Titre : Le Prolétaire normand : organe régional du Bloc ouvrier et paysan : ["puis" édité par le Parti communiste]
Auteur : Parti communiste français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Rouen)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Sotteville-lès-Rouen)
Date d'édition : 1933-01-27
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32844597d
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 27 janvier 1933 27 janvier 1933
Description : 1933/01/27 (N359). 1933/01/27 (N359).
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4571619d
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-94118 (BIS)
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/11/2017
8* ANNEE. — N° 359.
CE NUMERO i *8 E0STIBES..
VENDREDI 27 JANVIER 1933.
.Organe Régional C J; t;
duBloc Ouvrier et Paysan
Correspondants des usines
Il faut améliorer le conte
nu cle notre journal.
Pour celà, il est indispen
sable d’augmenter la cor
respondance des usines.
N’hésitez pas, écrivez-
nous ce qui se passe
dans votre boîte.
EDITE PAR LE PARTI COMMUNISTE
ABONNEMENTS i
Un an ..
Six mois
18 francs
10 francs
RÉDACTION & ADMINISTRATION
323, rue de la République, SOTTEVILLE-LES-ROUEN
Adresser le montant des abonnements et tous fonds au Prolétaire
C. C. P. Rouen 0.218.08. — R. C. A 218.44
Pour la rédaction et tous renseignements concernant Le
Havre, s’adresser au « Prolétaire », Cercle Franklin, Le Havre,
(2 e étage).
La coitativiîé des Travailleurs du Fort du Havre
a fait recaler partiellement le patronat
Mais c© sont les chefs autonomes qui par leurs manœuvres
dans la coulisse ont fait avorter leur mouvement
La grève des travail leurs du port du Ha
vre est actuellement: le fait le plus important
de notre région et duquel il nous faudra tirer
tous les enseignements devant les ouvriers.
Dans les articles précédents, nous avions
déjà fortement souligné que la haute comba
tivité et la ténacité avec laquelle les exploités
du port ont mené leur lutte, puis la grève
perlée, était apte à faire reculer le patronat.
Les patrons se sont aperçus que leurs me
sures de lock-out n’avaient pas eu l’effet
qu’ils escomptaient et que, d’autre part, Le
Havre, enhardi par la victoire des Dunker-
quois ne capitulerait pas.
Les employeurs de. main-d’œuvre conser
veront pendant plusieurs mois encore, le cui
sant souvenir de ce magnifique mouvement
dans lequel ils ont « bouffé » quelques mil
lions et aussi, par rapport au rendement de
production qui n'atteindra pas de sitôt ce qu’il
était avant la grève.
C’est pour ces raisons que les patrons ont
accueilli avec satisfaction la sentence arbitra
le de Meyer ; mais c’est ce qui nous pousse
également à affirmer, une fois de plus, que
si, au Havre, on avait appliqué des méthodes
de lutte révolutionnaire, les dockers, camion
neurs, voiliers, charbonniers auraient arraché
la victoire.
La sentence arbitrale dont nous faisions
allusion dans notre dernier article été rendue
par Meyer et la reprise du travail a été votée
sur cette base.
Meyer a été obligé de jeter du lest devant
la volonté de lutte admirable des dockers.
Sur 1 es salaires, la répression, le respect du
droit syndical, le patronat fut contraint à re
culer.
Mais il y a d autres points de la sentence
sur lesquels nous appelons les dockers à ré
fléchir sérieusement, afin qu’ils puissent envi
sager les mesures d’action susceptibles de
déjouer les manœuvres combinées des em
ployeurs de main-d’œuvre, de Meyer et des
Pouvoirs publics.
(Lire la mite en 2 e page)
ERRA FUM. — Dans notre article de
la semaine dernière, h rt colonne, fin du 2 e
paragraphe, deux lignes ont sauté rendant
incompréhensible le texte. Il faut lire : C’est
qu’en effet, dockers, camionneurs, voiliers
se rendent parfaitement compte de la supé
riorité des méthodes de lutte et d’organisa
tion qui furent appliquées dans la grèüe de
Dunkerque et qui furent celles préconisées
par le Syndicat unitaire du Port, en accord
avec la C.G.T.U.
Par notre antln la masse arranlnns l'amnistie totale
Les élections de mai ont envoyé au
Palais Bourbon une majorité, élue sur
le programme de l’amnistie. Poussé
par le grand désir des travailleurs, le
gouvernement de « gôche » a déposé
un projet de loi d’amnistie qu’il s est
bien gardé de faire voter. Et ce projet
étriqué laisserait, si nous n’y prenons
garde, la plupart des militants ouvriers
en prison.
En effet le gouvernement de misère
Chéron-Boncour a pris à son compte
le projet Herriot-Renoult et les con
damnations qui viennent d’être pro
noncées contre nos vaillants camara
des de « L’Humanité de Metz » témoi-
tee les Blüuses bleues de Bobigny
tig la FédéreUoo ôii îîiéitre ouvrier île France
Le 28 mai 1932, les Blouses Bleues
de Bobigny jouèrent à l'Eldorado à la
fête faite pour la sortie de noire ca
marade Rivière de Bonne-Nouvelle.
Parmi les 1.500 travailleurs qui ap
plaudirent dans un enthousiasme in
descriptible cette section de la Fédéra
tion du Théâtre ouvrier de France, le
quel aurait oublié ce spectacle inou
bliable ?
Une. telle manifestation d’art prolé
tarien nous est encore réservée cette
année.
Ouvriers, ouvrières, cheminots,
fonctionnaires de Sotteville, Petit et
Grand-Queviîly, Rouen, réservez vo
tre soirée du
SAMEDI 11 MARS
Cette magnifique soirée aura lieu à
partir de 20 heures, au Casino Roiiert-
nais } barrière de Caen.
UNE COMMISSION D'ORGANISATION
Pour préparer cette grande mani
festation, nous nous adressons à tou
tes les organisations syndicales de ces
trois localités, aux sympathisants, aux
lecteurs et lectrices du « Prolétaire »
et à toutes les bonnes volontés, pour
assister à la réunion du Mercredi 1 er
Février, 25, rue Méridienne, à Sotte-
ville, où sera constituée une large com
mission d'organisaticn.
Nous comptons spécialement sur les
camarades qui ont déjà participé à
l’organisation de la fête.
Us ÇevrjêÎQricti tfe F Ünton Régionale,
gnent de son désir de répression et de
son véritable rôle de chien de garde
du capital.
Cependant, l’action énergique me
née par le S. R. I., le P. C. et la C. G.
T. U. en entraînant la classe ouvrière
à la lutte pour l’amnistie, a obligé
parlementaires et gouvernants à jeter
du lest.
Quelques clauses favorables aux
travailleurs ont été ajoutées au projet
primitif, mais cela n’est pas suffisant ;
ce n’est que quelques miettes que la
bourgeoisie nous jette sous l’empire de
la peur.
Il faut donc redoubler d’efforts et
amplifier notre action pour que la sui
te de la discussion de ce projet nous
donne entière satisfaction.
En effet, on ne veut pas nous ren
dre Marty, le héros de la Mer Noire.
On veut tenir enfermés Planque et
Vittori, Guyot et Barbé, les mutins de
Calvi, d’Oléron et autres condamnés
militaires. On ne veut pas libérer Ca-
dot et Tisserand parce qu’ils person
nifient la fraternisation, pas plus que
les 10.000 révolutionnaires indochi-
nois et les 400 malgaches qui ont lut
té contre lç colonialisme assassin.
Nous sommes encore incertains sur
les cas de nos camarades Costentin,
Le Corre, etc. Et l’on ne veut pas abro
ger les lois scélérates qui permettent
d’emprisonner les militants ouvriers
par les plus infâmes inculpations et
pour n’importe quel motif.
Pendant qu’on laisse en liberté les
Oustric et autres voleurs de la haute,
pendant qu’on se refuse à poursuivre
le magistrat fraudeur Breiteling pour
voyeur de prison, on veut donner un
double tour de verrou sur nos cama
rades emprisonnés.
Nous ne devons pas permettre ce
la ! Nous devons exiger que s’ouvrent
toutes grandes les portes des prisons !
Que de partout la lutte s’accentue I
Que partout retentissent les cris de :
« Amnistie ! Amnistie ! ».
Nou 3 ne devons avoir de cesse tant
qu’un travailleur sera en prison.
Renforçons le S. R. I. et les autres
organisations révolutionnaires, et par
tous les moyens exigeons l’abrogation
des lois scélérates et l’amnistie tota
le;'* '. J J..
Notre
“Prolétaire Normand”
Depuis deux semaines nous n’avons pas
pu publier le bilan de la souscription pour
le « Prolétaire ».
Déjà un joli résultat est acquis. C’est que
dans la région nos camarades ont collecté
plus de mille francs pour assurer et déve
lopper la vie de leur journal.
C’est évident que par ces temps de crise
et de chômage c’est déjà un résultat. Mais
nous ne pouvons pas nous contenter de cela.
On peut faire beaucoup mieux et il le faut.
Si nous examinons la rentrée de fonds,
nous trouvons que de nombreux centres
n’ont encore rien donné ou pas grand cho
se, et cependant le « Prolétaire » y a de la
sympathie. Elbeuf, Louvlers, Darnétal, à
part cent francs versés par la cellule, nous
n’avons rien reçu. Petit et Crand Quevilly,
la vallée du Cailly, à Rouen et au Havre,
c’est aussi très insuffisant. On voit que les
camarades n’ont fait aucune préparation sé
rieuse et ont tendance de traiter à la légère
une question aussi sérieuse.
Pas de progrès dans la vente directe; les
camarades ont aussi tendance à délaisse”
cette question qui est Sa seule possibilité de
développer notre journal. Pas une cellule
n’a encore pris l’initiative de réunir, de
grouper et d’organiser les lecteurs du « Pro
létaire » par localité, dans des « Comités
de Défense du « Prolétaire » et de a l’Hu
manité ». Cela est pourtant indispensable
si nous voulons qu’une plus large couche
de camarades s’intéressent à la vie de no
tre presse.
Nous espérons que ^stte fois les camara
des en tiendront compte et que cette ques
tion sera à l’ordre du jour de leur prochai
ne réunion et que la semaine prochaine
nous pourrons déjà publier des résultats.
SOMMES REÇUES
Maison du Peuple du Madrillet, 34 fr.;
Cellule du Houlme, liste 117, 31 fr.; Un
camarade de Rouen-Nord, liste 82, 10 fr.;
Liste 156, Ateliers de Sotteville, 15 fr. 50;
Liste 173, 33 fr.; Liste 169, 28 fr.; Liste
155, 44 fr.; Liste 168, 12 fr.; Liste 20, 22
fr.; Liste 65, 31 fr.; Liste 68, 42 fr. 50; Liste
80, 20 fr.; Liste 62 (acompte), 15 fr.; Liste
64 jacompte), 10 fr.; Un commerçant de
Darnétal, 50 fr.
Total des listes 431 85
Listes précédentes 795 50
Total reçu à ce jour 1,227 35
La Rédaction.
à LA POINTE DU COUTEAU
Les embarras du capitalisme
Projets financiers
Volonté de teqdre les travailleurs.
mais peur de leur protestation
Vertus socialistes
Vhry est élu . Ce socialiste affairiste man
quait au Parlement. Pas élu comme socidlis-
te, mais comme cartelliste. Le flambant Paul
Faure ne fera aucun papier sur cette élection.
xxx
Ce Uhry fit une fois me tournée en Seine-
Inférieure. Il jura de n’y pas revenir à cause
de la contradiction communiste qui ainsi ne le
lâcha pas. Fade campagne pour les 60.000
et le reste, passe encore.
xxx
La Fédération socialiste de Seine-Infénewe
a d'ailleurs la main pour choisir les propagan
distes socialistes. On eut, dernièrement, l’avia
teur Renaudel, qui ne fit pas recette. Cela
lui rappela son jeune temps t dans la région,
quand il était socialiste.
xxx
Ce n est pas d’aujourd’hui qu’on a des pro
pagandistes socialistes de marque. Il y a Mar-
quel, qui est venu. Il voulait voter l’autre
jour les 500 millions à l’Amérique. Il a fait
charger par ses flics, ses bons amis les flics,
me manifestation d’instituteurs, en août.
xxx
On a eu aussi, avant qu’il entre en vacan
ces, le socialiste Frot. C’est Tilloy qui l’avait
fait venir. Cet ami des proprios avait signé
avec le réac Cauiru, du Calüados t un amen
dement pour le retour au droit commm des
loyers. Mis en présence de ce fait par le con
tradicteur communiste, il n eut quune ressour
ce : mentir effrontément. Que pensent du
moineau certains adhérents socialistes qui ap
plaudissaient alors son mensonge ?
xxx
Un qui ne prend pas de vacances, c’est le
socialiste confédéré Reine. Il ne manque pas
yne des réunions de la Commission du coût
de la vie. Il faut bien aider M. le Préfet à
diminuer l’indice qui diminue les salaires..
Mais Reine est contrç la dtmtmÉton des s#-
\htfes, nssPce pas ?
Les journaux, depuis huit jours sontj
pleins des débats de la Commission
des finances de la Chambre, des déci-,
sions plus ou moins contradictoires
qu’elle a prises et des déclarations va
riables des ministres en place.
L’ours de Chéron, qui en avait be
soin a été léché par les Cartellistes de
la Commission.
L’enfant du couple Boncour-Chéron
ne pouvait pas être bien beau.
Mais il est resté un monstre après
son passage entre les mains de Blum-
Auriol.
Le projet Chéron, c’était l’attaque
cynique contre les fonctionnaires et
cheminots, contres les anciens com
battants, contre les travailleurs de tou
tes catégories, de l’ouvrier d’usine à
l’artisan et au petit commerçant.
Après les journées de conversations
avec les chefs confédérés, c’était beau
comme résultat.
Pourtant, Laurent et le « Populaire »
avaient écrit : « Boncour ne s’attaque
ra pas aux fonctionnaires ». Endor-
meurs !
Le parti socialiste a présenté un
contre-projet.
Peut-on dire qu’il le défend contre
celui de Chéron ?
Non, puisque la Commission des
Finances a amalgamé les deux pro
jets pour en sortir un drôle de pot
pourri à faire chanter par les travail
leurs tout de même.
Un certain nombre de propositions
socialistes ont été adoptées.
En échange, les socialistes se sont
bien gentiment laissé battre par leurs
amis radicaux alliés à la droite pour
faire passer quelques-uns des plus
iniques chapitres du projet Chéron-
Boncour.
Où en est la question des fonction
naires ?
Pas de diminution immédiate pour
les petits fonctionnaires. On va voir si
ça va tenir.
Mais socialistes et radicaux ont dé
cidé d’organiser des commissions de
compressions qui devront proposer le
renvoi d’un certain nombre de fonc
tionnaires.
Mais il a été décidé de passer à la
révision pour diminution, de toutes les
indemnités. La voilà, la diminution
des traitements.
Pour les anciens combattants, la
menace est toujours grande puisque la
révision des pensions reste au pro
gramme.
Des impôts nouveaux, frappant les
travailleurs, celui sur les cafés par
exemple, sont maintenus.
Et c’est un pareil projet, qui par ail
leurs est un vrai casse-tête chinois,
que les socialistes acceptent, propo
sent.
Et maintenant, tout le monde, so
cialistes, radicaux, gouvernement, a
trouvé la bonne combinaison pour se
tirer d’affaire.
A la Chambre, on votera démagogi-
quement.
Puis le Sénat ne marchera pas, sou
tiendra Chéron.
.fifinniiiiiiimiiiiiiiiiiiiiBimiiiiiiiiuiiuiL
Camarade Communiste,
avant de lire ton journal, lis
« La Vie du Parti »
^iK !!88131IIISISSSlESSSSSSSilVlZsVilllâ!B1II11111111^*
Dans la première étape, à la Com
mission, on a arrangé ensemble pour
en faire un nouveau les projets du
gouvernement et du parti socialiste.
A la seconde étape, pour amadouer
les vieux bonzes du Sénat, on leur
fera des concessions. Eux-mêmes en
feront. On se donnera l’air de vouloir
empêcher une crise parlementaire en
tre les deux Assemblées. *
Il est vrai qu’il peut y avoir des ac
cidents dans ce beau plan.
N’oubliez pas que radicaux et socia
listes sont aussi en majorité au Sénat,
il ne faut pas que Paul Faure nous ra
conte encore des blagues.
Mais au Luxembourg, on est beau
coup plus tranquilles quand à la masse
des électeurs.
Car tout ce qui se passe en ce mo
ment est le reflex au sein de la bour
geoisie embarrassée de la résistance
croissante des travailleurs.
Ce qui apparaît nettement, c’est que
tous sont d'accord, de Blum à Tardieu,
pour sortir l’argent autrement que des
coffres-forts capitalistes et du budget
de la guerre.
Seulement, les travailleurs sont en ce
moment très attentifs à ce manège.
D’où les craintes des élus et leurs
manœuvres difficiles et ténébreuses.
Travailleurs d’Eure et Seine-Infé
rieure soyez attentifs ces jours-ci aux
débats parlementaires, au vote des dé
putés de notre région, à l’attitude en
particulier du bloc des gauches, de Le-
bret à Meyer et Chéron.
Mais ne vous contentez pas de re
garder. Répondez aux appels de vos
organisations, participez à toute ma
nifestation, travaillez au front unique,
organisez vous-même la protestation
dans votre rayon d’action.
A. Costentin.
Le général commandant le 3 3
Corps : 112.480 fr. 85.
Le Préfet de la Seine-Inférieure :
100.000 fr.
Le Sous-Préfet d’Yvetot : 57.000 fr.
Le Cénérai commandant l’artillerie
du 3 e Corps : 76.021 fr. 28.
Le Directeur régional des P. T.
T. I 64.000 fr.
Le Président du Conseil interdépar
temental 1 53.000 fr.
Le Président de la Cour d’Appel ;
58.000 fr.
L’Avocat-général : 52.000 fr.
Le Directeur du Service départe
mental des assurances sociales :
66.000 fr.
Le Trésorier-payeur général de
Rouen : 60.000 fr.
Les Colonels, à Rouen, Le Havre,
Vernon, Evreux : 64.991 fr. 49.
Les Directeurs des Douanes à
Rouen et au Havre : 60.000 fr.
Le Directeur départemental des
Contributions indirectes : 60.000 fr.
Le Conservateur des Eaux et Fo
rêts à Rouen 1 60.000 fr.
L’Inspecteur d’Académie de la Sei
ne-inférieure ; 60.000 fr.
Le Commandant de la garde mobi
le : 65.000 fr.
Traitement net. Ajouter 20 à 50.000
fr. d’indemnités et de frais de repré
sentation, et ils sont logés, chauffés,
servis et gueuietonnent à nos fraie
tous les dimanches et souvent en se
maine. De ces budgétivores-là, la
presse bourgeoise ne dira rien!
CE NUMERO i *8 E0STIBES..
VENDREDI 27 JANVIER 1933.
.Organe Régional C J; t;
duBloc Ouvrier et Paysan
Correspondants des usines
Il faut améliorer le conte
nu cle notre journal.
Pour celà, il est indispen
sable d’augmenter la cor
respondance des usines.
N’hésitez pas, écrivez-
nous ce qui se passe
dans votre boîte.
EDITE PAR LE PARTI COMMUNISTE
ABONNEMENTS i
Un an ..
Six mois
18 francs
10 francs
RÉDACTION & ADMINISTRATION
323, rue de la République, SOTTEVILLE-LES-ROUEN
Adresser le montant des abonnements et tous fonds au Prolétaire
C. C. P. Rouen 0.218.08. — R. C. A 218.44
Pour la rédaction et tous renseignements concernant Le
Havre, s’adresser au « Prolétaire », Cercle Franklin, Le Havre,
(2 e étage).
La coitativiîé des Travailleurs du Fort du Havre
a fait recaler partiellement le patronat
Mais c© sont les chefs autonomes qui par leurs manœuvres
dans la coulisse ont fait avorter leur mouvement
La grève des travail leurs du port du Ha
vre est actuellement: le fait le plus important
de notre région et duquel il nous faudra tirer
tous les enseignements devant les ouvriers.
Dans les articles précédents, nous avions
déjà fortement souligné que la haute comba
tivité et la ténacité avec laquelle les exploités
du port ont mené leur lutte, puis la grève
perlée, était apte à faire reculer le patronat.
Les patrons se sont aperçus que leurs me
sures de lock-out n’avaient pas eu l’effet
qu’ils escomptaient et que, d’autre part, Le
Havre, enhardi par la victoire des Dunker-
quois ne capitulerait pas.
Les employeurs de. main-d’œuvre conser
veront pendant plusieurs mois encore, le cui
sant souvenir de ce magnifique mouvement
dans lequel ils ont « bouffé » quelques mil
lions et aussi, par rapport au rendement de
production qui n'atteindra pas de sitôt ce qu’il
était avant la grève.
C’est pour ces raisons que les patrons ont
accueilli avec satisfaction la sentence arbitra
le de Meyer ; mais c’est ce qui nous pousse
également à affirmer, une fois de plus, que
si, au Havre, on avait appliqué des méthodes
de lutte révolutionnaire, les dockers, camion
neurs, voiliers, charbonniers auraient arraché
la victoire.
La sentence arbitrale dont nous faisions
allusion dans notre dernier article été rendue
par Meyer et la reprise du travail a été votée
sur cette base.
Meyer a été obligé de jeter du lest devant
la volonté de lutte admirable des dockers.
Sur 1 es salaires, la répression, le respect du
droit syndical, le patronat fut contraint à re
culer.
Mais il y a d autres points de la sentence
sur lesquels nous appelons les dockers à ré
fléchir sérieusement, afin qu’ils puissent envi
sager les mesures d’action susceptibles de
déjouer les manœuvres combinées des em
ployeurs de main-d’œuvre, de Meyer et des
Pouvoirs publics.
(Lire la mite en 2 e page)
ERRA FUM. — Dans notre article de
la semaine dernière, h rt colonne, fin du 2 e
paragraphe, deux lignes ont sauté rendant
incompréhensible le texte. Il faut lire : C’est
qu’en effet, dockers, camionneurs, voiliers
se rendent parfaitement compte de la supé
riorité des méthodes de lutte et d’organisa
tion qui furent appliquées dans la grèüe de
Dunkerque et qui furent celles préconisées
par le Syndicat unitaire du Port, en accord
avec la C.G.T.U.
Par notre antln la masse arranlnns l'amnistie totale
Les élections de mai ont envoyé au
Palais Bourbon une majorité, élue sur
le programme de l’amnistie. Poussé
par le grand désir des travailleurs, le
gouvernement de « gôche » a déposé
un projet de loi d’amnistie qu’il s est
bien gardé de faire voter. Et ce projet
étriqué laisserait, si nous n’y prenons
garde, la plupart des militants ouvriers
en prison.
En effet le gouvernement de misère
Chéron-Boncour a pris à son compte
le projet Herriot-Renoult et les con
damnations qui viennent d’être pro
noncées contre nos vaillants camara
des de « L’Humanité de Metz » témoi-
tee les Blüuses bleues de Bobigny
tig la FédéreUoo ôii îîiéitre ouvrier île France
Le 28 mai 1932, les Blouses Bleues
de Bobigny jouèrent à l'Eldorado à la
fête faite pour la sortie de noire ca
marade Rivière de Bonne-Nouvelle.
Parmi les 1.500 travailleurs qui ap
plaudirent dans un enthousiasme in
descriptible cette section de la Fédéra
tion du Théâtre ouvrier de France, le
quel aurait oublié ce spectacle inou
bliable ?
Une. telle manifestation d’art prolé
tarien nous est encore réservée cette
année.
Ouvriers, ouvrières, cheminots,
fonctionnaires de Sotteville, Petit et
Grand-Queviîly, Rouen, réservez vo
tre soirée du
SAMEDI 11 MARS
Cette magnifique soirée aura lieu à
partir de 20 heures, au Casino Roiiert-
nais } barrière de Caen.
UNE COMMISSION D'ORGANISATION
Pour préparer cette grande mani
festation, nous nous adressons à tou
tes les organisations syndicales de ces
trois localités, aux sympathisants, aux
lecteurs et lectrices du « Prolétaire »
et à toutes les bonnes volontés, pour
assister à la réunion du Mercredi 1 er
Février, 25, rue Méridienne, à Sotte-
ville, où sera constituée une large com
mission d'organisaticn.
Nous comptons spécialement sur les
camarades qui ont déjà participé à
l’organisation de la fête.
Us ÇevrjêÎQricti tfe F Ünton Régionale,
gnent de son désir de répression et de
son véritable rôle de chien de garde
du capital.
Cependant, l’action énergique me
née par le S. R. I., le P. C. et la C. G.
T. U. en entraînant la classe ouvrière
à la lutte pour l’amnistie, a obligé
parlementaires et gouvernants à jeter
du lest.
Quelques clauses favorables aux
travailleurs ont été ajoutées au projet
primitif, mais cela n’est pas suffisant ;
ce n’est que quelques miettes que la
bourgeoisie nous jette sous l’empire de
la peur.
Il faut donc redoubler d’efforts et
amplifier notre action pour que la sui
te de la discussion de ce projet nous
donne entière satisfaction.
En effet, on ne veut pas nous ren
dre Marty, le héros de la Mer Noire.
On veut tenir enfermés Planque et
Vittori, Guyot et Barbé, les mutins de
Calvi, d’Oléron et autres condamnés
militaires. On ne veut pas libérer Ca-
dot et Tisserand parce qu’ils person
nifient la fraternisation, pas plus que
les 10.000 révolutionnaires indochi-
nois et les 400 malgaches qui ont lut
té contre lç colonialisme assassin.
Nous sommes encore incertains sur
les cas de nos camarades Costentin,
Le Corre, etc. Et l’on ne veut pas abro
ger les lois scélérates qui permettent
d’emprisonner les militants ouvriers
par les plus infâmes inculpations et
pour n’importe quel motif.
Pendant qu’on laisse en liberté les
Oustric et autres voleurs de la haute,
pendant qu’on se refuse à poursuivre
le magistrat fraudeur Breiteling pour
voyeur de prison, on veut donner un
double tour de verrou sur nos cama
rades emprisonnés.
Nous ne devons pas permettre ce
la ! Nous devons exiger que s’ouvrent
toutes grandes les portes des prisons !
Que de partout la lutte s’accentue I
Que partout retentissent les cris de :
« Amnistie ! Amnistie ! ».
Nou 3 ne devons avoir de cesse tant
qu’un travailleur sera en prison.
Renforçons le S. R. I. et les autres
organisations révolutionnaires, et par
tous les moyens exigeons l’abrogation
des lois scélérates et l’amnistie tota
le;'* '. J J..
Notre
“Prolétaire Normand”
Depuis deux semaines nous n’avons pas
pu publier le bilan de la souscription pour
le « Prolétaire ».
Déjà un joli résultat est acquis. C’est que
dans la région nos camarades ont collecté
plus de mille francs pour assurer et déve
lopper la vie de leur journal.
C’est évident que par ces temps de crise
et de chômage c’est déjà un résultat. Mais
nous ne pouvons pas nous contenter de cela.
On peut faire beaucoup mieux et il le faut.
Si nous examinons la rentrée de fonds,
nous trouvons que de nombreux centres
n’ont encore rien donné ou pas grand cho
se, et cependant le « Prolétaire » y a de la
sympathie. Elbeuf, Louvlers, Darnétal, à
part cent francs versés par la cellule, nous
n’avons rien reçu. Petit et Crand Quevilly,
la vallée du Cailly, à Rouen et au Havre,
c’est aussi très insuffisant. On voit que les
camarades n’ont fait aucune préparation sé
rieuse et ont tendance de traiter à la légère
une question aussi sérieuse.
Pas de progrès dans la vente directe; les
camarades ont aussi tendance à délaisse”
cette question qui est Sa seule possibilité de
développer notre journal. Pas une cellule
n’a encore pris l’initiative de réunir, de
grouper et d’organiser les lecteurs du « Pro
létaire » par localité, dans des « Comités
de Défense du « Prolétaire » et de a l’Hu
manité ». Cela est pourtant indispensable
si nous voulons qu’une plus large couche
de camarades s’intéressent à la vie de no
tre presse.
Nous espérons que ^stte fois les camara
des en tiendront compte et que cette ques
tion sera à l’ordre du jour de leur prochai
ne réunion et que la semaine prochaine
nous pourrons déjà publier des résultats.
SOMMES REÇUES
Maison du Peuple du Madrillet, 34 fr.;
Cellule du Houlme, liste 117, 31 fr.; Un
camarade de Rouen-Nord, liste 82, 10 fr.;
Liste 156, Ateliers de Sotteville, 15 fr. 50;
Liste 173, 33 fr.; Liste 169, 28 fr.; Liste
155, 44 fr.; Liste 168, 12 fr.; Liste 20, 22
fr.; Liste 65, 31 fr.; Liste 68, 42 fr. 50; Liste
80, 20 fr.; Liste 62 (acompte), 15 fr.; Liste
64 jacompte), 10 fr.; Un commerçant de
Darnétal, 50 fr.
Total des listes 431 85
Listes précédentes 795 50
Total reçu à ce jour 1,227 35
La Rédaction.
à LA POINTE DU COUTEAU
Les embarras du capitalisme
Projets financiers
Volonté de teqdre les travailleurs.
mais peur de leur protestation
Vertus socialistes
Vhry est élu . Ce socialiste affairiste man
quait au Parlement. Pas élu comme socidlis-
te, mais comme cartelliste. Le flambant Paul
Faure ne fera aucun papier sur cette élection.
xxx
Ce Uhry fit une fois me tournée en Seine-
Inférieure. Il jura de n’y pas revenir à cause
de la contradiction communiste qui ainsi ne le
lâcha pas. Fade campagne pour les 60.000
et le reste, passe encore.
xxx
La Fédération socialiste de Seine-Infénewe
a d'ailleurs la main pour choisir les propagan
distes socialistes. On eut, dernièrement, l’avia
teur Renaudel, qui ne fit pas recette. Cela
lui rappela son jeune temps t dans la région,
quand il était socialiste.
xxx
Ce n est pas d’aujourd’hui qu’on a des pro
pagandistes socialistes de marque. Il y a Mar-
quel, qui est venu. Il voulait voter l’autre
jour les 500 millions à l’Amérique. Il a fait
charger par ses flics, ses bons amis les flics,
me manifestation d’instituteurs, en août.
xxx
On a eu aussi, avant qu’il entre en vacan
ces, le socialiste Frot. C’est Tilloy qui l’avait
fait venir. Cet ami des proprios avait signé
avec le réac Cauiru, du Calüados t un amen
dement pour le retour au droit commm des
loyers. Mis en présence de ce fait par le con
tradicteur communiste, il n eut quune ressour
ce : mentir effrontément. Que pensent du
moineau certains adhérents socialistes qui ap
plaudissaient alors son mensonge ?
xxx
Un qui ne prend pas de vacances, c’est le
socialiste confédéré Reine. Il ne manque pas
yne des réunions de la Commission du coût
de la vie. Il faut bien aider M. le Préfet à
diminuer l’indice qui diminue les salaires..
Mais Reine est contrç la dtmtmÉton des s#-
\htfes, nssPce pas ?
Les journaux, depuis huit jours sontj
pleins des débats de la Commission
des finances de la Chambre, des déci-,
sions plus ou moins contradictoires
qu’elle a prises et des déclarations va
riables des ministres en place.
L’ours de Chéron, qui en avait be
soin a été léché par les Cartellistes de
la Commission.
L’enfant du couple Boncour-Chéron
ne pouvait pas être bien beau.
Mais il est resté un monstre après
son passage entre les mains de Blum-
Auriol.
Le projet Chéron, c’était l’attaque
cynique contre les fonctionnaires et
cheminots, contres les anciens com
battants, contre les travailleurs de tou
tes catégories, de l’ouvrier d’usine à
l’artisan et au petit commerçant.
Après les journées de conversations
avec les chefs confédérés, c’était beau
comme résultat.
Pourtant, Laurent et le « Populaire »
avaient écrit : « Boncour ne s’attaque
ra pas aux fonctionnaires ». Endor-
meurs !
Le parti socialiste a présenté un
contre-projet.
Peut-on dire qu’il le défend contre
celui de Chéron ?
Non, puisque la Commission des
Finances a amalgamé les deux pro
jets pour en sortir un drôle de pot
pourri à faire chanter par les travail
leurs tout de même.
Un certain nombre de propositions
socialistes ont été adoptées.
En échange, les socialistes se sont
bien gentiment laissé battre par leurs
amis radicaux alliés à la droite pour
faire passer quelques-uns des plus
iniques chapitres du projet Chéron-
Boncour.
Où en est la question des fonction
naires ?
Pas de diminution immédiate pour
les petits fonctionnaires. On va voir si
ça va tenir.
Mais socialistes et radicaux ont dé
cidé d’organiser des commissions de
compressions qui devront proposer le
renvoi d’un certain nombre de fonc
tionnaires.
Mais il a été décidé de passer à la
révision pour diminution, de toutes les
indemnités. La voilà, la diminution
des traitements.
Pour les anciens combattants, la
menace est toujours grande puisque la
révision des pensions reste au pro
gramme.
Des impôts nouveaux, frappant les
travailleurs, celui sur les cafés par
exemple, sont maintenus.
Et c’est un pareil projet, qui par ail
leurs est un vrai casse-tête chinois,
que les socialistes acceptent, propo
sent.
Et maintenant, tout le monde, so
cialistes, radicaux, gouvernement, a
trouvé la bonne combinaison pour se
tirer d’affaire.
A la Chambre, on votera démagogi-
quement.
Puis le Sénat ne marchera pas, sou
tiendra Chéron.
.fifinniiiiiiimiiiiiiiiiiiiiBimiiiiiiiiuiiuiL
Camarade Communiste,
avant de lire ton journal, lis
« La Vie du Parti »
^iK !!88131IIISISSSlESSSSSSSilVlZsVilllâ!B1II11111111^*
Dans la première étape, à la Com
mission, on a arrangé ensemble pour
en faire un nouveau les projets du
gouvernement et du parti socialiste.
A la seconde étape, pour amadouer
les vieux bonzes du Sénat, on leur
fera des concessions. Eux-mêmes en
feront. On se donnera l’air de vouloir
empêcher une crise parlementaire en
tre les deux Assemblées. *
Il est vrai qu’il peut y avoir des ac
cidents dans ce beau plan.
N’oubliez pas que radicaux et socia
listes sont aussi en majorité au Sénat,
il ne faut pas que Paul Faure nous ra
conte encore des blagues.
Mais au Luxembourg, on est beau
coup plus tranquilles quand à la masse
des électeurs.
Car tout ce qui se passe en ce mo
ment est le reflex au sein de la bour
geoisie embarrassée de la résistance
croissante des travailleurs.
Ce qui apparaît nettement, c’est que
tous sont d'accord, de Blum à Tardieu,
pour sortir l’argent autrement que des
coffres-forts capitalistes et du budget
de la guerre.
Seulement, les travailleurs sont en ce
moment très attentifs à ce manège.
D’où les craintes des élus et leurs
manœuvres difficiles et ténébreuses.
Travailleurs d’Eure et Seine-Infé
rieure soyez attentifs ces jours-ci aux
débats parlementaires, au vote des dé
putés de notre région, à l’attitude en
particulier du bloc des gauches, de Le-
bret à Meyer et Chéron.
Mais ne vous contentez pas de re
garder. Répondez aux appels de vos
organisations, participez à toute ma
nifestation, travaillez au front unique,
organisez vous-même la protestation
dans votre rayon d’action.
A. Costentin.
Le général commandant le 3 3
Corps : 112.480 fr. 85.
Le Préfet de la Seine-Inférieure :
100.000 fr.
Le Sous-Préfet d’Yvetot : 57.000 fr.
Le Cénérai commandant l’artillerie
du 3 e Corps : 76.021 fr. 28.
Le Directeur régional des P. T.
T. I 64.000 fr.
Le Président du Conseil interdépar
temental 1 53.000 fr.
Le Président de la Cour d’Appel ;
58.000 fr.
L’Avocat-général : 52.000 fr.
Le Directeur du Service départe
mental des assurances sociales :
66.000 fr.
Le Trésorier-payeur général de
Rouen : 60.000 fr.
Les Colonels, à Rouen, Le Havre,
Vernon, Evreux : 64.991 fr. 49.
Les Directeurs des Douanes à
Rouen et au Havre : 60.000 fr.
Le Directeur départemental des
Contributions indirectes : 60.000 fr.
Le Conservateur des Eaux et Fo
rêts à Rouen 1 60.000 fr.
L’Inspecteur d’Académie de la Sei
ne-inférieure ; 60.000 fr.
Le Commandant de la garde mobi
le : 65.000 fr.
Traitement net. Ajouter 20 à 50.000
fr. d’indemnités et de frais de repré
sentation, et ils sont logés, chauffés,
servis et gueuietonnent à nos fraie
tous les dimanches et souvent en se
maine. De ces budgétivores-là, la
presse bourgeoise ne dira rien!
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