Titre : Le Prolétaire normand : organe régional du Bloc ouvrier et paysan : ["puis" édité par le Parti communiste]
Auteur : Parti communiste français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Rouen)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Sotteville-lès-Rouen)
Date d'édition : 1932-11-04
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32844597d
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 04 novembre 1932 04 novembre 1932
Description : 1932/11/04 (N320). 1932/11/04 (N320).
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : BIPFPIG76 Collection numérique : BIPFPIG76
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4571608m
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-94118 (BIS)
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/11/2017
7 e ANNEE. •— N° 320.
CE NUMERO i 48 CESTinE
VENDREDI 4 NOVEMBRE 1932.
Pour la rédaction et tous renseignements concernant Le
Havre, s’adresser au « Prolétaire », Cercle Franklin, Le Havre,
(2 e étage).
IIE581IllllllllllllllBIIIIIIIIIIII1llllltSIIIIIIIIIIIIllBIIIRIIIIillllIIIll|||BB9IIBIIIBI5IISIBI21IEIIIIBIEIIBIIIIllllIlSI!ail8IIIIIII8ISES!IBIIRBBIS8III!SiBEIII!iIlllEIIIlll9IIIIIBllIBI!IISISIIiIIBIBSIEII8lllll!IIIIIXIIIIIIIIIIIIIIIIBIIIIIIIIIIII!IBIIB8IIIIIIIIIIIIIIIIBI8lllll3l
^Organe Régional
du Bloc Ouvrier et Paysan
EDITE PAR LE PARTI COMMUNISTE
ABONNEMENTS :
Un an ..
Six mois
18 francs
10 francs
REDACTION & ADMINISTRATION
323, rue de la République, SOTTEVILLE-LES-ROUEN
Adresser le montant des abonnements et tous fonds au Prolétaire
C. C. P. Rouen 122.90. — R. C. A 218.44
Polies pleine de Faux-Pas Bidet
L’affaire Falcou cache aux yeux du
public de sales combines bourgeoises.
Un crime passionnel ? Nous pen
sons que les affaires d’argent tiennent
une plus grande place que l’amour du
noceur pour la demi-mondaine.
Nous pensons que des personnages
un peu trop huppés sont mêlés à tout
ça.
Nous pensons aussi que les petites
combines des clans politiques bour
geois ne sont pas tout à fait étrangères
à l’action des amis ou adversaires de
Falcou.
Nous pensons surtout que la police a
joué et joue le principal rôle dans l’af
faire. Pas pour l’éclaircir.
Et nous en arrivons à cette question :
qui était-ce donc, ce Falcou, et pour
quoi a-t-il tant de protecteurs, et pour
quoi a-t-il été le protégé de la police ?
FALCOU, PARVENU NOCEUR
Quand iFalcou arriva de Lézignan,
il n’était pas très reluisant.
Son patron l’envoyait monter une
succursale de camionnage des vins.
Il réussit assez bien.
Mais un beau jour, il monta une
entreprise pour son propre compte,
concurrente de celle de son patron.
Par quels moyens ? Comment avait-
il pu faire assez d’économies sur son
salaire pour en arriver là ?
Il réussit encore.
Si bien que Falcou, ce bon Falcou,
ne faisait plus rien que rouler en auto
et faire la noce.
Ce bon Falcou, tellement bon co
pain qu’il couchati avec la femme de
ses meilleurs amis.
Ce bon Falcou qui, quand il avait
trop bien dîné, était d’une violence de
brute déchaînée.
Les amis de Falcou ?
Ceux à qui il payait à boire, à qui
il ne paye plus rien, parce qu’il est en
prison.
Oh ! pas en prison comme un ou
vrier, un communiste.
En prison comme la mère Hanau et
Oustric avant qu’ils en sortent.
Une prison avec un bon plumard,
un bon restaurant, des visites faciles et
d’aimables garde-chiourmes.
Une prison comme beaucoup de
gens « libres » en souhaiteraient.
Les amis de Falcou ? les flics.
Pourquoi ?
Une souscription pour Falcou ?
Nous demandons la publication des
listes.
Voyons donc quelques autres per
sonnages.
LE COMMISSAIRE DISPARU
Rouen vient de perdre un commis
saire de police. Et du même coup un
commissariat. Provisoirement, croyez-
le bien.
Môssîeu Métayer est un homme
d’ordre et il sait bien que la démocra
tie bourgeoise ne s’exerce pas sans les
matraques policières.
Il n’y avait pas d’autre moyen, pa
raît-il, de se débarrasser d’un com
missaire un peu trop compromis.
C’est encore un de ces commissai
res qui font de fameux rapports aussi
faux que leur visage sur l’activité des
communistes.
Une femme est assassinée dans le
quartier. Le commissaire est prévenu.
Mais le commissaire ne bouge pas.
« Sovkhoz Géant » production Sovkino. Région de Stelanova 9
Illilliil1IIIIIimtlllV1lill!lillliiillllIlliilliiilil!!illiillllliillSlllii v illÉi!flllSII8lliîiSIIIIIIIIIIii||||||||!llimiliillllIïlllllVII8IBIilIlliiifllilimiIli
Congrès des Syndicats unitaires de l’Union locale de Rouen
La nouvelle direction lance à tous les travailleurs, manuels,
intellectuels, français et étrangers, jeunes, femmes et adultes,
l appel suivant :
Depuis plus de trois ans, nous, la majorité
des Syndicats de l’Union locale de Rouen,
nous réclamions un congrès de notre Union,
afin d’examiner les conséquences désastreu
ses pour la classe ouvrière, du développement
de la crise économique, les revendications
que nous devons proposer pour l’organisation
d’un vaste front unique qui doit nous per
mettre de les faire aboutir.
Notre congrès, réuni le 30 octobre, 50,
rue de Gessard, après avoir discuté du tra
vail et de l’orientation de l’ancienne direc
tion : Engler, Germaine Goujon et Jolly,
déclare :
Que 1 ancienne direction qui ne prévoyait
pas la crise économique et ses conséquences :
diminution des salaires, chômage, misère et
guerres impérialistes n’a fait qu’un travail de
propagande et d’organisation insuffisant pour
Le commissaire ne fait pas d en
quête.
Le commissaire n’interroge pas les
témoins.
Le commissaire ne saisit pas l’au
tomobile et le reste.
Le commissaire laisse entre les
mains de tierces personnes des objets
intéressants comme le fameux sac à
main.
Le commissaire était-il donc assez
renseigné ? Ne pourrait-on pas suppo
ser qu’il en savait assez... avant le
crime ?
Et cet individu est quitte comme ça ?
dresser les masses ouvrières contre ces con
séquences ;
Que l’ancienne direction, qui n’avait pas
confiance dans la classe ouvrière s’est oppo
sée systématiquement au front unique absolu
ment indispensables pour unir toutes les for
ces travailleuses dispersées par de multiples
organisations et conceptions ;
Que l’ancienne direction qui s’est rendue
coupable de violences à l’égard des délégués
confédérés, autonomes, inorganisés et uni
taires, au Comité régional contre la guerre,
le 20 août et exclus de ce comité par 67 or
ganisations représentées à la réunion suivante,
a donné l’impression qu’elle était dressée con
tre les intérêts des travailleurs ;
Que pour toutes ces raisons, il décide de
remplacer l’ancienne direction et d’en nom
mer une nouvelle en accord avec l’immense
majorité des syndicats et syndiqués de l’Union
locale.
Le Congrès affirme son accord complet pour
l’organisation du plus large front unique. Il
demande à chaque syndiqué unitaire de ten
dre une main fraternelle à tous les exploités
quelles que soient leurs conceptions syndica
les, religieuses et politiques, leur sexe ou
leur nationalité.
11 demande à tous les travailleurs de pren
dre confiance en eux-mêmes. Il envoie son
salut fraternel aux fonctionnaires, cheminots,
ouvriers des services publics qui engagent la
lutte contre les diminutions de traitements et
les assure de sa solidarité la plus effective.
Il affirme sa sympathie au comité régional
contre la guerre et y demande un poste de
combat pour son délégué.
,11 appelle tous les travailleurs inorganisés
Le commissaire du quartier, ^ cet ^ venir renforcer les syndicats unitaires et les
emule de Faux-Pas-Bidet> doit etrel ob- travailleurs organisés à travailler ardemment
jet d’une enquête publique. Ou alors à l’unité syndicale dans une C.G.T. unique
nous dirons qu’il a agi, ou plutôt dor-j lutte de classe.
mi, par ordre. H appelle tous les travailleurs sans distinc-
Le commissaire tout seul ? Et le tio " de tendance et d'opinion à se dresser con
centrai alors, le Central où arrivent ; j' e !a 'épressron et imposer l'arrrrashe mtégra.
les lettres de remerciements des repré-, '-p j ni • i i j d
. . travailleurs de 1 Union locale de Kouen,
sentants de champagne pour les contra- _ toug rassemblement contre la diminu-
ventions etouffees, que faisait le Cen- t lon j es salaires, pour l’augmentation dans les
tral ? S est-il inquiété du commissaire usines aux bas salaires ; pour la journée,, de
qui dormait ? Cela valait de se re-, 7 heures et la semaine de 40 heures sans di-
muer. j minution ; pour les 12 francs par journée de
Est-ce que là aussi la consigne était trava ‘l perdue pour tous ; contre la guerre
de dormir? I impérialiste
Et nous y revenons toujours : quel SaM .P etd '« u " msla “ 1 ' travailleur ’ adhère
v ai , i v | au syndical de ta corporation, ton pain et
singulier rôle joue donc la police en ta vie sont m jeu .
cette affaire, y compris le reportage de| Adresse-toi au camarade Le Minier, 11',
« Détective » dont nous recauserons ? rue Saint-Eloi à Rouen ou au camarade Mon-
(A suivre). ' nerais Jean, même adresse.
TfiJUlILLEDSS I
MAIIFESÏEZ LE 11H0ÏEM1BE
contre la guerre
et contre la répression
Nous savons que le Comité de lutte
contre la guerre organise le 11 novem
bre, à 14 h. 30, place des Emmurées,
à Rouen, une manifestation contre la
guerre.
Nous en informons tous nos lecteurs
et amis.
Nous leur faisons un pressant ap
pel pour qu’ils participent à cette ma-
festation.
Nous prions toutes les organisations
de faire le maximum de propagande
afin d’alerter le plus grand nombre
de travailleurs possible.
Il faut que le I 1 novembre les tra
vailleurs fassent entendre le cri « de
lutte contre la guerre ». Mais celui
aussi « de lutte contre la répression ».
Il faut que le mot « AMNISTIE » soit
inscrit en toutes lettres au front de
lutte contre la guerre. Amnistie pour
tous les militants de la classe ouvriè
re.
Amnistie pour ceux qui ont dénoncé
les préparatifs de guerre de l’impéria
lisme français.
Amnistie pour ceux qui ont indiqué
courageusement la voie par laquelle le
prolétariat peut abattre la guerre et
ceux qui l’engendrent.
Amnistie pour Costentin qui va être
traduit pour jugement définitif le 22
décembre devant les tribunaux de
Rouen.
Amnistie pour Le Corre, qui com
paraîtra le 20 décembre devant les
tribunaux du Havre.
Axnnistie pour Carn, victime de la
répression administrative.
Tous victimes de la préparation à
la guerre de l’impérialisme français.
Bien fort, crions partout: Amnistie!
Salsenach.
VVVVVWYM/WVVVWVWWVVVVVVVVVVVWVVVVVVVVVVVVVVV
TRAVAILLEURS!
Chaque Jour, lisez
a L'HUMANITE »
Le grand quotidien communiste
Aehetoz toujours Is a PROLETAIRE »
au mime marchand
La semaine derniere nous avons
dit à nos lecteurs pour quelles raisons
notre vaillant « Prolo » a à l’heure ac
tuelle besoin de vivres et de muni
tions.
Qui pourra apporter cela, sinon nos
dévoués lecteurs et amis. Il faudra,
c est certain, qu ils fassent quelques
sacrifices, mais ces sacrifices ne reste
ront pas sans résultats, car ils permet
tront au journal qui les défend, qui
exprime leurs idées, de surmonter la
crise actuelle, de se développer et de
continuer la bataille d’organisation et
de lutte contre leurs exploiteurs, con
tre la guerre et la misère qui menace
partout la classe ouvrière.
Il faut que partout les listes du
« Prolo » circulent. La plus petite som
me récoltée, multipliée par des dizai
nes de fois à travers la région, ces pe
tites sommes unies produiront l’effort
qui est nécessaire pour écarter le dan
ger qui menace notre organe.
Il faut aussi que tous nos amis et
lecteurs profitent de cette campagne
pour faire de nouveaux abonnés et sur
tout de nouveaux lecteurs. Il faut que
chacun veille à la bonne vente de no
tre journal.
Cette semaine des camarades de Fé-
camp nous signalent le sabotage de
notre journal; des dépositaires n’ont
pas eu leurs « Prolos ».
Il faut que partout nos lecteurs nous
signalent ces faits qui peuvent se pro
duire ailleurs qu’à Fécamp.
Lecteurs et amis, discutez avec vos
camarades, faites-leur lire votre « Pro
lo » ; préparez-vous à souscrire dans
la mesure de vos moyens à ses étren-
nes.
La Rédaction.
Aux Camarades socialistes
Notre Comité local de lutte contre la guer
re avait invité quelques camarades de la
section socialiste à prendre place au bureau
du meeting du 21. Je regrette qu’ils n’aient
pas accepté.
Depuis sa formation, notre Comité a mul
tiplié ses efforts pour unir dams la lutte contre
la guerre tous les ouvriers, à quelque tendance
qu’ils appartiennent.
Pendant quelques jour, la section socialis
te du Havre, a même adhéré à ce Comité.
Compain, en son nom, a pris la parole au
Congrès local. Nous devons dire franchement
que soin intervention « embarrassée » fut une
suite de lieux communs sur la guerre, d’une
puérilité... désarmante et qu’elle nous a dé
çus. Il n’indiqua aucun moyen concret de
lutte. II ne nous dit pas un mot du Congrès
d’Amsterdam qui faisait l’objet de notre réu
nion. Si, malgré tous nos efforts, nous ne pou
vons empêcher un nouveau massacre, que
fera Compain } Quelle sera l’attitude de ses
chefs ? VdUà ce que nous voulions savoir,
xxx
Des camarades socialistes ont fait grief
à Le Corre de son intervention. Le Corre est
un militant communiste. Il a indiqué avec net
teté les moyens que préconise son parti dans
la lutte contre la guerre. II a critiqué avec
vigueur certains chefs socialistes. Compain,
saisi d’horreur, retira le mandat de sa section.
Et pourtant, les socialistes de la base comme
Le Corre pensent que leurs chefs, Allemands
et Français, ont été durant la guerre les
serviteurs dévoués de leur impérialisme res
pectif. Camarades socialistes, reconnaissez-
vous pour l’un des vôtres Frossart, qui sussur^
à Herriot « Le peuple vous aime, Monsieur
Herriot ». 11 faut le dire ; la crainte de 1^
fameuse manœuvre communiste est devenue
une véritable hantise chez certains socialistes.
(Lire la suite en 4 e page)
Pour p vive
le “Prolétaire Normand”
La pourriture bourgeoise
aire Falcou
VIVENT LES QUINZE ANS DE LA RÉVOLUTION RUSSE!
CE NUMERO i 48 CESTinE
VENDREDI 4 NOVEMBRE 1932.
Pour la rédaction et tous renseignements concernant Le
Havre, s’adresser au « Prolétaire », Cercle Franklin, Le Havre,
(2 e étage).
IIE581IllllllllllllllBIIIIIIIIIIII1llllltSIIIIIIIIIIIIllBIIIRIIIIillllIIIll|||BB9IIBIIIBI5IISIBI21IEIIIIBIEIIBIIIIllllIlSI!ail8IIIIIII8ISES!IBIIRBBIS8III!SiBEIII!iIlllEIIIlll9IIIIIBllIBI!IISISIIiIIBIBSIEII8lllll!IIIIIXIIIIIIIIIIIIIIIIBIIIIIIIIIIII!IBIIB8IIIIIIIIIIIIIIIIBI8lllll3l
^Organe Régional
du Bloc Ouvrier et Paysan
EDITE PAR LE PARTI COMMUNISTE
ABONNEMENTS :
Un an ..
Six mois
18 francs
10 francs
REDACTION & ADMINISTRATION
323, rue de la République, SOTTEVILLE-LES-ROUEN
Adresser le montant des abonnements et tous fonds au Prolétaire
C. C. P. Rouen 122.90. — R. C. A 218.44
Polies pleine de Faux-Pas Bidet
L’affaire Falcou cache aux yeux du
public de sales combines bourgeoises.
Un crime passionnel ? Nous pen
sons que les affaires d’argent tiennent
une plus grande place que l’amour du
noceur pour la demi-mondaine.
Nous pensons que des personnages
un peu trop huppés sont mêlés à tout
ça.
Nous pensons aussi que les petites
combines des clans politiques bour
geois ne sont pas tout à fait étrangères
à l’action des amis ou adversaires de
Falcou.
Nous pensons surtout que la police a
joué et joue le principal rôle dans l’af
faire. Pas pour l’éclaircir.
Et nous en arrivons à cette question :
qui était-ce donc, ce Falcou, et pour
quoi a-t-il tant de protecteurs, et pour
quoi a-t-il été le protégé de la police ?
FALCOU, PARVENU NOCEUR
Quand iFalcou arriva de Lézignan,
il n’était pas très reluisant.
Son patron l’envoyait monter une
succursale de camionnage des vins.
Il réussit assez bien.
Mais un beau jour, il monta une
entreprise pour son propre compte,
concurrente de celle de son patron.
Par quels moyens ? Comment avait-
il pu faire assez d’économies sur son
salaire pour en arriver là ?
Il réussit encore.
Si bien que Falcou, ce bon Falcou,
ne faisait plus rien que rouler en auto
et faire la noce.
Ce bon Falcou, tellement bon co
pain qu’il couchati avec la femme de
ses meilleurs amis.
Ce bon Falcou qui, quand il avait
trop bien dîné, était d’une violence de
brute déchaînée.
Les amis de Falcou ?
Ceux à qui il payait à boire, à qui
il ne paye plus rien, parce qu’il est en
prison.
Oh ! pas en prison comme un ou
vrier, un communiste.
En prison comme la mère Hanau et
Oustric avant qu’ils en sortent.
Une prison avec un bon plumard,
un bon restaurant, des visites faciles et
d’aimables garde-chiourmes.
Une prison comme beaucoup de
gens « libres » en souhaiteraient.
Les amis de Falcou ? les flics.
Pourquoi ?
Une souscription pour Falcou ?
Nous demandons la publication des
listes.
Voyons donc quelques autres per
sonnages.
LE COMMISSAIRE DISPARU
Rouen vient de perdre un commis
saire de police. Et du même coup un
commissariat. Provisoirement, croyez-
le bien.
Môssîeu Métayer est un homme
d’ordre et il sait bien que la démocra
tie bourgeoise ne s’exerce pas sans les
matraques policières.
Il n’y avait pas d’autre moyen, pa
raît-il, de se débarrasser d’un com
missaire un peu trop compromis.
C’est encore un de ces commissai
res qui font de fameux rapports aussi
faux que leur visage sur l’activité des
communistes.
Une femme est assassinée dans le
quartier. Le commissaire est prévenu.
Mais le commissaire ne bouge pas.
« Sovkhoz Géant » production Sovkino. Région de Stelanova 9
Illilliil1IIIIIimtlllV1lill!lillliiillllIlliilliiilil!!illiillllliillSlllii v illÉi!flllSII8lliîiSIIIIIIIIIIii||||||||!llimiliillllIïlllllVII8IBIilIlliiifllilimiIli
Congrès des Syndicats unitaires de l’Union locale de Rouen
La nouvelle direction lance à tous les travailleurs, manuels,
intellectuels, français et étrangers, jeunes, femmes et adultes,
l appel suivant :
Depuis plus de trois ans, nous, la majorité
des Syndicats de l’Union locale de Rouen,
nous réclamions un congrès de notre Union,
afin d’examiner les conséquences désastreu
ses pour la classe ouvrière, du développement
de la crise économique, les revendications
que nous devons proposer pour l’organisation
d’un vaste front unique qui doit nous per
mettre de les faire aboutir.
Notre congrès, réuni le 30 octobre, 50,
rue de Gessard, après avoir discuté du tra
vail et de l’orientation de l’ancienne direc
tion : Engler, Germaine Goujon et Jolly,
déclare :
Que 1 ancienne direction qui ne prévoyait
pas la crise économique et ses conséquences :
diminution des salaires, chômage, misère et
guerres impérialistes n’a fait qu’un travail de
propagande et d’organisation insuffisant pour
Le commissaire ne fait pas d en
quête.
Le commissaire n’interroge pas les
témoins.
Le commissaire ne saisit pas l’au
tomobile et le reste.
Le commissaire laisse entre les
mains de tierces personnes des objets
intéressants comme le fameux sac à
main.
Le commissaire était-il donc assez
renseigné ? Ne pourrait-on pas suppo
ser qu’il en savait assez... avant le
crime ?
Et cet individu est quitte comme ça ?
dresser les masses ouvrières contre ces con
séquences ;
Que l’ancienne direction, qui n’avait pas
confiance dans la classe ouvrière s’est oppo
sée systématiquement au front unique absolu
ment indispensables pour unir toutes les for
ces travailleuses dispersées par de multiples
organisations et conceptions ;
Que l’ancienne direction qui s’est rendue
coupable de violences à l’égard des délégués
confédérés, autonomes, inorganisés et uni
taires, au Comité régional contre la guerre,
le 20 août et exclus de ce comité par 67 or
ganisations représentées à la réunion suivante,
a donné l’impression qu’elle était dressée con
tre les intérêts des travailleurs ;
Que pour toutes ces raisons, il décide de
remplacer l’ancienne direction et d’en nom
mer une nouvelle en accord avec l’immense
majorité des syndicats et syndiqués de l’Union
locale.
Le Congrès affirme son accord complet pour
l’organisation du plus large front unique. Il
demande à chaque syndiqué unitaire de ten
dre une main fraternelle à tous les exploités
quelles que soient leurs conceptions syndica
les, religieuses et politiques, leur sexe ou
leur nationalité.
11 demande à tous les travailleurs de pren
dre confiance en eux-mêmes. Il envoie son
salut fraternel aux fonctionnaires, cheminots,
ouvriers des services publics qui engagent la
lutte contre les diminutions de traitements et
les assure de sa solidarité la plus effective.
Il affirme sa sympathie au comité régional
contre la guerre et y demande un poste de
combat pour son délégué.
,11 appelle tous les travailleurs inorganisés
Le commissaire du quartier, ^ cet ^ venir renforcer les syndicats unitaires et les
emule de Faux-Pas-Bidet> doit etrel ob- travailleurs organisés à travailler ardemment
jet d’une enquête publique. Ou alors à l’unité syndicale dans une C.G.T. unique
nous dirons qu’il a agi, ou plutôt dor-j lutte de classe.
mi, par ordre. H appelle tous les travailleurs sans distinc-
Le commissaire tout seul ? Et le tio " de tendance et d'opinion à se dresser con
centrai alors, le Central où arrivent ; j' e !a 'épressron et imposer l'arrrrashe mtégra.
les lettres de remerciements des repré-, '-p j ni • i i j d
. . travailleurs de 1 Union locale de Kouen,
sentants de champagne pour les contra- _ toug rassemblement contre la diminu-
ventions etouffees, que faisait le Cen- t lon j es salaires, pour l’augmentation dans les
tral ? S est-il inquiété du commissaire usines aux bas salaires ; pour la journée,, de
qui dormait ? Cela valait de se re-, 7 heures et la semaine de 40 heures sans di-
muer. j minution ; pour les 12 francs par journée de
Est-ce que là aussi la consigne était trava ‘l perdue pour tous ; contre la guerre
de dormir? I impérialiste
Et nous y revenons toujours : quel SaM .P etd '« u " msla “ 1 ' travailleur ’ adhère
v ai , i v | au syndical de ta corporation, ton pain et
singulier rôle joue donc la police en ta vie sont m jeu .
cette affaire, y compris le reportage de| Adresse-toi au camarade Le Minier, 11',
« Détective » dont nous recauserons ? rue Saint-Eloi à Rouen ou au camarade Mon-
(A suivre). ' nerais Jean, même adresse.
TfiJUlILLEDSS I
MAIIFESÏEZ LE 11H0ÏEM1BE
contre la guerre
et contre la répression
Nous savons que le Comité de lutte
contre la guerre organise le 11 novem
bre, à 14 h. 30, place des Emmurées,
à Rouen, une manifestation contre la
guerre.
Nous en informons tous nos lecteurs
et amis.
Nous leur faisons un pressant ap
pel pour qu’ils participent à cette ma-
festation.
Nous prions toutes les organisations
de faire le maximum de propagande
afin d’alerter le plus grand nombre
de travailleurs possible.
Il faut que le I 1 novembre les tra
vailleurs fassent entendre le cri « de
lutte contre la guerre ». Mais celui
aussi « de lutte contre la répression ».
Il faut que le mot « AMNISTIE » soit
inscrit en toutes lettres au front de
lutte contre la guerre. Amnistie pour
tous les militants de la classe ouvriè
re.
Amnistie pour ceux qui ont dénoncé
les préparatifs de guerre de l’impéria
lisme français.
Amnistie pour ceux qui ont indiqué
courageusement la voie par laquelle le
prolétariat peut abattre la guerre et
ceux qui l’engendrent.
Amnistie pour Costentin qui va être
traduit pour jugement définitif le 22
décembre devant les tribunaux de
Rouen.
Amnistie pour Le Corre, qui com
paraîtra le 20 décembre devant les
tribunaux du Havre.
Axnnistie pour Carn, victime de la
répression administrative.
Tous victimes de la préparation à
la guerre de l’impérialisme français.
Bien fort, crions partout: Amnistie!
Salsenach.
VVVVVWYM/WVVVWVWWVVVVVVVVVVVWVVVVVVVVVVVVVVV
TRAVAILLEURS!
Chaque Jour, lisez
a L'HUMANITE »
Le grand quotidien communiste
Aehetoz toujours Is a PROLETAIRE »
au mime marchand
La semaine derniere nous avons
dit à nos lecteurs pour quelles raisons
notre vaillant « Prolo » a à l’heure ac
tuelle besoin de vivres et de muni
tions.
Qui pourra apporter cela, sinon nos
dévoués lecteurs et amis. Il faudra,
c est certain, qu ils fassent quelques
sacrifices, mais ces sacrifices ne reste
ront pas sans résultats, car ils permet
tront au journal qui les défend, qui
exprime leurs idées, de surmonter la
crise actuelle, de se développer et de
continuer la bataille d’organisation et
de lutte contre leurs exploiteurs, con
tre la guerre et la misère qui menace
partout la classe ouvrière.
Il faut que partout les listes du
« Prolo » circulent. La plus petite som
me récoltée, multipliée par des dizai
nes de fois à travers la région, ces pe
tites sommes unies produiront l’effort
qui est nécessaire pour écarter le dan
ger qui menace notre organe.
Il faut aussi que tous nos amis et
lecteurs profitent de cette campagne
pour faire de nouveaux abonnés et sur
tout de nouveaux lecteurs. Il faut que
chacun veille à la bonne vente de no
tre journal.
Cette semaine des camarades de Fé-
camp nous signalent le sabotage de
notre journal; des dépositaires n’ont
pas eu leurs « Prolos ».
Il faut que partout nos lecteurs nous
signalent ces faits qui peuvent se pro
duire ailleurs qu’à Fécamp.
Lecteurs et amis, discutez avec vos
camarades, faites-leur lire votre « Pro
lo » ; préparez-vous à souscrire dans
la mesure de vos moyens à ses étren-
nes.
La Rédaction.
Aux Camarades socialistes
Notre Comité local de lutte contre la guer
re avait invité quelques camarades de la
section socialiste à prendre place au bureau
du meeting du 21. Je regrette qu’ils n’aient
pas accepté.
Depuis sa formation, notre Comité a mul
tiplié ses efforts pour unir dams la lutte contre
la guerre tous les ouvriers, à quelque tendance
qu’ils appartiennent.
Pendant quelques jour, la section socialis
te du Havre, a même adhéré à ce Comité.
Compain, en son nom, a pris la parole au
Congrès local. Nous devons dire franchement
que soin intervention « embarrassée » fut une
suite de lieux communs sur la guerre, d’une
puérilité... désarmante et qu’elle nous a dé
çus. Il n’indiqua aucun moyen concret de
lutte. II ne nous dit pas un mot du Congrès
d’Amsterdam qui faisait l’objet de notre réu
nion. Si, malgré tous nos efforts, nous ne pou
vons empêcher un nouveau massacre, que
fera Compain } Quelle sera l’attitude de ses
chefs ? VdUà ce que nous voulions savoir,
xxx
Des camarades socialistes ont fait grief
à Le Corre de son intervention. Le Corre est
un militant communiste. Il a indiqué avec net
teté les moyens que préconise son parti dans
la lutte contre la guerre. II a critiqué avec
vigueur certains chefs socialistes. Compain,
saisi d’horreur, retira le mandat de sa section.
Et pourtant, les socialistes de la base comme
Le Corre pensent que leurs chefs, Allemands
et Français, ont été durant la guerre les
serviteurs dévoués de leur impérialisme res
pectif. Camarades socialistes, reconnaissez-
vous pour l’un des vôtres Frossart, qui sussur^
à Herriot « Le peuple vous aime, Monsieur
Herriot ». 11 faut le dire ; la crainte de 1^
fameuse manœuvre communiste est devenue
une véritable hantise chez certains socialistes.
(Lire la suite en 4 e page)
Pour p vive
le “Prolétaire Normand”
La pourriture bourgeoise
aire Falcou
VIVENT LES QUINZE ANS DE LA RÉVOLUTION RUSSE!
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