Titre : Le Prolétaire normand : organe régional du Bloc ouvrier et paysan : ["puis" édité par le Parti communiste]
Auteur : Parti communiste français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Rouen)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Sotteville-lès-Rouen)
Date d'édition : 1932-11-11
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32844597d
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 11 novembre 1932 11 novembre 1932
Description : 1932/11/11 (N321). 1932/11/11 (N321).
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k45716091
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-94118 (BIS)
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/11/2017
7 e ANNEE. — N° 321.
LE NUMERO * 49 EENTîMJEl.
VENDREDI lit NOVEMBRE 1932,
Organe Régional C J; l;
du Bloc Ouvrière! Paysan
EDITE PAR LE PARTI COMMUNISTE
ABONNEMENTS :
Un an ..
Six mois
18 francs
10 francs
REDACTION & ADMINISTRATION
323, rue de la République, SOTTE VILL E-L ES-RO U EN
Adresser le montant des abonnements et tous fonds au Prolétaire
C. C. P. Rouen 122.90. — R. C. A 218.44
Pour la rédaction et tous renseignements concernant Le
Havre, s’adresser au « Prolétaire », Cercle Franklin, Le Havre,
(2 e étage).
Tous et toutes, Balle des Emmurées, le 11 Novembre, à 14 heures
?
ORATEURS :
Jean Duclos Georgette Bodineau Mallarte
de TA. R. A. C.
Ligue contre la misère et la guerre
Parti socialiste S. F. I. O
Professeur Gérii?
Combattant de la Paix
IIIIIIIIflllllllRllllllllllllllllllllllll1IIIIIIlllllllllllIlllllllllllllllllllllBIIIIIIIIiailllIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII||||||||||||||||||||I|||ni||I||||||||||||||||||||| R ||| E ||| S ||| 8 | BE9 ||||||||||||||||||||||||||||i||||||||||||i||||i|||g||i||Bl|||p|||i9K|giBliailIIIIIK
Des
flOS EflflEjVIIS
« sacriiices pour tous » de Toulouse
aux saboteurs du front unique
Le front unique s’organise.
Dimanche, à la Bourse du Travail de
Rouen, au meeting du Cartel unitaire et de
la Fédération autonome des Fonctionnaires,
non seulement il y avait des confédérés en
assez forte proportion, mais un camarade con
fédéré a pris la parole pour dénoncer la col
laboration et les méfaits de 1 article 6.
Cette première manifestation, c’est un dé
part. Elle s’est déroulée en même temps
que beaucoup d’autres à travers la France.
Elle sera suivie de beaucoup d’autres.
Unitaires et autonomes se retrouvent coude
à coude avec confédérés et inorganisés.
Pour la défense des mêmes intérêts.
Toutefois, le développement du front uni
que ne peut produire sans la plus vigou
reuse dénonciation, non seulement du gou
vernement et du parlement, non seulement des
politiciens démagogues, mais encore et sur
tout des saboteurs du front unique.
Les unitaires cesseraient d’être de vérita
bles unitaires prolétariens s’ils négligeaient
celte tâche essentielle au moment où la masse
se portant vers le front unique, désavoue par
là même et inconsciemment, le plus souvent,
les chefs réformistes, la collaboration, la po
litique de présence.
Le Parti radical vient de tenir son congrès
à Toulouse.
Le Parti radical est le Parti gouvernemen
tal. Herriot a attendu sen congrès avant de
présenter son budget et ses attaques contre
les travailleurs et les anciens combattants.
Chaque fonctionnaire, chaque cheminot,
chaque ouvrier doit être éclairé sur l’attitu
de des démagogues de gauche. '
D’autant plus clairement que la majorité
des fonctionnaires ont voté pour les amis
d’Herriot.
Le Congrès a donné carie libre à Herriot.
Le Congrès a approuvé unanimement la for
mule des « sacrifices pour tous », dont nous
connaissons tous très bien la signification me
naçante et qui se traduit par les « sacrifi
ces » de la classe des travailleurs, unique
ment.
Nous ne sommes pas pour les mots en
l’air. Nous pensons que les fonctionnaires
doivent tirer les enseignements de ce Congrès
de Toulouse.
Il y avait à Toulouse des délégués de la
Seine-Inférieure et de l’Eure. Des élus aussi,
dont plusieurs ont pris la parole : pas un seul
pour défendre les fonctionnaires.
A part la protestation d’un chef de gare
normand, tout ce monde a voté « les sacrifi
ces da tous », c’est-à-dire notre diminution
de traitement.
Les mêmes élus font encore aujourd’hui
aux fonctionnaires d# déclarations d’amour.
Si Herriot s’appelait Tardieu, il ne ferait
pas autre chose que ce qu’il fait, mais quels
hurlements entendrait-on à gauche.
Que dit à l’heure présente çe député de
Seine-Inférieure qui déclarait dans toutes ses
réunions que c’était un crime de diminuer sa
laires et traitements ?
Voilà des choses sur lesquelles nous, uni
taires, devons attirer l’attention de tous ! e^
fonctionnaires qui viennent à nos côtés pour
se défendre.
Car nous devons essayer de les dresser con
tre toute la bourgeoisie. •
Est-ce Herriot ? est-ce les radicaux seuls
qui ont trompé les fonctionnaires ?
Ces derniers n’ont-ils pas été appelés à
participer à une grande souscription organisée
par la Fédération des Fonctionnaires ?
Que sont devenus les 2 millions souscrits ?
Etait-ce pour en arriver là ?
Les dirigeants de la F. des F. ont été en
fait les agents électoraux de la formation po
litique bourgeoise aujourd’hui au pouvoir.
Les dirigeants de la F. des F. ont tiré
pendant des années les pieds de biche minis
tériels. Ils ont étroitement collaboré à tous
les échelons. Quel est le résultat ?
Ils répudiaient les grands meetings publics,
les manifestations de rues, la grève.
Où en sommes-nous actuellement ? Ces
dernières semaines encore, ils laissaient croire
à de grands espoirs sur le Congrès de Toulou
se, où ils ont délégué le plumitif Lacoste.
Ils viennent encore de se prononcer contre
le front unique. Quoique Neumeyer, qui
mène campagne contre ce front unique ait été
obligé d’y participer, déjà forcé par les mas
ses autonomes et unitaires, malgré les direc
tives des chefs réformistes.
Les dirigeants de la F. des F. feignent de
s’élever contre les compressions, mais l’arti
cle 6 qui les permet, qui les ordonne plutôt,
a été rédigé par eux.
Oui, beaucoup de confédérés, de militants
confédérés, même, membres de conseils syn
dicaux, secrétaires de sections, délégués de
sections départementales ou locales marchent
ou marcheront sincèrement dans le front uni
que.
Mais n’oublions pas un instant que le rôle
de l’appareil, des dirigeants de la F. des F.
et de la C.G.T. est de saboter le front uni
que, de tuer ainsi la résistance la plus sûre et
de servir le gouvernement affameur du déma
gogue grandiloquent Herriot.
A. COSTENTIN,
du Syndicat de l’Enseignement.
Contre la guerre
Contre les diminutions des traitements
Contre la répression
o
Dimanche 6 novembre, environ 300
fonctionnaires et cheminots se sont
réunis à la Bourse du Travail pour
protester contre les mesures dracon-
niennes du gouvernement Herriot-Mé-
tayer.
Ils sont ensuite partis à la Préfectu
re en manifestant pour déposer leurs
revendications, et notamment pour
s’opposer à la diminution de leurs
traitements. Il faut, si nous voulons
faire reculer le gouvernement, que la
protestation s’élargisse, qu’elle soit
plus vigoureuse.
Il faut que le front unique se réa
lise, non seulement entre les diverses
tendances, mais aussi avec l’ensem
ble du prolétariat.
Il faut, si nous voulons vaincre, que
l’ouvrier de l’usine s’unisse avec le
fonctionnaire et l’ouvrier des champs.
Il faut créer le bloc puissant de tous
les exploités.
Le 11 novembre, à 14 h. 30, le Co
mité d’action contre la guerre organi
se une démonstration place des Em-
Neus sommes disposés
à discuter publiquement
avec toute organisation
groupan Ides prolétaires,
des modalités d’organi
sation de la lutte coin
me peur la défence des
intérêts immédiats des
ouvriers.
Réponse du Comité
central du Parti Com
muniste k la lettre de
Paul-Louis. « Huma
nité », du 4 novembre.
A la proposition de
Paul-Louis, à une répon
se socialiste qui laissait
toutes les possibilités
ouvertes, le Bureau poli
tique du Parti Commu
niste oppose la plus caté
gorique et la plus INJU
RIE USE des tins de non-
Léon BLUM.
a Populaire », du 5 nov
murees.
Eclatante victoire du Parti Communiste allemand
Le Parti Communiste allemand
vient de faire un pas de géant dans la
conquête des masses ouvrières. 11 vient
d’atteindre presque six millions de
voix et conquérir 100 sièges au Reichs
tag.
ble pas en avant vers la révolution des
ouvriers allemands. Mais qui démon
trent aussi, clairement, le travail de
masse qu’a su mener et que mène en
core notre parti frère.
Ce sont les résultats de la politique
A cette réunion le premier jalon de
ce front unique doit être posé. Ensem
ble, ouvriers, cheminots, fonctionnai
res doivent faire entendre leur volon
té de faire peser sur le formidable bud
get de guerre impérialiste, les écono
mies que le gouvernement entend réa
liser sur leurs traitements et salaires
et, par de nouveaux impôts, sur l’en
semble du prolétariat.
Déjà quelqeus protestations se sont
faites entendre. Il faut les amplifier.
Dans ce but, fonctionnaires, chemi
nots, ouvriers, tous présents le 1 1 no
vembre, à 14 heures 30, place des Em
murées.
Les ouvriers désabusés se détachent
de plus en plus de ces partis qui leur
ont apporté que misère et désillusion..
Ils voient de plus en plus que seul le
parti communiste leur apporte la vraie
solution et que seule la révolution pour
ra les libérer de la misère et du joug
qui les accable.
Nous devons nous, prolétaires fran
çais, œuvrer pour soutenir et défen
dre la libération du peuple allemand
en luttant contre le traité de Versail
les, en luttant contre notre bourgeoi-
Salsenach.
L’Unité fausse des P, U. P.
des socialistes et des tfotskystes
A la suite de la lettre ouverte de
Paul Louis pour faire l’unité, unité
d anti-Chambre, nos adversaires,
dans notre région, se démènent. On
voit cette lettre affichée un peu par
tout. Des propositions jaillissent; des
propositions d’unité entre chefs, évi
demment. Telle cèile faite par un
trotskyste de notre région au congrès
régional contre la guerre de Sottevil-
le, et réitérée dans une réunion du
comité de lutte contre’ la guerre à
Rouen.
Ce n’est pas par hasard que cette
question a été posée de la sorte.
On sent bien qu’il s’effectue contre
notre parti un travail souterrain auquel
participent tous les adversaires les
plus rapprochés de notre doctrine par
leur phraséologie.
Mais ce qu’on vise surtout, c est dé
truire le front unique contre la guerre,
qui s’élargit de plus en plus. C’est
pour empêcher que le front unique se
réalise à la base chez les fonctionnai
res, chez les cheminots.
Pour semer la division, le parti so
cialiste écrit dans le « Populaire » : le
« Parti communiste a répondu non ».
Le Parti Communiste est contre cette
sorte d’unité passée en secret entre
chefs, qui n’a pour but que de semer
T illusion. Mais il est prêt à venir dis
cuter publiquement avec des organisa
tions, même si elles n’ont pas le mê
me programme, ni la même doctrine,
pour atteindre un objectif déterminé
pour l’intérêt commun des ouvriers.
Salsenach.
IIBIBIBfllIBISIBiHil
1 1RÂVÂILLEURS
| Pensez aux Lire n ne s
du « Prolétaire »
s s
S Plus que jamais notre journal a be- ■
5 soin des gros sous des travailleurs. La ■
2 misère qui sévit parmi les ouvriers a ■
2 une certaine répercussion sur la vie de ■
® notre journal. ■
■ Toutes les organisations intéressées H
2 doivent immédiatement mettre ce pro- i
2 blême à l’ordre du jour.
ENVISAGER LES MOYENS
; DE VENIR EN AIDE AU JOURNAL
De multiples initiatives peuvent être ■
ü prises. ■
S Elargir le cercle des lecteurs, des _■
? abonnés. 2
a Organiser des goguettes. 5
i Mais dès maintenant
il Un point qui permettra au « Prolé- ■
Ü taire » de récupérer les fonds qui lui ■
S sont nécessaires, c’est ?
1 LES ETRENNES |
S leiEiaiBiEiaiaiiiiniiiai
■ Camarade adhérent au parti , sympa - !
H thisnnt, ami ou lecteur du Prolétaire, !
B commandez sans tarder les listes dont £
B fous aüez besoin à cos organisations !
B respectives ou au siège du journal : !
Ü 323, rue de la République , Sottecille- 5
Ü lès Rouen,
ufliüSHIBiaiBIBIBUlBlBIBIBIBlBl BIBIfli
4 LA POINTE DU COUTEAU
sie.
La grève des transports
à Berlin
Si nous nous penchons sur les ebif- i juste du front unique à la base.
fres, nous voyons une avance réguliè
re, mais sûre, du parti communiste al-
On comprend
chefs socialistes, aussi
alors pourquoi les
bien en Alle-
lernand, malgré la-terreur fasciste que ; magne qu’en France, soient les enne-
tentent d’instaurer lès bandes hitlé
riennes.
En 1928 le parti communiste alle
mand avait 3.263.000 voix; en 1930,
4.537.000; en 1932, au moj s de juil
let, 5.278.000; et en 1932, novem
bre, près de six millions de vbix.
1v Jo 0 chiffres éloquents qui
f ^\ida-
Ce So üt Ta
Cfiacuu d’eY.v
a eu *, uiT
mis avérés du front unique à la base.
La social - démocratie allemande
commence à payer la politique « du
moindre mal » et le sabotage du front
unique anti-fasciste que proposait le
p^rti communiste. Parallèlement à la
social-démocratie, la base hitlérienne
se décompose et marque un fort re
cul.
L’Allemagne est le pays capitaliste le
plus atteint par la crise économique. Le
mouvement révolutionnaire s’y développe
avec une rapidité inouie. Le moindre con
flit, déterminé par la plus petite revendica
tion, s’étend avec la violence d’un incendie.
Depuis une semaine, malgré les centaines
d’arrestations, les nombreuses victimes de
la police, les charges sanglantes, les me- p£ r j oc | e g rave
naces et la mort qui s’abat dans leurs
rangs, plus de 20.000 travailleurs des trans
ports de Berlin luttent contre la diminution
des salaires.
Malgré les chefs réformistes, les chefs
nazis, le front unique a été réalisé entre les
travailleurs de toutes tendances et de toutes
opinions, englobant presque la totalité des
ouvriers.
(Lire la suite en 2* page)
Au Comité national confédéral ne la C.C.T.ü.
—o—
Par les revendications immédiates,
vêts les masses,
le front unique et l’unité de classe
•
Dans son exposé, Monmousseau a montré
à l’aide d’une puissante analyse de la situa
tion économique des grands pays capitalistes
touchés, ébranlés par la crise, et des prin
cipales grèves qui s’y sont déroulées, une
aggravation sérieuse qui crée les conditions
d’un large front unique rassemblant de nou
velles couches du prolétariat comme les fonc
tionnaires et les dresse fraternellement unis
avec les cheminots et les ouvriers des servi-
ves publics pour la défense de leur salaire.
Il est apparu clairement à tous les délé
gués que le régime capitaliste était entré dans
une période d’instabilité telle que le plus
petit mouvement pouvait être le début d’une
plus minime revendication
avoir une importance jamais égalée, une im
portance révolutionnaire.
Le C.C.N. a constaté qu’au travers la pé
riode écoulée éminemment favorable à la
C.G.T.U. nous n’avions atteint aucun résul
tat, quant au renforcement de nos organisa
tions, vraiment appréciable.
Nous en avons recherché les causes.
(Lire la suite Vie Syndicale)
L’offensive du 3 e corps
C’est le jour des Morts que Trousson, gé
néral de son métier, s’est fait connaître à la
Normandie et à la France.
Le Landerneau politique a été ému par un
discours explosif dudit général.
On en cause encore au Café du Commerce
et à la Brasserie de l’Epoque.
Les ouvriers ont été moins émus. Parcs
qu’ils n’ont pas pour habitude d’aller écouter
les généraux discourir ; le jour où ils iront,
ce sera pour modérer les élans patriotiques
des profiteurs de la mort.
Et les ouvriers ne lisent même pas ces dis
cours complaisamment publiés.
Donc, Trousson Ta ouverte.
Il a pris l’offensive, ce brave général, il
a attaqué, brandi son sabre de carton, pour
fendu tous les ennemis de cette bonne gué
guerre après laquelle il aspire.
Il a mangé du bolchevik à pleine g...
Il a dénoncé la parese des Français, leur
vie-de plaisirs.
Ce que c’est que l’ambiance du milieu,
car il ne faut pas oublier qu’il avait devant
lui une belle galerie, où les fainéants avaient
justement les places d’honneur.
Je ne parle pas des soldats, qui ne sont pas
des hommes, n’ayant pas le droit de penser !
On ne pense pas dans l’armée, qu’à part r
du deuxième galon. Quand on est général,
on pense supérieurement.
Pour faire une petite diversion, au moment
où anciens combattants et fonctionnaires Uni
du foin radicaux et socialistes, ont pris feu
sur ce discours incendiaire.
Leurs journaux ont mené campagne. Com
me si de pareils discours n’étaient pas tenus
chaque jour.
Trousson a bien fait de se réclamer d’Her
riot. Y a-t-il plus nationaliste que le guigno:
lyonnais, le meilleur héritier avec Franklin-
Bouillon de feu Paul Déroulède ?
Les S.F.l.O. font encore plus de bruii.
Ti!loy a juré que pendant 3 semaines il ces
serait d’aller figurer daJis les cérémonies ®fL-
ciel les entre Trousson et Mirabelle,
Quand à Lebret-périodes-de-réserve, il va
poser une « question orale » au ministre de
la Guerre : il ne va pas jusqu’à l’interpella-
LE NUMERO * 49 EENTîMJEl.
VENDREDI lit NOVEMBRE 1932,
Organe Régional C J; l;
du Bloc Ouvrière! Paysan
EDITE PAR LE PARTI COMMUNISTE
ABONNEMENTS :
Un an ..
Six mois
18 francs
10 francs
REDACTION & ADMINISTRATION
323, rue de la République, SOTTE VILL E-L ES-RO U EN
Adresser le montant des abonnements et tous fonds au Prolétaire
C. C. P. Rouen 122.90. — R. C. A 218.44
Pour la rédaction et tous renseignements concernant Le
Havre, s’adresser au « Prolétaire », Cercle Franklin, Le Havre,
(2 e étage).
Tous et toutes, Balle des Emmurées, le 11 Novembre, à 14 heures
?
ORATEURS :
Jean Duclos Georgette Bodineau Mallarte
de TA. R. A. C.
Ligue contre la misère et la guerre
Parti socialiste S. F. I. O
Professeur Gérii?
Combattant de la Paix
IIIIIIIIflllllllRllllllllllllllllllllllll1IIIIIIlllllllllllIlllllllllllllllllllllBIIIIIIIIiailllIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII||||||||||||||||||||I|||ni||I||||||||||||||||||||| R ||| E ||| S ||| 8 | BE9 ||||||||||||||||||||||||||||i||||||||||||i||||i|||g||i||Bl|||p|||i9K|giBliailIIIIIK
Des
flOS EflflEjVIIS
« sacriiices pour tous » de Toulouse
aux saboteurs du front unique
Le front unique s’organise.
Dimanche, à la Bourse du Travail de
Rouen, au meeting du Cartel unitaire et de
la Fédération autonome des Fonctionnaires,
non seulement il y avait des confédérés en
assez forte proportion, mais un camarade con
fédéré a pris la parole pour dénoncer la col
laboration et les méfaits de 1 article 6.
Cette première manifestation, c’est un dé
part. Elle s’est déroulée en même temps
que beaucoup d’autres à travers la France.
Elle sera suivie de beaucoup d’autres.
Unitaires et autonomes se retrouvent coude
à coude avec confédérés et inorganisés.
Pour la défense des mêmes intérêts.
Toutefois, le développement du front uni
que ne peut produire sans la plus vigou
reuse dénonciation, non seulement du gou
vernement et du parlement, non seulement des
politiciens démagogues, mais encore et sur
tout des saboteurs du front unique.
Les unitaires cesseraient d’être de vérita
bles unitaires prolétariens s’ils négligeaient
celte tâche essentielle au moment où la masse
se portant vers le front unique, désavoue par
là même et inconsciemment, le plus souvent,
les chefs réformistes, la collaboration, la po
litique de présence.
Le Parti radical vient de tenir son congrès
à Toulouse.
Le Parti radical est le Parti gouvernemen
tal. Herriot a attendu sen congrès avant de
présenter son budget et ses attaques contre
les travailleurs et les anciens combattants.
Chaque fonctionnaire, chaque cheminot,
chaque ouvrier doit être éclairé sur l’attitu
de des démagogues de gauche. '
D’autant plus clairement que la majorité
des fonctionnaires ont voté pour les amis
d’Herriot.
Le Congrès a donné carie libre à Herriot.
Le Congrès a approuvé unanimement la for
mule des « sacrifices pour tous », dont nous
connaissons tous très bien la signification me
naçante et qui se traduit par les « sacrifi
ces » de la classe des travailleurs, unique
ment.
Nous ne sommes pas pour les mots en
l’air. Nous pensons que les fonctionnaires
doivent tirer les enseignements de ce Congrès
de Toulouse.
Il y avait à Toulouse des délégués de la
Seine-Inférieure et de l’Eure. Des élus aussi,
dont plusieurs ont pris la parole : pas un seul
pour défendre les fonctionnaires.
A part la protestation d’un chef de gare
normand, tout ce monde a voté « les sacrifi
ces da tous », c’est-à-dire notre diminution
de traitement.
Les mêmes élus font encore aujourd’hui
aux fonctionnaires d# déclarations d’amour.
Si Herriot s’appelait Tardieu, il ne ferait
pas autre chose que ce qu’il fait, mais quels
hurlements entendrait-on à gauche.
Que dit à l’heure présente çe député de
Seine-Inférieure qui déclarait dans toutes ses
réunions que c’était un crime de diminuer sa
laires et traitements ?
Voilà des choses sur lesquelles nous, uni
taires, devons attirer l’attention de tous ! e^
fonctionnaires qui viennent à nos côtés pour
se défendre.
Car nous devons essayer de les dresser con
tre toute la bourgeoisie. •
Est-ce Herriot ? est-ce les radicaux seuls
qui ont trompé les fonctionnaires ?
Ces derniers n’ont-ils pas été appelés à
participer à une grande souscription organisée
par la Fédération des Fonctionnaires ?
Que sont devenus les 2 millions souscrits ?
Etait-ce pour en arriver là ?
Les dirigeants de la F. des F. ont été en
fait les agents électoraux de la formation po
litique bourgeoise aujourd’hui au pouvoir.
Les dirigeants de la F. des F. ont tiré
pendant des années les pieds de biche minis
tériels. Ils ont étroitement collaboré à tous
les échelons. Quel est le résultat ?
Ils répudiaient les grands meetings publics,
les manifestations de rues, la grève.
Où en sommes-nous actuellement ? Ces
dernières semaines encore, ils laissaient croire
à de grands espoirs sur le Congrès de Toulou
se, où ils ont délégué le plumitif Lacoste.
Ils viennent encore de se prononcer contre
le front unique. Quoique Neumeyer, qui
mène campagne contre ce front unique ait été
obligé d’y participer, déjà forcé par les mas
ses autonomes et unitaires, malgré les direc
tives des chefs réformistes.
Les dirigeants de la F. des F. feignent de
s’élever contre les compressions, mais l’arti
cle 6 qui les permet, qui les ordonne plutôt,
a été rédigé par eux.
Oui, beaucoup de confédérés, de militants
confédérés, même, membres de conseils syn
dicaux, secrétaires de sections, délégués de
sections départementales ou locales marchent
ou marcheront sincèrement dans le front uni
que.
Mais n’oublions pas un instant que le rôle
de l’appareil, des dirigeants de la F. des F.
et de la C.G.T. est de saboter le front uni
que, de tuer ainsi la résistance la plus sûre et
de servir le gouvernement affameur du déma
gogue grandiloquent Herriot.
A. COSTENTIN,
du Syndicat de l’Enseignement.
Contre la guerre
Contre les diminutions des traitements
Contre la répression
o
Dimanche 6 novembre, environ 300
fonctionnaires et cheminots se sont
réunis à la Bourse du Travail pour
protester contre les mesures dracon-
niennes du gouvernement Herriot-Mé-
tayer.
Ils sont ensuite partis à la Préfectu
re en manifestant pour déposer leurs
revendications, et notamment pour
s’opposer à la diminution de leurs
traitements. Il faut, si nous voulons
faire reculer le gouvernement, que la
protestation s’élargisse, qu’elle soit
plus vigoureuse.
Il faut que le front unique se réa
lise, non seulement entre les diverses
tendances, mais aussi avec l’ensem
ble du prolétariat.
Il faut, si nous voulons vaincre, que
l’ouvrier de l’usine s’unisse avec le
fonctionnaire et l’ouvrier des champs.
Il faut créer le bloc puissant de tous
les exploités.
Le 11 novembre, à 14 h. 30, le Co
mité d’action contre la guerre organi
se une démonstration place des Em-
Neus sommes disposés
à discuter publiquement
avec toute organisation
groupan Ides prolétaires,
des modalités d’organi
sation de la lutte coin
me peur la défence des
intérêts immédiats des
ouvriers.
Réponse du Comité
central du Parti Com
muniste k la lettre de
Paul-Louis. « Huma
nité », du 4 novembre.
A la proposition de
Paul-Louis, à une répon
se socialiste qui laissait
toutes les possibilités
ouvertes, le Bureau poli
tique du Parti Commu
niste oppose la plus caté
gorique et la plus INJU
RIE USE des tins de non-
Léon BLUM.
a Populaire », du 5 nov
murees.
Eclatante victoire du Parti Communiste allemand
Le Parti Communiste allemand
vient de faire un pas de géant dans la
conquête des masses ouvrières. 11 vient
d’atteindre presque six millions de
voix et conquérir 100 sièges au Reichs
tag.
ble pas en avant vers la révolution des
ouvriers allemands. Mais qui démon
trent aussi, clairement, le travail de
masse qu’a su mener et que mène en
core notre parti frère.
Ce sont les résultats de la politique
A cette réunion le premier jalon de
ce front unique doit être posé. Ensem
ble, ouvriers, cheminots, fonctionnai
res doivent faire entendre leur volon
té de faire peser sur le formidable bud
get de guerre impérialiste, les écono
mies que le gouvernement entend réa
liser sur leurs traitements et salaires
et, par de nouveaux impôts, sur l’en
semble du prolétariat.
Déjà quelqeus protestations se sont
faites entendre. Il faut les amplifier.
Dans ce but, fonctionnaires, chemi
nots, ouvriers, tous présents le 1 1 no
vembre, à 14 heures 30, place des Em
murées.
Les ouvriers désabusés se détachent
de plus en plus de ces partis qui leur
ont apporté que misère et désillusion..
Ils voient de plus en plus que seul le
parti communiste leur apporte la vraie
solution et que seule la révolution pour
ra les libérer de la misère et du joug
qui les accable.
Nous devons nous, prolétaires fran
çais, œuvrer pour soutenir et défen
dre la libération du peuple allemand
en luttant contre le traité de Versail
les, en luttant contre notre bourgeoi-
Salsenach.
L’Unité fausse des P, U. P.
des socialistes et des tfotskystes
A la suite de la lettre ouverte de
Paul Louis pour faire l’unité, unité
d anti-Chambre, nos adversaires,
dans notre région, se démènent. On
voit cette lettre affichée un peu par
tout. Des propositions jaillissent; des
propositions d’unité entre chefs, évi
demment. Telle cèile faite par un
trotskyste de notre région au congrès
régional contre la guerre de Sottevil-
le, et réitérée dans une réunion du
comité de lutte contre’ la guerre à
Rouen.
Ce n’est pas par hasard que cette
question a été posée de la sorte.
On sent bien qu’il s’effectue contre
notre parti un travail souterrain auquel
participent tous les adversaires les
plus rapprochés de notre doctrine par
leur phraséologie.
Mais ce qu’on vise surtout, c est dé
truire le front unique contre la guerre,
qui s’élargit de plus en plus. C’est
pour empêcher que le front unique se
réalise à la base chez les fonctionnai
res, chez les cheminots.
Pour semer la division, le parti so
cialiste écrit dans le « Populaire » : le
« Parti communiste a répondu non ».
Le Parti Communiste est contre cette
sorte d’unité passée en secret entre
chefs, qui n’a pour but que de semer
T illusion. Mais il est prêt à venir dis
cuter publiquement avec des organisa
tions, même si elles n’ont pas le mê
me programme, ni la même doctrine,
pour atteindre un objectif déterminé
pour l’intérêt commun des ouvriers.
Salsenach.
IIBIBIBfllIBISIBiHil
1 1RÂVÂILLEURS
| Pensez aux Lire n ne s
du « Prolétaire »
s s
S Plus que jamais notre journal a be- ■
5 soin des gros sous des travailleurs. La ■
2 misère qui sévit parmi les ouvriers a ■
2 une certaine répercussion sur la vie de ■
® notre journal. ■
■ Toutes les organisations intéressées H
2 doivent immédiatement mettre ce pro- i
2 blême à l’ordre du jour.
ENVISAGER LES MOYENS
; DE VENIR EN AIDE AU JOURNAL
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S Elargir le cercle des lecteurs, des _■
? abonnés. 2
a Organiser des goguettes. 5
i Mais dès maintenant
il Un point qui permettra au « Prolé- ■
Ü taire » de récupérer les fonds qui lui ■
S sont nécessaires, c’est ?
1 LES ETRENNES |
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Ü 323, rue de la République , Sottecille- 5
Ü lès Rouen,
ufliüSHIBiaiBIBIBUlBlBIBIBIBlBl BIBIfli
4 LA POINTE DU COUTEAU
sie.
La grève des transports
à Berlin
Si nous nous penchons sur les ebif- i juste du front unique à la base.
fres, nous voyons une avance réguliè
re, mais sûre, du parti communiste al-
On comprend
chefs socialistes, aussi
alors pourquoi les
bien en Alle-
lernand, malgré la-terreur fasciste que ; magne qu’en France, soient les enne-
tentent d’instaurer lès bandes hitlé
riennes.
En 1928 le parti communiste alle
mand avait 3.263.000 voix; en 1930,
4.537.000; en 1932, au moj s de juil
let, 5.278.000; et en 1932, novem
bre, près de six millions de vbix.
1v Jo 0 chiffres éloquents qui
f ^\ida-
Ce So üt Ta
Cfiacuu d’eY.v
a eu *, uiT
mis avérés du front unique à la base.
La social - démocratie allemande
commence à payer la politique « du
moindre mal » et le sabotage du front
unique anti-fasciste que proposait le
p^rti communiste. Parallèlement à la
social-démocratie, la base hitlérienne
se décompose et marque un fort re
cul.
L’Allemagne est le pays capitaliste le
plus atteint par la crise économique. Le
mouvement révolutionnaire s’y développe
avec une rapidité inouie. Le moindre con
flit, déterminé par la plus petite revendica
tion, s’étend avec la violence d’un incendie.
Depuis une semaine, malgré les centaines
d’arrestations, les nombreuses victimes de
la police, les charges sanglantes, les me- p£ r j oc | e g rave
naces et la mort qui s’abat dans leurs
rangs, plus de 20.000 travailleurs des trans
ports de Berlin luttent contre la diminution
des salaires.
Malgré les chefs réformistes, les chefs
nazis, le front unique a été réalisé entre les
travailleurs de toutes tendances et de toutes
opinions, englobant presque la totalité des
ouvriers.
(Lire la suite en 2* page)
Au Comité national confédéral ne la C.C.T.ü.
—o—
Par les revendications immédiates,
vêts les masses,
le front unique et l’unité de classe
•
Dans son exposé, Monmousseau a montré
à l’aide d’une puissante analyse de la situa
tion économique des grands pays capitalistes
touchés, ébranlés par la crise, et des prin
cipales grèves qui s’y sont déroulées, une
aggravation sérieuse qui crée les conditions
d’un large front unique rassemblant de nou
velles couches du prolétariat comme les fonc
tionnaires et les dresse fraternellement unis
avec les cheminots et les ouvriers des servi-
ves publics pour la défense de leur salaire.
Il est apparu clairement à tous les délé
gués que le régime capitaliste était entré dans
une période d’instabilité telle que le plus
petit mouvement pouvait être le début d’une
plus minime revendication
avoir une importance jamais égalée, une im
portance révolutionnaire.
Le C.C.N. a constaté qu’au travers la pé
riode écoulée éminemment favorable à la
C.G.T.U. nous n’avions atteint aucun résul
tat, quant au renforcement de nos organisa
tions, vraiment appréciable.
Nous en avons recherché les causes.
(Lire la suite Vie Syndicale)
L’offensive du 3 e corps
C’est le jour des Morts que Trousson, gé
néral de son métier, s’est fait connaître à la
Normandie et à la France.
Le Landerneau politique a été ému par un
discours explosif dudit général.
On en cause encore au Café du Commerce
et à la Brasserie de l’Epoque.
Les ouvriers ont été moins émus. Parcs
qu’ils n’ont pas pour habitude d’aller écouter
les généraux discourir ; le jour où ils iront,
ce sera pour modérer les élans patriotiques
des profiteurs de la mort.
Et les ouvriers ne lisent même pas ces dis
cours complaisamment publiés.
Donc, Trousson Ta ouverte.
Il a pris l’offensive, ce brave général, il
a attaqué, brandi son sabre de carton, pour
fendu tous les ennemis de cette bonne gué
guerre après laquelle il aspire.
Il a mangé du bolchevik à pleine g...
Il a dénoncé la parese des Français, leur
vie-de plaisirs.
Ce que c’est que l’ambiance du milieu,
car il ne faut pas oublier qu’il avait devant
lui une belle galerie, où les fainéants avaient
justement les places d’honneur.
Je ne parle pas des soldats, qui ne sont pas
des hommes, n’ayant pas le droit de penser !
On ne pense pas dans l’armée, qu’à part r
du deuxième galon. Quand on est général,
on pense supérieurement.
Pour faire une petite diversion, au moment
où anciens combattants et fonctionnaires Uni
du foin radicaux et socialistes, ont pris feu
sur ce discours incendiaire.
Leurs journaux ont mené campagne. Com
me si de pareils discours n’étaient pas tenus
chaque jour.
Trousson a bien fait de se réclamer d’Her
riot. Y a-t-il plus nationaliste que le guigno:
lyonnais, le meilleur héritier avec Franklin-
Bouillon de feu Paul Déroulède ?
Les S.F.l.O. font encore plus de bruii.
Ti!loy a juré que pendant 3 semaines il ces
serait d’aller figurer daJis les cérémonies ®fL-
ciel les entre Trousson et Mirabelle,
Quand à Lebret-périodes-de-réserve, il va
poser une « question orale » au ministre de
la Guerre : il ne va pas jusqu’à l’interpella-
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