte, pour notre
victoire.
Ouvriers, ouvrières, fonctionnaires,
services publics, cheminots, unissez-
vous à l’usine sur vos revendications
immédiates, faites signer des pétitions,
puis débrayez sur le tas, puis manifes
tez dans l’usine, enfin dans la rue.
Jean RIVIERE.
Karl Marx
Il y aura 50 ans le 14 mars prochain que
Karl Marx est mort. L’anniversaire de sa
mort va être commémoré par les travailleurs
révolutionnaires du monde entier avec éclat
et solennité.
Un demi-siècle que Marx est mort, mais
son oeuvre est plus vivante que jamais et ce
n’est point par hasard que la bourgeoisie pro
nonce avec effroi et colère le mot Marxisme,
sentant monter les forces sociales qui l’ense
veliront dans le tombeau de l’Histoire et
mettront fin à sa domination.
L’effroi des possédants est d’autant plus
grand que déjà le prolétariat a vaincu, dans
un pays grand comme un monde. Le marxis
me, enrichi par Lénine, a servi de base au
renversement de la domination des classes pos
sédantes en Russie. Il a permis la consolida
tion du pouvoir du prolétariat et les prodi
gieux succès obtenus dans l’édification socia
liste par le Parti bolchevik, sous la direction
de Staline. Il a servi de base à la création de
l’Internationale communiste, instrument de li
bération du prolétariat de l’univers.
Sortant des vaines espérances, des aspira
tions sentimentales et des rêves nébuleux, qui
marquèrent de leur empreinte le socialisme
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